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 Too much good whiskey is barely enough [Prio Monie, puis libre]

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Walter Armstrong
todchai préfet
Walter Armstrong
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Fiche : Le grand timide à lunettes

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MessageSujet: Too much good whiskey is barely enough [Prio Monie, puis libre]   Too much good whiskey is barely enough [Prio Monie, puis libre] Icon_minitimeMer 30 Mai - 1:59

La Banshee Hurlante. C’était sans doute l’un de ses endroits favoris en Écosse, voire au monde. Depuis la première fois qu’il avait mis les pieds dans le pub, il l’avait apprivoisé. La musique, l’ambiance, les gens, la déco. Et le whisky… Ah, le whisky! Cela n’avait pas pris beaucoup de temps pour que, le premier soir à peine, il se mette à parler avec tout le monde et qu’il embrasse trois filles de suite avant de finir avec deux d’entre elles dans une des chambres à l’étage… Bref, il avait passé une excellente soirée d’initiation. Car c’est bien connu, Walter Armstrong est un timide, un calme, un réservé qui parfois se permet de petites piques ou de minuscules éclats de flirt mais qui va rarement oser… sauf lorsqu’il boit. Et ses tendances à la fête étaient devenues presque aussi notoires que sa gêne ou sa taille de géant. C’était presque connu, maintenant, après environ cinq ans dans cette école, à fréquenter toujours le même bar. Walter entrait probablement gêné et discret, mais il en ressortait toujours en riant, les joues rosies d’avoir trop bu et la gorge enrouée d’avoir trop discuté ou chanté. Il avait tellement de bons souvenirs à la Banshee, il ne pouvait tout simplement pas s’en passer. Et même si les soirs de gros excès et de charmante compagnie se faisaient plus rares – bien qu’encore présents - , il était certain d’en sortir comblé et heureux comme un roi.

Et ce soir, il allait partager l’unicité de cet endroit avec quelqu’un qui n’y avait jamais mis le pied encore. C’était toujours un plaisir pour lui d’initier les nouveaux venus à la Banshee, comme il l’avait fait avec Zòhra lorsqu’elle était arrivée. Parce que peu importait réellement qui mettait le pied dans l’établissement, ils en sortiraient heureux. C’était le miracle de Banshee, tout le monde s’y plaisait, peu importe la nature de leur personnalité. Les gens qui fréquentaient le bar s’y sentaient à la maison et Walt espérait vraiment que son amie aux cheveux de feu s’y plairait aussi. Il s’entendait suffisamment bien avec Monie pour l’inviter; les semaines avaient passé et il avait appris à apprécier la présence et la personnalité de cette demoiselle qui, au début, lui avait semblé un peu trop insistance pour qu’il veuille s’y frotter. Mais il vu bien vite qu’elle n’avait pas de mauvaises intentions. C’était une ancienne Gryffondor, après tout, il fallait s’y attendre. Et bien que le Serdaigle en lui criait que c’était un outrage, c’était ainsi. Il s’entendait bien avec elle, elle était gentille et, puis voilà.

Vendredi soir, le dernier du mois de Mai. Il était 21h25. Walter avait donné rendez-vous à la jeune femme à 21h30. Ils s’étaient entendus pour se rencontrer à l’intérieur du pub, au comptoir. Car si on veut vivre l’expérience Banshee Hurlante à son maximum il – faut – être assis au bar. L’Écossais s’était habillé bien simplement, mais avec classe; un jean foncé et une chemise noire dont il avait défait les deux premiers boutons et retroussé les manches jusqu’à ses coudes. Quelques gouttes de cologne et il était prêt. Le jeune homme s’était rendu un peu à l’avance au bar pour être certain d’être le premier. Et puis, il n’y avait rien de mal à vouloir prendre un verre de whisky en solitaire pour se détendre un peu les épaules, non? Après avoir salué de la main quelques personnes, il fit son chemin jusqu’au grand bar et pris place sur l’un des tabourets en cuir munis de demi-dossiers. Aussitôt, la barmaid s’approcha. Rebecca de son prénom. L’une des dix-huit, s’amusa-t-il à penser alors qu’il lui décochait un sourire. Et, comme à son habitude, Rebecca se pencha un peu trop dans sa direction pour dévoiler trop de son décolleté, jouant distraitement avec une mèche de ses cheveux auburn et lui demanda sur ce ton qui lui faisait si bien :


« Double whisky on the rocks pour Armstrong, n’est-ce pas? Et tu viens seul ce soir…? Peut-être que… »

« C’est ça, merci Rebecca. Et on vient me rejoindre ici, désolé. », s’empressa-t-il de répondre en ponctuant sa phrase d’un petit clin d’œil.

Et sans insister – elle connaissait la routine – Rebecca servit le verre au noiraud et le déposa devant lui. Il échangea quelques mots avec elle, lui demandant d’ouvrir un compte pour eux pour la soirée et d’être discrète à propos de son statut de neuvième sur dix-huit puis pris la première gorgée de son verre. Il le sirota tranquillement, écoutant les conversations autour de lui et saluant quelques gens autour de lui puis sentit qu’on posait une main sur son épaule en même temps qu’il finissait ce premier verre. Il se tourna vers la personne qui le touchait et lui offrit un sourire sincère. Après qu’il eut fait la bise à Monie, il l’invita à s’asseoir sur le tabouret à ses côté et enchaîna sur un ton enjoué.


« Bonsoir toi! Qu’est-ce que je peux t’offrir à boire? »


Dernière édition par Walter Armstrong le Sam 2 Juin - 2:18, édité 1 fois
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Monie Gersende
Litriu
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MessageSujet: Re: Too much good whiskey is barely enough [Prio Monie, puis libre]   Too much good whiskey is barely enough [Prio Monie, puis libre] Icon_minitimeVen 1 Juin - 13:36

Quand elle s'était levée en ce vendredi matin, Monie savait que ça allait être une lourde journée. Elle avait cours du matin jusqu'au soir, et Walter lui avait donné rendez-vous à la Banshee Hurlante, le pub du village qu'elle ne connaissait pas encore. De plus, elle avait été victime d'une insomnie ponctuelle durant la nuit, qui l'avait tenue éveillée cinq bonnes heures... Heureusement, suite à de nombreuses soirées de beuverie interminables, Monie avait trouvé la solution pour ces cas-là : une bonne petite potion revigorante au goût affreux, mélange de caféine magique et d'excitants sorciers. Mais elle avait l'habitude, alors bon.

A la fin de ses cours, elle avait jugé qu'il lui valait mieux prendre une bonne douche. Vêtue d'une paire de jeans serrés et d'un débardeur blanc, moulant et légèrement décolleté, et coiffée d'un chignon rouge vif à l'architecture défiant toutes les lois gravitationnelles, elle sorti de St-Barnaby et prit la route du village. C'était la première fois qu'elle prenait ce passage et se laissait guider par les lumières de Stornoway qui apparaissaient au loin. Monie avait laissé s'envoler sa fatigue, et elle marchait d'un pas léger et rapide, dansant presque. Les quelques bracelets aux perles multicolores cliquetaient à ses poignets au gré de ses pas, et elle secouait doucement la tête pour accompagner cette mélodie irrégulière. Elle se sentait joyeuse, libérée et un peu rêveuse. Souriant au ciel un peu assombrit de ce mois de juin, elle songea qu'elle aurait peut-être dû prendre un gilet. Et puis, elle se souvint que l'alcool réchauffait. Si c'était pas une bonne excuse pour boire, ça !

Elle avait rendez-vous avec Walter à 21h30, au comptoir du pub. Elle espérait qu'elle allait passez une bonne soirée, et se jura de faire tout pour que ça se passe bien. Pas de dispute avec Von Machin (allait-elle se souvenir de son nom un jour?), pas de persécution sur Walter, pas de lunatisme aiguë. Non, non, non. Tout devait bien se passer, pour cette première sortie à Stornoway. Surtout qu'elle y allait avec Armstrong ! A bien y réfléchir, elle connaissait peu le jeune homme, et depuis à peine quelques semaines. Pourtant, elle l'aimait bien. Un peu plus que bien, même. Mais ça, elle-même n'était pas au courant, alors...

Elle replaça pensivement une mèche de ses cheveux entre deux épingles à cheveux, songeant que le jeune homme était psychologiquement très intéressant. Et qu'elle détestait les secrets. Elle détestait qu'on lui cache des informations, et croyait dur comme fer à l'honnêteté et au fait que chacun doive assumer qui il est. C'était sûrement ça qui la différenciait tant de sa famille : sa haine des secrets. Ses parents, et sa mère surtout, étaient des fervents adeptes de la dissimulation, des chachotteries et des entourloupes. D'un autre côté, Monie avait conscience qu'elle devait accepter les souhaits de chacun, et à commencer celui de Walter et de sa décision de garder son secret pour lui. Elle soupira, se demandant quand le jeune homme allait enfin se dévoiler. Elle espérait qu'il le fasse bientôt – pas parce qu'elle était curieuse, mais parce qu'elle savait que la patience n'était pas son point fort et qu'elle avait peur de s'impatienter trop vite. Et puis, elle était sûre qu'il se sentirait mieux une fois qu'il lui aurait tout dit. Elle sentait bien que la déclaration ne serait pas pour ce soir, et elle se promit de ne pas y faire allusion : elle avait bien comprit que Walter risquerait de se braquer et de se refermer comme une huître. Ce qu'elle ne voulait absolument pas.

Sans s'en rendre compte, elle s'était retrouvée devant l'entrée de la Banshee Hurlante, ce qu'elle trouvait bien surprenant compte tenu qu'elle ne s'y était jamais rendue. « Mon instinct de pochetronne, à tous les coups » songea-t-elle en se moquant d'elle même. Elle fixa la porte quelques secondes, songeant tout à coup qu'elle n'était peut-être pas habillée avec la tenue adéquate de ce genre d'endroit. Elle n'était jamais venue, elle ne connaissait donc pas le style du pub – et elle n'avait pas demandé à Walter. En même temps, elle s'en fichait un peu beaucoup. Haussant les épaules, elle poussa la porte et fut aussitôt happée à l'intérieure, plongée dans l'atmosphère étouffante du pub. Il était à peine 21h30 et pourtant, nombreux étaient ceux qui déjà se trémoussaient sur la piste, se tortillant au son d'une musique typiquement écossaise. Furtivement, Monie se demanda quel serait le nombre de danseurs plus tard dans la nuit, si déjà, à peine au crépuscule, la moitié de la piste était comblée. Se frayant un passage entre les consomateurs plus ou moins nets, Monie finit par rejoindre le bar. S'arrêtant une demi-seconde, elle reconnu Walter assit sur un haut tabouret, qui lui tournait le dos. Souriant de savoir qu'elle n'aurait pas à l'attendre, elle se dirigea vers lui et posa la main sur l'épaule de son ami. Celui-ci se retourna arborant un sourire chaleureux. Il se redressa pour lui faire la bise et l'invita à s'asseoir à ses côtés, ce qu'elle fit promptement.


-Bonsoir toi ! Qu'est-ce que je peux t'offrir à boire ?

Ravie, Monie constata que Walter était beaucoup plus à l'aise ici, au milieux de tout un tas d'inconnus et de bouteilles d'alcool qu'à St-Barnaby. Elle le trouvait très mignon, dans ses jeans et sa chemise noire, l'air détendu, son premier verre d'alcool ayant éliminé les quelques traces de fatigue et de soucis scolaires qui marquaient habituellement son visage. Les yeux vifs et joyeux, le regard tranquille et le sourire facile. Il paraissait bien, et c'était tant mieux.

-On m'a dit que le whisky était excellent ici. Mais j'en veux un double, s'il te plaît, j'ai l'impression que j'ai déjà prit du retard sur toi.

Taquine, elle regarda le verre vide de son ami avec amusement. Lâchant le grand noiraud des yeux, elle lança un regard circulaire sur l'intérieur du pub, celui s'arrêtant sur la serveuse aux cheveux auburn et aux décolleté pigeonnant, les danseurs, les tables, les gens qui avaient tous un sourire accroché aux lèvres, les bouteilles d'alcool qui s'alignaient derrière le comptoir, tentatrices. Les couleurs qui se mêlaient en un tourbillon infernal, les odeurs de sueur, d'alcool, de nourriture qui agressaient doucement les narines, le goût âpre de l'air, la musique qui assourdissait les oreilles, les formes humaines qui ne cessaient de bouger...

-J'adore l'ambiance ! La musique est un peu kitsch, c'est sûr, mais ça donne un effet de folie !

Elle souriait d'un air un peu stupide, émerveillée qu'elle était de découvrir cet endroit si attachant.
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Walter Armstrong
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MessageSujet: Re: Too much good whiskey is barely enough [Prio Monie, puis libre]   Too much good whiskey is barely enough [Prio Monie, puis libre] Icon_minitimeSam 2 Juin - 21:16

Jolie Monie. C’est ainsi qu’il la surnommerait à partir de maintenant. Enfin… Peut-être pas devant tout le monde. Et surtout pas devant Alistair, ça c’était certain. Mais dans sa tête, dans tous les cas, c’est ainsi qu’il penserait à elle. Car jolie, Monie l’était. Le jeune homme n’aurait pas pu identifier avec précision ce qui lui rendait le sourire un peu béat à cet instant-là, où il était revenu s’asseoir convenablement sur son tabouret et où il ne la quittait pas des yeux. Sa coiffure? Non, il avait déjà vu ce genre de chignon sur sa tête. Ses vêtements? Peut-être. Son débardeur et son jean lui allaient à ravir, accentuaient parfaitement sa silhouette. Ses accessoires? Il n’en connaissait pas assez sur le sujet pour y porter vraiment attention, autre qu’il trouvait que les couleurs étaient jolies et que ça faisait un bruit agréable à son oreille habituellement fine et capricieuse. En fait il s’agissait probablement plutôt de sa prestance. De ses yeux pétillants, de son sourire radieux et de ses pommettes retroussées. Elle semblait de bonne humeur, heureuse d’être là avec lui. Il espérait être à la hauteur des attentes de la Jolie Monie. Et des siennes. Son jean lui allait-il? Sa chemise était-elle suffisamment bien cintrée? Ses cheveux n’étaient pas trop n’importe où? Dans tout cela, il espérait surtout ne pas avoir l’air trop fatigué.

Parce qu’il savait que Monie s’en faisait pour lui. Elle le lui avait dit. Plusieurs fois. Clairement, en plus. L’Anglaise avait su capter, dès leurs premiers échanges, que quelque chose clochait avec lui – à son plus grand malheur. Car dès que les gens remarquaient cet éclat d’inconnu et de mystère que Walter gardait précieusement pour lui-même, la dissimulation faisait son apparition. Et Dieu seul savait à quel point cela blessait l’Écossais de devoir cacher des choses aux gens qui lui plaisaient bien. Mais on lui avait dit clairement, cela aussi. Ne le dis à personne. Même si tu voudrais que les gens autour de toi sachent, pour t’offrir un coussin de protection. Et presque personne ne le savait. Ses parents, bien entendu, étaient au courant. La direction aussi, pas le choix. Comment expliquer ses absences récurrentes et son impossibilité à faire des travaux d’équipe? Yasmine aussi le savait, mais pour de mauvaises raisons. Elle était là lorsque s’était arrivé. Puis finalement, Zòhra savait. Il lui faisait confiance. En elle et en sa capacité à rester calme, même si elle devrait un jour absolument le laisser seul, en pleine crise. Et maintenant qu’il avait appris à connaître Monie durant les derniers jours, les dernières semaines, il n’était pas convaincu qu’il voulait qu’elle l’apprenne. Simplement parce qu’il pensait qu’elle voudrait se mettre dans une position dangereuse. Parce qu’elle serait sans doute autant fascinée que soucieuse et que ce mélange, chez une personne enflammée comme Monie, pouvait laisser place à des comportements irréfléchis et trop spontanés. Il ne voulait pas la blesser. Suffisamment de gens mettaient leur vie en danger rien qu’en étant au courant.

Le sourire du Danois s’élargit lorsque son amie posa sa requête. Double whisky, excellent choix. De toute façon, il ne l’aurait pas laissée sortir d’ici sans qu’elle n’ait goûté au whisky. L’étudiant n’avait aucune idée d’où le pub tenait son stock, mais il en était ravi. Surtout qu’en tant que visiteur régulier – il venait à la Banshee au moins cinq soirs par semaine – il avait droit à un rabais, ce qui lui permettait de pouvoir goûter à de vraies merveilles. Un verre pouvait parfois être dispendieux, mais c’est que ça en valait tellement la peine! Ainsi, il allait gâter son invitée et lui faire goûter l’un des trésors de la Banshee. Walter hocha la tête puis se retourna vers le bar pour attirer l’attention de Rebecca d’un signe de la main. Celle-ci s’approcha du duo, négligeant même les demandes de certaines personnes qui avaient exprimé l’envie de commander avant eux, puis se pencha - évidemment – vers le noiraud. Le jeune homme sourit à la femme qui avait déjà été son amante et demanda avec un peu de fierté dans la voix :


« Deux verres de ton meilleur Scotch. Le 1946. Double, s’il te plait. »

La barmaid regarde le sorcier avec un air surpris, d’abord. C’est qu’il n’est pas donné, ce whisky. Mais il insiste des yeux. Sans plus de cérémonie, Rebecca s’éloigne et va chercher la bouteille précieuse. Ces verres en vaudraient le prix. Et Monie aussi, vaut la dépense. Il l’a invité, pas question qu’elle sorte ses gallions! À peine une minute après l’avoir demandé à l’Auburn, celle-ci revenait en posant les verres d’alcool ambré devant les étudiantes. De l’or en alcool, rien de moins. Pas peu fier, l’Écossais regarda sa cavalière dans les yeux et lui adressa un grand sourire, lui présentant leurs verres d’une main comme on l’aurait fait une œuvre d’art.

« Déguste-moi ça puis tu m’en donneras des nouvelles. Ce whisky est idéal accompagné de musique kitsch et d’ambiance géniale. À boire avec un Écosso-Danois timide et à lunettes. »

Walter rit légèrement puis laissa son regard se promener sur la foule qu’il y avait. Mais il revint vite vers sa belle amie, à qui il sourit une nouvelle fois. Sincèrement heureux.

« J’espère que ça termine bien ta semaine… On pourra peut-être danser un peu, tout à l’heure. Et il y a toujours un cracheur de feu derrière le bar, au moins une fois pendant la soirée. Mais en attendant, profite de ton whisky. »

Il fit tinter son verre contre celui de Jolie Monie puis pris une gorgée du sien. Ça promettait, cette soirée.
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Monie Gersende
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MessageSujet: Re: Too much good whiskey is barely enough [Prio Monie, puis libre]   Too much good whiskey is barely enough [Prio Monie, puis libre] Icon_minitimeVen 6 Juil - 14:14

Elle était tout simplement heureuse. Il n'y avait pas d'autres mots. Un bonheur simple et accessible, certes, mais un bonheur partagé, généreux. Emportée par la découverte qu'elle faisait de ce morceaux de paradis perdu sur cette île, elle écouta à peine Walter commander les boissons. Aux dires qu'elle avait retenus, le whisky de la Banshee était tout simplement magique. Elle espérait qu'il le serait, mais même le cas échéant, la soirée resterai belle. Elle s'amusait à contempler les danseurs un peu trop expansifs pour être sobres quand elle vit la barmaid tendre les verres à Walter. Elle posa alors ses yeux sur le jeune homme, qui lui souriait, les verres à la main, le regard excessivement fier.

« Déguste-moi ça puis tu m'en donneras des nouvelles. Ce whisky est idéal accompagné de musique kitsch et d'ambiance géniale. A boire avec un Écosso-Danois timide et à lunettes.»

Riant, Monie attrapa son verre dont elle admira la jolie couleur ambrée du contenu.

« Tu es tellement fier qu'on dirait que c'est toi qui l'as fait, ce whisky ! Et je suis sûre que tu n'es pas aussi timide que ça... »

Elle lui adressa un clin d’œil accompagné d'un sourire tellement grand qu'il exposait la totalité de sa collection dentaire. En repensant à ce jour où le jeune homme l'avait embrassé par défi, Monie songea qu'un peu d'alcool venait facilement à bout de sa timidité adorable, bien qu'un peu irritante quelques fois. Elle pensait sincèrement que la timidité était un fléau bien triste. Elle connaissait quelques amis à elle qui, passé leur timidité, se révélait des gens charmants, drôles et délurés. Et malheureusement, leur timidité les empêchait de se faire voir des autres tels qu'ils étaient. Et si la rouquine n'avait que faire des avis des autres, elle trouvait que c'était bien dommage pour les autres de rater les personnes géniales qu'étaient ses amis timides. C'est alors qu'elle songea à son ami Ced, la personne la plus naturelle et expressive qu'elle connaisse, qui réussissait fréquemment à sortir les autres de leurs coquilles, à les pousser hors de leurs retranchements et à les obliger à s'assumer pleinement. Elle aurait aimé qu'il soit là avec elle, dans ce trou du cul du monde, à étudier un peu, à s'amuser beaucoup, et à passer leur temps à faire sottises sur sottises.

Secouant sa coiffure écarlate, Monie revint au présent et à Walter, qui souriait encore. Et Walter qui souriait, de ce sourire si mignon, si sincère et un peu sensuel, c'était drôlement contagieux. Alors elle sourit également et songea avec amusement qu'ils devaient avoir l'air de deux idiots, ce qui la fit sourire plus largement encore. L'auto-dérision et elle, une longue histoire d'amour.

« J'espère que ça se termine bien ta semaine... On pourra peut-être danser un peu, tout à l'heure. Et il y a toujours un cracheur de feu derrière le bar, au moins une fois pendant la soirée. Mais en attendant, profite de ton whisky. »

« J'aimerai beaucoup danser ! Mais il va falloir attendre que je sois un peu moins sage côté ivresse, parce que je ne sais absolument pas danser – si tu exclus ma performance incroyable à la danse des canards, mais je ne crois pas que ce soit le moment opportun. Et donc, si je suis ivre, j'ai une excuse pour danser mal, si je suis sobre, je n'en ai aucune ! Donc, faut attendre quelques whisky encore. »

Sur ces sages paroles, ce raisonnement fondé et tout à fait logique, Monie heurta doucement son verre contre celui de Walter et le porta à ses lèvres. Elle but une première gorgée et s'arrêta, un peu surprise. En réalité, elle n'avait jamais goûté un whisky aussi parfait. Le liquide roula dans sa gorge, l'alcool la brûlant légèrement, et elle laissa ses papilles apprécier totalement l'explosion de saveurs du whisky. Elle soupira d'aise et de contentement.

« Wouah, je comprends pourquoi tout le monde en fait tout un foin, de ce whisky ! Ils la trouve où, cette petite merveille ? »

Elle observa son ami, qui avait l'air heureux, simplement heureux. Et elle s'en réjouit. Voir Walter l'esprit tranquille, fier de lui faire goûter ce whisky si emblématique de l’Écosse, ça la mettait réellement en joie. Monie était une jeune fille qu'on faisait rire facilement, toujours disposée à être heureuse et ravie pour n'importe quel détail insignifiant. Mais voir les personnes qu'elle appréciait heureuses et bien dans leur peau – ne serait-ce que pour quelques instants – ÇA, c'était le bonheur. Surtout que, généralement, lesdites personnes étaient tout à fait prêtes à partager leur joie avec elle.

Souriant encore, la rouquine avala quelques autres gorgées, détaillant avec insistance le jeune homme, le trouvant de plus en plus beau. Ses muscles apparents, mais discrets, ses magnifiques yeux gris-bleus et ses lèvres... Un instant, Monie remarqua qu'elle pourrait disserter pendant des heures sur les lèvres si invitantes du géant. C'est vrai, quoi, depuis quand était-on autorisé à avoir de si belles lèvres ? Ce n'était vraiment pas juste.

Stoppant ses pensées avant qu'elles ne dérivent vers un ailleurs meilleur, Monie éclata de rire sans aucune raison apparente. Mais bon, elle était heureuse alors, pourquoi avoir une raison quelconque ? Rire pour rien, juste pour laisser éclater sa joie, était l'une des choses qu'elle préférait au monde.
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Walter Armstrong
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MessageSujet: Re: Too much good whiskey is barely enough [Prio Monie, puis libre]   Too much good whiskey is barely enough [Prio Monie, puis libre] Icon_minitimeSam 7 Juil - 0:12


Après avoir laissé son nez humer discrètement les arômes du whisky – celui-là, c’était un vrai boisé; érable, muscade, vanille, cèdre – le jeune homme laissa sa lèvre du bas se poser sur le bord du verre et fit couler dans sa bouche une petite gorgée de l’alcool. Le liquide ambré étreint sa langue, ses dents, son palais, avant qu’il ne le laisse descendre contre sa gorge. Di-vin. Il n’avait pas ressenti le besoin de passer à travers le processus complet de dégustation – qu’il avait fait et refait sur ce Scotch en particulier- mais c’était tout de même sacré de prendre le temps nécessaire pour bien goûter aux subtilités qui faisaient son charme. Il était légèrement sucré, bien fort, imposant mais loin d’être agressant. C’était comme manger un caramel mou légèrement salé, rehaussé du goût naturel et presque masculin du cèdre. S’il existait une fontaine de jouvence, ce qui y coulait était sans aucun doute ce whisky. Dans sa vision de la chose, évidemment. Les yeux toujours à demi clos, appréciant le goût de l’alcool comme il se devait, Walter laissa un léger sourire se dessiner au coin de ses lèvres en repensant à ce que sa cavalière de la soirée avait dit un peu plus tôt. Il était fier comme s’il l’avait fait lui-même… Et ce n’était pas entièrement faux! C’est vrai qu’il était vachement fier. Un Scotch, fait dans la région, qui répondait parfaitement et en tous points aux critères de goût qu’il recherchait habituellement. C’est amplement suffisant pour le rendre heureux comme un roi, et il aimait partager sa passion et sa fierté de cet alcool avec les gens qu’il appréciait. Il était fier, et il était heureux que Monie le constate.

Sortant de sa transe d’alcool, Walter ouvrit plus clairement les yeux et regarda Monie prendre à son tour une gorgée de ce liquide inoubliable. Il gardait le sourire, son verre dansant dans ses doigts alors qu’il l’observait faire, silencieux, détaillant les traits de son visage. L’Anglaise n’était pas l’une de ses beautés fatales et fascinantes, mais pourtant, il ne pouvait pas s’arrêter de la regarder lorsqu’elle était là. Elle avait quelque chose dans les yeux, quelque chose dans l’âme qui la rendait tout de suite sympathique et attachante, dès le premier coup d’œil. Ses yeux pétillants donnaient envie de s’y plonger, ses lèvres étirées en un sourire charmant donnaient envie de sourire aussi. Ça n’était pas son genre de fille, normalement. Il avait toujours préféré les blondes – cela dit, sa seule et unique copine à ce jour avait les cheveux très foncés – aux traits un peu plus sérieux, intrigants… Comme Zòhra. Il avait avoué son don à cette dernière à peine quelques jours plus tôt, et depuis, leur relation amicale s’était soudée. Elle était devenue plus solennelle, plus réelle. Et ça le rendait confus, un peu. Elle lui manquait, quand elle n’était pas là. Il s’était attaché, et très vite. Son raisonnement s’arrêtait là pour l’instant. Tant qu’il ne la voyait pas dans sa soupe – ou dans son whisky – il pouvait encore gérer.

Tout cela pour dire qu’à l’instant même où la jolie Anglaise prenait une première gorgée de ce liquide des Dieux, elle était absolument craquante. Il sourit, d’abord, à voir l’air mi surpris mi comblé qui s’esquissait sur son visage, puis rit plus franchement en l’entendant. La première impression était faite, et elle était bonne. Mission accomplie, Armstrong. Maintenant, respire et profite de ta soirée. Il haussa légèrement les épaules à la question de son amie et, comme pour se remémorer le goût de l’alcool, vint en prendre une seconde gorgée – moins minutieuse mais tout aussi appréciative que la première. Il éleva ensuite le verre à la hauteur de ses yeux et en observa la couleur avant de dire, ses prunelles grises-bleues retrouvant celles de la Litriù :


« Je n’ai vraiment aucune idée. Tout ce que je sais, c’est qu’il vient de la région. Apparemment, c’est comme ça avec les cadeaux du ciel; il faut les apprécier sans poser de question. J’ai longtemps voulu savoir, et on ne m’a jamais répondu, même quand je faisais de beaux yeux. »

L’Écossais ponctua sa phrase d’un rire sincère. Et Monie le rejoint ensuite – un peu en décalé, mais il ne le remarqua pas. Ils étaient tous les deux heureux d’être où ils étaient, c’était là la beauté de la chose. Rien de compliqué. Juste deux amis qui se retrouvent pour du bon temps autour d’un verre de whisky au goût incomparable. Un silence perdura un instant. Une fois les rires éteints, les sourires toujours aux lèvres, ils se regardèrent droit dans les yeux sans échanger un seul mot. Une minute de ce traitement suffit à Walter pour qu’il se mette à rougir. Et alors qu’il s’apprêtait à dire quelque chose, ses lèvres entrouvertes…*CONG* *SPLAAASH* Et une bouteille de renversée! Où? Sur le mec timide, évidemment. Et, évidemment, tout le monde se retournait à ce moment-là vers le duo pour voir d’où venait le bruit; Rebecca, ayant voulu bien faire en remplissant leurs verres, échappa la bouteille et la déversa totalement sur l’Écossais qui, pour la peine, était complètement figé, regardant l’alcool lui couler sur le torse, le ventre et le pantalon, le tissu lui collant à la peau.

« Oh… Oh dear god, Walter, je suis tellement désolée… Je… », balbutia la barmaid, fouillant frénétiquement derrière le bar pour trouver… une autre bouteille de whisky, le 1946, qu’elle posa entre Monie et lui. « Tiens, cadeau de la maison... Je suis désolée, et tellement maladroite, et… »

Il éclata de rire. C’était juste trop drôle. Trop parfait, trop ironique. Lui qui avait déjà dit vouloir se noyer dans ce whisky, là c’était le comble. Les autres autour de lui se mirent à rire aussi, certains lui donnant une tape amicale dans le dos, alors que lui s’amusait à décoller et recoller le tissu trempé de sa chemise sur son tronc. Il leva les yeux vers Monie et ricana encore.

« Au moins je nous ai déniché une bouteille de whisky rien qu’à nous. Ça nous permettra de danser. Je mènerai, si ça peut te faire plaisir. »

Le noiraud sortit sa baguette magique de son étui, la pointa sur lui-même et d’un sortilège informulé, se retrouva à nouveau tout sec. Il regarda la bouteille, son verre, en pris une bonne gorgée puis fixa Monie, droit dans les yeux. Lueur taquine, mielleuse.

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