Sujet: Lily Evans ~ Je serai la voix de ceux qui n'en ont pas [terminé !] Sam 31 Jan - 15:42
Lily Evans
Does it make a difference, being Muggle-born?
INFORMATIONS PERSONELLES
Nom: Evans
Prénom: Lily
Date de naissance: Le 30 Janvier 1960
Lieu de naissance: Little Whinging, Londres (Angleterre)
Citoyenneté(s): Britannique
Statut Sanguin: Née-Moldue
BAGUETTE
En la lui donnant, Mr Ollivanders lui avait fait une liste si exhaustive de tout ce qu'il y avait à savoir sur les baguettes que son père n'en avait retenu qu'un quart et Lily à peine plus de la moitié pendant que leur mère allait offrir une glace à une Tunie agacée ; heureusement, Severus avait été là pour lui rappeler tous les petits détails que son jeune esprit sacrément impressionné par le Chemin de Traverse avait oublié. "Bois de saule, vingt-cinq centimètre six, souple et rapide", avait-il évalué en examinant ce prodigieux instrument. Puis, Severus avait conclu en lui la rendant : "Une excellente baguette pour les enchantements, je pense. Tu pourras bientôt la mettre à l'épreuve."
FORMATION ACADÉMIQUE
École élémentaire: Poudlard, en Ecosse.
Résultats des ASPIC: Sirius la taquinera longtemps pour ce petit A en Divination... Le reste des ses résultats se partage entre E et O, notamment pour les Potions et la Botanique.
Domaine d'études & cours à option choisi: SINSEAR, option Psychomagie
Année d'Étude en cours: 1ère Année Cognita
Cours Optionnel hors programme: Magies du Monde
Aspiration(s) académique(s): Lily n'est pas encore certaine de ses projets ; elle en a un peu trop, et aimerait tout essayer. Ceci dit, devenir l'ambassadrice des siens dans un monde qu'ils ne connaissent que peu, c'est peut-être la meilleure façon d'enrayer les actions du Lord... Tout en sauvegardant les intérêts du plus grand nombre. Alors, pourquoi pas la politique, faire carrière au ministère ? Elle a bien su gérer les Maraudeurs...
Extra-scolaire et implications: Ce serait chose aisée de la caser dans les activités militantes pro-moldues - elle est un peu plus réfléchie, et sait que si elle marche entre deux mondes, rien ne l'oblige à forcer l'un à accepter l'autre. Mais, comment dire ? Les laisser s'entredéchirer pour quelque chose d'aussi bête qu'un peu de rouge, ça la tue. C'est pourquoi elle préfère défendre les causes des minorités en général, ou aider les actions de solidarité sur le campus. Les soucis de Remus ou les problèmes familiaux de Sirius prouvent bien assez que ses problèmes de moldue ne méritent pas plus d'attention que ceux des autres - et par-dessus tout, elle veut aider. C'est pourquoi son implication dans l'Ordre du Phénix est donc primordiale à ses yeux.
SITUATION FAMILIALE
Mr et Mrs Evans étaient des gens plutôt simples - la petite banlieue de Londres dans laquelle ils avaient emménagé ne ressemblait en rien aux grands espaces trop verts de la campagne dont ils provenaient. Pour autant, les grands jardins et les allées bien entretenues de leur nouveau quartier leur rappelaient singulièrement la cour de la ferme où Mrs Michelle Louise Evans, née Burnett, avait grandi avec ses parents, ses deux frères et son grand-père bien fatigué à l'époque de sa rencontre avec son futur mari. L'été 1956 marquait sa rencontre avec ce jeune homme singulier ; elle n'avait pas encore dix-huit ans et ses parents ne l'imaginaient pas devenir autre chose que l'épouse du fils Jackson, la famille voisine qui possédait quelques hectares de terrains contigus aux leurs, et dont le fils aîné était dit très épris de leur fille Michelle. Le fait qu'il parte faire ses études à Londres cette même année avait rendues les choses pressantes - il leur fallait obtenir une promesse de mariage avant son départ, si jamais le jeune homme et sa famille se décidaient à agir vis-à-vis des intentions pourtant bien connues de celui-ci. (Michelle le dirait encore bien des années après, mais elle ne s'était jamais sentie aussi éprise par ce jeune homme que l'inverse ; il l'aura toujours plus désirée qu'elle, mais ce ne fût qu'avec l'arrivée de Dan Evans qu'elle s'en était rendu compte. Ses parents auraient consenti avec trop de rancoeur à une telle union pour qu'elle soit viable.) Michelle pensait surtout partir de sa campagne, afin d'étudier, et de découvrir le monde - le fait qu'elle soit peut-être promise à quelqu'un ayant lui-même fait quelques études était un choix judicieux et rempli de promesses... Et c'était exactement ce que Daniel Evans et sa voiture pétaradante lui avaient offert (elle les avait d'ailleurs lâchés sur le chemin les menant à la gare, et ils avaient loupé leur train en destination de Londres. Une anecdote dont la fin avait toujours fait tirer la langue à Pétunia et Lily, toutes ces choses d'adulte amoureux représentant à leurs jeunes âges une source de dégoût infinie). Les jours étaient passés simplement, à Londres ; arrivés très amoureux, ils avaient cependant du vivre séparément durant les deux premières années d'étude de Michelle, qui résidait dans une pension pour jeunes filles selon le souhait de ses parents. Elle et Daniel s'étaient rapidement mariés lorsqu'elle avait terminé ses études, revenant l'espace de quelques jours dans la campagne natale de Michelle afin de visiter la ferme des Brunett et la petite étude de notaire que tenaient le père de Daniel (une autre raison pour laquelle Mr et Mrs Burnett avaient fini par accepter un Evans en temps que gendre : leurs petits-enfants ne risquaient pas de manquer de quoique ce soit avec un grand-père paternel aussi fortuné).
Pétunia est née dans la première année de leur mariage, sa bouille ronde et jolie arrivée au milieu du printemps ; Lily, leur seconde fille, ne viendrait que l'année suivante, durant l'hiver. Toute la famille vivait heureuse, entre le travail d'infirmière de Michelle et le métier de fonctionnaire de Daniel, qui grimpait les échelons administratif un à un, afin d'assurer sécurité et confort à sa famille. Il travaillait à la sécurité du territoire, si bien qu'il lui arrivait souvent d'emmener sa femme à l'étranger avec lui, laissant leurs enfants à la garde de leur grand-parents maternels, les Burnett. Leur arrière-grand-père ne leur avait pas survécu longtemps, et seule Tunie en gardait des souvenirs clairs, tandis que Lily n'en avait que l'image d'un vieil homme si ridé qu'on aurait dit une pomme toute flétrie. Leurs grand-parents Burnett vivent encore aujourd'hui, bien que difficilement ; ils tiennent à garder leur ferme, même si les frères de Michelle, Robert Jr et Terry, étaient totalement capables de prendre la relève... Michelle médiait plus souvent les conflits qu'autre chose, hésitant à soutenir plus ses frères que ses parents, car chacun avait raison, à sa façon. Le père de Dan faisait moins d'émule : il vivait sa retraite tranquillement, aidant occasionnellement un voisin avec un souci dans son domaine d'expertise, pêchant le plus souvent et ayant les moyen de se faire entretenir chez lui par une bonne qui l'aidait à préparer ses repas et à tenir la maison. Lui et Dan ne s'entendaient ni bien, ni mal - leur relation restait à vrai dire très cordiale, loin des discussions enflammées de la ferme des Burnett.
" Somme toute, en avait conclu un jour Michelle en discutant avec ses voisines autour d'un thé, ma famille est assez classique. Il n'y a que peu d'imprévus dans nos vies."
Lily, comme si elle avait entendu son souhait, n'avait pas tardé à faire flotter des objets ou déborder l'eau de son bain sans explications, comme par magie. La visite aussi surprenante et impromptue qui avait suivi n'avait fait que confirmer ce dernier point, et si la personne qui se tenait en face d'eux avait tout de rassurant, il était cependant bien difficile de croire tout ce qu'elle leur disait. Encore aujourd'hui, tout cela ressemblait davantage à un rêve qu'à une réalité, puisque Lily faisait désormais ses études dans l'une des écoles de magie peuplant, aussi discrètement que possible, leur monde. Mr et Mrs Evans avaient alors commencé à épier leurs voisins, à devenir plus observateurs - oh, ce n'était pas toujours simple de trouver un sorcier dans la foule d'anonymes peuplant Londres, mais certains se détachaient trop du lot pour être réellement invisibles... Le fait que le fils d'une de leur voisine en soit également un les effrayait autant qu'il les rassurait ; si Lily avait un guide, c'était mieux. Mais à la fois, la réaction de Pétunia leur avait renvoyé leurs propres doutes - leur fille cadette n'était pas plus normale que ce petit Rogue...
La nouvelle n'avait pas été simple à admettre. Que dire aux autres ? Mr et Mrs Evans aimaient leurs filles par-dessus, si bien qu'ils calmèrent les craintes de Pétunia du mieux qu'ils purent, rassurant les leurs en même temps ; Lily leur écrivait sans cesse, aussi perdue qu'eux, mais bien plus émerveillés par ce nouveau monde qu'ils ne le seraient jamais. Aujourd'hui encore il y a ce tabou qui règne à table, comme à chaque vacances de Noël, d'été, depuis le départ de Lily pour Poudlard. Pétunia la repousse, autant par jalousie que par colère, si bien qu'un jour, Michelle ne peut s'empêcher de demander à Lily de faire comme si de rien était. De ne pas en parler, de cacher ses livres, ses plumes et ses encriers, de parler de Tunie plutôt, afin qu'elle ne se sente ni lésée, ni mal.
A la longue, ce n'est plus Tunie qui se sent lésée, mais Lily - mais elle comprend la portée de ses gestes, de ses mots, et se tait encore un peu. Son monde, ils ne sont pas obligés de l'accepter, et l'inverse est également vrai. Poliment, elle reste en retrait et respecte les demandes silencieuses de sa mère vis-à-vis de sa soeur, qui ramène Vernon Dursley à la maison comme une évidence, tandis qu'elle est priée de ne laisser James entrer que quelques petites heures par an, les jours où Tunie n'est pas là et où ses parents se sentent bien lunés. Ce n'est pas toujours facile, mais Lily sait qu'au-delà de ses pouvoirs, l'amour de ses parents reste inconditionnel. Alors, si faire fi de quelques tours est leur solution et la meilleure façon qu'ils ont trouvé pour continuer à aimer leur fille, Lily se dit qu'elle peut bien faire quelques efforts - car après tout, que sont quelques jours dans sa vie toute entière ? Pétunia finira par réfléchir, et en attendant, elle a autant James que ses amis pour l'aimer.
EN QUELQUES MOTS
Elle aime:
Réfléchir à des problèmes...
Un souci avec vos cours ? Pas de panique. Lily a tout gardé, des parchemins parfaitement calligraphiés aux notions complexes abordées en cours, à Poudlard. Bon, évidemment ce sera pas simple de s'y remettre, mais ça ne la gênera jamais d'essayer ! S'inventer un monde meilleur, se demander les meilleures façons de résoudre un conflit ou de mettre tout le monde d'accord, ça fait aussi partie du genre de débat qu'elle aime avoir, seule ou avec ses amis.
... Et en trouver la solution
Et oui, les petites victoires font du bien à tout le monde !
Apporter son aide
La générosité, disait souvent sa mère en apportant le surplus de biscuits à l'établissement de charité du quartier, c'est ce que tu as de plus précieux à offrir. Alors, Lily donne pour les autres, et s'oublie parfois un peu au passage ; mais ce n'est pas si grave, non ?
Travailler et apprendre de nouvelles choses
La messe est dite, même si James, en dessinant le coeur schématique de Lily, s'y accordera toujours plus de place que les livres qu'elle chérit tant.
Lire
Il y en a qui s'occupent avec des mots croisés. Elle préfère le plaisir vieux comme le monde du papier sous ses doigts et des histoires dans sa tête.
L'automne & tout ce qui vient avec
Lily n'a jamais trop su pourquoi - son anniversaire n'y est pas, celui de ses parents non plus et somme toute, en Angleterre, ce n'est pas la saison la plus clémente. Pourtant, il y a quelque chose, dans le son de son pays et sa pluie qui chante, jusqu'aux feuilles racornies qui craquent sous ses pieds et les couleurs dont se parent la nature. Non, elle ne saurait définitivement pas expliquer pourquoi, mais l'automne et ses feuilles tourbillonnantes resterait définitivement la saison pendant laquelle Lily se sentait chez elle.
Sa famille
Rentrer pour Noël, même si cela comportait certains obligations auxquelles elle se pliait sans protester, c'était toujours un jour de fête. Tunie pouvait bouder et ses parents grincer des dents en voyant sa baguette dépasser de sa poche, Lily n'était jamais aussi heureuse de les revoir qu'à Noël ou aux vacances d'été.
James
Si le mari de sa soeur avait été une évidence, le chemin de Lily s'était retrouvé différemment pavé. Parfois elle se disait que son histoire avec James ressemblait à un roman de Jane Austen, où ni lui, ni elle, n'avaient eu le beau rôle, chacun refusant de céder à ses sentiments. Une vague histoire de fierté qu'ils regrettaient un peu, pour en rire le plus souvent.
La tarte aux abricots de sa mamie
Le monde sorcier préfère des saveurs qui lui sont parois un peu trop exotiques - les tartes et gâteaux de sa grand-mère lui manquent, parfois, et c'est pourquoi Lily a gardé la totalité des recettes de sa grand-mère dans un cahier - et elle espère, avec le temps, pouvoir les refaire à l'identique (ou, au moins aussi bonnes).
Elle n'aime pas:
Avoir des préférés
La vie est un peu trop remplie pour avoir seulement quelques unes de ses nombreuses possibilités listées en favorites... Lily préfère (ironiquement) les choisir toutes.
Les silences pesants
Déjà eu cette sensation terrible qu'il y a quelque chose dont personne ne veut parler mais que c'est précisément la raison pour laquelle personne ne parle, de peur de tout embraser ? Eh bien ça, Lily déteste. La vie, c'est fait pour être direct - mais sans forcément y aller avec brutalité et méchanceté. Le tact, c'est le Dieu des interactions sociales modernes douées d'un minimum d'humanité.
Les conflits
Entendre ses parents se disputer pour ce qu'ils appelaient "ces histoires de magie" sans trop y croire aura sans doute joué un rôle dans cette gêne que Lily éprouve encore aujourd'hui.
Les personnes biaisées
Faire preuve d'un minimum d'ouverture d'esprit n'a jamais tué personne - qu'on examine le cas de chacun avec un regard neuf et le moins obtu possible devrait être dans La Déclaration des Droits de l'Homme (après le paragraphe sur l'égalité, tout ça. Oui, celui-là.)
Les insultes
Une fois, Severus lui avait dit ces quelques mots pleins de sagesse : "Si l'on insulte quelqu'un c'est que l'on a plus rien d'intéressant à dire." - et dans leur cas, ça n'avait été que trop vrai.
Etre seule
C'est pourquoi la bibliothèque ou des endroits bondés sont ses lieux favoris - le bruit ne la dérange jamais vraiment, elle arrive à s'en détacher avec une facilité qui la surprend encore ; mais sentir la chaleur d'autres personnes dans une pièce, savoir que l'endroit vit, c'est tout ce qu'elle réclame.
Les poires et les poireaux
Il doit y avoir quelque chose dans le préfixe poir- qui la dégoûte. Quoiqu'il en soit, elle n'arrive simplement pas à les manger sans avoir besoin de se laver les dents trois fois de suite après.
Etre en retard
C'est à ses yeux la chose la plus détestable possible, que ça vienne d'elle ou des autres.
Etre débordée
Sainte organisation, délivre-nous des devoirs rendus en retard !
Les Mangemorts
Ce n'est pas seulement les individus, mais leurs idées.
Les cinq objets dont votre personnage ne peut pas se passer:
La montre de sa grand-mère paternelle
C'était une bien vieille dame, mais il y avait des babioles sacrément cools dans son grenier. La vieille montre à gousset que Lily y a trouvé ne la quitte plus depuis - et c'est une lubie qu'elle ne regrette pas vraiment, si l'on considère le manque prodigieux d'horloges ou de pendules à Poudlard... Les sorciers auraient-ils un sixième sens leur indiquant l'heure ? Pas si sûr, à en voir les nombreux retards que son année de préfète en chef l'avait amenée à constater.
Sa baguette
Elle a vécu la première moitié de sa vie sans, et la seconde avec - et à part ne plus être trempée les jours de pluie et créer des feux d'artifices pour amuser les enfants de son quartier, elle ne voit pas de grande différence. (Cette citation exacte ayant provoqué des ulcères à ses meilleurs professeurs,
Ses livres
Certains puent. Peu de gens savent qu'en réalité, "l'odeur des livres" comme ils aiment à l'appeler, est due à une moisissure, et ça, peu importe l'âge qu'elle a, ça la fera toujours autant rire.
James Potter
Celle-là est un peu facile, Lily l'admet. Mais comment ne pas oser ? (Même si James n'est pas un objet).
"L'album de Poudlard"
C'est comme ça qu'elle l'appelle, mais tout autre nom lui aurait été aussi bien ; il s'agit tout bêtement d'un carnet rassemblant la plupart des photographies, à la mode magique ou moldue, qu'elle, James, Sirius ou d'autres élèves de leur année à Poudlard avaient prises, chacune accompagnée d'une légende détaillant le jour, la situation, parfois l'anecdote l'accompagnant - ça avait aussi été le premier "vrai" cadeau que James lui avait offert.
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Lily n’est pas quelqu’un qui se trouve compliquée – à ses yeux, tout est un peu comme un problème en maths (peut-être était-ce d’ailleurs la raison pour laquelle les mathématiques étaient sa matière favorite à l’école primaire ? Parfois, les matières de son premier monde lui manquaient un peu, en regard de toute la fantaisie de celles du second). Il y a les problèmes, les moyens de le résoudre, et au final, une solution. C’est peut-être une façon un peu manichéenne de voir les choses, mais elle essaie de donner son maximum pour que chacun ait sa chance, et que chaque problème se règle de la manière la plus appropriée ; selon la vieille formule de Dumbledore qu’elle trouve parfois un peu trop aveugle, Lily fait ce qu’elle peut pour « le plus grand bien ». De fait, c’est une personne profondément gentille, ouverte et tentant de voir le meilleur chez les autres, même chez ses ennemis. Pour autant, elle est douloureusement consciente qu’expliquer leurs motivations n’excuse pas leurs actions, et n’y mets pas non plus un terme – entrevoir les limites de ses propres idées ne la rend que plus confuse quant à son rôle et sa place dans ce monde qu’elle découvre encore. Jusqu’où peut-on aller pour faire prévaloir ses idées sur celles des autres, simplement parce qu’on les croit meilleures ? Parfois, James trouve qu’elle se remet trop en question ; elle lui répond souvent que c’est le doute qui la fait avancer vers ce qu’elle espère être la meilleure voie, celle qui ravira le plus de monde – c’est une grande optimiste qui souffre parfois de moments de doute. Cependant, ce qui peut être une force se révèle parfois être aussi une faiblesse – dans sa trop grande sympathie envers les autres, il arrive à Lily de se faire avoir. Oh, combien de fois aura-t-elle été la bonne poire qui prêtait ses cours en pensant s’intégrer mieux ? Il lui arrive encore de se demander si sa place est réellement ici, des fois, alors que Poudlard proposait une voie de sortie pour les Nés-Moldus (Dumbledore le lui avait dit, le dernier jour de sa Septième Année : « Nous pouvons encore vous offrir une échappatoire Lily. Ne vous sentez pas obligée de risquer votre vie. »). Lily, comme peut-être de nombreux autres sorciers d’ascendance moldue, portait en elle cette petite étincelle de doute qui n’était jamais enterrée assez loin, et dont les racines courraient parfois un peu trop profond ; était-elle réellement capable, en temps que sorcière ? Parfois, elle se demandait si ses dons si particuliers n’allaient pas disparaître un beau jour, comme James, Sirius, Remus et le reste de ses amis si chers à son cœur. Il y a des jours où, longuement, ce doute d’être assez bien la ronge. Et, en voulant prouver qu’elle est capable, Lily en fait trop – trop de savoir, trop de puissance, trop de maîtrise. Elle le sent, parfois, qu’il ne faudrait pas grand-chose pour que tout explose, tant elle intériorise ses problèmes, sans jamais trop en dire, autant face à ses amis qu’à sa famille. Elle s’efforce de dire davantage les choses, mais la peur de se montrer trop vulnérable la paralyse, comme si par ces simples mots elle était capable de faire imploser son cœur – car la plupart des jours, Lily a peur autant qu’elle est émerveillée du monde qui l’entoure, mais elle est brave. Après tout, n’est-ce pas Gryffondor qui l’a clamée afin qu’elle vive dans sa maison, sous sa protection ?
Le reste du temps, lorsque ni ses doutes, ni ses petites angoisses de fin du monde ne la tiraillent, elle est d’un naturel remarquablement joyeux ; elle préfère sourire, saluer autant ses amis que les gens qu’elle connaît peu, prendre un instant pour chacun (demander à Remus comment il va, l’assurer de son soutien, avoir toujours un mot, une promesse heureuse pour James lorsqu’il part jouer le match de sa vie – c’est-à-dire, chaque match qu’il joue, brasser en cachette une potion anti-gueule de bois pour Sirius, lorsque c’est son anniversaire et que tout ce que sa famille sait faire, c’est envoyer une beuglante remplie de plus d’insultes qu’il n’existe de mots – même le silence aurait été moins douloureux à écouter).
Lily est courageuse, mais pas au point d’être aussi irréfléchie que peuvent parfois l’être les Maraudeurs ; elle est assez cérébrale, se perd parfois dans ses pensées, se trompe de chemin ou oublie des affaires dans un moment d’égarement – des petites choses qu’elle corrige en étant parfois trop préparée à tout (elle fait des listes, et vraiment, des fois c’est juste too much. Faut se laisser aller !). Elle est également incroyablement loyale, et comprend toute l’importance d’un secret. Elle a beaucoup d’estime pour ses amis, et les défendra de toutes ses forces si on s’attaque à eux, de quelque manière que ce soit ; de facto, elle supporte très mal l’idée que l’on puisse trahir ses proches sans scrupules, et n’hésitera pas à se montrer sans pitié face à ce genre d’individus, usant de tous les moyens légaux (et parfois discrets, et moins légaux) à sa disposition pour faire de sa vie un enfer, jusqu’à ce qu’elle estime la leçon apprise (ce qui, généralement, dure deux ou trois jours, Lily se sentant bien souvent trop coupable pour faire durer la punition bien longtemps). Chaleureuse, elle apprécie de rencontrer de nouvelles personnes, et ne tournera jamais le dos à une nouvelle expérience : un nouveau jeu, un nouveau cours, elle est trop curieuse pour ne pas essayer !
DESCRIPTION PHYSIQUE
Lily n’a hérité ses cheveux roux ni de son père, ni de sa mère ; le premier est brun, et la seconde est d’une blondeur de princesse, quelques tâches de rousseur parsemant ses pommettes et ses joues. Sa grand-mère paternelle était la fautive, semblait-il à tout famille qui s’interrogeait sur la couleur pour le moins surprenante de sa chevelure, là où Tunie avait eu ce blond classique, quoiqu’un peu cendré, que leur mère coiffait longuement chaque soir avant d’aller au lit. En grandissant cependant, la couleur n’avait fait que s’assombrir pour s’arrêter à un roux sombre, aux reflets plus clairs lorsque l’été arrivait enfin ; son visage avait toute la pâleur et la candeur de celui de sa mère, parsemé des mêmes discrètes et légères tâches de rousseur sur son nez et ses joues. Tout comme ceux de Tunie, les yeux de Lily étaient clairs : les siens étaient d’un vert plus fourni que ceux de leur père, tandis que ceux de Pétunia avaient ce bleu grisé qui ressemblait tant à celui leur grand-père, côté Burnett. Et, comme Lily avait grandi avec une année entière de retard sur Pétunia, celle-ci avait eu la grand joie de toujours dépasser sa sœur cadette, chose que les années n’avaient pas atténué : quelques petits centimètres les séparaient, légers mais pourtant remarquables. Pétunia avait ce côté élancé, presque sec dans sa stature, là où Lily se trouvait définitivement plus écrasée, autant de visage que de corps, le sien plus rond que celui de Tunie, dont la forme tout en longueur lui donnait parfois des airs de girafe (la bonne coiffure, la bonne position aidant). Ses épaules étaient moins fines, rappelant les origines agricoles de sa grand-mère maternelle, et le contour de ses joues infiniment plus rond et rempli. Pétunia avait des airs d’Atalante, avec son corps dur et élancé, ses petits seins plats et son maintien rigide, son air farouche et ses joues creuses. Lily l’avait enviée, puis, rassurée par toute la si particulière attention que James lui vouait, avait fini par se résigner à s’accepter – et depuis, chaque jour était magnifique, malgré son corps qu’elle trouvait toujours un peu tarabiscoté, mais admirable dans ses formes pleines et généreuses (comme elle, somme toute).
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
L'étudiant séjourne-t-il au collège ou au village la semaine et le week-end? : Oui, Lily séjourne au collège car financièrement, c'est plus simple. Cependant, elle retourne de façon régulière chez elle, à Londres, afin de voir sa famille. James est ravi de l'y accompagner quand il sait que sa soeur n'est pas là (mais il a assez de tact pour le dire d'une manière plus polie, et Lily sait bien que Pétunia a du mal à composer avec leur différence).
L'étudiant possède-t-il un animal de compagnie? : Ses parents ayant toujours du mal à vivre avec le tournoiement incessant des hiboux, elle préfère utiliser ceux de l'école, mais envisage d'en acheter un. Pour le reste, elle n'en ressent pas vraiment le besoin.
Quel serait le patronus de votre personnage? Une biche.
Autre informations supplémentaires à fournir? : Ah, elle a tenté de passer une année à l'UMA (Université de Magie Avancée, à Londres) avant d'arriver à Saint Barnaby (le détail viendra avec mon premier rp, mais jusque là, no spoil mes chatons :3)
HORS RP
Comment avez-vous connu le forum :
Par ma chère amie qui joue Remus Lupin :3 (en fait j'ai été harcelée jusqu'à ce que je vous rejoigne à grands coups de "mais alllllleeeez il nous faut une Lily en plus y a un James, regaaaarde". Mais j'aime assez)
Votre âge :
21 printemps
Suggestions et commentaires :
Aucun
Votre plat préféré :
Merde. Non, je veux dire, pas du caca, mais c'est un peu facile comme question, c'est pas comme si mon frère était cuisinier et qu'il y avait plus de saveurs dans le monde que je ne peux en compter - bon, ok, le chocolat.
Une dernière chose ?
J'ai tout le temps un bouquin dans mon sac (ou quinze mille dans ma liseuse, d'ailleurs si vous voulez parler livres, je suis totalement pour mais attendez-vous à ce que je tienne longtemps avant de m'arrêter. TMTC, Remus)
FICHE CRÉÉE PAR MATRONA
Dernière édition par Lily Evans le Dim 1 Fév - 17:41, édité 3 fois
Alexis Wilbrecht
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Messages : 242 Réputation : 78 Date de naissance : 30/07/1990 Nationalité : Allemande
Sujet: Re: Lily Evans ~ Je serai la voix de ceux qui n'en ont pas [terminé !] Sam 31 Jan - 18:28
HIII vraiment trop heureuse de voir cette fiche entammée! Vraiment ma chère Lily c'est déjà beau
Évidemment, si tu as des questions, n'hésites pas
(ps: une petite conversation avec James s'impose je crois, car il semblerait que Mr. Potter souhaiterait vivre en appartement avec la belle Evans et ton avatar ne semble pas être de la bonne taille non plus, mais c'est peut-être seulement parce que tu n'as pas mis le lien de l'image dans la bonne section!)
Remus Lupin
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Messages : 218 Réputation : 93 Date de naissance : 02/02/1996 Nationalité : Anglaise
Sujet: Re: Lily Evans ~ Je serai la voix de ceux qui n'en ont pas [terminé !] Lun 2 Fév - 15:20
Bienvenue Lilyyyyy! Alors c'est une fiche extrêmement complète que voilà, j'aime beaucoup tout ce que tu as extrapolé des informations que tu as trouvé sur Lily, vraiment
C'est donc avec plaisir que tu es VALIDÉE (Oh que j'aime ce mot )
Je ne doute pas que tu as déjà plein de gens avec qui rp (Les maraudeurs, c'est vous que j'regarde, ouais!), alors je ne te retiens pas plus longtemps!
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Sujet: Re: Lily Evans ~ Je serai la voix de ceux qui n'en ont pas [terminé !]
Lily Evans ~ Je serai la voix de ceux qui n'en ont pas [terminé !]