RPG Feuille de personnage Age: 20 ans Niveau: 3e année Cognita Baguette Magique: Poirier, le cœur contenant un crin de licorne, Vingt-sept virgule cinq centimètres, Solide
Sujet: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance. Jeu 3 Avr - 11:17
Just ignore my existance. ::regression::
Il se réveilla en sursaut, les yeux exorbités, le cœur explosant, les mains moites, le corps suant à grande goutte.
Haletant, il regarda frénétiquement autours de lui... chez lui, dans sa chambre, loin de tout : En Nouvelle-Zélande.
Depuis l’événement du bal, Liam n'en menait pas large, surtout considérant qu'il n'en menait généralement jamais large dans la vie. Il peinait à sortir de sa chambre, et encore plus de la maison, craignant que tous ne voit le: «Cracmol» qu'il avait eu d'étampé dans le front depuis le terrible événement.
Plusieurs semaines plus tard, Liam n'avait toujours pas ouvert la bouche. Eilis avait pourtant bien tenté de lui parler, de repousser ces barrières mentales qu'il avait solidement édifié entre lui et le reste du monde, pour le sortir de sa coquille d'ombre et de malheur. Malheureusement, le plus jeune de Oldford ne le voyait pas ainsi. Non, Liam n'avait pas envie qu'on la cajole, qu'on le réconforte et qu'on soit présent pour lui, il ne voulait que disparaître dans l'ombre pour ne plus jamais refaire surface, quitter ce monde d'injustice pour un monde meilleur.
Certes non, il ne planifiait pas s'enlever la vie, ce genre de chose ne se planifiait pas, mais il n'en menait pas large. Il revoyait encore constamment les masques argentés, sa baguette voler si facilement dans les mains de l'une d'elle, il entendait encore les rires froids, il voyait encore la flamme s'approcher de son visage, et les yeux éteint de son détendeur briller d'une satisfaction sans borne à voyant la flamme s'agiter. Il se voyait encore se faire prendre sous les aisselles, sans pitiez, alors qu'il tentait vainement de se débattre, honteux. Il voyait encore le regard de Cassiopée, sa belle Cassiopée, alors qu'il se faisait jeter sans ménagement dans le feu.
Le dernier regard où il avait cru percevoir du dégoût... évidement, elle était parfaite et lui, une erreur de la nature.
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Dernière édition par Liam Oldford le Jeu 3 Avr - 12:03, édité 1 fois
Anaithnid Mailiseach
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Sujet: Re: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance. Jeu 3 Avr - 11:59
Ethan Oldford Manoir Oldford, Nouvelle-Zélande
Cassiopée Goldstein St. Barnaby
Miss Goldstein,
La présente est pour vous informez que nous avons récupéré Liam.
Votre position dans l'histoire m'est inconnu, puisque mon frère n'accepte plus d'ouvrir la bouche sauf pour manger et boire, mais je me doute bien que vous vous inquiétez de son état et par respect pour les efforts que vous avez fait avec lui au cours de la dernière année, je vous partage donc de ses nouvelles.
Il est donc présentement de retour en Nouvelle-Zélande et ne semble pas prêt à bouger, malgré nos efforts, il ne parle plus et ignore nos tentatives de discutions – nous espérons qu'il accepte de poursuivre ses études dans les prochaines semaines – nous sommes conscient qu'il s'agisse ici d'un grand traumatisme, mais ce qui nous ne tue pas nous rend plus fort, et je sais pertinemment que s'il n'achève pas ce qu'il a commencer, il ne sera plus jamais récupérable, vous connaissez probablement déjà aussi bien que nous la piètre estime qu'il a de lui...
Enfin je m'égare!
Simplement vous joindre ici notre adresse, au cas ou vous auriez envie de communiquer avec notre petit frère, peut-être acceptera-t-il de discuter avec vous plutôt qu'avec nous... qui sait ce qui se trame dans la tête de ce champion!
En espérant que mon hibou vous trouve en santé et en un morceau,
Sujet: Re: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance. Jeu 3 Avr - 12:42
Le bal avait été un vrai cauchemar. Des gens s'étaient fait jeter dans une cheminée sans ménagement, sans espoir. Liam avait fait parti de ces personnes et Cassie n'avait plus eu de nouvelles depuis. Au fond d'elle, elle espérait vraiment qu'il ne lui soit rien arrivé, mais ses espoirs s'amenuisaient de jour en jour. Elle aurait eu des nouvelles depuis s'il était sauf, il ne l'aurait pas laissé attendre comme ça à se faire un sang d'encre. Ce n'était pas du genre de Liam. La brune s'en voulait. Elle aurait du faire quelque chose. Elle aurait du les empêcher de l'emmener. Il était un cracmol et alors ? En quoi cela pouvait les déranger ? Liam n'était une menace pour personne, à part peut-être pour lui-même parfois. Puis ce n'était à ne rien comprendre, Voldemort pronait le fait que les cracmols étaient les victimes des nés-moldus, alors pourquoi les punir ? Depuis quand on puni les victimes ? Encore une preuve que les mangemorts faisaient n'importe quoi et qu'ils n'avaient qu'un cerveau pour dix et encore, elle était peut-être gentille à ce propos.
Voilà déjà un moment qu'elle cherchait à trouver un moment de se rassurer au sujet de Liam, parce que même si ses espoirs s'amenuisaient, il était hors de question pour elle de lâcher totalement l'affaire. Cependant, un matin un hibou vint illuminer sa journée. Elle ne connaissait pas l'oiseau qui lui apportait la missive et le pauvre volatile avait l'air totalement épuisé, ce fut donc tout en lui grattouillant le dessus du crâne que Cassie ouvrit le parchemin qu'il lui avait amené et son cœur fit un bond dans sa poitrine quand elle lu « Oldford » bon, c'était Ethan, pas Liam, mais elle était sûre que c'était pour lui donner des nouvelles de leur cadet, elle allait enfin savoir. Il lui fallut relire plusieurs fois le parchemin pour se rassurer. Et encore, elle n'était pas totalement rassuré. Après cette absence, elle ne pouvait être sereine qu'après avoir eu une vraie preuve que Liam allait bien. Pour ça, elle le savait elle allait devoir quitter St-Barnaby le temps d'une visite. Enfin, si les Oldford étaient d'accord, bien entendu, elle n'allait pas débarquer comme ça, comme un cheveux sur la soupe. Elle ne tarda donc pas à prendre une plume et un parchemin pour rédiger une réponse.
Mr. Oldford,
Tout d'abord, je vous remercie sincèrement d'avoir prit la peine de m'écrire pour me donner des nouvelles de votre frère. J'avais peur qu'il lui soit arrivé quelque chose après cet.. incident.
Je m'inquiète vraiment pour lui et je connais bien la piètre vision qu'il a de lui-même et j'aimerais pouvoir l'aider à se sentir mieux et donc pour se faire j'aimerais vous demandez s'il est possible que je vienne le voir. Les hiboux mettent du temps à arriver et l'année scolaire s'égraine, s'il ne veut pas rater son année il est temps qu'il ouvre les yeux et reprenne confiance en lui.
J'espère que vous ne tiendrez pas compte de mon manquement aux protocoles, mais il est parfois bon d'oublier les règles.
Cordialement,
Cassiopée L. Goldstein.
Cassiopée était bien consciente que s'inviter comme ça chez les gens n'était pas vraiment très bien élevé, mais c'était important. Elle aurait bien tout le temps pour se faire pardonner par la suite. Du moins elle l'espérait. Si sa mère avait vu cette lettre, elle l'aurait certainement jeté au feu immédiatement, mais heureusement pour la brune, sa mère n'était pas là. Elle fit appeler sa chouette et l'envoya à l'adresse indiqué en espérant qu'elle ne se perde pas en route. La Nouvelle-Zélande ce n'est pas tout près l'air de rien. D'ailleurs comment allait-elle faire pour se rendre aussi loin ?
Plusieurs jours plus tard, elle reçue une réponse d'Ethan et elle fut soulagée de voir qu'elle était positive. Apparemment il ne s'était pas formalisé. Tant mieux. Elle avait eu le temps de réfléchir à comment aller en Nouvelle-Zélande et elle n'avait pas des masses de choix. Le portoloin semblait être la seule solution qui s'offrait à elle. Cassie devait franchement tenir à Liam pour accepter de prendre ce truc, elle avait horreur de la sensation que ça procurait, mais elle n'avait pas d'autres alternatives. Alors, un matin, elle attrapa son sac, qui contenait tout son nécessaire de survie et elle quitta St-Barnaby pour rejoindre le portoloin qui l’amènerait à l'autre bout du monde, rien que ça.
Une fois arrivée là-bas, elle se demanda si c'était vraiment une bonne idée. Si Liam ne voulait pas parler à sa famille, c'était présomptueux de sa part de penser qui lui parlerait à elle. Après tout rien ne lui prouvait que Liam l'appréciait particulièrement, la plupart du temps elle avait même l'impression de l'ennuyer royalement. Mais elle se devait d'essayer. De toute façon, elle était là maintenant, autant que son voyage serve à quelque chose.
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Sujet: Re: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance. Jeu 3 Avr - 13:55
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Le regard vide, il fixait le terrain du manoir par la fenêtre. Menton bien enfoncé dans la paume de sa main, bien décidé à ne pas bouger encore aujourd'hui.
Torse nu, en boxer, appuyer contre le cadre de la fenêtre, le vent venant balayer doucement ses cheveux entremêler et aérer sa barbe maintenant massive, Liam balayait du regard les environs, traversant le terrain, allant jusqu'aux montagnes un peu plus loin ou il avait l'habitude de passer des jours entiers, pour ensuite revenir vers le terrain et ainsi de suite. C'était probablement la seule chose qu'il faisait depuis qu'il était de retour. Pas question de sortir, pas question de parler, pas question de bouger : Il en voulait au monde entier.
Pour une fois dans sa vie, Liam ne s'en voulait pas à lui-même d'être ce qu'il était et de ce qui lui arrivait. Pour une fois dans sa vie, il rejetait sa haine sur les autres, sur ces parents l'ayant garder plutôt que de l'envoyer vivre dans une famille moldu, comme beaucoup de sang-pur faisait de leur enfant cracmol en Nouvelle-Zélande, sur son frère, sur sa sœur, les enfants parfaits, magiques, gentils et présents pour lui – il les aimait de tout son cœur, mais en se moment, il ne pouvait les regarder sans ressentir une vague de haine. Eux, ils avaient eu une vie rêver, l’existence que leur parents leur avait souhaité alors que lui ne continuait qu'être le mouton noir de la famille, de jour en jour, de pire en pire.
Son regard revenait lentement vers le terrain du manoir, lorsque curieux, il s'arrêta sur une forme indistincte, prenant lentement force au fil des minutes.
Des long cheveux sombres, volant en vague derrière elle alors qu'elle marchait du pas assurer d'une sang-pur, sa taille fine, sa robe battant au vent derrière elle. Liam dût cligner plusieurs fois des yeux pour comprendre qu'il ne rêvait pas... pour comprendre que devant lui, la belle Cassiopée Goldstein faisait son entrer dans le manoir de Nouvelle-Zélande d'une des familles de sang pur les plus respectés de l'île... chez lui, dans sa famille à lui.
Se redressant d'un coup, il paniqua. Que faisait-elle là? POURQUOI diable n'était-elle pas en cours, l'année scolaire n'était pas terminé, elle mettait sa scolarité en péril, pourquoi diable venait-elle chez lui?
Sans réfléchir, il enfila un jean, descendant en trompe les escaliers du manoir, passant près de faire tomber John-Alfred, leur valet, pour ouvrir les portes de la demeure en fracas, se figeant devant l'image de la Nihm, marchant lentement vers lui, lui, pauvre cracmol barbu, aux cheveux fou, torse nue et haletant, figer au beau milieu du cadre.
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Sujet: Re: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance. Jeu 3 Avr - 16:49
Alors c'était dont à ça que ressemblait l'autre côté du monde ? Un jour, Cassie avait dit qu'elle aurait voulu voir la Nouvelle-Zélande et finalement, d'une certaine façon Liam avait réussi à l'y amener. Involontairement, mais quand même. Il lui fallut un petit moment pour reprendre ses esprits une fois arrivée. Le portoloin n'était définitivement pas son moyen de locomotion favori, bien trop incommodant. Elle lissa les plies de sa robe et se mit en route. Elle devait trouver le domaine des Oldford maintenant. Sur le chemin, on lui appris que les Oldford était une famille de sang-pur. Ça, elle ne le savait pas, ce n'est pas le genre de conversation qu'elle a habituellement, mais maintenant elle peut comprendre pourquoi il est aussi renfermé sur lui-même. Être cracmol ça ne doit déjà pas être facile, mais alors au sein d'une famille de sang-pur, ça doit être pire.
Cassie arrive finalement chez les Oldford. Elle se sent nerveuse. Ce n'est pas une chose banale chez elle. Elle sait très bien que bientôt elle sera fixé, qu'elle sera s'il va bien. Elle l'espère de tout son cœur en tout cas. Elle avance dans l'allée, son cerveau continuant de cogiter. Qu'allait-elle lui dire quand elle le verrais ? Et sa famille, comment allait-elle prendre le fait qu'elle soit là ? Parfois il lui arrivait vraiment d'agir sans réfléchir. Mais elle se rassurait en se disant que c'était quelque chose d'important. Elle ne voulait pas que Liam se referme d'avantage sur lui-même, pour la simple raison d'être un peu différent.
L'anglaise continuait à se triturer les méninges quand elle entendit le bruit d'une porte qui s'ouvre. Elle releva légèrement la tête pour voir ce qui lui faisait face. Elle s'attendait à un elfe ou quelque chose comme ça. Elle se figea, cependant, quand elle se rendit compte que ce n'était absolument pas un elfe qui se trouvait dans l'encadrement de la porte. Mais plutôt un Liam, torse nu et barbu. God dammit. S'il avait pour ambition de la faire buger pour leurs « retrouvailles » il n'aurait pas pu faire mieux. Elle se mord l'intérieur de la joue pour reprendre ses esprits. C'est qu'il avait bien changé le petit Liam. Elle l'avait déjà vu torse nu, mais là, elle n'aurait pu dire si c'était la barbe ou la surprise de le retrouver en un seul morceau. En tout cas, il lui faisait un effet bœuf.
Dans l'euphorie du moment, elle se hâta de le rejoindre et vint le serrer dans ses bras, bien trop heureuse de voir qu'il ne lui était rien arrivé. L'étreinte ne dura que quelques secondes avant qu'elle ne se rende compte de ce qu'elle venait de faire et décide de reculer. Si vivement qu'elle manqua de tomber à la renverse. Décidément ce n'était pas l'entrée la plus glorieuse qu'elle avait connu.
« Oh euh... je suis désolée » dit-elle en se redressant « C'est juste que j'ai eu si peur... enfin je veux dire... je suis contente de voir que tu vas bien.. » elle se mettrait des baffes « Bonjour » dit-elle avec l'un de ses plus beau sourire.
On aurait presque pu croire qu'elle avait le tract tellement elle était maladroite, ça ne lui ressemblait pas du tout.
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Sujet: Re: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance. Jeu 3 Avr - 19:09
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Une vision, un cauchemar? Était-il simplement devenu fou, avait-il perdu la tête et l’esprit avec?
Quand sa vision se jeta dans ses bras, le percutant du même coup, il comprit enfin qu’il ne rêvait pas. Que merlin seul savait comment, Cassiopée était bel et bien devant lui, ou plutôt, dans ses bras.
Si son premier réflexe fut de se figer littéralement face au contact chaud et réconfortant de la jeune femme, alors que l’odeur de son champoing venait doucement chatouiller les narines du Néo-Zélandais, son deuxième fut, étrangement, d’amorcer un mouvement, près à serrer l’anglaise plus près de lui – merlin il ne s’était pas rendu compte à quel point elle lui avait manquer – mais alors qu’il commençait tout juste à rapprocher ses bras du corps fin de la jeune femme, celle-ci se dégagea aussitôt, perdant pied tant la poussé fut grande.
Aussitôt, par réflexe, Liam tendit la main, rattrapant doucement le bras de la jeune femme. L’empêchant ainsi de s’écraser disgracieusement au sol, alors qu’il ne cessait de la fixer silencieusement, incapable de comprendre ce qui était en train d’arriver… après tout, la Nouvelle-Zélande était définitivement à l’autre bout du monde de l’Écosse…
Droit comme un « i », il entendit alors la voix de la belle anglaise s’élever dans l’air, coupant le silence perdurant s’étant créé entre eux :
« Oh euh... je suis désolée » dit-elle en se redressant « C'est juste que j'ai eu si peur... enfin je veux dire... je suis contente de voir que tu vas bien… Bonjour »
Elle conclu sa charmante phrase qu’un sourire digne d’elle et Liam ne pu s’empêcher un sourire même s’il ne comprenait visiblement pas encore pourquoi il souriait et l’exacte raison de la présence de la belle. Elle avait eu peur…
Et soudain il comprit de quoi elle parlait, il se souvient du dernier regard qu’il avait échanger avec la jeune femme… malgré que certaine scène restaient nette et tranchante, cette dernière, dans les rêves du jeune cracmol n’était pas constante. Une fois c’était un regard de désespoir, d’autre fois un regard de dégoût… une fois elle y crachait au visage, rejoignant l’un des mangemorts alors que l’autre fois elle attaquait, telle une digne amazone, tous les mangemorts sur son chemin, venait secourir le sinsear.
Mais c’est la surprise qui parla pour lui. Alors que pour la première fois en quatre semaines, il parlait enfin, sa vois était rauque et incertaine :
« Cassiopée… que fais-tu ici? »
Il fut lui-même surpris d’entendre le son de sa voix raisonner dans le hall, comme si elle ne venait pas de lui. Liam n’avait pas posé la question méchamment, mais il ne comprenait sincèrement pas la présence de la jeune femme chez lui… si ce n’est de lui arraché quelques mots.
Derrière lui, il pouvait sentir la présence de son frère, de sa sœur et de leur majordome attendant patiemment qu’il daigne montrer un signe de politesse comme on le lui avait enseigné depuis sa naissance. Pourtant il ne bougeait pas, restant face à la jeune femme, mélanger encore l’envie immense de la serrer contre lui et celle – encore plus grande – de se sauver le plus loin possible d’elle… car elle savait maintenant, comme pratiquement tout le monde à l’université, elle savait qu’il n’était qu’une tâche de veracrasse explosé dans le monde sorcier. Mais alors, pourquoi était-elle là? Pour venir l’humilier un peu plus?
Pour…
Il ne termina pas cette pensé, la jugea invraisemblable.
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Sujet: Re: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance. Jeu 3 Avr - 20:40
Son cœur battait la chamade, elle ne savait pas trop pourquoi, certainement parce qu'elle était sûre maintenant que Liam allait bien. Oui, il était bien vivant et les mangemorts ne l'avaient pas blessés, du moins pas physiquement. Pour le reste, elle allait devoir être un peu patiente pour le découvrir. Puis sous le coup de l'euphorie, elle était allé se jeter dans ses bras, pourquoi avait-elle fait ça ? Elle savait très bien que le jeune homme n'était pas un adepte des contacts physiques. Pourtant, cette fois, aussi court fut-il, elle n'eut pas l'impression qu'il allait la repousser bien au contraire. Elle aurait même pu croire qu'il l'aurait serré dans ses bras à son tour. Mais ça devait certainement être son esprit qui lui jouait des tours. Quoiqu'il en soit, Cassiopée était heureuse. Tellement qu'elle réagissait trop vite et qu'elle faillit rencontrer le sol en se décollant du néo-zélandais.
Heureusement, Liam était là et il vient la rattraper avant qu'elle ne rencontre le sol néo-zélandais. Elle lui adressa un petit sourire pour le remercier, ses joues un peu plus roses qu'à leur habitude. L'air de rien, le sentir la rassuré encore plus. Il était bien réel. Ce qu'elle avait pu avoir peur, elle s'était fait tellement de films depuis sa disparition. Mais c'était fini, elle balaya toutes ses images horribles pour se concentrer sur quelque chose de plus agréable. Liam. Il souriait et même si ce n'était pas facile à voir avec sa barbe, ça pouvait se lire sur son visage. Ça lui faisait plaisir.
Puis soudain, il fit une chose qui l'étonna grandement. Tellement qu'elle du faire un grand effort pour ne pas écarquiller les yeux sous la surprise. Il se mit à parler. Pas longtemps, une simple question pour lui demander ce qu'elle faisait là. Mais il avait parlé et elle se souvenait encore des mots de son frère qui lui expliquait qu'il n'avait pas parlé depuis son retour en Nouvelle-Zélande. Finalement, elle n'était pas venu pour rien, sa simple présence avait suffit à lui faire ouvrir la bouche et elle n'avait pas l'intention de s'arrêter là. Elle se doutait bien que c'était la surprise qui parlait à sa place, mais il avait quand même ouvert la bouche. Son sourire s'élargit un peu et elle parut une nouvelle fois gênée, elle allait devoir lui expliquer pourquoi elle avait fait tout ce chemin.
« Euh... à vrai dire, je m'inquiétais pour toi depuis le bal de Noël... » elle baisse les yeux « J'ai cru qu'ils t'avaient fait du mal... j'aurais du m'interposer, jamais ils n'auraient du poser les mains sur toi. »
Elle s'en voulait, sa gorge se serait au fur et à mesure qu'elle parlait. Elle n'arrêtait pas de se répéter qu'elle aurait du agir, les empêcher, utiliser sa baguette, jeter des sorts à tout va. Pourtant, elle les avait laissé l'emmener, elle savait très bien qu'elle aurait été désarmé dès l'instant où elle aurait voulu attraper sa baguette, mais elle aurait du essayer.
« Je m'en veux. » dit-elle la gorgé serré, sans oser la regarder « Mais quand ton frère m'a envoyé de tes nouvelles, j'ai voulu voir par moi-même que tu allais bien et te présenter mes excuses. » elle relève finalement la tête pour lui présenter ses excuses.
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Sujet: Re: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance. Sam 5 Avr - 19:28
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« Euh... à vrai dire, je m'inquiétais pour toi depuis le bal de Noël... » Il la regada baisser les yeux, silencieux. « J'ai cru qu'ils t'avaient fait du mal... j'aurais du m'interposer, jamais ils n'auraient du poser les mains sur toi. »
Il ne dit rien et attendit.
« Je m'en veux. » ajouta-t'elle « Mais quand ton frère m'a envoyé de tes nouvelles, j'ai voulu voir par moi-même que tu allais bien et te présenter mes excuses. »
Pourquoi n'était-il pas étonné... évidemment, il s'agissait d'Ethan. Évidement il était celui qui avait donner de ses nouvelles à Cassiopée. Pourquoi donc ne lui était-il pas venu à l'esprit qu'il aurait été mieux de laisser la belle Nihm hors de cette histoire? Pourquoi Ethan n'avait penser qu'à son frère et son bonheur plutôt qu'à la sécurité de l'anglaise.
Merlin seul savait ce qu'elle pouvait courir à être vu en la présence d'un cracmol... qu'il soit sang-pur ou non – car visiblement la tactique de Voldemort était aléatoire...
Plus perdu que jamais, Liam ne savait quoi dire. Derrière lui il pouvait toujours sentir la présence de leur majordonne, de celle d'Ethan et visiblement – selon les claquements de talons s'approchant de plus en plus – sa mère arriverait sous peu.
Un sentiment de panique s’empara de lui alors qu'il agrippait doucement le bras de Cassie, la priant d'une petite pression de le suivre. Pas question d'avoir ce genre de conversation devant toute sa famille... il était déjà un animal de cirque pour eux, pas besoin d'ajouter en plus à la liste de divertissement sa relation avec la brunette.
Laissant donc les sacs de la jeune femme derrière eux, Liam les entraîna au travers les jardins du manoir, de plus en plus loin pour finalement pénétré à la lisière d'une forêt clairsemée appartenant en partie à sa famille.
Doucement, il relâcha sa poigne puis adossa son dos nu contre l'écorce rugueuse d'un arbre, lui faisant prendre conscience du peu de vêtement dont il s'était affublé. Rougissant derrière sa barbe alors qu'il tournait la tête vers Cassiopée, évitant son regard d’embarra, et après un long silence. Liam ouvrit finalement la bouche, cherchant ses mots pour bien les peser....
Il n'avait jamais été doué avec les mots et même si avec cette nouvelle rage bouillant en lui, il trouvait le moyen de parler... il n'était nullement certain qu'il se ferait bien comprendre.
« C'est... c'est aussi bien Cassiopée.»
Il stopa une fois de plus, fermant les yeux, chassant l'image des mangemorts imprégné dans ses rétines, alors qu'il se passait la main dans les cheveux, les mettant un peu plus dans tous les sens :
« J...Je m'en serais voulu à jamais si... s'il t'étais arrivé quoi que ce soit...»
Il ouvrit les yeux :
«Tu n'es pas à l’abri des.... des préjugés. Être vu avec...» Il prit une pose, semblant légèrement mentalement douloureuse « avec un cracmol c-comme moi.... c'est pratiquement une t...traîtrise.»
Puis il se tue.
Qu'aurait-elle pu faire de toute manière? Se mettre elle aussi en danger? Prendre la chance de se prendre un sort pour lui? Non. Non, rien de valait ça, même pas lui....
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Sujet: Re: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance. Sam 5 Avr - 20:10
Liam avait l'air différent, pas seulement parce qu'il s'était laissé pousser la barbe et qu'elle lui cachait la moitié du visage, non plus parce qu'il n'était pas caché sous plusieurs couches de vêtements. Non, c'était quelque chose d'autre. Quelque chose en lui, elle n'arrivait pas encore à mettre le doigt dessus, mais elle le sentait. Enfin, ce n'était pas étonnant après tout ce qui lui était arrivé. À ça place, elle aussi elle aurait changé. D'ailleurs, elle l'avait déjà peut-être fait sans vraiment s'en rendre compte. Il faut dire que cette soirée l'avait vraiment chamboulé. Puis savoir que son présumé futur mari se trouvait dans le lot lui donnait encore envie de vomir. Elle devait vraiment trouver une solution pour empêcher ça. Elle n'arriverait pas à vivre en sachant que son mari est un mangemort.
Pour le moment, elle ne voulait pas penser à ça, ce qui l'intéressait c'était Liam, elle était là pour lui, pas pour se faire une rétrospective. Elle s'excusa d'abord, elle était sincère, elle s'en voulait vraiment et elle aurait voulu faire plus pour le néo-zélandais. Elle était tellement concentré sur ce point qu'elle ne se formalisa pas vraiment du fait que ça faisait déjà plusieurs minutes qu'ils étaient tout les deux plantés sur le pas de la porte, Liam torse-nu et elle avec ses sacs. Peu importe. Ils auraient pu parler n'importe où elle s'y serait faite.
Cependant, elle fut surprise quand le brun vint attraper son bras et l'invita à le suivre. Elle n'osa même pas demander ce qui lui arrivait. De toute façon, il y avait peu de chance qu'il se remette à parler, mais elle aurait du avoir l'habitude maintenant, de faire la conversation à un Liam qui ouvrait à peine la bouche. Ça avait toujours été comme ça entre eux, même si avant le bal il avait fait des progrès. Là, elle risquait de devoir tout reprendre à zéro, mais ça ne lui faisait pas peur. Elle était prête à s'armer de toute sa patience pour percer une nouvelle fois la carapace du Sinsear. Ils s'arrêtèrent près d'un bois. La brune était impressionnée par l'étendu du domaine des Oldford. Tout avait l'air tellement plus grand de ce côté de la Terre.
Cassie garda une certaine distance avec Liam, le laissant s'appuyer contre un arbre. Elle ne voulait pas le mettre plus mal à l'aise qu'il ne l'était sans doute déjà. À la longue, elle avait fini par prendre des automatismes avec lui, pour ne pas le froisser ou même le gêner. Quand il ouvrit la bouche une seconde fois, la brune ne put s'empêcher de sourire. Son frère lui avait dit qu'il n'avait pas ouvert la bouche depuis son retour et voilà qu'il se met à lui parler à elle. Elle ne pu qu'être flatté. Toutefois, elle arqua un sourcil à ses premiers mots, elle ne comprenait pas où il voulait en venir. Il lui avoua qu'il s'en serait voulu s'il lui était arrivé quelque chose. Il était adorable. C'est la seule chose qui lui traversa l'esprit. Il arrivait encore à se soucier d'elle alors que c'est lui qu'on avait maltraité.
Quand il entama sa dernière phrase, la brune du afficher une expression étrange. Mélange d'indignation et d'une sorte de tristesse. Comment Liam pouvait-il croire qu'elle se préoccupait d'une chose pareille ? Elle se fichait éperdument qu'il soit cracmol, sang-mêlé ou elle ne savait quoi d'autre. Ça aurait pu être un demi troll que les choses auraient été les mêmes – bon la discussion aurait certainement été plus compliqué, mais l'idée était là – elle n'avait jamais été très encline à suivre ces histoires de pureté du sang et tout le reste, ce n'était pas à son âge que ça allait changé. Elle s'approcha un peu de Liam, cherchant son regard qu'il voulait fuyant.
« Je m'en fiche, Liam, vraiment. Ce n'est pas le statut de ton sang ou tes capacités magiques qui font que j'aime passer du temps avec toi. » elle lui adressa un petit sourire « Si être avec toi est une traîtrise, alors je serais une traîtresse. Je crois que je ne suis plus à ça prêt... je t'ai laissé seul une fois et je m'en veux encore, je n'ai pas l'intention que ça se reproduise. » elle lâcha un petit rire « Avec le temps t'as bien du finir par comprendre qu'on ne se débarrasse pas de moi aussi facilement. »
Bon, elle en avait dit un peu plus que prévu, mais elle pensait tout ce qu'elle avait dit et elle espérait qu'il comprenne où elle voulait en venir.
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Sujet: Re: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance. Sam 5 Avr - 21:00
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Et évidemment c'était sans étonnement que Liam eu droit au fameux sermon. Son statut lui importait peu, elle s'en fichait d'être vu avec lui et blablabla.
Mais rien n'était aussi simple. Non. Rien n'était JAMAIS simple lorsque les gens étaient en contacte avec lui. Certes, il n'était pas u lycanthrope, un vampire ou... ou... une HARPIE, mais il était bel et bien une erreur de la nature. Toute sa vie, on avait fait payer sa différence à ses semblables. Toute sa vie on s'était moquer de lui, autant chez les moldus que chez les sorciers. On avait rient de sa famille. Certaine famille de sang-pur Néo-Zélandaise et même Anglaise n'acceptait pas de se présenter au manoir des Oldford si le «cracmol» y était aussi. C'était ainsi et il en était presque habitué maintenant.
Presque... puisque jamais personne ne s'habituait au rejet. Ni Liam... et certainement pas Cassiopée.
Le rire de l'anglaise le sortie de ses réflexions :
« Avec le temps t'as bien du finir par comprendre qu'on ne se débarrasse pas de moi aussi facilement. »
Elle avait raison sur ce point. Le surnom Casse-pied lui aurait probablement été à merveille si en fait elle n'avait pas été aussi adorable, gentille et patiente avec lui. Elle avait encore beaucoup de chemin à faire – Liam ne comprenait toujours pas pourquoi elle s'acharnait tant à vouloir lui parler (ou monologuer) et à vouloir passer du temps avec lui. Il avait pourtant appris, très lentement, à apprécier les petites attentions de la jeune femme. Sa manière de se tenir à une distance très très raisonnable de lui, sa manière de le laisser terminer ses phrases, plutôt que de faire comme sa mère et les terminer pour lui par impatience.
Tournant la tête lentement pour finalement croisé le regard de l'anglaise il sourit – chose qu'il n'avait pas fait depuis un moment, trop occuper à en vouloir silencieusement au monde entier sans crier sa peine :
«Eh bien... tu vas devoir rester longtemps en Nouvelle-Zélande.»
Oui. Si elle ne voulait plus le laisser seule – quelle drôle d'idée – elle devrait rester car il était hors de question pour Liam de retourner en Écosse. Pourquoi allez là ou on ne voulait pas de lui? Il était déjà difficile de se faire sa place dans son propre pays... si en plus, dans celui d’adoption, on voulait sa mort... ou se trouvait donc sa place?
Se décollant de son arbre, Liam se mit à marcher lentement dans la forêt. Le soleil était encore haut de la ciel, au rythme où ils allaient, leur conversation allait durer un bon moment et étrangement, avec Cassiopée à ses côtés, le jeune homme avait envie d'air frais... d'une promenade dans ce qui avait été longtemps son terrain de jeu.
Mais aujourd'hui tout était différent et en lui, un combat qu'il avait tenté de mettre de côté refaisait lentement surface.
«Cassiopée... j...je...»
Il marchait, regardant devant lui. Maintenant qu'elle savait... maintenant qu'il n'y avait plus se secret honteux entre eux, il ressentait le besoin de lui parler, de dire cette petite crotte qu'il avait toujours eu sur le cœur.
«Je ne sais pas où est ma place.»
Sa y était. Il était maintenant trop tard pour reculer, maintenant qu'une partie de la bombe était lancée, il ne pouvait plus se rétracter, changer d'idée – surtout avec Cassiopée l'entêté. Mais au fond, peut-être était-ce pour celui qu'il lui avait dit.
Il stoppa pour se retourner. Ses oreilles rouges vives, ses joues également sous son épaisse barbe, alors que ses mains moites venaient se frotter doucement contre son jean :
«Entre les moldus et les sorciers... dans aucun des cas j...je n'ai ma place.»
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Sujet: Re: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance. Sam 5 Avr - 21:31
Cassie n'avait aucunement l'intention de lui promettre que le monde serait parfait désormais. Non, elle n'était pas si naïve que ça. Elle savait très bien que les choses risquaient d'aller en s'empirant, mais elle n'avait jamais été du genre à voir sa coupe à moitié vide. Elle s’entêtait à vouloir la voir à moitié pleine quoiqu'il arrive. C'était sa façon de vivre, de voir les choses et elle n'aurait pas voulu en changer pour n'importe quoi au monde, c'était ce qui lui permettait d'affronter la vie. Elle sourit légèrement quand Liam finit par répondre qu'elle allait devoir rester un moment en Nouvelle-Zélande. Elle haussa les épaules, s'il pensait la décourager comme ça, il se mettait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.
« Ça tombe bien, j'vais pouvoir visiter comme ça. J'ai bien envie de voir les étoiles de ce côté de la planète. » dit-elle joyeusement.
Bien entendu, Cassie ne perdait pas l'espoir de le ramener à St-Barnaby, cependant il était inutile de rentrer directement dans la confrontation. Elle allait lui faire accepter l'idée peu à peu. Pour l'instant, elle profitait de la présence, aussi sombre soit-il, du jeune homme. Elle le regarda se redresser et se mettre à marcher. Elle se demanda si elle devait le suivre ou le laisser se retrouver seul. C'était peut-être ce qu'il voulait après tout, qu'elle le laisse tranquille. Toutefois, elle se mit à marcher, à pas lent histoire de toujours garder cette distance qu'elle s'évertuait à garder quand elle était en présence de Liam. C'était quelque chose de spécial avec lui, elle qui en temps normal était beaucoup plus tactile. Elle devait prendre sur elle quand elle se retrouvait avec lui, mais étrangement ça ne la dérangeait pas. Elle faisait avec.
La brune releva la tête quand il prononça son prénom, ça l'étonnait toujours qu'il s'entête à l'appeler Cassiopée, plutôt que Cassie, comme le reste du monde. Elle l'écoutait attentivement, intrigué par ce qu'il pouvait bien avoir envie de lui dire. Elle se mordit la lèvre quand il lui avoua ce qu'il avait sur le cœur. Elle aurait aimé lui dire qu'elle pouvait comprendre. Mais ce n'était pas vrai. Elle n'était pas dans son cas, elle ne pouvait pas se mettre à sa place. Elle ne pouvait que l'imaginer. Elle le regarda, le couvant presque du regard l'espace d'un instant. Elle voulait l'aider, lui faire comprendre qu'il n'avait pas à s'en faire.
« Et si elle était à côté de moi ? » dit-elle simplement en arrivant à sa hauteur « Quand je te dis que je me fiche de ce que tu peux être, je ne sors pas ça à la légère juste pour te faire te sentir mieux, comme t'as peut-être déjà du l'entendre à plusieurs reprises. » elle stoppa de parler un instant avant de reprendre « Tu sais tu n'es pas le seul à ne pas savoir où est ta place, bien entendu je ne te ferais pas l'affront de comparer ta situation à la mienne, mais moi aussi d'une certaine façon je ne sais pas où me mettre... »
Elle ne disait pas ça pour le rassurer c'était bien vrai, Cassiopée Goldstein n'avait jamais eu aucune idée de où elle devait se placer. Une sang-pure aux idées pas si pures que ça. Une fille cachait par son nom trop imposant et son prénom trop brillant.
« Mais tu finiras par la trouver ta place, j'en suis sûre. »
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Sujet: Re: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance. Jeu 10 Avr - 10:56
Just ignore my existance. ::regression::
La bombe avait été lancé et étrangement il ne se sentait pas mieux. Au contraire, il se sentait un peu plus stupide alors que les secondes défilaient.
Si seulement il avait été capable d'apprendre un sort d'oubliette, pouf, il en aurait envoyé un en pleine tête de sa chère Cassiopée pour qu'elle oublie le moment embarrassant qu'il était en train de vivre. Pour qu'elle oublie son petit secret et que tout le monde en fasse de même.
Car finalement... il n'avait pour l'instant aucun sentiment de soulagement de savoir son secret maintenant dévoilé, au contraire, il aurait préféré qu'il en reste ainsi, qu'il continue de pratiquer dans le fond des placards de l'université ses cours par correspondance de vit-magic et un jour alors, un jour, il aurait été apte à prouvé au monde sorcier qu'il n'était pas sans espoir, qu'il avait réussit – autre de connaître parfaitement la théorie de tout – de lancer un vrai sort! Rien d'extravagant, il fallait être réaliste, mais un petit wingardium leviosa... ou encore qu'en savait-il, un aguamenti? Était-ce trop demander?
Oui... probablement, puisque Liam n'était plus ce Liam. L'humiliation avait enfin eu raison de lui alors qu'il pouvait encore entendre les rires des mangemorts raisonner dans son esprit, aussi vif qu'une brûlure fraîche. Il était devenu aigre, amer face à la vie et bien trop peu enclin à poursuivre ses rêves de jadis... peu importe ou était sa place, le sentiment que cela ne lui apporterai que du mal c'était emparé de lui... est-ce que cette douleur psychologique pouvait donc se terminer?
Perdu dans sa tête, il entendit aux loin les mots de Cassiopée, le ramenant lentement au pays des vivant :
« Et si elle était à côté de moi ? »
Sa place... à côté d'elle? Voyons, il ne fallait pas rêvé... avait-elle, elle aussi été bercé dans sa tendre enfance de l'illusion qu'on pouvait faire ce qu'on souhaitait de notre vie sans aucune répercution? Il la laissa continuer de parler alors que les mots venait plus ou moins le toucher. Plus ou moins parce qu'il s'empêchait tout simplement d'y croire... il ne voulait plus avoir de mauvaise surprise donc autant cesser de croire en l'humanité des sorciers.
Lorsqu'elle eut terminé, il souffla :
«Je ne crois pas que ta place soit dans un cercueil, t-...trucidé pour avoir prit la défense d'un cracmol sans intérêt, Cassiopée, tu vaux mieux que ça, tu vaux mieux qu'un c-...cer-...cercueil six-pied sous terre, t-tu vaux de vivre! Peu importe l'affection que tu pourrais avoir à mon égard» il marqua une pose à cette drôle d'idée avant de poursuivre lentement « Tu devrais comprendre que c'est mieux pour toi si tu es en vie, r-rayonnante co...comme toujours!»
Il lui fit un maigre sourire avant lança :
«Apr-... après tout, quelle mort m-minable... m-mourir p-po-pour un cracmol!»
Liam lança un clin d'oeil se voulant amusé avant de continuer sa marche, entraînant la belle nihm au bord d'un petit lac au centre de la forêt. Un vieux quai en bois usé flottait paresseusement sur l'eau calme de la source alors que le soleil venait scintillé contre la surface du lac, miroitant et projetant mille et un jets de lumières autours d'eux.... merlin, il avait toujours aimer ce petit lac.
Il devait maintenant être près d'une heure de l'après midi, le soleil était haut dans le ciel et la température était de plus en plus chaude et humide.
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Sujet: Re: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance. Mer 28 Mai - 15:42
En temps normal, Cassiopée est plutôt quelqu’un de spontanée, elle aime vivre le moment et ne pas se prendre la tête avec quoique ce soit. Mais avec Liam et particulièrement depuis ce qui s’est passé au bal de Noël, sa spontanéité c’est un tant soit peu essoufflée. elle ne s’en rend pas forcément compte, elle ne veut pas le blesser ou dire quelque chose qu’il pourrait mal interpréter. Étrangement, elle veut le protéger et elle sait très bien que le monde magique n’est pas très tendre avec les cracmols. Ils sont considérés comme des erreurs de la nature, quelque chose qui ne devrait pas exister. la brune n’a jamais vraiment comprit pourquoi on les traite de la sorte. et son incompréhension s’est accentué depuis qu’elle connaît le petit secret de Liam. C’est le premier cracmol qu’elle connaît - du moins, le seul pour qui elle sait vraiment - le brune ne peut pas le décrire comme étant une erreur de la nature, bien au contraire. Elle apprecie la compagnie du néozellandais, qu’il soit capable de faire voler une plume dans les airs ou non. Elle est même sûre qu’il mérite bien plus sa place parmi eux, à Saint-Barnaby, que certain sorcier capable de transformer un rat en verre à pied. La valeur d’un sorcier ne se mesure pas à la taille de sa baguette, elle l’a appris au fil des années. Elle aurait aimé pouvoir lui faire comprendre tout ça dans un seul regard, qu’il se rende enfin compte qu’elle ne fait pas tout ça pour se moquer de lui, qu’elle tient vraiment à lui. Toutefois, elle a beau faire ce qu’elle veut, il ne veut pas comprendre, il est totalement hermétique à l’idée que quelqu’un puisse vraiment s’intéresser à lui.
Ils s’étaient doucement enfoncés dans cette petite forêt. Le visage de Liam s’assombrit un peu plus, en même temps que le ciel est obstrué par le nombres des arbres qui se multiplie. Il lui dit qu’il ne sait pas où est sa place. Maladroitement, l’anglaise essaye de lui faire comprendre que rien a changé pour elle, que la révélation de son secret ne change pas la vision qu’elle a de lui. Elle s’en fiche et le fait qu’elle soit venue jusqu’ici en est la preuve. les mots de Liam la blèsent. Ce n’est pas fait exprès, ce n’est pas voulu, mais le mal est fait. Après tout ce temps qu’elle a eu l’occasion de passer à ses côtés, elle aurait pu penser qu’il la connaissait mieux que ça. elle n’a pas l’intention de baisser les bras juste parce que ce n’est pas quelque chose qu’elle devrait faire. Ça ne lui plaît pas. Toute sa vie, elle a été façonné pour renvoyer une image parfaite des Goldstein. Une vraie petite poupée, doublé d’une élève modèle. Elle a tout fait pour rentrer dans les exigences de ses parents. Mais maintenant, elle en a marre. Elle ne supporte pas… non, elle ne supporte plus qu’on pense à sa place. Elle veut vivre sa vie, penser ce qu’elle veut, être elle-même. Ce n’est pas si compliqué que ça quand même. “ Je n’ai pas l’intention de mourir. Ce n’est pas dans mes projets d’avenir. De plus, j’aimerais juste pouvoir faire ce que je veux, arrêter de penser à travers mes parents et leurs idées archaïques.” elle se tait un instant, reprenant sa respiration. Ce n’est pas le genre de trucs qu’elle dit facilement. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Cassiopée est très attachée à sa famille, elle aime ses parents, même si ces derniers temps, elle a un peu l’impression qu’on la prend pour un morceau de viande, à vendre au plus offrant. “Et puis à quoi bon mourir si ce n’est pas pour quelque chose à quoi ou à qui on tient ? Tu pourras dire ce que tu veux Liam, je resterais là à te soutenir. Tu pourras me dire que tu n’en vaux pas la peine ou même m’envoyer paître parce que tu en as marre de moi, je resterais là. C’est plus fort que moi, tu l’as bien vu, non ? Quoique je fasse, la vie m’attire à toi. Même jusqu’à ta tanière en Nouvelle-Zélande, c’est pour dire.” dit-elle avec un petit sourire. Cassie ne sait pas trop si elle doit en rire ou en pleurer, mais tout ce qu’elle vient de dire est vrai. Liam a quelque chose en lui qui fait qu’elle ne peut pas se résoudre à le laisser se débrouiller seul.
Liam essaye de garder un air dégager, mais elle peut voir dans ses yeux que ce n’est qu’un masque, comme elle a pu le faire. Les masques finissent toujours par tomber à un moment ou à un autre, ça ne tient jamais très longtemps. Cependant, elle décide de ne pas le mentionner dans la conversation, elle est déjà assez difficile comme ça. Elle ne veut pas en rajouter. ils arrivent finalement près d’un lac. Un sourire naît sur le visage de la brune. Elle adore ce genre d’endroit. Le soleil vient lui caresser le visage et son sourire s’étire d’avantage, elle a même l’impression que son coeur s’allège un peu. Comment se sentir mausade quand on à ça devant les yeux ? Impossible. Elle s’avance vers l’eau, observant la surface avant de se retourner vers Liam “On peut se baigner ici ?” demande-t-elle joyeusement.
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Sujet: Re: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance. Jeu 3 Juil - 21:10
I'll always be there for you ::regression::
“ Je n’ai pas l’intention de mourir. Ce n’est pas dans mes projets d’avenir. De plus, j’aimerais juste pouvoir faire ce que je veux, arrêter de penser à travers mes parents et leurs idées archaïques.”
Elle marqua une pause, laissant à Liam – et probablement à elle-même – le temps d'encaisser ces paroles. Puis elle reprit, à la grande surprise de Liam qui n'avait étrangement pas envie de la contredire pour une fois, qui n'avait pas envie de lui faire prendre conscience qu'elle ne faisait que s'entêter à être avec lui... non, pour une fois il la laissa parler, le cœur ouvert.
“Et puis à quoi bon mourir si ce n’est pas pour quelque chose à quoi ou à qui on tient ? Tu pourras dire ce que tu veux Liam, je resterais là à te soutenir. Tu pourras me dire que tu n’en vaux pas la peine ou même m’envoyer paître parce que tu en as marre de moi, je resterais là. C’est plus fort que moi, tu l’as bien vu, non ? Quoique je fasse, la vie m’attire à toi. Même jusqu’à ta tanière en Nouvelle-Zélande, c’est pour dire.”
Une fois.... deux fois.... trois fois. Non, toujours rien. Le souffle coupé, les yeux écarquillée largement, Liam tentait visiblement d'assimiler les paroles de la brunette devant lui, peinant à y croire. Pourtant il devait bien y avoir un fond de vérité dans toute cette histoire... l'anglaise n'aurait pas pu traversé continent, vent et marrée pour simplement venir lui mentir sur l'affection qu'elle portait à son égard... Pourquoi était-ce donc si difficile à comprendre pour Liam alors? Pourquoi n'était-il pas apte à accepter la situation comme elle se présentait devant lui... puisque visiblement il aurait été de ceux ayant de la chance!
Il avait devant lui la femme rêvée – même Abigail l'aurait aimé, Liam en était certain – têtue, Cassiopée ne s'était jamais démordu de l'idée d'être amie avec le Néo-Zélandais et aujourd'hui, le cœur du jeune homme commençait lentement à fondre à la vue de la sang-pur... chez lui, en Nouvelle-Zéalnde, dans son antre magique qu'il n'avait presque jamais partagé. Et alors qu'elle se penchait vers le lac qui brillait de mille éclat autours d'elle, Liam en vient en se demander qu'est-ce donc toute ces résolutions étranges qu'il avait eu au sujet de la Nimh.
Pourquoi la repousser constamment alors que visiblement elle était nettement plus apte à se protéger que lui... pourquoi redoutait-il chacune des paroles douces et résolue que la brune lui lançait plus leur conversation avançait... il n'avait étrangement plus envie de la repousser maintenant... maintenant peut-être était-il temps de s'ouvrir à une amie fidèle? Certes au fond de lui cette rage contre le monde continuait inlassablement de bouillir... cette peur infini qu'elle ne se retourne quelques minutes plus tard pour éclater de rire avant de lui éclater la tête contre un rocher en riant à gorger d'éployer qu'il avait été complètement désillusionné de croire qu'elle aurait pu perdre son temps une minute de plus avec un pauvre cracmol sans imporance.
Mais lorsqu'elle se redressa, en face du lac, Liam en reperdit la parole alors qu'elle lui demandait s'il était possible de se baigner.
Baissant la tête et se grattant d'abord le derrière de celle-ci, avant de descendre de main à sa barbe charnue pour la frotter timidement, il se rapprocha doucement Cassiopée – rouge – avant l'hocher docilement la tête :
«Oui... Abi et moi avions l'habitude de venir ici lorsque j'étais plus jeune... et qu'elle était encore a Gisborne avec moi...»
Il se pencha pour laissant ses doigts glisser doucement contre la surface fraîche du lac alors qu'un sourire s'étirait contre ses lèvres :
«Et l'eau n'est pas t-...très froid pour un mois de f-f-février...»
En même temps comparer à l'écosse, il devait bien faire 30° de plus là ou ils étaient. Avec un sourire que seule Cassiopée aurait pu faire naître sur ses lèvres - allègeant son coeur lourd - Liam le timide cracmol osa même jusqu'à dire:
«La petite a-anglaise serait-elle assez c-courageuse p-...pour une baignade en f-f-février!?»
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Sujet: Re: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance. Mer 23 Juil - 11:04
Cassiopée aurait aimé faire comprendre à Liam tout ce qu’elle avait en tête, pour qu’il arrête de se faire du mal. Pourtant il lui semblait que le Néo-Zélandais restait hermétique à tout ce qu’elle pouvait dire. Ça en aurait presque été frustrant. Toutefois, elle ne baisait pas les bras, elle voulait qu’il reprenne confiance en lui, ou du moins quelque chose qui y ressemble. La brune n’est pas vraiment du genre à lâcher l’affaire facilement, surtout quand quelque chose lui tient à coeur et l’air de rien, le cas de Liam lui tient vraiment à coeur. Puis de toute façon, tout ici était bien trop beau pour lui faire perdre son optimisme, elle savait qu’au fond de lui, Liam devait avoir envie de retourner vers le monde. Il avait beau être timide, elle avait du mal à le voir ermite pour le reste de sa vie. Non, il avait besoin de personnes bien intentionnées pour le faire sortir de sa coquille.
Leur petite balade les avait amené face à un lac, ce qui mit en joie l’anglaise. Un peu comme une enfant le soir de noël, elle se laissait émerveillé par un peu tout ce qui l’entourait, après tout, elle se trouvait de l’autre côté de la terre, ça ne risquait pas de lui arriver tout les jours, il fallait qu’elle en profite. Elle avait envie de se baigner, d’en profiter un peu, le temps était clément. Un grand sourire se dessina sur le visage de la brune quand Liam lui affirme qu’il est possible de se baigner. Elle le regarda se baisser pour toucher la surface plane de l’eau du lac. Si en plus de ça, la température n’est pas trop froide, pourquoi se priver ? De toute façon, elle s’est déjà baignée dans l’eau écossaise en hiver, alors elle n’avait pas peur de tester l’eau Néo-Zélandaise, puis techniquement, ici on était sensé être en été… enfin, c’est ce que veux la logique, un autre hémisphère, d’autres règles.
Un léger rire s’échappe des lèvres de Cassiopée quand Liam la provoque en lui demandant si elle était assez courageuse pour se baigner. C’est une première venant de Liam, lui qui en temps normal se contente du strict minimum niveau parole. Comme quoi, de l’autre côté du monde, il y a vraiment de nouvelles règles. Et Cassie les aime déjà. Elle plonge son regard amusé, dans celui du brun, un mince sourire sur ses lèvres «La question est plutôt de savoir si toi, tu es capable de le faire, monsieur Oldford » dit-elle rieuse, elle a envie de pousser Liam dans ses retranchements, si elle lui avait demandé ça il y a quelques semaines, elle savait très bien qu’il aurait rougit avant de se sauver en courant, mais là c’était différent. Quelque chose avait changé chez le jeune homme, elle pouvait le sentir, bon pour le moment ça le rendait juste plus sombre et euh… juste plus barbu, mais il fallait travailler ça pour que ça ressorte en positif. «Si tu le fais, je le fais, okay ? » ça lui semblait être un bon deal et puis bon, même s’il ne le faisait pas, elle le ferait quand même, mais au moins elle offrait la possibilité à Liam de la suivre.
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Sujet: Re: Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance.
Nouvelle-Zélande - [Février 1980] : Just ignore my existance.