Stand de prédiction - OUVERT À TOUS

PRÉDICTION

Vous vous ennuyez?

Vous en avez marre de ne rien connaître de votre futur. Vous voulez savoir ce que Merlin vous réserve pour la semaine...? Un examen surprise, une rupture amoureuse, un petit nuage de pluie vous suivant inlassablement ou au contraire un coup de soleil cuisant?

Fini de vous inquiétez de l'instabilité de demain, Colonel Bernioff est là pour lever le voile de votre futur!

5£ pour une prédilection!
____

HRP: Lorsque vous venez participer au topic du stand de prédilection de Bernioff, vous vous engager à intégrer in RP les prédilections loufoques que fera la jeune femme. Si vous avez des demandes spéciales et que vous voulez une prédilection sérieuse, simplement lui envoyer un MP avec votre demande claire afin qu'elle la mette en application.

Simplement répondre à la suite de ce message pour une prédilection, vous pouvez inclure l'état d'âme de votre personnage comme bon vous semble, quelques lignes sont suffisantes :)

Solveig écrasa du pied les restes fumants de la cigarette qu'elle venait de terminer. Putain, qu'est-ce que cette journée était ennuyante! Elle avait eut une crise d'insomnie de premier ordre la nuit dernière et n'avait jamais réussi à s'endormir pour de bon. Après avoir tourné d'un côté comme de l'autre, l'esprit coincé en un demi-sommeil angoissé et fièvreux, elle s'était finalement levée, exténuée pour aller boire ce qui serait cette journée là, le premier d'une longue lignée de café d'un noir d'encre. Toute la matinnée, elle avait ressentie une fatigue douloureuse et lancinante jusque dans ses muscles, faisant de chaque mouvement une eppreuve surhumaine. Elle était également victime d'incessantes trépidations cardiaques causées par la fatigue, mais surtout l'excès de caffeine dans son sang, ce qu'elle jugea être une excuse très valable pour sauter tous les cours de la matinée. À sa défense, elle s'était présentée en classe d'Arts Divinatoirs, espérant trouver dans le contenu soporifique du cours une atmosphère apaisante et propice au sommeil. Or, cette tactique, quoiqu'astucieuse, se révéla vaine, la jeune fille, maintenant en proie à des tremblements incontrôlés n'arrivant pas à s'assoupir. Elle fut plutôt contrainte d'écouter avec horreur le professeur partager sa matière de la manière la plus ennuyante qui soit au rythme des batements irréguliers de son propre coeur, résonnant à ses oreilles. N'en pouvant plus, elle s'enfuie en coup de vent à la pause, jugeant qu'être en cours était encore plus néfaste pour son état. Elle arpentait depuis les corridors de l'université à tout hasar, grillant cigarette sur cigarette d'un air machinal, tirrant une tête d'enterrement agancée à une humeur plus que massacrante. Ce qui, dans son cas, était loin d'être une agréable perspective.

Sortant de sa rêverie momentannée, Solveig leva les yeux et croisa le regard lourd de repproches que lui adressait le portrait en face d'elle, une sorcière possédant autant de mentons que de pustules sur le visage. Solveig haussa un sourcil, incrédule. De quoi est-ce qu'elle se mêlait, cette vieille chouette? C'était la cigarette qui dérangeait? Si elle avait envie de fumer une clope, elle se fumait une clope, voilà. Ce n'était pas un tableau qui allait l'empêcher de le faire, surtout pas un portrait aussi laid que celui-ci. Pourtant, en face d'elle, prenant son silence pour du repentir, la sorcière du tableau s'était mise à s'énerver, faisant trembloter de manière très peu saillante sa ribambelles de bourellets, se lamentant des effets de la fumée sur sa toile et patati et patata et blablabla... Solveig n'écoutait le tout que de manière distraite car ce qui arrivait à cette vieille folle était bien le dernier de ses soucis. Quand la sorcière eut enfin fini ses gérémiades, Solveig, en silence, se piqua au bec une autre cigarette qu'elle alluma d'un geste souple. Un sourire moqueur aux lèvres, elle aspira un bon coup et souffla gracieusement la fumée sur le portrait qui se mit à crier et s'enfuit de son cadre, furieux. Bien fait. La prochaine fois, elle y mettrait le feu au tableau, tient. Fini les problèmes, à côté de ça, la fumée d'une clope semblerait une douce caresse, plus sensuelle que tout ce que la sorcière avait probablement dû recevoir dans sa vie charnelle. Putain ce que le monde était chiant, aujourd'hui!

À la fois énervée par le tableau, mais satisfaite d'elle-même, Solveig l'esprit ailleurs regarda la peinture s'enfuire à toutes jambes. Soudain, ce fut comme une décharge électrique: son regarde venait de se posser, quelques mêtre plus loin, devant une porte de bois massif. Une opportunité inestimable, oui! Au moins, cette vieille folle collectionant les mentons lui aurait permis de remarquer où elle se trouvait. Elle s'était, inconsciemment aventuré en direction du laboratoire d'astronomie, un de ses endroits préféré de l'école. Mais qu'est-ce qui se trouvait aussi proche du laboratoire d'astronomie? Et, plus précisément, juste derrière cette porte de bois massif... Oui! Le stand de prédiction de cette timbrée de Bernie! Intérieurement, Solveig souriait de toutes ses dents. Elle riait même, prise de vertige devant l'Excitation. Voilà qui allait lui changer les idées. Et pour le mieux d'ailleurs! Une petite prédiction ou deux, puisqu'elle était dans les parages... Oh! Ça allait être la rigolade assurée! Elle se mourrait déjà d'aller raconter à Eléonor toutes les fadaises délirantes et sans queue ni tête qu'elle allait entendre ici dans quelques instants! Habituellement, elle était assez courtoise avec Bernie car elle trouvait un certain plaisir malsain à rire de la jeune fille intérieurement alors que celle-ci divaguait sur on n'était jamais certain quel sujet ou qu'elle agissait comme une folle libérée de son hôpital psychiatrique. Elle n'était pas méchante, juste... spéciale. Là, avec ce stand de prédiction, c'était comme se présenter elle-même sur un plateau d'argent, comme ainti pasti pour Solveig. Comment se faisait-il qu'elle n'était pas venue ici plus tôt? Aujourd'hui cependant, Solveig n'était pas de bonne humeur et ce serait difficile de contenir son mépris envers sa camarade...

Doucement, à pas de loup pour ne pas qu'on l'entende et ménager l'effet de surprise, Solveig poussa la porte du petit local où Bernioff offrait ses services puis, sans bonjours ni autre introduction, s'exclama:

«Colonel, Colonel! Vite, j'ai besoin de savoir si je trouverais l'amour aujourd'hui! Ou est-ce la mort? Que me réserve le destin? Est-ce qu'un nain unijambiste et aveugle me couvrira d'or et de bijoux? Tomberais-je enceinte de siamois? Vous, Ô grande devin, éclairez-moi de votre sagesse astrale!»

Et Solveig de venir s'assoir devant Bernioff, un demi sourire narquois étirant ses lèvres.

Oups:

PRÉDICTION

Bernioff regarda Solveig s’installer devant elle après sa charmante tirade qui fit sourire – bien malgré elle – l’américaine, inconsciente d’être sujet de moquerie aux yeux de l’anglaise qui passait tant de temps à lui parler.

Levant les yeux au plafond, magiquement enchanté pour laisser découvrir un ciel étoilé à longueur de journée, Bernioff hocha doucement la tête à la remarque silencieuse des étoiles. L’américaine délaissa le ciel quelques instants, plus heureuse que jamais d’avoir à faire sa première prédiction au sein de l’université. Un large, voir même, immense sourire sincère s’étirant sur ses lèvres pâles, elle prit entre ses mains froides celle de Solveig, les tournants doucement pour que celle-ci fassent face au ciel, laissant aux étoiles le loisir l’observer le futur de sa consœur.

Finalement, la Todchai brisa le silence qui s’était installer depuis l’arriver – et surtout la charmante tirade – de Solveig, ouvrant finalement la bouche pour laisser sa petite voix soufflé la prédiction que les étoiles lui avaient murmuré :

« Ciel, mer et terre seront exagérément sous-estimés, un rapport passera mal ta gorge et laissera certainement un goût amer de la mer des environs, voir même un petit goût d’algue d’on ne sait où. Fais attentions aux rochers, mais surtout à la terre, car elle pourrait être vexée des reflux que tu pourrais lui envoyer.»

Hochant la tête, Bernioff relâcha les mains de Solveig en riant doucement.

«Ça fera 5£»

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