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 Intrigue I - Le cri de la Banshee

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La Banshee
La Banshee
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MessageSujet: Intrigue I - Le cri de la Banshee   Intrigue I - Le cri de la Banshee Icon_minitimeLun 20 Aoû - 14:11

    La nuit est bonne. Froide, sèche. Pas un nuage dans le ciel, la voûte noire et céleste illuminée de milliers d’étoiles. Le vent se faufile entre les montagnes, près des toits des maisons, transportant avec lui l’odeur légèrement salée de la mer. C’est une nuit comme je les aime. En bas, au village, j’entends la sourde clameur habituelle des gens qui fêtent. Le silence pèsera éventuellement. De toute façon, je ne dors jamais. J’erre, je hante. J’ai faim. J’attends, prise dans la noirceur totale de ma grotte. Noirceur qui me couve et m’enveloppe. Noirceur que j’aime. Solitude que j’adore.

    J’entends des pas contre le roc rugueux, à l’entrée de la pièce. Une silhouette masculine apparaît dans le trou taillé dans la pierre. La silhouette s’avance. Va-t-en. Va-t-en tout de suite. Mes yeux de sang miroitent dans l’obscurité, je le reconnais. Il habite au village. Tout ce que je sais de lui, c’est qu’il lutte contre les forces du mal. Suis-je une force du mal? Tentera-t-il de m’abattre ce soir? Ne sait-il pas, pauvre imbécile? Ne sait-il pas que je suis immortelle? Que s’il fait un pas de plus, je vais l’avoir. Son corps et son âme. Je vois un sourire se tracer sur ses lèvres alors qu’il m’appelle. Banshee, viens me chercher. Et je ne me fais pas prier. Il commence à peine à courir vers la sortie que je me lance à sa poursuite. Il va beaucoup trop vite, ce doit être un sortilège. Mais je ne le lâcherai pas. Je file avec le vent, le long du flanc de la montagne, entre les arbres. Je le vois à peine, dans ma rage meurtrière. Une porte claque, c’est chez lui, je le sais. J’entre par une fenêtre ouverte. Il est à moi, maintenant.

    Il est vide de son âme, maintenant. Vide de sa vie, vide de ses tripes. Son corps gît, sans vie. Et je pousse un cri. Celui qui fait trembler les murs, qui glace le sang, qui perce tout le monde. Un cri strident, douloureux, enragé. Je l’ai eu, ce pauvre idiot. Et alors que je sors de la demeure à la vitesse de la brise, je vois dans le ciel de longs filets verdâtres, formant un crâne. Et un serpent qui en sort de la bouche. Je remonte, loin dans ma montagne. J’observe les gens qui sortent, leurs yeux écarquillés devant ce sortilège sombre. Personne ne dormira cette nuit.


    Citation :
    Tout le monde est invité à participer à cette intrigue! Ceci dit, même si vous choisissez de ne pas répondre à ce message, vous pouvez bien entendu y faire référence dans vos topics ou sur la box et ce dès maintenant. Pour ceux qui choisiraient d’y répondre, assurez-vous que votre message ici soit cohérent avec les références que vous y faites ailleurs en RP.
    Chaque personnage peut répondre une seule fois à ce message. Vous devez nous dire ce que votre personnage faisait durant la soirée, sa réaction au cri de la Banshee (car tout le monde l’a entendu), et, s’il la voit, sa réaction à la marque des Ténèbres. Si vous voulez faire en sorte que votre personnage était avec quelqu’un d’autre qui voudrait y participer, arrangez-vous entre vous par MP pour que cela coordonne.

    D’autres informations suivront éventuellement au sujet de la mort subite de cet homme mystérieux. Votre personnage n’en sait pas plus que ce qui est dévoilé dans le message. Gardez donc en tête qu’il ne sait pas si le cri et la marque des Ténèbres sont reliés. Il ne peut que supposer.

    Si vous avez des questions, n’hésitez pas à vous référez à Mme. Jane McCambridge. M. Douglas Sherrington ou à Pr. Kostas Forester.
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Finn St-James
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Finn St-James
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MessageSujet: Re: Intrigue I - Le cri de la Banshee   Intrigue I - Le cri de la Banshee Icon_minitimeMar 21 Aoû - 18:37

La nuit était froide, humide et sombre. Finn frissonna dans l’air glacée alors qu’une bourrasque de vent sifflante et particulièrement agressive venait ébouriffer sa masse des cheveux roux. Le mois d’août achevait rapidement et, dans une partie du monde aussi reculée et nordique que l’île de Lewis, un automne maussade et brumeux commençait déjà à s’installer, mangeant les degrés à une vitesse effarante, laisse s’installer une humidité sournoise et mordante qui rampait sous vos vêtements et s’infiltrait jusqu’à vos os. Merlin. Il allait encore être enrhumé. Il aurait du pensé à s’apporter une écharpe ou un coup de vent ce matin, mais c’était le genre de truc que son détestable esprit de roux avait une fâcheuse tendance à oublié.

Il se mit à avancer plus vite le long du sentier qui reliait Stornoway à St-Barnaby. Putain qu’il avait hâte d’être dans son lit! Il revenait d’un énième chiffre de travaille en tant qu’aide cuistot au Régal de Merlin et était littéralement éreinté. Il avait toujours détesté les chiffres de nuits, préférant de loin être bien emmitouflé au plumard passé onze heures du soir, mais, étant le petit nouveau de service, il se les faisait malheureusement souvent attribuer. Il lui arrivait donc régulièrement de quitter Stornoway aux petites heures du matin et n’avait d’autre choix, ces soirs là, que de courir jusqu’à l’université afin de regagner son lit le plus rapidement possible… Il avait du faire des pieds et des mains pour convaincre la direction de St-Barnaby de lui permettre de rentrer dans l’établissement scolaire une fois le nouveau couvre-feu passé! Cette fois-ci ne dérogeait pas à l’habitude, hormis le fait que le froid et la fatigue qui l’habitait commençaient à engourdir ses muscles et enrouait sa gorge de façon désagréable. Jetant un coup d’œil à droit et à gauche pour voir où il était rendu dans sa marche, il constata que la rivière qui longeait le sentier commençait à s’effacer pour faire place à la forêt sombre et inquiétant qui lui succédait. Une forêt étrange, bien plus dense que ce à quoi l’Écosse habituait ses habitants. En fait, Finn se doutait que celle-ci était, à l’origine, une création sorcière afin de créer une barrière naturelle pour camoufler l’université… Il aimait bien l’ombre tranquille qu’elle projetait, de jour, mais la nuit, elle voulait simplement signifier qu’il lui restait plus de la moitié du chemin à parcourir avant d’être dans son lit. Son lit… il avait l’impression que celui-ci l’appelait…
Finnn ouhouuu… je t’attends…. Finn….

Et c’est là qu’il l’entendit.

Pas son lit comme il l'aurait souhaiter, non. Un long cri suraigu, dévastateur, dégoulinant de noirceur. Le roux se figea sur place, glacé jusqu’au sang, et pas que par le froid. Un long frisson incontrôlable le parcourus de haut en bas, le secouant sur place comme une vieille feuille morte. Putain mais qu’est-ce que c’était que ça. Il jeta un regard furtif aux alentours, histoire de s’assurer que ça ne venait pas de derrière lui. Gauche : rien. Droite : rien non plus. C’est en se retournant pour vérifié derrière lui qu’il l’aperçu : c’était la première fois qu’il la voyait de ses propres yeux, se contentant habituellement des représentations et des photos que postait la gazette du sorcier. Tout là-bas, au dessus de l’horizon, elle s’étirait en de longs filaments verdâtres, terribles et indolents. Étrangement, et il se détesterait par la suite d’avoir eut de telles pensées, la marque des ténèbres qui flottaient avec impertinence dans le firmament étoilé avait quelque chose de majestueux. Il passa ainsi un instant, l’espace d’un clin d’œil, à la regarder, puis revint brutalement sur terre. C’était comme si soudainement, en un bloc massif, tout ce que le cri et la marque signifiait venait de lui tomber dessus. Il lâcha un juron et se mit à courir à en perdre haleine, espérant de tout cœur que celui qui avait peint la tête de mort dans le ciel ne croiserait pas prochainement.

Il arrive dix minutes plus tard, le souffle court, à l’université et se dirigea promptement vers la grande salle, espérant rencontrer quelqu’un qui aurait plus d’informations concernant les récents évènements.



Dernière édition par Finn St-James le Mer 22 Aoû - 9:41, édité 2 fois
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Aglae Nutcombe
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MessageSujet: Re: Intrigue I - Le cri de la Banshee   Intrigue I - Le cri de la Banshee Icon_minitimeMar 21 Aoû - 21:57

[Attention ce post n'est pas corrigé, j'avais la flemme, mais j'avais trop hâte de poster Intrigue I - Le cri de la Banshee 1976344101 Du coup je corrigerai plus tard ! ]

    C'était une de ces soirées palpitantes et intéressante aux événements multiples qu'Aglae adorait. De ces moments ou l'humanité entière semblait être éveillée pour profiter d'une de ces belle et merveilleuses soirée en perspective. Pour l'occasion, la brunette avait prit préalablement plusieurs verre de son bourbon préféré, tout droit venu des Amériques et avait opté pour une petite marche dans Stornoway. Le vent soufflait avec puissance dans ses court cheveux, glissant contre sa peau fraîche alors qu'elle souriait de satisfaction. Ici, dans les ruelles de la ville, personne ne la forcerait à être aussi confortable qu'elle le souhaitait. Personne ne tenterait de la renvoyer de son institution académique simplement parce qu'elle appréciait se promener dans son simple appareil, elle pouvait ainsi profiter comme bon lui semblait de sa soirée, comme le le voulait.

    Ses joues étaient rosit par la brise, par l'alcool et sa silhouette, nue, déambulait dans les ruelles dans la petite ville magique. La sensation de fraîcheur s'insinuant sur chaque parcelle d'épiderme la faisait frissonner de bonheur. Nom d'un hyppogriffe qu'elle adorait cette sensation, ses pieds nus, insensibles au froid, contre la pierre du sol, les arbres bruissants selon l'humeur du vent dans les airs, la lune se reflétant contre les fenêtres des immeubles, le bruit ambiant des jeunes étudiants animant la ville non loin dans le bar de la Banshee Hurlante. Franchement, ses parents avaient beau souhaiter la punir en l'envoyant dans cette école reclus sans grande animation comme les universités de grandes villes, mais Aglae, autant pour les énervés que par sa capacité d'adaptation incroyable, c'était rapidement accoutumé à la vie de l'île, appréciant de plus en plus celle-ci. Elle continuait donc sa promenade avec la plus grande satisfaction du monde, souhaitant presque rencontrer quelqu'un en chemin... Qui sait, peut-être qu'elle croiserait Jamie après son quart de travail et qui sait ce qui pourrait s'en suivre ? Un autre verre, ou deux ?

    La brunette secoua la tête. Elle aurait l'air bien fine de croiser le jeune homme dans sa tenue d'ève, certes elle était complètement à l'aise avec sa nudité, mais de la à prendre une bière dans un bar... hmm peut-être pas. Elle songea à sa robe légère qui traînait sur une branche d'arbre, près du sentier menant du village à l'Université. L'espace d'un instant elle s'arrêta au beau milieu de la ruelle, fronçant doucement les sourcils, envisageant de retourner sur ces pas, retrouver ses vêtements, tant inconfortables et définitivement peu flatteur comparativement au portrait qu'elle offrait présentement, dans le but futur de se retrouver à la banshee hurlante. Elle hausse les épaules pour elle-même doucement, remarquant une ruelle sombre, vraisemblablement peu habitée, et s'apprêtait à s'y engouffrer, laissant loin derrière elle l'idée de retrouver, mais un bruit, strident, inhumain, vint alors briser la sérénité de la nuit.

    Un cris, a en glacer le sang, annonciateur de malheur. Instinctivement Aglae se retourna sur elle même, cherchant la source du bruit, ses yeux parcourait les immeubles, le sol et le ciel, pourtant rien autour d'elle ne semblait avoir été la source de ce hurlement. Bien malgré elle, l'étudiante n'eût qu'une envie, trouver la source du bruit, vérifier s'il n'y avait pas une marre de sang, des blessés, des gens en paniques, des os brisé et des plaies purulentes, quand soudainement, alors qu'elle méditait sur la possibilité de retrouver tout cela à proximité d'un cris une fumé verdâtre sembla se former dans le ciel, un peu plus loin d'elle, à quelques rues. Les yeux exorbités, la Nimh fixait avec horreur la marque des ténèbre prendre forme dans le ciel.

    Aussitôt la brunette rebroussa chemin, au pas de course, décidé à retrouver ces vêtements. Peut-être n'était-il pas trop tard, peut-être était-il possible de sauver quelqu'un... est-ce qu'elle pouvait laisser derrière elle des survivants ?


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MessageSujet: Re: Intrigue I - Le cri de la Banshee   Intrigue I - Le cri de la Banshee Icon_minitimeMer 22 Aoû - 9:34

Le dortoir n'était que faiblement éclairé par deux bougies qui commençaient à arriver en fin de vie ; en effet la journée n'avait guère été ensoleillée et Morgane les avait allumées relativement tôt . La nuit était noire comme l'encre , aucune étoile !

Se cognant parfois bien qu'elle fasse attention au moindre de ses gestes Morgane défaisait ses valises et rangeait méthodiquement toutes ses affaires ... Robe blanche , cache coeur gris , jupe en soie chocolat , escarpins ... tout son monde se mettait lentement en place .
Lorsqu'elle eut fini , elle prit un livre qu'elle avait acheté avant de partir : un banal roman policier mais la jeune femme aimait cette ambiance sombre , ou tout se terminait à peu près bien et de surcroit en évitant le final bien mièvre de certaines lectures adorées des midinettes .

Peinant à déchiffrer au bout de quelques pages Morgane maudit le manque d'efficacité des bougies . Elle referma son livre d'un mouvement brusque ; que faire dans cette école encore inconnue ou tous les élèves n'étaient pas encore revenus ? Un tour ? Pourquoi pas se dit elle , après tout je n'ai pas sommeil .
Forte de cette décision , elle enfila une courte robe de shantung gris bleuté très sombre et une paire de ballerines de danseuse . Pas de pointes mais celles qui servent au début , les plus souples , souvent présentées en coloris doux . Les siennes , noires avaient été achetées lors d'une escale à Paris . Un fin bracelet d'argent vieilli coordonnait la tenue .

Je suis parfaite se dit Morgane en se regardant dans la psychée , prête au cas ou je croiserais quelq...
Un long cri raisonna dans la nuit arrachant la jeune fille à sa contemplation . Encore ahurie elle vit le ciel noir se teinter de lumière verte .Comme un feu d'artifice , sauf que'au lieu d'une fusée annonçant une réjouissance , une forme se détachait nettement de la fumée : la marque des ténèbres , luisant au dessus des environs . Jamais encore elle ne l'avait vu en vrai ! Bien sûr comme tout le monde elle en avait entendu parler , l'avait lu dans la presse magique mais avait toujours cru , un peu naïvement sans doute , que les malades responsables de ces actes seraient traqués et rapidement mis hors d'état de nuire .

Encore glacée par ce qu'elle venait de voir , La jeune femme se décida à sortir de sa chambre et aller voir si elle trouverait un professeur , ou un autre élève .
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MessageSujet: Re: Intrigue I - Le cri de la Banshee   Intrigue I - Le cri de la Banshee Icon_minitimeJeu 30 Aoû - 8:41

C'etait une de ces nuits, ou le sommeil tarde à venir; ou la nostalgie tapit dans un coin de votre cerveau ressurgit; une de ces nuits ou tout vos sens sont en éveil...
Cette nuit là, Angélique s'en souviendrai... Plus tot dans la soirée, la jeune femme avait débarquée tout droit de sa province natale, le Mexique, la mine fatiguée mais mais étrangement determinée. C'est, chargée de deux grosses valises, qu'elle remonta avec difficulté, la pente qui allait la mener vers sa nouvelle vie... Elle scruta l'immense masse qui se dessiner devant elle, StBarnaby, plus majesteux que dans ses reves.
Puis plus aucuns souvenirs. Des temoins vous diront l'avoir apperçut, marchant méchaniquement vers les dortoirs, d'autres, qu'elle se serait ecroulée mainte fois avant de les atteindrent, mais quoi qu'il en soit, Angélique n'en aura aucuns souvenirs, du moin, pas de ces dires...
Allongée sur son lit, malgrès la fatigue, le sommeil tardais. Au contraire, un sentiment de tristesse l'étreignée. Pas cette tristesse douce, que l'on ressent quand on vient de quitter sa famille pour quelques jours, non, cette tristesse qui vous envahis telle la peste, et vous faitressaser votre passé, tel un violent coup de poignard... Tout les jours depuis quinze ans, ce souvenir la hantait, tout les jours, elle le revoyait, son corps suspendu dans le vide, tout les jours... Gabriel...
C'est là qu'un hurlement aussi angoissant et terrifiant que la mort retentis... Angélique se releva, chassant ses souvenirs par une larmes, et se dirigea lentement, vers sa fenetre, son instinct, la suppliant de ne pas regarder au dehors... L'instinct, hélas, ne la trompait jamais, se qu'elle vit, la terrifia encore plus que cet hurlement inhumain.
Pétrifiée devant sa fenetre, la terreur dans les yeux, elle regarda cette marque maléfique, repandre la terreur sur l'ile qu'elle illuminée entière d'un vert angoissant, la marque des ténèbres...
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Walter Armstrong
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Walter Armstrong
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RP Terminés : I've slept so long without you • Instant Zòhra
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MessageSujet: Re: Intrigue I - Le cri de la Banshee   Intrigue I - Le cri de la Banshee Icon_minitimeSam 1 Sep - 0:20

La soirée avait été parfaite, tout simplement. Il n’y avait pas d’autre façon de le décrire. Pas qu’il pensait que ça n’allait pas être le cas, c’était juste… surprenant. C’était sa vraie sortie officielle au village de Stornoway depuis le retour des vacances. Il était sorti prendre un verre, il avait eu le temps de se réhabituer au climat de sa tendre Écosse, mais ça n’avait eu rien à voir avec ce soir. Tout s’était déroulé à la perfection. Pas d’encombre, pas de mauvaise surprise, pas d’inquiétude, pas d’incertitude. Il avait donné rendez-vous à sa belle Slave à la sortie de l’université à dix-neuf heures. Une soirée rien qu’à eux, où ils se retrouvaient un peu. Même s’ils avaient passé des semaines à se côtoyer, à profiter de la proximité l’un de l’autre, à tenter la nature et son effet sur les jeunes adultes qui s’aiment bien. Depuis qu’ils étaient revenus, ils s’étaient forcés à se voir moins souvent, à passer du temps avec les autres. Mais immanquablement, le naturel revient au galop, et Walter avait invité son amie la veille pour une soirée. Et Zòhra avait accepté. Il s’était préparé, juste un peu nerveusement. Il s’était assuré d’être beau; chemise défroissée, jean juste assez ajusté mais confortable, coiffé, rasé, lunettes au bout du nez. Après avoir posé deux gouttes de cologne au creux de son cou, l’Écossais avait enfilé son veston – qu’il avait acheté en Italie, avec les judicieux conseils de la Slave – et avait quitté sa chambre pour aller attendre sa cavalière près des portes de l’établissement. Elle ne l’avait presque pas fait attendre, quelques minutes à peine.

Elle était tellement belle. Ses cheveux blonds qui tombaient sur ses épaules à moitié dénudées par son chandail pâle, lâche et dentelé, sa taille mise en valeur – comme son derrière, mais ça chut – par son jean à taille plus haute, ses yeux pétillants de plaisir et de hâte. Il n’avait pas pu retenir un baiser au creux de son cou lorsqu’il l’avait serrée dans ses bras. C’était comme avant, mais en mieux. Le sourire de Zòhra illuminait la nuit, alors qu’ils marchaient vers le village, leurs bras enlacés. Et il avait semblé au jeune homme que même la nourriture était meilleure au Régal de Merlin, que même l’ambiance était encore plus agréable à la Banshee Hurlante. Entre les rires, les verres, les discussions, les effleurements de moins en moins subtils. Puis la nuit les avait attirés à l’extérieur du village, les mains posées à la taille cette fois. Le regard complice, ils s’étaient faufilés en rigolant comme des adolescents jusqu’entre les troncs d’arbre de la forêt, à l’abri de la lueur des lumières de Stornoway. Puis il n’avait pas pu attendre bien longtemps. Ils s’étaient taquinés, se lançant de petites provocations pas tout à fait innocentes. Jusqu’à ce qu’il pose ses mains sur les hanches de la Slave, la pressant entre son corps et l’écorce d’un arbre. Et elle n’avait pas protesté, ses longs doigts fins s’étaient mis à caresser ses épaules, puis la peau nue de sa nuque.

Ils ne s’étaient jamais vraiment embrassés comme cela. Ils ne s’étaient pas posés de questions, n’avaient pas dit un mot. Ils avaient obéis à leurs envies sans tenter de les raisonner. L’alcool aidait certes peut-être un peu, mais ça n’était pas que ça. Il le savait, alors que ses lèvres s’unissaient et se déchiraient de celles de la blonde, alors que sa langue dansait, toujours plus avide, avec la sienne, que c’était quelque chose de vrai, d’authentique. Pas qu’une pulsion, mais un sentiment. Sentiment qui n’avait toujours pas de nom, mais qui n’en avait pas besoin pour l’instant. Tout ce dont il était certain, c’était que la peau de Zòhra était incroyablement douce et chaude, et qu’il lui semblait qu’il ne voulait pas que ce moment se termine. Walter sentit l’ongle de son amie effleurer le haut de son torse, alors qu’elle s’affairait à défaire le premier bouton de sa chemise. Elle avait murmuré quelque chose contre ses lèvres. Quelque chose qu’il n’avait pas vraiment entendu. Son cœur battait trop fort. Définitivement, cette soirée avait été parfaite...

Puis ce cri. Effroyable, puissant, déchirant, glacial, assourdissant, maléfique. Ce cri qui tua momentanément tout ce qu’il y avait de beau dans ce monde, ce cri qui fit trembler sa peau, qui figea sa respiration alors que, dans un réflexe, il était venu se presser un peu plus contre Zòhra. Comme pour la protéger. Machinalement, le jeune homme étira sa main pour dégainer sa baguette, l’autre s’accrochant à celle de la blonde. Le regard fuyard et légèrement apeuré, il observa les environs. Ils étaient seuls. C’était la Banshee, sans aucun doute. C’était la première fois qu’il entendait son cri, et ce qu’il en savait ne venait que des rumeurs, mais au plus profond de lui-même, il n’avait pas de doute sur la source de cette plainte terrifiante. Bien vite, quelque chose d’autre attira son attention. Une lueur verdâtre dansait dans le ciel. Une aurore boréale? La forme se distingua peu à peu, affichant quelque chose de bien moins fascinant. C’était la marque des Ténèbres. Le regard du Danois s’écarquilla, fixant les filets de magie dessiner ce serpent percer la bouche d’un crâne. Ici? Sans dire un mot, il regarda la Litriù dans les yeux et, d’un accord silencieux, ils se dirigèrent d’un pas rapide vers le village. Pour voir s’ils pouvaient faire quoique ce soit, pour s’informer. Car de toute façon, ils n’arriveraient pas à fermer l’œil.
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MessageSujet: Re: Intrigue I - Le cri de la Banshee   Intrigue I - Le cri de la Banshee Icon_minitimeMer 5 Sep - 18:26

Larahia était bien. Tout simplement.
Il avait beau être tard dans la nuit, elle et Cassie avaient outrepassé le couvre feu et s'étaient réfugiées dans le café étudiant, le Sort-THE-lège. Allongée sur le bar, sa jupe pleine de tulle dépassant des deux côtés, Larahia agitait sa baguette en rythme avec la musique que Cassie avait mise, faisant flotter au dessus d'elle une volée de verre, tous différents. Elle en attrapa finalement un et le vida, avant d'en envoyer un autre à Cassie.

- Tiens c'est un cadeau de la maison ! Dit-elle avec un clin d'oeil.
Puis elle se releva, reposa les verres d'un élégant geste du poignet et demanda d'une voie innocente :
- Dit tu ne trouves pas que ça manque d'ambiance ici?
Elle savait que cette simple phrase ferait réagir Casssie et ça ne rata pas cette fois encore. La jeune fille, que Larahia considérait désormais comme une amie, augmenta le volume de la musique et se mit à danser devant le bar. Larahia, pour sa part, se trémoussait en rythme, sur le bar, comme à son habitude. Peu importe la taille de la piste de danse improvisée, ses talons hauts, ses frou-frou en pagaille qui lui cachait la vue. Elle s'amusait, c'était tout ce qui importait. Avec une fille qu'elle avait méthodiquement évitée pendant leurs sept années communes à Poudlard et qu'elle n'avait commencé à connaitre que durant les soirées au café étudiant, un peu malgré elle. Elle s'était alors rendue compte que pendant sept ans, elle avait évité une fille avec qui elle s'entendait à merveille, pour les conneries comme pour le reste. La jalousie peu parfois faire beaucoup de bêtises.

En tout cas elles s'amusaient comme deux folles quand soudain, déchirant le voile de la nuit et de leurs tympans, un cri retentit, déchirant, perçant. Horrible !
Secouées, les deux jeunes filles se regardèrent un instant sans comprendre. Puis la lumière se fit dans leurs esprit, et le regard horrifié de celles qui comprennent ce que signifie un tel cri, se précipitent sur le balcon pour voir ce qu'il se passe en bas, au village. Dans la précipitation, Larahia dérapa en sautant du bar, et n'eu que le temps de se rattraper à une chaise placée à proximité. Sa cheville n'eut pas la même chance, et une douleur lui vrilla le bas de la jambe, ce qui lui arracha une grimace. Mais elle n'en souciait guère, trop occupée à vouloir se précipiter sur le balcon pour tenter de voir ce qu'il se passait, peut-être glaner un indice sur la tragédie qui venait de se dérouler. Cassie avait déjà ouvert les portes vitrées, et ensemble elle arrivèrent sur le balcon. Et là quelle ne fut pas leur surprise quand elles découvrirent au dessus de la ville, cette lueur verdâtre flottant dans le ciel, cette lueur forgée dans la peur et l'horreur et qui ne suscitait rien de moins que l'effroi et le dégoût : la marque des ténèbres. Celle des mangemorts.

Elles se regardèrent, les yeux emplies de terreur, étonnées, estomaquées, pétrifiées. Que c'était-il passé au village pour que deux signes d'une telle ampleur dramatiques apparaissent au même moment, au même endroit?
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MessageSujet: Re: Intrigue I - Le cri de la Banshee   Intrigue I - Le cri de la Banshee Icon_minitimeJeu 6 Sep - 17:53

Sacha n'avait aucune idée de l'heure qu'il pouvait être. Affairée dans la cuisine de son appartement de fonction au deuxième étage, elle préparait la modeste assiette de riz constituant son repas du soir, tout en laissant vagabonder ses pensées. Elle n'avait qu'entrevu quelques uns de ses élèves, et ne savait qu'en penser. Ils avaient certes l'air assez sympathiques, mais... enfin, elle avait tout de même la vague impression qu'ils la menaient un peu par le bout du nez, sans trop savoir pourquoi. Enfin.

D'un coup de baguette, elle égoutta son riz, le plaça dans une assiette en porcelaine rose, puis alla s'asseoir à son bureau. Préparer ses cours en mangeant, histoire de ne pas perdre de temps. Elle avait expérimenté cette méthode pendant toute scolarité, durant laquelle elle emmenait la nourriture du buffet du soir dans sa chambre pour pouvoir continuer ses devoirs. Mais ce soir, elle n'avait pas vraiment la tête à ça. D'un geste machinal, elle ouvrit la fenêtre située en face de son bureau, et laissa le petit vent frais de la nuit s'engouffrer dans la pièce, et soulever légèrement sa chemise de nuit. Elle tendit le bras vers sa boite à musique magique, et, la tapotant de sa baguette, lui demanda de jouer le premier mouvement du concerto pour violon de Félix Mendelssohn. La boite acquiesça gaiement, et la musique démarra. Sacha plaça sa tête dans ses mains, fixant le dehors d'un air pensif, et se laissa entrainer par l'Allegro Molto Appassionato. Décidément, son compositeur favori avait beau être un moldu, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir comme une sorte de magie d'une noblesse infinie émaner de ce mouvement là en particulier.

Sans raison spéciale, elle repensa soudainement à sa rentrée, et à son arrivée dans le monde du travail. Elle ne savait pas trop si elle se plaisait ou non dans cette académie pour le moins étrange... Et pour la première fois depuis des années, elle se sentait vraiment seule. Loin de sa famille, de son chat, de ses professeurs de musique, elle avait l'impression d'être totalement dépossédée. « Mais qu'est-ce que je fais là, en fin de compte ?... » Murmura-t-elle avant de donner un coup de fourchette dénué de conviction dans son assiette déjà refroidie. Elle s'apercevait qu'elle avait travaillé des années pour aboutir à quelque chose qui ne lui plaisait pas tant que ça. Enfin, bien sur que si, mais elle aurait préféré autre chose.

Elle ferma les yeux, et rêva. Elle rêva à ce qu'elle pourrait... non, ce qu'elle aurait pu faire. Elle se voyait, dans une salle de concert sublime. Elle jouait le concerto de Mendelssohn mieux qu'il ne l'avait jamais été. Le public lui lançait des fleurs, l'acclamait, l'adorait. Sacha était plus heureuse que jamais. Rose Bradford, en tenue de Quidditch venait la voir à la fin du concert. Elle lui parlait. Elle lui disait qu'elle l'aimait. Et Sacha lui répondait la même chose. Et au moment où leurs lèvres se joignaient... elle... elle criait ?

Un son horrible tira immédiatement Sacha de ses songes. Elle se redressa immédiatement du bureau où elle s'était avachie. La musique était finie, la lumière toujours allumée. Et ce cri déchirant, qui n'avait rien d'humain... un cri rauque et aigu à la fois, qui annihilait toute volupté, toute envie de bonheur, retentissait toujours. Elle se leva d'un bond, et couru à la fenêtre de sa chambre, qu'elle ouvrit violemment. Le silence revint d'un seul coup. Que s'était-t-il passé ? Fixant le ciel, comme si c'était lui qui était à l'origine de ce son, Sacha serra sa baguette contre elle. Mais quel endroit, décidément ! Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Larmes qui cessèrent instantanément de lui venir lorsqu'elle aperçu la sinistre marque verte qu'elle avait tant redouté toute son enfance. La marque que le ministère combattait. La marque des contes terrifiants qu'elle entendait parfois dans le dortoir du collège. A toute vitesse, elle referma ses volets, ses fenêtres, et se jeta sur son lit, plaquant toujours étroitement sa baguette sur sa poitrine. Elle n'arrivait pas à esquisser un mouvement tant elle était terrorisée. Elle savait que cette nuit là, elle ne dormirait pas. Devait-elle sortir, chercher quelqu'un, aider les gens ? Oui. Y arriverait-elle ? Pas sur. Mais elle savait que si elle ne se levait pas maintenant, elle s'en voudrait toujours de ne rien avoir fait. Essuyant ses yeux d'un geste large, elle enfila son peignoir et ses chaussons, et s'élança vers le dehors.
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MessageSujet: Re: Intrigue I - Le cri de la Banshee   Intrigue I - Le cri de la Banshee Icon_minitimeLun 10 Sep - 11:38

La soirée s'était bien déroulée. Ils avaient mangé un délicieux repas. Ali avait préparé un potage à la citrouille, somme tout réussi, et Yasmine avait fait un rôti d'Hippogriffe. Rôti, mille fois meilleur que celui de la mère d'Alistair. Ils avaient mangé tranquillement, prenant tout leurs temps à la lueur des bougies de la salle à manger. La vie à Stornoway était paisible. Une fois le rôti avalé, Yasmine et Ali purent terminer par un magnifique gâteau au chocolat. Aussi beau que bon. Ils parlaient de tout et de rien. De leurs études, de leurs plans de carrières. De future vie de famille... Ils riaient d'anecdotes du passé et des potins présents. À la fin du repas, tel un vieux couple habitué dans leur routine, ils se levèrent pour aller dans la cuisine. Ali faisait léviter les assiettes sales et autres qui traînaient sur la table vers l'évier. Rapidement ils se mirent à l'ouvrage et lavèrent la vaisselle. Ali chatonnait. Au moins ça lui faisait penser à autre chose. Il détestait faire la vaisselle façon moldu. Mais Yasmine ne voulait pas qu'on utilise la magie pour tout dans la maison. Déjà qu'elle le laissait faire léviter les couverts sales ! Rapidement cette tâche ingrate, qui aurait pu être terminé en quelque secondes, fut faite.

Ils passèrent donc au salon, Alistair un regard d'enfant contrit faisait léviter un plateau de thé. Plateau contenant : Théière, tasse, soucoupes et cookies. Il posa le tout sur la table basse du salon. Le chien était couché devant la cheminée et le chat trônait dans un des fauteuils, léchant une de ses pattes. Doucement, il prit place dans le sofa au côté de Yasmine. Il servit le thé et les conversations reprirent. La chaleur du feu, l'éclairage tamisé et un bon thé bien anglais... quoi demander de plus ? Ils y passèrent la soirée. Le vent froid, qui venait de la mer au loin, s'engouffrait dans la cheminée créant des sifflements, telle une mélodie hurlante. L'été tirait à sa fin. Bientôt la rentrée, le retour à la routine et à l'université. Cassiopée serait là cette année, Ali avait hâte. AlCassie allait pouvoir reprendre du service. Un peu moins que d'habitude par contre, il n'était plus un jeune célibataire frivole.

Quelques heures plus tard, lorsque l'horloge fit entendre les onze coups qui annonçaient 23h, le plateau se fit léviter vers la cuisine par un Ali souriant doucement. Puis il monta les escaliers à la suite de Yasmine suivi par Aeris et Accio. D'un coup de baguette, il éteignit les bougies du rez-de-chaussée avant de se diriger vers sa chambre tout au fond. Il passa rapidement par la salle de bain de sa chambre avant d'aller au lit attendre Yasmine. Une seule bougie brûlait encore dans la chambre. Tout était sombre. Il devinait la forme du chien coucher au pied du lit et savait que le chat était dans son tiroir...pour l'instant... les deux sacripants allait probablement attendre qu'ils dorment lui et Yas pour venir squatter le lit. Lorsqu'il sentit, plus qu'il ne vit, sa dulcinée se coucher à ses côtés, il se tourna doucement vers elle. Il fit glisser sa main le long de la hanche de son amour avant de l'embrasser. Doucement, il fit glisser une jambe entre celle de Yasmine avant de basculer sur elle. Alors qu'il allait faire remonter ses mains, sous la petite nuisette très courte de Yasmine, l'enfer se déchaîna.

Un hurlement à s'en glacer le sang. Strident. Puissant. Un frisson remonte l'échine d'Ali, lui coupant toute envie. La banshee. Les cheveux dressé sur la tête, il déboule presque hors du lit, sous le hurlement du chien et les crachats furieux du chat. Une étrange lueur verte dansait sur le mur. Comme un reflet de dehors. Il croise le regard de Yas avant de se précipiter vers la baie vitrée de la chambre en boxer. La vision qui s'offrait à lui était terrible. Là, dans le ciel, flottant comme si tout allait bien, la marque des ténèbres. La lueur verte venait d'elle. Elle était à quelques maisons de chez lui. Bien visible et écœurante. Le temps semblait comme figé. Le hurlement de Yas le sortit de sa torpeur. Il s'empressa de ramener sa petite-amie contre lui pour la rassurer. Son regard ne pouvait quitter le crâne vert qui semblait le nargué du ciel.

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MessageSujet: Re: Intrigue I - Le cri de la Banshee   Intrigue I - Le cri de la Banshee Icon_minitimeSam 15 Sep - 0:31

Encore une soirée sympa!

Lara et Cassie étaient encore là, au Sor-thé-lège à discuter de tout et de rien, allongés sur la barre.. Ce bar était un peu devenue leur endroit de prédilection dans le café, il n'était pas rare de les retrouver perché dessus. La brune était perdue dans ses pensées lorsqu'elle capta qu'un des verres avec lesquelles jouait Lara avait bougé, elle eut juste le temps de lever la main pour l'attraper.


- Tiens c'est un cadeau de la maison !
- J'aime tes cadeaux, tu devrais m'en faire plus souvent. Répliqua la brune en riant, Lara quant à elle s'était relevé.
- Dit tu ne trouves pas que ça manque d'ambiance ici?

Comment ça manquait d'ambiance? Cassie ne pouvait décemment par accepter ça, ni une ni deux elle sauta avec souplesse du bar attrapa sa baguette et opta pour une musique plus rythmée dont elle augmenta le volume avant de commencer à se déhancher au beau milieu du café étudiant, elle savait que ça réveillerait son amie qui ne tarderait pas à la suivre, ce qu'elle fit immédiatement. Voilà qui était mieux, les deux jeunes femmes s'amusaient comme des folles à danser.

Elles auraient pu continuer comme ça toute la nuit si seulement il n'y avait pas eu un cri qui avait tout bouleversé. Un cri horrible, irréel. La musique disparut d'elle-même laissant place à un silence presque aussi déchirant que le cri qu'il précède.

Il fallut quelques instants ont deux amies pour assimiler ce qu'il venait de se passer. Ce cri ne pouvait être que funeste. Elles se précipitèrent vers le balcon, si bien que Lara Fallit se tordre le coup en glissant, heureusement elle put se retenir alors que Cassie avait déjà ouvert les portes de la baie vitrée menant au balcon. Une fois arrivées sur le balcon, la brune scutum les alentours à la recherche d'un quelconque indice sur ce qui venait de se passer. Son coeur faillit s'arrêter lorsqu'elle aperçut cette chose qui déchirait la voute céleste. La marque des ténèbres s'élevait devant eux telle une constellation menace. Cassie ne savait que trop bien ce que cela signifiait quelqu'un était mort cette nuit, quelque part dans l'obscurité.
Quand elle croisa le regard de Lara, elle comprit qu'elles ressentaient toutes les deux la même chose. La peur ses mélangeaint à l'étonnement, jamais elle n'aurait cru apercevoir cette marque ici. L'Anglaise pansa immédiatement à son frère, faite qu'il ne lui soit rien arrivé. Puis les questions arrivèrent elles aussi, qu'avait-il pu se passer ? Qui avait succombé au passage des fidèles du Seigneur des ténèbres ? Le cri avait-il un rapport avec cette marque funeste. Tellement de questions et aucune réponse, c'en étaient frustrantes.

Cassie se promit délucider ce mystère.
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MessageSujet: Re: Intrigue I - Le cri de la Banshee   Intrigue I - Le cri de la Banshee Icon_minitimeSam 15 Sep - 10:08

La toile encore blanche étincelait sous l’éclat de la lune. Vêtue d’un grand tee-shirt que Friedrich avait déposé dans ses bagages avant qu’elle ne reparte en Ecosse pour la rentrée, Inès rêvassait à la fenêtre. A chaque inspiration, elle emplissait ses poumons de l’air froid de la nuit. Liberté.

Seule, elle se sentait bien. Pour l’heure, personne ne lui manquait, pas même les Suisses qu’elle avait revus quelques jours auparavant. Rien d’autre que la solitude ne convenait à un moment pareil, rien d’autre que le silence et la fraîcheur d’une nuit claire. Le noir d’encre du ciel était comme sa pensée, vide de tout nuage, de toute pollution extérieure. Elle était elle-même, sans personne pour remettre en cause ce qu’elle faisait. Tout en sachant, malgré tout, que certaines personnes l’appréciaient. Illuminaient ses journées et ses idées. Tout comme, finalement, les millions d’étoiles qui parsemaient ce ciel noir.

Une larme solitaire s’égara sur sa joue, sans qu’elle se soucie de savoir pourquoi. Sans qu’elle se soucie de la retenir, ou de l’essuyer. Cette larme devait avoir son utilité, et même si elle n’en avait pas, elle faisait partie d’elle. Elle resta donc posée sur cette peau diaphane, tandis que les yeux qui l’avaient fait naître retournaient vers la terre. Vers sa main droite, et l’esquisse qu’elle contenait. Jamie lui souriait, tracé au crayon gris, d’un sourire charmeur et content, d’un sourire chaleureux et exquis. Communicatif. Le regard d’Inès se porta sur la toile blanche, et l’esquisse glissa sur le rebord de la fenêtre, tandis qu’une main de porcelaine saisissait un fusain.

Les formes naissaient sur la toile, le visage de Jamie, reproduit sur ce noble support, se dessinait peu à peu. Les gestes étaient larges, rapides, d’une précision extrême. La main ne tremblait pas. Le fusain donnait une matière, une âme, à cette figure éclairée par un sourire. Inès voulait rendre visible tout ce qu’elle sentait dans ce sourire, tout ce qu’il y avait là de chaleur, d’humanité et de liberté joyeuse. Jamie méritait un tableau accompli, peint à la lueur de cette lune fantastique. Rien d’autre n’éclairait le dortoir, aucune bougie, aucun sortilège. L’astre de la nuit et son cortège d’étoiles suffisaient amplement, et constituaient une lumière parfaite pour la dessinatrice.

Pour un éventuel observateur extérieur, la chambre d’Inès constituait sans doute un théâtre d’ombres chinoises, visible à travers le cadre de la fenêtre ouverte. La peintre changea d’outil, et ce fut le pinceau teinté de couleurs vives (quelles autres teintes auraient pu convenir à Jamie ?) qui virevolta sur la toile. Il devait y avoir une certaine grâce dans les mouvements amples de la jeune fille, dans les longs cheveux couleur corbeau qu’elle n’avait même pas pris la peine d’attacher, et qui teintaient leurs pointes de toutes les couleurs qu’elle utilisait… dans ce sourire radieux, surtout, qui n’était destiné à personne d’autre qu’elle-même, et qui illuminait cette nouvelle nuit de liberté.

Le pinceau tomba à terre, éclaboussant de peinture les jambes nues d’Inès, lorsque le cri retentit. Un bruit strident, qui pénétrait la chair et semblait la fouiller jusqu’à glacer votre âme. Un cri que les poumons d’un être humain n’auraient jamais pu former, et qui n’exprimait rien d’autre qu’une infinie noirceur. Un cri qui réveilla en Inès des souvenirs de bagarres, de blessés, de morts. De sabotages et de victimes. De résistance et de courage. Un cri qui la fit se jeter sur le rebord de sa fenêtre, fouillant des yeux la nuit, à la recherche de sa source.

Ce fut alors que la Marque apparut, que les yeux de l’Autrichienne rencontrèrent le signe mortifère qui surplombait l’île et la nimbait d’un halo verdâtre. Haine. Haine et rage destructrice furent les sentiments qui s’embrasèrent dans le ventre de la jeune femme. Elle n’avait pas le droit de laisser faire ça, de les laisser venir jusqu’ici et tenter de prendre le contrôle. Pas sur ce monde qui devenait le sien. Ils n’avaient pas le droit d’attenter à la liberté humaine, où que ce soit, et surtout pas ici. Elle devait sortir. Sortir, les trouver, les détruire. Immédiatement. Le regard bleu se porta instinctivement sur le sol, deux étages plus bas. Juste un vieux mur à descendre. Une peccadille.

Inès enjamba le rebord de la fenêtre, et glissa ses pieds nus dans une aspérité du mur pour commencer la désescalade. Grimper le long des murs n’était pas un sport qu’elle appréciait, mais c’était un sport pratique, surtout en temps de résistance et d’espionnage, et elle était donc devenue passablement douée dans cette matière. La jeune femme s’écorcha les poignets, les pieds et les genoux, qu’elle n’avait pas pris le temps de couvrir, jura deux ou trois fois durant les quelques minutes que dura la descente… et fut brutalement interrompue par une prise qui se déroba sous sa main. Oui, les murs étaient vieux. Vieux et friables. Malheureusement.

Assise dans l’herbe, les genoux couverts de terre, de poussière et de sang, les mains crispées sur sa cheville foulée, Inès fixait d’un regard ardent la Marque des Ténèbres. Elle ne pourrait rien faire cette nuit, remonter dans sa chambre serait déjà pénible. Elle était impuissante. Et en aurait pleuré de rage.

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Intrigue I - Le cri de la Banshee

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