Sujet: Nous sommes censés réviser [Abandon] Ven 22 Juin - 12:07
Si Mars est dans sa quatrième lunaison et que Saturne forme un angle juxtaposé avec la courbe solaire, que pouvez vous déduire ? Rien. Les yeux verts fixent la page d'exercice et clignent plusieurs fois. Ils relisent la phrase. Encore. Et encore. Ils se ferment et abandonnent alors qu'une main molle tourne le livre pour trouver les corrigés.
Il est environ dix huit heures, les examens de la journée sont terminés et les étudiants révisent pour les épreuves du lendemain pour la plupart. Charliz en fait parti. A contrecoeur, l'étudiant roux a ouvert son livre d'Astronomie pour en feuilleter quelques pages. Comment apprendre tout un programme en une soirée ? C'est qu'il n'a pas travaillé de l'année, le bougre. Assistant au cours sans vraiment se préoccuper des propos du professeur, plongé dans ses propres pensées. Et maintenant que l'examen approche, il essaye de bachoter pour décrocher un Acceptable. Mais il n'y croit pas. La volonté n'y est plus. Un an de plus, un an de moins, qu'est-ce que ça change désormais ? Rien. Alors la quatrième lunaison de Mars, elle ne lui inspire rien du tout.
Il est avachit dans l'herbe du parc. Il fait trop beau pour rester enfermé à l'intérieur, qu'il s'est dit en voyant le soleil estival dorer l'herbe de ses rayons déclinant peu à peu dans la fin du jour. Vêtu d'un pantalon jaune canari et d'un polo rose sur lequel sont accrochés différents badges d'équipes de Quidditch grecques, il est couché sur le dos, tenant son livre d'une main de façon à pouvoir lire tout en se cachant du soleil. Ses cheveux roux affublés d'un béret vert pomme forment une corolle au dessus de sa tête. Le matin même, il lui semble avoir tout à fait raté son examen de symbolisme. * C'est de ta faute Chacha, tu travailles pas. Espèce de fainéant va. * Qu'il pense pour lui même en observant d'un oeil distrait un schéma du système solaire. Mais il s'en fiche maintenant, de travailler ou non. Il lui semble que ça n'a plus d'importance. Il n'est pas soutenu moralement par sa famille en tant que né-moldu. Et les redoublements, il a l'habitude, ça ne lui fait plus rien.
Alors il abandonne, il baisse les bras et son livre par la même occasion pour le laisser tomber sur son nez. Le Manuel d'Astronomie Cycle III lui recouvre désormais le visage alors qu'il se décide à une sieste improvisée dans l'herbe. Il lui semble que des échos de voix d'autres étudiants lui parviennent mais il ne les écoute pas. Charliz rêve et se laisse bercer par le soleil mourant.
Aglae Nutcombe
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Messages : 157 Réputation : 16 Date de naissance : 09/07/1956 Nationalité : Anglaise
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Sujet: Re: Nous sommes censés réviser [Abandon] Mar 26 Juin - 12:51
Elle avait toujours aimé la nature. Les voyages qu'elle entreprenait, elle les faisait seule, avec elle-même, dans les landes, dans les forêts ou sur les rivières. Dès qu'elle en avait l'occasion, elle fuyait la vie bruyante de la ville pour allez rechercher la tranquillité, contrastant avec sa personnalité, de la nature. L'Écosse était d'ailleurs l'un des endroits idéales pour de telle balade. Certes, c'était son pays... mais au fond, elle l'aimait tout de même. Elle avait bougonné longtemps, lorsqu'elle avait été renvoyée de l'université d'Irlande, très longtemps. Surtout parce que ses parents avaient décidé qu'il n'était plus question pour Aglae de choisir sa prochaine école... vu le résultat du premier choix, les Nutcombe avaient opté pour l'école la plus près de chez eux, mais la plus éloignée de l'île. Londres était à éviter, avec les événements derniers, la montée du Lord Noir, mais surtout, personne ne voudrait de leur fille avec le dossier scolaire qu'elle trimbalait.
Qu'à cela ne tienne, maintenant la Nihm s'en fichait éperdument. Sur l'île de Lewis, isolé de la cohue du monde, perdu entre forêts, rivières, loch et montagnes, l'étudiante évoluait comme un poisson dans l'eau. Elle avait terminé ses cours et ses examens avant d'arriver à St. Barnaby, elle n'avait plus ses parents sur son dos et jouissait ainsi qu'une liberté certaine et particulièrement agréable. Elle profitait d'ailleurs de ces moments de liberté, actuellement, en marchant dans le parc de l'école. C'était une de ces rares journées sur l'île de Lewis où il n'y avait aucune pluie et aucun vent, exceptée une légère brise. Pour l'occasion, plutôt rare, Aglae avait revêtit unplaysuit à motif floraux, léger, flottant dans l'air et contre sa peau. Se comptant franchement chanceuse de ne pas faire partie de tous ceux qui avait encore mille et unes études à faire, elle avait mis dans son sac à bandoulière, un vieux livre portant sur les plus horribles blessures magique de l'histoire, qu'elle avait emprunté à la bibliothèque et se cherchait maintenant un coin tranquille pour pouvoir profiter de sa lecture.
Pourtant, non loin d'elle, quelque chose attira son attention. Enfin, quelqu'un, des vêtements vifs, les cheveux de feu, semblant étudier sous un arbre. Curiosité piquée, la jeune femme se souvint qu'elle avait croisé à plusieurs reprises Charliz, sans avoir pourtant eu la chance de lui adresser la parole. Bon, ça semblait déplacé ainsi... arriver comme ça et déranger quelqu'un alors qu'il était visiblement en train d'étudier, mais Aglae jugea qu'une petite pause faisait toujours du bien, peu importe pour qui. Elle se dirigea donc de pas heureux et léger vers le rouquin et se laissa tomber à ses côtés en riant doucement, remarquant alors qu'il n'était absolument pas en train d'étudier, comme elle le croyait. Le nez plongé dans son livre et c'était le cas de le dire, l'étudiant semblait faire une petite sieste :
«Ça, moi, je n'appelle pas ça étudier, tu vois?»
Walter Armstrong
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Messages : 90 Réputation : 18 Date de naissance : 17/06/1990 Nationalité : Écossais et Danois
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Sujet: Re: Nous sommes censés réviser [Abandon] Mer 27 Juin - 1:16
Ça sentait la liberté, partout où il allait. La période d’évaluation était commencée depuis une semaine et demi et même si la plupart des étudiants avaient encore des examens à passer durant les quelques derniers jours d’école qui restaient, il régnait une ambiance estivale des plus agréables. D’abord – et c’était probablement l’une des choses les plus étonnantes de toute la situation – il faisait magnifiquement beau. Le soleil perçait à travers les quelques nuages qui parsemaient le ciel, une brise fraîche voyageait entre les traits chauds de l’air. Une vraie journée d’été. On ne se serait pas crus en Écosse, en fait, c’en était étonnant. C’était sans doute cela qui mettait un sourire sur les lèvres des gens, malgré leurs nez fixés dans leurs livres, à faire des révisions de dernière minute. Et puis le fait que les filles avaient mis des robes ou des jupes. Ça devait certainement rendre le sourire aux garçons. Ça lui rendait le sourire, dans tous les cas. Les jambes d’une fille, c’est fichtrement beau. Et puis il était certain que les filles ne détestaient pas voir les garçons montrer un peu plus de leurs bras ou de leur torse. Nature humaine, quand tu nous tiens.
Il ne lui restait plus qu’un tout petit examen à faire, après coup il serait libéré de ses fonctions d’étudiant jusqu’à la fin août. Bien qu’il révisait à la bibliothèque la plupart du temps, pendant ses quarts de travail - heureusement que la bibliothécaire avait pensé à réduire ses heures, d’ailleurs – ou en dehors, il avait préféré se rendre au parc pour profiter de la température clémente qui arrivait littéralement comme un cadeau. Si le reste de l’été écossais pouvait ressembler à ça ou à peu près, il serait heureux. Ah, l’été! Son voyage d’une dizaine de jours en Italie à la fin du mois de Juillet approchait, et il était incroyablement impatient. Tant par les choses qu’il y apprendrait – il allait passer du temps au Vatican, avec des exorcistes de renom pour tenter de créer des liens pour son futur Ultimum - que par la charmante compagnie qui l l’accompagnerait. Il avait invité Zòhra, évidemment. Dix jours avec elle, à visiter, à manger, à boire, à profiter de la mer plus chaude, à se risquer à quelques bains de minuit… Il avait vraiment très hâte. Outre ce lapse de temps, il resterait surtout en Écosse, même qu’il gardait deux quarts de travail par semaine à la bibliothèque de l’université. C’était là le grand avantage d’aller à l’école près d’où on habite. Un train suffisait à le ramener chez lui, ou encore une poudre de cheminette.
Le géant s’était aventuré dans le parc, livre d’Arithmancie sous le bras. Il avait opté, aujourd’hui, pour un jean un peu ajusté et pour une chemise à manches courtes, bien cintrée, noire. Sobre, comme il en avait l’habitude – la discrétion était le mot d’ordre – , mais pas moins classe. Le jeune homme était d’humeur étrangement sociable, en cette fin d’après-midi. Le soleil, les jolies filles, ou bien entre les quelques verres de whisky qu’il s’était tapés juste après avoir fini son examen de Symbolisme un peu plus tôt? Un heureux mélange des trois, c’était certain. Toujours était-il qu’il cherchait de ses prunelles azures des visages connus. Son attention fut tout de suite captée par des motifs floraux, puis par trois taches – une rose, une jaune et une rousse. L’Écossais fronça les sourcils et remarqua qu’il s’agissait d’Aglae – format miniature qu’il avait toujours trouvée fort sympathique et d’agréable compagnie – et de Charliz. Il ne connaissait pas vraiment celui-ci, plutôt de vue et de nom d’autre chose, mais bon. Il était difficile à ignorer. Un petit sourire timide se dessina sur ses lèvres puis il s’approcha du duo, une main dans ses poches. Il remarqua tout de suite le livre du roux; c’était vrai, il étudiait à Todhchai.
« L’Astronomie te refile un mal de crâne? Je peux me joindre à toi? », demanda-t-il, souriant, avant de reporter son attention sur Aglae.
Walt fit un pas et demi dans sa direction puis vint poser sa main sur le dessus de la tête de la jeune femme, une lueur taquine dans les yeux, puis dit, un rire dans la voix :
« Tu es venue te moquer des gens nobles qui étudient, Nutcombe? »
(Je vous présente mes plus sincères excuses quant à mon retard imprévu. Et si vous voulez me lancer des pierres, me livrer à une horde de strangulot sauvage ou me laisser en pâture à un basilic, n'hésitez pas, je le mérite)
Allongé dans l'herbe, il était prêt à s'abandonner dans les bras de Morphée. Adieu astronomie, examens, notes. Adieu. Le roux n'aspirait qu'à retrouver une tranquillité d'esprit qu'il jugeait bien méritée après avoir vainement tenter de s'enfoncer tout un programme dans le crâne. Il inspirait calmement, essayant de se détendre. * On inspire du bien être, on expire du stress. Inspirer, expirer, inspirer...* Tout son être ne se concentrait que sur sa respiration alors que les pages de son livre lui chatouillait le visage. * T'es pas sérieux Chacha * réussit tout de même à souffler une voix au fond de lui. Une petite voix enquiquinante et nasillarde. Son Jimminy Criquet personnel. Sa conscience. Mais à l'instant même, il ne rêvait qu'à la faire taire.
Déconnecté du monde extérieur, il sentit tout de même une pression d'air à ses côtés et entendit la voix féminine lui faire une remarque sur sa façon d'étudier. " Mmmh, chacun sa méthode..." marmonna-t-il, le nez toujours dans son livre. Il réfléchissait rarement avant de parler et cette fois ne dérogeait pas à la règle. Qui était celle qui venait le déranger ? Pourquoi les gens venaient-ils vers lui lorsqu'il avait décidé de tourner le dos au monde ? Lentement, comme atteint d'un maléfice d'entrave, le rouquin prit appui sur son coude et releva le torse. Son livre lui glissa de la figure, inéluctablement attiré vers le sol et ses yeux s'ouvrirent à la lumière du jour.
Il cligna plusieurs fois des yeux comme pour se réhabituer à la lumière. Son regard fut immédiatement attiré par un motif fleuri. Motif porté par une demoiselle dont les iris pâles frappèrent le rouquin. Il ne la trouva pas belle. Mais elle n'était pas laide non plus. Il y avait quelque chose d'indéfinissable dans son regard. Et elle souriait du sourire des gens naturellement heureux. Il observait toujours le lutin quand une autre voix lui fit tourner la tête. Plus grave, plus masculine. Un grand garçon au visage barré par une immense paire de lunettes. Il ne lui était pas inconnu. Il l'avait déjà vu et on le lui avait vaguement présenté de loin comme "le grand ténébreux à lunettes", un Todchai comme lui même.
Le géant parla d'astronomie, sujet qui décrocha une grimace dégoutée au rouquin qui finit tout de même par prendre la parole. " Tu t'appelles Walter, non ? " Il n'était pas sûr. Si ça se trouve, c'était Gilbert, Albert. Un truc en "ert" en tout cas.
Son regard se retourna vers la brune à qui il lança. " J'aime bien ta robe, elle est jolie. " Ce qui était sincère. Charliz réfléchissait rarement avant de parler, je me répètes et ne se rendait pas compte du compliment qui pouvait être plus ou moins bien interprété. " J'étudiais pas, t'inquiètes. Pas la foi de réviser. " répondit-il à l'intervention de Machin-ert
Aglae Nutcombe
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Sujet: Re: Nous sommes censés réviser [Abandon] Lun 1 Oct - 17:41
Le vent soufflait au travers des feuilles des arbres alors qu'Aglae regardait avec un certain amusement le rouquin. Bien étendu dans l'herbe fraîche, sous un arbre, alors que les rares rayons de soleil se propageait sur l'ensemble de l'île, la Nihm comprenait parfaitement bien que le roux n'avait pas la tête à étudier, elle-même ne l'avait pas, mais après tout, elle n'avait pas à le faire ! C'était la beauté de la chose, arriver en fin d'année avec ses examens déjà en poche. Elle n'avait alors qu'à explorer les environs avec une satisfaction non dissimulée. Ces parents ne pouvaient pas comprendre à quel point, finalement, leur choix de l'envoyer à St. Barnaby la satisfaisait bien plus qu'il ne devrait. Une grande île de verdure, de forêt et de montagne, des jardins un peu partout, l'idéal pour des petites promenade nocturne en habit d’Ève.
Elle cru, sous les pages entendre quelques marmonnement tant qu'au commentaire qu'elle avait fait, mais n'ayant pas la meilleur audition du monde, la brunette ne pu que hausser les épaules en riant doucement. Elle remarqua le rouquin, toujours sans nom, se redresser pour croiser son regard alors qu'elle débordait toujours de cette énergie de bonne humeur. Elle s'apprêtait à répliquer une quelconque information peu pertinente, simplement pour faire la conversation, lorsqu'une voix qu'elle connaissait la coupa dans son élan :
« L’astronomie te refile un mal de crâne? Je peux me joindre à toi? »
Walter ! Elle se retourna promptement, souriant largement au grand géant brun binoclard alors que sa grande main se rabattait sur ses propres cheveux, donnant l'impression à Aglae d'être particulièrement naine... ce qu'elle était définitivement lorsqu'il s'agissait d'être au côté de Walter.... en même temps, tout le monde paraissait petit à côté de lui, ou presque.
« Tu es venue te moquer des gens nobles qui étudient, Nutcombe? »
Éclatant de rire, et évitant ainsi la grimace de dégoût à entendre Walter utiliser son infâme nom de famille, la brunette repoussa le binoclard en peu en lui tirant la langue comme une gamine, sa voix portée par le vent :
« Sache Armstrong que je n'embête personne, et je ne me moque presque pas!»
Pour joindre les paroles à l'acte, Aglae se laissa tomber sur le sol et agrippa le livre d'astronomie que le roux avait sur lui, roux qui n'avait toujours pas de nom. Peu importait, c'était un détail les noms, elle préférait même ne pas le savoir et continuer de l'appeler petit roux, c'était mignon et lui, il inspirait la mignotitude (oui). Elle continuait d'écouter d'une oreille distraite la courte conversation de politesse qui se déroulait à côté d'elle et sourit largement lorsque mignon roux la complimenta pour son habit. Ouais, mignon tout plein !
«Alors ! Puisqu'il vous faut vraisemblablement de la motivation pour étudier messieurs, je me propose comme aide-étudieuse!»
Elle tourna le livre dans un sens, puis dans l'autre en fronçant les sourcils pointant quelques trucs dans le livre, comme si elle y connaissait quelque chose au sujet :
«Comme je ne connais absolument rien à tout ça, ça va être géniale vous allez être obligés de rectifier tout ce que je dis!»
Elle se retourne pour faire un sourire stupide à Walter :
«Tu vois, j'me moque pas, même que je vous aide ! Moi j'trouve que c'est louable de ma part... surtout que y'a rien dans tout ces machins qui ne parles de plaies purulentes de sang coagulé et de trucs carrément dégoûtants!»
[pardon si c'est mauvais... et si ça a prit 1000 ans avoir ma réponse, j'espère qu'il y a assez de truc pour continuer Walt' et pas trop de blabla... mais sache que tout le blabla serait genre un un gros bloc ou elle jacasse toute seule, donc tu n'as pas trop à te faire chier pour ça ]