Nous étions le lendemain d'Halloween et l'atmosphère semblait encore saturée d'une énergie fébrile et surnaturelle. Dans les coins du Grand Hall traînaient encore des emballages de bonbons épars, baignant doucement dans une lumière tendre de fin d'automne qui les faisaient scintiller. La pièce, habituellement si calme et sereine, était cependant emplie de la rumeur grondante et inquiète de la foule des étudiants qui y étaient assemblés. Ils avaient reçu, le matin même, un hibou de la direction les invitants à se réunir impérativement dans le Hall. Lorsque les derniers retardataires eurent enfin rejoint le reste de la troupe étudiante, M. Sherrington s'avança pour leur faire face, la mine sombre et soucieuse et après s'être éclairci la gorge, s'adressa aux élèves d'une voix grave:


Chers élèves,

Après concertation avec les enseignants, Madame McCambridge et moi-même avons jugé judicieux de faire auprès de vous un retour sur les évènements qui sont venus perturber le campus et Stornoway récemment. Comme nous, vous avez tous dû entendre le cri horrible de la Banshee et vous avez bien certainement vu la Marque des Ténèbres briller au village. J’ai bien peur, cependant, que mes explications sur ce qui s’est produit ne soient maigres et insatisfaisantes, ne détenant moi-même que très peu d’éléments…

Que le signe distinctif des Mangemorts, fidèles de Vous-Savez-Qui, apparaisse si près de nous est en soit une chose effroyable car depuis le début de la crise dans le monde sorcier, nous avons tâché de faire de St-Barnaby un havre de paix et de protection pour ceux qui y étudiaient. Ainsi, quand le Ministre de la Magie m’a proposé d’envoyer un Auror sur l’Île de Lewis pour assurer la sécurité de notre petite communauté, nous avons tout de suite accepté. Or, et j’ai le malheur de vous l’annoncer, c’est pour cet homme, Dimitri Andreïev, qu’hier, la marque des ténèbres brillait. Il a été retrouvé sans vie, l’œuvre d’un sortilège Impardonnable, dans une des chambres de l’Auberge du Boobrie. Pour l’instant, nous ne possédons aucune piste valable quant à savoir quelle serait l’identité du présumé meurtrier, mais il a sûrement du transplaner aussitôt après avoir invoqué la Marque des Ténèbres. Pour ce qui est du cri de la Banshee, cependant, nous en sommes au point mort. Aucune information sur ce sujet ne nous est parvenu. Ainsi, nous n’avons aucune idée si son cri est en lien, ou non, avec la mort de M. Alexeïev…

Nous invitons quiconque possèderait la moindre information concernant de près ou de loin les évènements à communiquer aussitôt avec un membre du personnel de l’établissement. Je n’ai pas besoin de vous rappelez que le moindre détail peut être crucial, il en va de votre sécurité. Concernant celle-ci, je ne peux faire autrement que de vous enjoindre à la plus grande prudence. Respectez les couvre-feux mis en place en début d’année, tentez d’éviter les déplacements seul ou dans des endroits reculés… Nous sommes présentement en train de mettre sur pied un projet de tour de garde de l’enceinte de l’école, pour les prochains jours du moins, en cas de récidivisme. Nous vous donnerons davantage de détails plus tard, mais si certains d’entre vous sont déjà intéressés à s’inscrire en tant que bénévole pour cela, veuillez inscrire votre nom à la liste que nous ferons passer, nous formerons ensuite des équipes de deux et communiquerons avec vous…

Je tiens, en guise de conclusion, à vous certifier que vous n’encourez, au sein de l’université même, aucun danger pour l’instant, vous n’Avez donc pas lieu de vous inquiéter outre mesure. Dans des temps sombres comme ceux auxquels nous faisons face, cependant, l’entraide et la communication reste les meilleures armes.


S'arrêtant un instant pour reprendre son souffle et pousser un soupir intérieur, Douglas chercha, du regard, un soutient de la part de Jane... Il avait la mauvaise impression que la situation était en train de leur échapper et il redoutait, plus que tout, que les incidents de cette nuit-là puissent avoir la moindre répercussion sur St-Barnaby. Ils devaient absolument protéger les élèves coûte que coûte...

Citation :

La suite de l'intrigue est maintenant OUVERTE.Vous êtes invités à poster à la suite de ce message la réaction de votre personnage face aux annonces du directeur. Nous imposons une limite d'UNE SEULE RÉPONSE par personnage, comme dans la première partie de l'intrigue. Ceux qui le souhaitent sont également invités a préciser dans leur RP, s'ils désirent ou non poster leur candidature pour participer aux tours de guet qui seront mis en place sous peu. Vous serez à ce moment répartis en équipe de deux joueur et une section sera mise à votre disposition pour RP entre vous afin de raconter vos péripéties. N'hésitez surtout pas non plus à intégré la vision d'Eileen dans votre RP.

Je tiens a préciser pour les nouveaux venus qui n'était pas présents où pour ceux qui n'ont pas participé à la première partie de l'intrigue qu'il n'est jamais trop tard pour vous joindre à nous C'est une bonne manière de se trouver des partenaires de RP héhé.

Le hibou lui était venu le matin et même avant qu’elle n’ait le message, Eileen avait le sentiment d’effroi associé aux mauvaises nouvelles. Rien ne précisait vraiment en quoi la rencontre consisterait, mais elle savait déjà que ce n’était probablement pas pour annoncer que les derniers maux du monde étaient tous magiquement partis. Cette journée ne serait pas bonne, voilà ce qu’elle pensait.

La blonde s’était mise en route vers le Grand Hall lentement, traînant ses pieds d’une manière qui démontrait très clairement sa réticence quant à assister à cette réunion. Les mauvaises nouvelles, c’était vraiment pas ce qu’elle arrivait à maîtriser le mieux. Ça la stressait, lui donnait des migraines, de l’insomnie… Bref, elle allait mieux sans. Même si rester ignorante faisait clairement d’elle une lâche, parfois elle préférait cette position. De toute manière, qu’est-ce que sa petite personne pouvait bien faire face à tout ce qui se produisait présentement…? Elle n’était pas particulièrement intelligente, du moins, pas plus que la moyenne. Son corps n’était pas du tout en santé et son esprit non plus d’ailleurs. Parfois, elle avait l’impression d’être à deux doigts de la folie et même si elle pouvait fièrement dire avoir maintenant au moins un ami, ça lui semblait très lamentable. Évidemment, il y avait sa petite excentricité. Ce soi-disant « don » qui faisait de sa vie d’étranges montagnes russes dans lesquelles il y avait des hauts et trop de bas, très bas. Ça ne lui avait jamais rien apporté de bon, ce stupide don. Rien du tout.

La demoiselle arriva dans le Grand Hall au même moment que Walter, à qui elle offrit un sourire qui eu probablement l’air forcé. Au moins, elle pourrait rester à côté de lui, ça ne devrait pas trop le déranger. Il y avait déjà plusieurs personnes dans le hall, mais pas suffisamment pour qu’elle pense être en retard. Elle s’approcha, assez pour entendre ce qui serait dit, mais pas suffisamment pour être entourée de tout le monde. Heureusement, Walter aussi ne semblait pas vouloir se mettre en plein milieu de la foule et resta près d’elle. Ils s’étaient à peine salués depuis leur entrée dans le hall, elle n’était pas du tout d’humeur à discuter avec quelqu’un et lui-même ne semblait pas particulièrement à l’aise. Du moins, il semblait être encore plus mal à l’aise qu’à son habitude. Peut-être que lui aussi sentait que ce n’était pas pour des bonnes nouvelles que tout le monde avait été convoqué. Peu importe. Elle regardait à droite, lui à gauche, personne ne parlait et ça lui plaisait ainsi.

M. Sherrington commença finalement son discours et Eileen su tout de suite qu’elle n’avait pas eu tord de penser que cette assemblée n’était pas là pour de bonnes raisons. Tout allait mal. De plus en plus mal. Elle sentait déjà son niveau de stress augmenter de manière dangereuse, même si elle n’était pas réellement en danger pour le moment. Et s’ils étaient dans l’université? Par Merlin. Cette idée était affreuse. La Ceart déglutit difficilement, jetant quelques regards autour, croisant d’ailleurs celui de Loïc, qui se trouvait tout près. Elle ne l’avait même pas remarqué, voilà comment distraite elle était. Ses yeux revinrent vite se poser sur le Directeur, qui les assurait qu’aucun danger ne les menaçait au sein de l’université, le tout ne fonctionnant pas vraiment pour elle. Mais ce n’était pas important, parce qu’à ce moment-là, tout ce qu’elle fut consciente de faire, ce fut qu’elle agrippa le bras de Walter, beaucoup plus fort que nécessaire et se mit à trembler très légèrement. Non… Pas maintenant…

Elle n’était plus vraiment là ou du moins, c’était toujours le sentiment que les visions lui donnaient. Elle ne voulait pas du tout partir et si à chaque fois, elle essayait de s’accrocher, ça ne fonctionnait jamais. C’était complètement hors de son contrôle. Parfois, elle avait l’impression de voir des heures et des heures, de se quitter pendant des heures et lorsqu’elle revenait, elle se rendait compte qu’à peine quelques secondes s’étaient écoulées. Tout défilait à une vitesse ridiculement accélérée, sa tête s’emplissait d’images qui n’avaient parfois aucun sens et les sentiments dégagés étaient généralement insupportables.

La jeune femme ne put s’empêcher de prendre une grande respiration d’air frais lorsqu’elle sentit que ses yeux voyaient bien le Grand Hall, les personnes qui étaient toujours là et sa main qui serrait encore le bras de Walter, comme si sa vie en dépendait. Il y avait des larmes sur ses joues, elle n’était pas certaine de quand elles avaient coulé. Le sang aussi, elle sentait le sang qui coulait sous son nez, de ses deux narines et machinalement, elle vint essayer de l’essuyer d’une main tremblante, l’étendant plutôt, comme d’habitude. Elle avait… Elle avait mal. Tellement mal. Sa tête n’avait jamais rien vu d’aussi morbide et glauque, elle sentait sa poitrine écrasée sous un sentiment de désespoir, de peine, mais aussi de haine. Sa main vin d’ailleurs se poser sur sa poitrine, pour agripper sa veste, comme si ça allait aider à enlever la pression. Pendant un instant, elle sentit tout son équilibre mental lui échapper et elle se tourna vers Walter, serra encore plus fort ses doigts autour de son bras et bafouilla :

« J’ai vu la mort partout… Ça fait mal… J’ai vu la Marque des Ténèbres, trop de fois, il peut ne pas y avoir autant de morts… Je ne veux plus rester ici, j’ai vu l’école, Walter! Les gens vont disparaître… C’est pas de ma faute, je les veux pas ces images-là! J’en peux plus, ça me fait trop mal! Ils vont venir ici Walter! Ils vont… »

Les derniers mots n’eurent pas le temps de franchir ses lèvres avant que ses yeux -qui possédaient vraiment une lueur lui donnant un air cinglé- ne roulent au fond de sa tête et que son corps ne devienne aussi mou que celui d’une poupée de chiffon. Heureusement que Walter était là pour la rattraper.

Spoiler:

Lorsqu'Aglae avait reçu la lettre de la direction, elle avait été secrètement soulagée. Enfin, après cette attente interminable, ils allaient enfin avoir des réponses à leurs questions, à leurs interrogations. Les laisser dans le flou n'avait rien aidé à l'humeur de la brunette, mais elle savait qu'il pouvait s'avérer difficile de recueillir ce genre d'information clairement, d'avoir toutes les réponses. La Nihm souhaitait donc ardemment que la direction ait se pouvoir, après tout, si ceux-ci les convoquaient tous, il devait bien y avoir une raison?

Elle s'était préparée rapidement ce matin-là, faisant un effort de volonté pour mettre les vêtements les plus décent qu'elle avait: Chemise en mousseline, shirt en jeans -taille haute- et bas nylon feraient l'affaire. De toute manière elle n'avait rien de mieux à se mettre alors, la direction devrait faire avec. En y repensant bien, c'était tout de même nettement mieux que le soir de l'événement tragique. Elle aurait bien eu du mal à se faufiler près de la scène alors qu'elle était totalement nue! Compte tenu qu'elle avait promis à ses parents qu'elle... se tiendrait un peu plus, elle s'était mal vu arriver tout bonnement à la marque des ténèbres, nue comme un verre, afin d'aider d'une quelconque manière possible... quoi que cela aurait pu fonctionner, Nutcombe n'en était pour sa part, pas totalement certaine! Bref, Aglae avait donc dût laissé de côté son envie d'aventure pour retourner, bredouille et inquiète, au château...

Mais voilà, aujourd'hui tout allait s'éclaircir, elle le sentait! Son légendaire optimisme guidait ses pas alors qu'elle traversait, tout en sifflotant joyeusement, les couloirs de l'université. Les notes mélodieuses qui sortaient d'entre ses lèvres contrastait étrangement avec l'ambiance générale des couloirs, ou même carrément, de l'université. Cela aurait pu lui mettre la puce à l'oreille, mais la Nihm n'en fit pas un cas et, lorsqu'elle arriva enfin au Hall, déjà plusieurs étudiants étaient installés contre les murs, ou près de la direction, à attendre que ceux-ci disent les mots magiques que tous espérait : «Oh les étudiants, c'était une blague, ahaha, drôle n'est-ce pas?»

Malheureusement, alors qu'elle prenait place au fond de la salle, évitant ainsi de bousculer tout le monde pour allez rencontrer les quelques connaissances qu'elle voyait, ce que le directeur leur annonça la laissa quelques instants sans voix. Enfin, elle avait tenté de voir le bon côté des choses de toute cette histoire lugubre, mais visiblement, il n'y avait rien de positif dans tout ce que le directeur leur racontait. Au fond d'elle, pourtant, quelque chose vibrait... de l'excitation? Elle n'en savait trop, mais aucun doute, cela vibrait au fond d'elle et c'était bien loin d'être négatif. Elle savait très bien qu'elle aurait dû être complètement horrifiée de la situation, mais maintenant que les mots avaient été dit, que le suspens relié aux horribles événements avaient parcellement été éclairés, Aglae n'avait qu'une envie... y participer. Participer aux tours de garde, courir un certain danger à chaque coin de couloir, ou de rue. Prendre la chance de trouver un cadavre, ou un blesser à guérir! C'était étrangement tout ce don elle avait rêvé... de l'action!

Le cerveau de la brunette était en ébullition alors que le directeur Sherrington terminait son discourt. Elle le vit croiser le regard de McCambridge, tous deux semblant inquiet, alors que, pour sa part, la Nihm trépignait d'impatience... elle voulait aller donner son nom, au plus vite, être de la première équipe à arpenter les alentours de l'université! Mais alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre la direction pour s'inscrire, des murmures attirèrent son attention. En temps normal, elle n'en aurait pas fait grand cas, mais la peur qui avait envahi la voix l'avait fait frissonné jetant un froid morbide dans le grand hall, déjà peu chaud face aux annonces de la direction. Cherchant du regard la source de ces mots, elle croisa une blonde... elle ne l'avait jamais vraiment vu, mais elle semblait mal en point... elle semblait littéralement effrayée alors qu'elle parlait. D'où elle était, Aglae ne réussit qu'à entendre que quelques bribes de ce qu'elle racontait et, alors qu'elle s'approchait lentement, elle vit la blonde tomber dans les bras du grand Walter.

Choquée, Aglae resta planté là, quelques minutes, alors que les informations étaient en train d'être, lentement, assimilé par son cerveau...

Code:

 Évidemment, Aglae donne son nom pour les tours de garde!!!

Finn s'était réveillé ce matin là à peine reposé, presque sinon plus fatigué encore que la veille. Il avait mal dormi. Vraiment, vraiment mal dormi. Insomnie, comme d'habitude. Toute la nuit il s'était retourné dans son lit d'un côté comme de l'autre, cherchant une position assez confortable pour lui faire oublier l'impression d'être mort à l’intérieur de lui. Moitié délirant dans un demi-sommeil fiévreux, il se disait que c'était vraisemblablement pour lui que la Banshee avait poussé son cri, puisqu'il était dehors à ce moment. Son cerveau brumeux de sommeil avait passer la nuit à faire des liens saugrenus, improbables sur des possibilié de mort éminente (mais quoi, dans sa tête à moitié endormie, semblait totalement logique). Avec les premiers rayons du soleil lui était revenu la raison. Il avait beau être extrêmement fatigué, il était heureusement bel et bien vivant. La Banshee avait crié, mais pour un autre. Se maudissant de s'être laisser habiter par une terreur nocturne aussi illogique, il se résolu à se lever, tout en baillant de manière ostentatoire. Il quitta son lit à reculons, l'esprit vide, les yeux cerné pour se diriger tel un zombie, vers la cafétéria. Il espérait qu'engloutir quelque chose de tangible lui permettrait d'amasser un peu d'énergie et de survivre à la longue journée à venir.

Sur son chemin, il se prit les pied trois fois dans divers objets : une statut qui se mis à l'insulter, une rampe d'escalier, un élève de première année qui attachait son soulier... N'ayant pas l'énergie de garder les yeux bien ouverts et encore moins la capacité d'être alerte. C'est à peine, en fait, s'il s’aperçut du flot d'étudiants, de fantômes et autres créatures qui peuplaient l'école et qui tous, telle une vague humaine, se dirigeaient vers le hall. Étouffant un bâillement douloureux, il haussa les épaules et décida d'aller dans la même direction que tous, sans savoir vraiment où il se rendait. Lorsque le long cortège déboucha dans le Hall et que le rouquin aperçu M Sherrington et Mme McCambrigde faisant face à l'audiance cependant, il sut tout de suite très bien de quoi il en retournerait. La fatigue, miraculeuresement, sembla s'envoler, l'espace d'un instant, pour faire place à un désagréable frisson qui devint de plus en plus incontrôlable plus les minutes et le discours du directeur avançaient.

Ce que dit Sherrington, en guise d'explications ne surprit pas Finn outre mesure. Oui, les allégations du directeur étaient surprenantes, voir même choquantes, mais c'était comme si, en son fort intérieur, le rouquin savait déjà que le drame était critique à se point. Que la situation dans le monde magique s'était autant détériorée. Qu'au rythme où allaient les choses, ils allaient vraisemblablement et inéluctablement se retrouver dans la merde. Et quelle merde ce serait! Prend sur toi, le roux, ne te laisse pas abattre. Il y avait toujours des solutions et il ne fallait pas baisser les bras. Finn, au lieu d'un autre bâillement, laissa plutôt sortir un soupir. Ce n'était pas un soupir de terreur ou de résignation, c'était plutôt le genre de soupir qui disait:«Oui, ça va mal, mais relevons nous les manches et attaquons le problème de plein fouet». D'un air résolu, le roux s'avança pour donner son nom afin de participer aux tours de guet. Il ne voulait pas rester derrière, il aimait St-Barnaby de tout son cœur et souhaitait défendre l'université, protégé ce petit monde qu'il habitait et chérissait. Il voulait se battre. Il voulait déjouer le sort.

Après avoir remis sa candidature, tout occupé à ses pensées héroïques, Finn trébucha pour la énième fois, cette fois-ci, vraisemblablement dans ses propres pieds. Bon. Finn se frotta un œil d'une main distraite. Il avait fait sa bonne action, maintenant les études pouvaient attendre. Pour l'instant, il allait se recoucher.

Citation :

Finn est bien trop endormi pour avoir remarqué Eileen... mais il s'inscrit au tour de guet

[quote]

Tout était embrumé dans ma tête, les évènements de la nuit m'avaient secoué comme jamais auparavant. J'étais aussi de ceux qui avaient entendu le cri infâme et insupportable de la Banshee. Réveillée en sursaut par ce sifflement horrible dans les oreilles, j'avais bondi hors de mon lit et m'étais penchée à ma fenêtre, les jambes tremblant en imaginant le pire. On m'avait certifié que St-Barnaby était l'une des écoles magiques les plus sûres avec Poudlard par exemple, mais je ne m'étais jamais autant sentie dans l'insécurité. Seule dans ma chambre, j'avais cédé à l'insomnie et n'était plus retournée sous les draps de toute la nuit. J'avais même surveillé les alentours, guetté les couloirs pour voir si quelqu'un était sorti, si l'incident faisait des vagues auprès des élèves, mais je crois qu'à ce moment-là, chacun était terrorisé et n'osait plus bouger. Suivit la marque des Mangemorts dans le ciel, et là, je n'osai presque plus respirer non plus. La pensée de voir débarquer des partisans de Vous-Savez-Qui me glaça le sang. Oh, je ne manquais pas de courage, non, non, mais depuis toujours, et à raison, la menace du Lord noir me terrifiait presque autant que l'idée de la mort. Née-Moldue, j'avais plus de raisons que d'autres sorciers d'avoir peur.

Je reçus une lettre dans la matinée, qui me convia de me rendre à la Grande Salle. Je n'étais pas tellement surprise, il était évident que le directeur voudrait nous mettre en garde, nous inciter à faire attention, et peut-être nous donner des précisions. Même fatiguée, je m'habillai rapidement, attachant grossièrement mes cheveux pour sortir de mon petit « chez moi » et suivre pas mal d'élèves qui semblaient avoir reçu le message du directeur également. Une fois dans la pièce indiquée, le directeur fit son discours. Pas rassurant, pas rassurant du tout. Que pouvaient donc des élèves quand un Auror se faisait tuer ? Pas n'importe quel sorcier de second ordre, non, un Auror, un habitué des forces du mal, des duels, des batailles ! Était-on en sécurité, pris entre le feu des Mangemorts et celui de la Banshee ? Sherrington se voulait rassurant, invitant à chacun de ne pas s'affoler et de privilégier le travail de groupe.

Quand je vis Cassie au loin, ma meilleure amie, se porter volontaire pour les tours de garde, j'eux la boule au ventre. L'idée de voir mon amie blessée était insupportable, et bien que j'avais réellement peur -et il faut arrêter de penser que la peur mène à la lâcheté ou que c'est une faiblesse- et je n'avais pas envie de la laisser seule dans cette entreprise. Je voulais me rendre utile moi aussi, pour une fois, montrer que je pouvais être douée pour quelque chose. Partie du fond de la salle pour me frayer un chemin à travers la foule, je suivais quelques personnes pour aller me porter volontaire pour les tours de garde. Reste à savoir si je pouvais lier cela avec mon travail à la Banshee, mais assurer la sécurité de l'école était tout aussi important que de travailler pour manger, non ? A quoi bon économiser si on meurt demain.

Code:

Je me porte volontaire pour les tours de garde :)

En se levant ce matin-là, quelques jours après que le directeur se soit adressé aux élèves, apparaît une page de manuscrit épinglée bien en vue sur le mur du babillard. Il s'agit de la liste des équipes pour les tours de guet qui débuterons dans les jours à venir.

Citation :

Chers élèves, voici la liste des équipes pour les tours de guet.

• Alecia Luna Lukeither et Aindreas O'Brady :
  - Grenier et étages supérieurs pour scruter l'horizon
  
• Finley St-James et Eve John :
  - Patrouille dans Stornoway, principalement sur la place centrale
  
• Aglae Nutcombe et Ian Bale :
  - Parc central et orée de la Forêt
  
• Cassiopée L. Goldstein et Drew Matherson :
  - Sous-Sol - Cachot

Lors des jours qui vous ont été attribués, veuillez s'ils vous plait vous présenter dans le Hall à 21h sonnantes. Miss McCambridge et moi-même seront présents pour vous donnez quelques indications d'usage avant de débuter. Comme vous pouvez le constater, chacun des binômes couvrira une partie différente du campus, ces zones peuvent être sujettes à changements si jamais l'un d'entre-vous en fait la demande.

Merci mille fois à tous ceux qui nous ont proposé leur aide et à tous, bon courage. Soyez prudents.

D. Sherrington

Aux gens inscrits dans cette liste, vous êtes libres de débuter un RP à deux avec l'autre membre de votre binôme dans le lieu qui vous a été assigné. Vous pouvez intituler le nom de topic comme cela vous chante, veuillez cependant indiquer qu'il s'agit de l'intrigue pour faciliter la tâche à la direction (genre: «Parmi les ombres: réponse à l'intrigue» ou je ne sais trop). Vous êtes libres de dire ce que vous voulez dans votre RP, cependant, soyez aux aguets car des péripéties différentes ont été prévues pour chacun! Dès que vous aurez ouvert votre topic (à savoir, fait le premier post), Jane et moi vous enverrons un MP contenant des directives sur ce qui vous attend: découverte d'information, attaque surprise, etc.

Aux non-inscrits qui ont changé d'avis et qui aimeraient se joindre aux tours de guet: no problemo! Envoyez un MP à moi-même ou à Jane et on tentera de vous caser quelque part...


Amusez-vous bien!

D. Sherrington