Elerina bien au chaud dans son lit poussa un grognement lorsque les rayons du soleil vinrent lui chatouiller le nez. Elle se leva avec difficulté et jeta un œil au petit réveil qui était sur sa table de chevet, il affichait 10h00. Elle soupira lourdement, se lèverait-elle tôt un jour? Elle ne pensait pas. Elle songea avec amusement à la discussion qu’elle avait eu à ce sujet avec Loïc Portlock un garçon assez froid et mystérieux mais qui avait été très sympathique avec elle. Ils avaient discutés des excuses qu’elle pourrait donner en cas de retard. Elle avait d’ailleurs été en retard la veille au cours de Sherrington, heureusement le fait qu’elle soit nouvelle semblait avoir joué en sa faveur même si elle avait eu l’impression qu’il avait envie de l’étrangler sur place. Elle s’était juré de ne plus jamais être en retard à l’un de ses cours… Promesse qu’elle ne tiendrait évidemment pas.
Après avoir pris sa douche et s’être habillée sans oublier de mettre ses talons elle se dirigea vers la bibliothèque pour commencer à rédiger son devoir pour le même professeur Sherrington sans grande motivation. A vrai dire, une autre partie de la conversation qu’elle avait eue avec Loïc revenait en boucle dans son cerveau qui avait donc bien du mal à se concentrer sur les livres qu’elle avait en face d’elle. Le Labyrinthe… Cet endroit lui faisait un peu penser à la forêt interdite et elle était terriblement excitée à l’idée de se rendre là-bas. A Poudlard, elle y avait été dès la première année incapable de se retenir et avait fait nombres d’excursion avec son meilleur ami là-bas au cours des différentes années de sa scolarité. Elle s’était aussi entraînée et habituée à son état d’animagus entres ces arbres. Incapable de se concentrer convenablement elle referma violemment le bouquin qu’elle lisait s’attirant le regard courroucé de la bibliothécaire. Elle marmonna une vague excuse avant de se prendre la tête entre ses mains. Il n’était pas forcément très malin de s’attirer des problèmes alors qu’elle n’était là que depuis cinq jours à peine mais rien à faire l’idée ne voulait pas sortir de son esprit.
Elle avait toujours été attirée par le danger c’était plus fort qu’elle, elle avait toujours été au-devant des problèmes sans réfléchir. Elerina était une fille très impulsive avec une capacité de réflexion avant l’action très restreinte. Heureusement son meilleur ami avait toujours su quand elle avait un mauvais plan dans la tête pour l’en empêcher ou en général l’accompagner pour être sûr qu’elle revienne en un seul morceau. Simplement là, elle était seule et personne n’était là pour la canaliser. Elle décida donc tout naturellement de s’y rendre le soir à une heure assez avancée pour ne rencontrer personne.
Après déjeuner elle se rendit en cours de Psychomagie en piaffant littéralement d’impatience. Elle tenta désespérément de suivre le cours et de noter ce qu’il se disait mais rien à faire. Déjà qu’elle n’était pas très douée en temps normal en Psychomagie, là elle ne comprit rien du cours. Elle abandonna à la moitié décidant de demander à l’un de ses camarades de lui prêter ses notes, ça lui permettra de faire connaissance en même temps. Lorsque la sonnerie marquant la fin du cours retentit elle se rua hors de la salle sous le regard assez agacé de son professeur.
Elle ralentit rapidement déçue, il était encore bien trop tôt pour partir faire l’exploration de ce labyrinthe aussi patienta-t-elle difficilement avec son livre de Psychomagie tentant difficilement de revoir le cours. Dès qu’elle vit qu’il était 21h elle partit à toute vitesse dans sa chambre pour se changer, la jupe et les hauts talons n’étant pas très pratique pour un endroit réputé dangereux. Elle enfila donc un pantalon confortable avant de mettre des baskets et de s’attacher les cheveux. Il n’était pas réellement tard mais elle était incapable d’attendre plus longtemps.
Armée de sa baguette elle descendit rapidement les escaliers menant jusqu’au sous-sol l’adrénaline se répandant dans ses veines. Elle entra dans le labyrinthe l’angoisse et l’excitation faisant battre son cœur à toute allure. L’endroit était assez lugubre mais elle n’en attendait pas moins ç’aurait été bien moins drôle si le lieu avait respiré la rose et la bonne humeur. Elle continua d’avancer et en bifurquant vers la gauche elle eut droit à la vision d’horreur. Pourquoi fallait-il qu’elle tombe sur la seule créature magique dont elle avait peur ? Voir la quasi seule chose dont elle avait peur. Elle se figea, sa respiration se fit erratique tandis qu’elle regardait l’acromentula s’avancer doucement vers elle en faisant claquer ses mandibules.
Elerina avait toujours eu une peur panique des araignées même pas bien grande quand elle était enfant. Vous imaginez bien son horreur quand elle se rendit compte qu’il existait dans le monde des sorciers leur version géante. Ce fut d’ailleurs son épouvantard, elle se sentait un peu ridicule d’avoir peur d’araignées mais c’était plus fort qu’elle. Elle ne fut d’ailleurs jamais capable de conjurer son épouvantard le seul cours de DCFM où elle fut en échec, la panique étant bien trop forte pour elle. La jeune femme savait qu’il fallait qu’elle lève sa baguette, elle connaissait même la formule par cœur mais elle se contenta de trembler en voyant la créature s’approcher. Elle n’était même pas capable de crier.
Elle avait les jambes flageolantes se voyant déjà morte lorsqu’une présence surgit à ses côtés.
-Aragna Exumeï ! Lança une voix masculine.
L’araignée fut propulsée avec une violence inouïe en arrière. Elerina avait les larmes aux yeux, dégoûtée d’être vue en telle position de faiblesse, elle qui paraissait si forte et si courageuse. Mais ses jambes ne pouvaient plus la soutenir et elle se serait effondrée si deux mains puissantes ne l’avaient pas rattrapée à temps.
Dernière édition par Elerina Moore le Mar 28 Aoû - 18:19, édité 1 fois
Loïc Portlock
PROFIL
Messages : 160 Réputation : 19 Date de naissance : 12/04/1956 Nationalité : Anglaise
Aspiration : Créer un remède contre la lycanthropie & Travailler au département des mystères de Londres
Mardi, doux mardi, fin mardi, ce que Loïc pouvait chérir les mardis. Il les adorait d'ailleurs particulièrement depuis qu'il était en MASQ. Ses mardis, longs et calmes, interminables qui lui permettaient de faire ce que bon lui semblait. Le jour où il pouvait regarder avec amusement Finley devoir se tirer du lit, alors que lui-même pouvait rester confortablement installé dans le siens, au chaud, évitant ainsi l'humidité désagréable des matins écossais. C'était certainement l'un des seuls jours de la semaine ou le jeune homme se permettait la grasse matinée, car ni le samedi, ni le dimanche n'était pour lui synonyme de repos. Pourtant, le mardi oui, il se levait tard, mangeait tard, marchait lentement et se détendait, peu importe la température.
Ce jour de la semaine, Loïc était méconnaissable. Détendu et même taquin, il parlait avec les gens, interagissait de manière amicale et ne se concentrait sur rien d'autre que la vie. En temps normal, il ne pensait qu'à ses cours, à ses potions qu'il devait terminer et sur lesquelles il mettait énormément de temps. Il réfléchissait à une manière pour améliorer ses performances toujours un peu plus. Son cerveau était en constante ébullition, réflexion, méditation. Mais, pas aujourd'hui! Aujourd'hui le ceart était confortablement installé sur son lit, au-dessus de ses couvertures, un livre à la main et le gramophone en marche, laissant jouer, pour sa plus grande satisfaction, ses morceaux favoris de Wagner.
Il devait maintenant être plus de dix-huit heures, alors que les yeux de l'étudiant parcouraient les pages du roman que sa mère lui avait envoyé. Loïc se mit à penser, étrangement et avec amusement à la nouvelle. La grande blonde qu'il avait rencontré quelque jour plus tôt, au café étudiant, Elerina. Mettant son livre de côté quelques instants, il appuya sa tête contre son oreiller et ferma les yeux quelques instants. Puisqu'il avait profité au maximum de sa journée, à ne strictement rien faire, le châtain se demanda si la jeune femme serait intéressée à prendre un verre avec lui. Après tout, elle semblait aimer être invité et Loïc adorait inviter les autres à boire. Car boire seul, c'était un fait connu, était bien moins saint que de boire en l'agréable compagnie d'une jeune femme vive d'esprit. Vu l'heure, la journée était loin d'être terminé et l'étudiant s'extirpa donc de son cocon de confort. Il ne forcerait pas les choses et irait simplement jeter un coup d'oeil au sor-thé-lège, si la jeune femme était là, tant mieux, sinon... il trouverait bien quelque chose à faire. Néanmoins, alors qu'il s'apprêtait à se préparer, l'épais volume revînt dans son champ de vision et, après une mince hésitation, Loïc ne résista pas à l'appel, retournant dans son lit, livre à la main. Après tout, dix-huit heures, c'était trop tôt pour boire.
Vers vingt et une heure, cependant, ayant officiellement délaissé son livre et manger tous les restes des collations qui pouvaient traîner dans son dortoir il se leva. Puisqu'il consentait à sortir de sa chambre, Loïc se changea, délaissant ses vieux pantalons à carreau en coton pour un vieux jeans déchiré à quelque endroit et retirant son vieux t-shirt des «Montrose Magpies» l'équipe de quidditch d'Aberdeen. Chandail qu'il chérissait comme la prunelle de ses yeux, les Montrose Magpies était de loin l'une des meilleures équipes de l'histoire du quidditch et Loïc n'était pas peu fier qu'elle soit une équipe constituée que d'écossais! Enfin, il plia soigneusement son vieux t-shirt, maintenant délavé avec les années, pour agripper au hasard l'une de ses nombreuses chemises à carreaux. Il enfila ses vieux converse noir (maintenant gris) et quitta sa chambre, baguette en poche.
Il marchait calmement, les mains dans les poches, la tête droite et les épaules carrés. Descendant de plus en plus les escaliers pour finalement se rendre compte, avec surprise, qu'il n'était ni dans les cuisines et encore moins dans le café étudiant. Il avait laissé ses jambes le guider et les traîtres l'avaient amené bien loin de l'endroit qu'il s'était fixé. Maintenant au niveau des cachots, le jeune homme se passa une main dans les cheveux, soupirant légèrement, lorsque des bruits de pas attirèrent son attention. La curiosité étant un vilain défaut qui, quelques fois s'immisçait dans la personnalité de Loïc, le jeune homme ne pût que fixer le dos de la jeune femme qui marchait vers... les labyrinthes. Intrigué, le ceart suivi de loin la jeune femme, dont la chevelure lui rappelait vaguement quelqu'un.
Il succéda donc la jeune femme à plusieurs mètres de distance. N'osant intervenir et lui expliquer que c'était une bien mauvaise idée de s'aventurer là-bas, toute seule. Lorsqu'elle disparue finalement de son champ de vision, pénétrant dans le vaste labyrinthe, Loïc ne pût s'empêcher de lui emboîter le pas... l'idée d'une jeune femme seule dans un tel endroit ne l'enchantait guère et non, ce n'était pas une pensée sexiste! Il marchait, à pas feutré dans les méandres de la salle, écoutant avec attention ce qui se déroulait, n'ayant maintenant plus aucun contacte visuelle avec la blonde.
L'endroit ne l'enchantait guère et, alors qu'il tournait un mince corridor, il senti, et entendit, un mur se refermer derrière lui... devenant soudainement un cul de sac. La mâchoire serrée, l'étudiant dégluti difficilement... tout ça n'annonçait rien, mais alors, rien de bon. Puis aussi brusquement que le mur s'était formé, la salle devient étrangement silencieuse, trop même. Fronçant les sourcils, il accéléra le pas, tournant par-ci et par là, cherchant, d'une oreille attentive, le moindre bruit de détresse, provenant de quiconque.
Il faisait sombre, très sombre et du coin de l'oeil, Loïc pouvait apercevoir des petites ombres bouger étrangement. Pus, alors qu'il tournait un couloir, il tomba finalement sur ce qu'il cherchait. Enfin, non, il ne cherchait pas une accromentula géante prête à attaquer une jeune femme... mais peu importait. Que diable faisait la jeune femme, pourquoi ne se servait-elle pas de la baguette, qu'il voyait très distinctement dans ses mains!? C'est alors que l'araignée géante amorça un mouvement d'attaque et c'est sans attendre une seconde de plus que Loïc leva sa propre baguette vers la créature :
- Aragna Exumeï!!
Il regarda avec satisfaction l'accromentula être projetée quelques mètres plus loin et s'approcha instinctivement vers la blonde qu'il reconnu alors. Celle-ci semblait avoir les jambes molles et chancelante, alors que Loïc arriva derrière elle, l'encerclant de ses bras, doucement, pour l'empêcher de tomber, ses mains la tenant fermement. Étrangement une frustration sans nom s'empara du jeune homme. La simple idée qu'Elerina eut perdu la vie, alors qu'elle n'était dans le labyrinthe que depuis quelques minutes, le frustra au plus au point. Elle avait perdu la raison ou quoi! Il soupira bruyamment avant de parler, faiblement, à Elerina. Il ne voulait pas faire plus de bruit, n'ayant aucune envi que d'autres créatures ne les repère.
- Bon sang, Elerina... mais qu'est-ce qu'y t'a pris?
Il tourna la jeune femme doucement, face à lui, continuant de la soutenir, pour constater les yeux brouillés de celle-ci. Alors, toute trace d'agacement et de frustration disparue du jeune homme. Il tenta de capter le regard de la jeune femme, soudainement inquiet de la santé de celle-ci.
- Tout va bien, tu n'es pas blessée?
Loïc la regardait avec instance de ses yeux gris, envoûtant. Les sourcils, malgré lui, légèrement froncés d'inquiétude. Pour le moment, il fallait sortir d'ici en un morceau... ensuite et seulement ensuite, il lui ferait par de ses remontrances.
Invité
PROFIL
RPG
Sujet: Re: Envie suicidaire. Sam 19 Mai - 8:44
Elerina était terriblement faible et elle ne put retenir un frisson lorsque les mains de l’inconnu se posèrent sur elle. Elle tenta de reprendre ses esprits, le sang battait à ses tempes et son cœur cognait encore douloureusement dans sa poitrine. L’acromantula avait disparu de son champ de vision et elle poussa un soupir de soulagement. Elle se traita mentalement de tous les noms d’oiseaux qui lui passaient par la tête… C’était quoi cet instinct de survie ? Elle était belle la soit disant future auror. Elle se détesta de montrer une facette d’elle-même si faible à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas ou peu. Elle sentit un souffle chaud parcourir sa nuque alors que le jeune homme soupirait, elle tressaillit. Elle entendit soudain :
-Bon sang, Elerina... mais qu'est-ce qui t'as pris?
Elle reconnut instantanément la voix pour avoir discuté plusieurs fois avec elle. Elle appartenait à Loïc Portlock la même personne qui lui avait parlé de ce labyrinthe. Elle ne voulut pas lui répondre, elle ne put pas lui répondre. Elle sentait à peine ses jambes, sa tête lui tournait et elle avait la nausée. La question l’agaça, ce qu’il lui avait pris ? Ce n’était pas lui qui lui avait parlé de cet endroit ? Lui-même y était allé non ? Sans trop savoir pourquoi, Elerina se sentait à la fois contrariée que ce soit lui qui la trouve dans pareille position de faiblesse et en même temps elle se sentait en sécurité. Non elle n’était pas une personne contradictoire. Le premier sentiment l’emporta sur le second, ça ne lui plaisait vraiment pas qu’il la trouve en pareille posture. Elle avait horreur en règle générale de montrer ses points faibles aux gens mais elle avait encore moins envie de les lui montrer, elle ne voulait pas qu’il la méprise ou qu’il la prenne pour une faible. Pourquoi ? C’était une très bonne question à laquelle elle n’était pas en état de répondre. Elle sentit Loïc la tourner sans enlever ses bras et lui demander doucement :
- Tout va bien, tu n'es pas blessée?
Elerina frissonna une nouvelle fois, elle releva la tête et perdit un instant son regard bleu dans le sien, il avait l’air assez inquiet. Cela l’irrita, elle n’était pas une petite chose fragile ! Son égo avait pris un sacré coup suite à cette attaque et elle était encore chamboulée. Ne sachant trop comment réagir, elle repoussa assez violemment Loïc autant par agacement que par gêne. Elle se redressa et essuya énergiquement ses yeux encore remplis de larmes. Elle se mordit les lèvres dans une petite moue gênée. Il lui sauvait la vie et elle, elle le repoussait. Vraiment le summum de l’élégance et de la politesse. Elle voulait le remercier de lui avoir sauvé la vie, mais les mots n’arrivaient pas à sortir. Foutue fierté! Elle finit toutefois par marmonner d’une petite voix mais avec reconnaissance.
-Non ça va… Merci
Elle était malgré tout toujours aussi furieuse. Être mise hors-jeu alors qu’elle était dans le labyrinthe depuis, quoi ? Dix, quinze minutes tout au plus et ça la mettait dans une rage folle. La jeune femme était pourvue d’une fierté hors du commun et se voir dans cet état alors que Loïc s’était débarrassé de la sale bestiole avec une facilité déconcertante était particulièrement énervant. Elle voulait lui prouver qu’elle était loin d’être une froussarde, il était hors de question qu’elle retourne sur ses pas, peu importait si Loïc voulait la ramener. En jetant un coup d’œil derrière elle, elle se rendit compte que l’endroit d’où ils venaient s’était transformé en un cul-de-sac.
Elle sentit un léger frisson d’appréhension la parcourir en même temps qu’un sourire carnassier gagnait ses lèvres. Comme ça au moins, ils n’avaient pas le choix, ils devaient continuer. Elle raffermit sa prise sur sa baguette faisant défiler dans son esprit toutes sortes de formules offensives qu’elle connaissait, elle ne se ferait plus avoir aussi facilement. La ceart se tourna vers son compagnon d’infortune et lui fit un petit sourire. Ca y est, elle s’était remise de ses émotions mais elle refusait de lui expliquer pourquoi elle avait été incapable de lever sa baguette. De toute manière, ça ne devait pas être bien compliqué à comprendre mais le dire à voix haute était bien trop dur pour son égo. Elle se tourna brusquement vers le jeune homme et lui lança à voix basse :
-Bon, on y va ? On ne va pas dormir ici non plus !
Elerina se rendait bien compte que c’était un peu l’hôpital qui se foutait de la charité, c’était légèrement à cause d’elle s’ils s’étaient arrêtés mais bon. Sans attendre de réponse elle s’avança d’un pas rapide dans les couloirs du labyrinthe. Elle plissa les yeux, il faisait vraiment sombre, on n’y voyait pas à deux mètres. L’étudiante voulut lancer un lumos, mais elle se dit que ce n’était pas franchement une bonne idée, ils risquaient de se faire repérer par toute sortes de créatures ce dont ils se passeraient bien. Par pur esprit de contradiction la blonde lança un petit lumos et sa baguette s’éclaira légèrement illuminant d’une lumière tamisée les alentours. Rien à signaler pour le moment. Un mur coulissa dans un chuintement derrière elle et elle se retourna en sursautant, de peur que Loïc ne soit coincé derrière.
Loïc Portlock
PROFIL
Messages : 160 Réputation : 19 Date de naissance : 12/04/1956 Nationalité : Anglaise
Aspiration : Créer un remède contre la lycanthropie & Travailler au département des mystères de Londres
Loïc senti alors une soudaine pression le pousser, alors qu'il relâchait doucement sa poigne sur Elerina. La jeune femme s'était retiré rapidement du soutient de lui prodiguait l'étudiant pour le regarder farouchement. Étrangement, Loïc ne peut qu'en être vaguement amusé, voir même charmer, par l'étudiante indépendante que représentait Elerina. Indépendante, forte, fière qui n'a certainement pas besoin de l'aide d'un garçon pour la secourir. Le jeune homme dût retenir un petit rire amusé et, relâcha, de bonne foi, son amie avant d'attendre la suite. Elle essuya violemment ses yeux rougit et bouffit et lâcha un vague «non ça va» que Loïc se permit de prendre pour une sorte de remerciement. Visiblement la blonde n'avait pas l'habitude d'être pris en position de faiblesse et, galant, Loïc ne lui rappellerait pas.
Le jeune homme attendit quelques minutes, laissant l'occasion à la jeune femme de reprendre contenance, ce qui ne prit que quelques minutes. Visiblement soucieuse qu'il ait soudainement envie de lui poser des questions, ou que savait-il, de se lancer dans une interrogation sans fin, elle ne coupa bien vite dans ses futurs méditations :
- Bon, on y va ? On ne va pas dormir ici non plus !
Loïc ne répondit rien sur le coup, se contentant d'hocher la tête. Dormir ici... c'était probable qu'il le ferait. Selon ses analyses, il y avait bien peu de chances qu'ils sortent tout deux idem de leur petite excursion et ce, avant le lever du jour. Il amorça donc le pas, au côté d'Elerina, prenant bien soin de ne pas la devancer, ni se placer derrière elle, une marche d'égale... c'est temps-ci les femmes traitaient tous les hommes de misogyne et il n'avait aucune intention de se faire traiter de la sorte par sa compagne d'infortune! Retenant un grognement lorsque Elerina actionna son «Lumos» Loïc serra les dents, le regard un peu plus alerte qu'il ne l'était au départ.
Derrière lui il pouvait entendre avec un agacement sans fin les murs bouger. Non seulement ceux qui les suivaient de près, mais tous les murs de la salle semblaient s'être donnés le mot pour ne pas rester stable. Il fallait user de jugement ce soir et ne pas se laisser guider par des intuitions. La peur n'avait pas sa place entre eux, ils devaient se concentrer. Tendant l'oreille, il tenta de se concentrer sur autre chose que le bruit de leur pas. Sous leurs pieds le sol tremblait, inquiétant de plus en plus Loïc. Aucune fenêtre ne laissait pénétré les minces rayons de la pleine lune... leur permettant un minimum de s'éclairer. Définitivement rien de bon ne sortirait du labyrinthe. Plus leurs pas les enfonçaient dans les dédales, plus il en avait la ferme conviction. Levant sa baguette, il lança, à contrecoeur, un lumos à son tour alors qu'au loin, au bout du couloir il pouvait voir de petites lumières bouger. Levant une main, il pointa les dites lanterne à Elerina, les sourcils froncés.
- Qu'est-ce que des Pitiponks peuvent bien fabriquer ici... il n'y a pas de marécage dans le château tout de même.
Il croisa le regard d'Elerina. Peu enclin à vouloir partir à la rencontre des pièges que les Pitiponks pouvaient leur apporter, il lui fit un signe de main, pointant sa baguette au sol, lui montrant un passage sombre, peu rassurant, qui ne menait, par contre, pas aux créatures des marécages. Il tendit le bras vers elle pour la laisser passer alors qu'il surveillait du coin de l'oeil les petites créatures armées de lanternes se rapprocher étrangement d'eux. Laissant la blonde le devancer légèrement il déposa, naturellement sa main dans son dos, comme pour l'avertir qu'il était tout près d'elle. Oh il savait pertinemment qu'elle ne laisserait aucune frayeur la prendre, mais peu lui importait, savoir qu'un quelqu'un était derrière soit et que celle-ci surveillait ces arrières, était bien plus rassurant que se croire seul.
Pointant sa baguette à l'opposer de celle d'Elerina, une petite ombre attira soudainement son attention. En fait une seule et unique petite ombre serait certainement mentir. Alors qu'il levait sa baguette, sourcils froncés pour chercher la provenance de la dite ombre, une dizaine de chaporouges apparurent à la lumière de sa baguette. Leurs petits sourires carnassier et leurs chapeaux teintés de sang. Instinctivement, Loïc reculant, tirant sur Elerina.
La mâchoire serrée, les yeux plissés, Loïc pointa sa baguette sur la première créature tentant une attaque contre eux. Non pas qu, elles étaient particulièrement difficile à battre, mais il était moins simple d'en contenir plusieurs à la fois, elles viles et mesquines, s'attaquant aux pieds, lançant des roches à la tête des deux étudiants. Tentant d'éviter les pierres lancées, Loïc pointa sa baguette sur le chaporouges le plus près, disant, durement, sans crier pour ne pas attirer plus de créatures qu'ils n'en avaient déjà :
- verbum crucis!
Puis à la dernière seconde il se pencha, évitant de justesse un énorme bloc de pierre, venu d'il ne savait ou, alors que son sort atteignait de plein fouet la petite créature aux allure d'elfe sanguinaire. Non... définitivement rien de bon n'allait sortir de ce labyrinthe
Invité
PROFIL
RPG
Sujet: Re: Envie suicidaire. Ven 1 Juin - 13:05
Elerina ne put s’empêcher d’être inquiète et en même temps excitée en entendant distinctement tous les murs autours d’eux bouger. Ce labyrinthe avait-il une fin ? La forêt interdite avait au moins comme mérite de ne pas changer de place à tout instant. Elle jeta un coup d’œil à l’étudiant qui l’accompagnait et constata qu’il semblait être pareillement soucieux du manège des murs. La jeune ceart continua d’avancer et eut un petit sourire ironique lorsqu’elle vit Loïc lancer un « Lumos » à son tour. Ce n’était pas lui qui avait semblé agacé lorsqu’elle avait fait de même quelques instants plus tôt ?
Elle reporta son attention sur les couloirs tortueux du labyrinthe dans lequel ils progressaient. La faible lumière projetée par sa baguette était d’une utilité toute relative et la jeune femme remercia sa vue améliorée qui lui permettait d’apercevoir les alentours malgré l’obscurité ambiante. Le Lumos de tout à l’heure avait été lancé par pure provocation. Du coin de l’œil, elle vit que Loïc lui pointait de sa baguette le bout du couloir, elle aperçut de petites lumières qui se balançaient dans le vide. La blonde fronça les sourcils, des Pitiponks ici ? Elle entendit Loïc lancer :
- Qu'est-ce que des Pitiponks peuvent bien fabriquer ici... il n'y a pas de marécage dans le château tout de même.
-C’est une excellente question à laquelle je me vois mal répondre, je suis au moins aussi sceptique que toi. Et puis n’es-tu pas censé connaître le château mieux que moi ?
Elle ponctua sa réponse d’un petit sourire sarcastique, mais ne put qu’être d’accord avec lui, la présence de Pitiponks dans les sous-sols de l’université était assez étrange. Elle détourna son regard des lanternes et acquiesça silencieusement lorsque son compagnon d’infortune lui désigna un autre chemin qui ne semblait pas franchement accueillant. Encore plus sombre que celui qu’ils venaient de quitter il était aussi plus étroit. Elle retint une grimace, si ils faisaient une mauvaise rencontre, ils ne seraient pas très à l’aise. Néanmoins, ils faisaient mieux d’éviter les créatures s’ils le pouvaient, même si les Pitiponks n’étaient pas très dangereux, c’étaient des créatures assez vicieuses.
Elle sourit lorsque Loïc la laissa passer devant visiblement soucieux de ne pas la contrarier ou de passer pour un macho. Elle s’engagea donc dans le sinueux passage et sentit la main de Loïc se poser dans le creux de son dos. A nouveau un léger frisson la parcourut et le drôle de sentiment contradictoire mélange d’agacement et de sensation de sécurité refit son apparition. Elle avança prudemment, la baguette pointée devant elle et son regard perçant alerte. Elle repéra rapidement, des créatures devant elle et plissa, les yeux. Des Chaporouges ! Créatures guères dangereuse dès lors qu’on maîtrise le Stupéfix, mais quand elles étaient au bas mot une petite dizaine, elles devenaient plus compliquées à retenir surtout que ces sales bêtes étaient sournoises. Loïc les repéra avec un temps de retard, ou plutôt avec un temps de sorcier normal et la tira brusquement en arrière.
Elle retint un soupir exaspéré, elle pointa rapidement sa baguette sur la première créature au capuchon rouge et lança un « Stupéfix ! » puissant, le Chaporouge s’effondra. Elle pivota souplement les hanches évitant un projectile. Elle entendit à côté d’elle Loïc lancer un « Verbum Crucis » et vit une autre créature s’effondrer. Elle lança rapidement un autre maléfice, peu encline à leur laisser le temps de les bombarder. Une autre créature s’effondra et les autres ne tardèrent pas à suivre. Elerina évitait souplement les pierres lancées, les sortilèges étaient bien plus rapides que les projectiles et elle était rompue aux duels, sans compter ses réflexes d’attrapeuse.
Elle eut un léger rictus lorsqu’une pierre la frôla dangereusement l’égratignant légèrement. Elle s’était baissée à temps, elle avait été distraite par un autre projectile et n’avait pu éviter les deux complètements. Elle fronça les sourcils et envoya l’impudent au tapis en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Un grognement sourd monta dans sa poitrine et avec l’aide de Loïc les dernières créatures furent rapidement mises hors d’état de nuire.
Elle fit un petit sourire victorieux à Loïc qui signifiait « Tu vois, je ne suis pas si faible ! ». Il l’avait certes prise en flagrant délit de faiblesse, mais ça ne se reproduira plus décida-t-elle. Ils devancèrent les petites créatures et continuèrent de s’enfoncer dans les dédales du labyrinthe. Ils parcoururent ainsi nombre de boyaux tortueux et malgré elle, Elerina relâcha quelque peu son attention. Ca faisait une bonne vingtaine de minutes qu’ils parcouraient d’innombrables couloirs qui se ressemblaient tous.
La jeune femme avait quelque peu ralentit le rythme et fixait le dos de Loïc qui était devant elle. Elle soupira lourdement, elle commençait à se sentir fatiguée. La ceart ignorait depuis combien de temps exactement ils se trouvaient dans ce labyrinthe mais elle avait l’impression que cela faisait des heures qu’ils marchaient sans but. Elle se sentait étrangement lasse comme si le monde pesait sur ses épaules. Pourtant généralement elle adorait ce genre de sortie, l’adrénaline qui faisait battre le cœur plus vite et le stress permanent parce qu’on ne savait pas sur quoi on risquait de tomber. Ses pas devenaient mécaniques, sa baguette qu’elle tenait auparavant pointée devant elle battait son flanc et son regard était perdu sur le sol crasseux du labyrinthe. Elle devenait tellement amorphe qu’elle nota à peine les petits cailloux gris qui étaient à leur droite.
Loïc Portlock
PROFIL
Messages : 160 Réputation : 19 Date de naissance : 12/04/1956 Nationalité : Anglaise
Aspiration : Créer un remède contre la lycanthropie & Travailler au département des mystères de Londres
Les chaporouges s'étaient finalement dissipés autour d'eux, semblant avoir battu en retraite pour il ne savait combien de temps. C'était tant mieux, Loïc commençait à en avoir légèrement marre de toutes les surprises, que le labyrinthe leur réservaient. Malheureusement, il savait qu'il n'était pas au bout de ses peines. Le ceart avait été tout de même franchement soulagé, visiblement Elerina s'était remise de toutes ses émotions causées par l'accromentula et savait toujours usé de sa baguette... au moins il n'avait pas eu à jouer le garde du corps bien longtemps. Même si l'idée de garder le corps d'Elerina était étrangement tentante. Le jeune homme secoua vivement la tête, ce n'était pas le moment d'avoir des pensées aussi peu convenable.
Il croisa alors le sourire victorieux de la blonde et se surprit à lui sourire en retour, accompagné d'un hochement de tête approbateur. Oui, elle avait été très douée, mais elle n'avait pas besoin de lui prouver quoi que ce soit, Loïc ne demandait rien de tel, tant qu'ils en ressortaient indemnes. Il détourna lentement de regard de la jeune femme qui continuait de plus en plus à piquer sa curiosité pour prendre les devants. Il savait, étrangement, que cette fois-ci elle ne le prendrait pas mal, ou du moins, il l'espérait sincèrement. Prenant une longue inspiration, l'étudiant laissa son regard parcourir les couloirs exigus et tortueux. Il marchait lentement, analysant tous les bruits venant d'il ne savait où, jusqu'à en avoir la migraine.
Puis lentement, tout sembla ralentir en lui. Loïc donnait des coups de pied sur des petits cailloux avec une nonchalance qui était loin de lui être propre. Il marchait, les mains dans les poches... sa tête fixant de plus en plus ses pieds, alors que de drôles d'envies venaient s'immiscer dans son cerveau. Et s'il s'arrêtait maintenant, s'il laissait simplement Elerina continuer son chemin par elle-même? Après tout, pourquoi était-il là, dans ce vieux labyrinthe, avec elle. Pourquoi devait-il se battre... Loïc s'arrêta soudainement de marcher, fixant les pierres à ses pieds... ses drôles de pierres qui lui auraient, normalement, mis la puce à l'oreille.
Le jeune homme commença à sombrer lentement dans ses pensées, maintenant complètement couper de ce qui pouvait se passer autour de lui. Pourquoi était-il aussi travailleur, mettre tant de temps dans des projets ne servait finalement à rien après tout. Il pourrait simplement rester ici et, qui sait, dormir? Il dormirait tout son soûle pour se réveiller dans quelques années... merlin qu'il n'était pas contre cette étrange idée. Et puis, Elerina n'aurait qu'à se joindre à lui. Ils resteraient tous les deux dans l'atmosphère confiné des dédales, vivraient paisiblement. Hmmm... mais la blonde voudrait sûrement quelqu'un avec plus d'ambition que lui...
Vraiment... il aurait dû porter un peu plus attention.
Devant eux, un râle se fit entendre. Loïc releva la tête, comme surpris qu'on le coupe dans ses médiocres méditations sur sa pathétique existence. Qui osait donc le déranger alors qu'il méditait sur la vie ainsi? Alors qu'il avait pris l'importante décision de ne plus bouger, de se laisser lentement décrépir dans le couloir? Il eut à peine le temps de remarquer ce qui se passait d'une énorme bête se jeta sur eux, lui faisant soudainement oublier ce à quoi il pensait.
Son instinct de survit semblait avoir pris le dessus de ses idées noires, mais son corps semblait tout de même énormément ralenti. Il eut tout juste le temps de faire un pas en arrière, poussant le plus loin possible la blonde de la créature, avait d'entamer le mouvement de lever la baguette. Mouvement bien trop long qui lui coûta cher alors que la bête plantait ses crocs durement dans la chair de son épaule, lui arrachant un cri rauque. La douleur était vive, rendant son bras droit complètement engourdit. Instinctivement, il plaqua sa main libre contre son épaule opposée, tentant de lever la baguette. Tout semblait allez à une vitesse effroyable, il tournait la tête, à gauche puis à droit pour tenter de découvrir ce qu'y l'avait attaquer. La noirceur était soudainement revenu et Loïc commençait à avoir des difficulté à respirer. Elerina n'était plus dans son champ de vision, elle avait disparue et lui, en lâche n'avait rien fait.
À genou, par terre, le ceart tenta de se relever. La douleur montait jusque dans sa tête, ou le sang venait marteler ses tympans. Sa baguette pendant mollement au bout de son bras maintenant complètement engourdit. Il pouvait sentir son épaule, maintenant poisseuse, contre sa main. Lorsqu'il leva complètement la tête, ayant reprit position sur ses pieds, le jeune homme en eut le souffle coupé.
À deux centimètres de son visage, les crocs d'un loup-garou le regardait avec intensité... Merlin...
Invité
PROFIL
RPG
Sujet: Re: Envie suicidaire. Ven 15 Juin - 17:06
Elerina était toujours aussi maussade, presque déprimée. Elle ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait, pourquoi donc continuer ? Pourquoi vouloir sans cesse prouver aux autres ce qu’elle valait en tant que sorcière ? N’avaient-ils pas raison après tout, que ce soient les « vrais » sorciers ou bien sa mère, n’était-elle pas qu’une sorcière ou une moldue ratée ? Ni tout à fait l’un, ni tout à fait l’autre elle n’était à sa place dans aucun des deux mondes semblait-il. Elle était soit une voleuse de pouvoirs, une sang-impure, ou bien un monstre. Même si elle s’est toujours ingéniée à le cacher, le rejet de sa mère l’avait profondément blessée. Elle faillit trébucher et se rétablit de justesse, elle baissa son regard et aperçut encore des cailloux gris.
Elle fronça les sourcils avant d’hausser les épaules, qu’est-ce que ça pouvait lui faire ? Elle n’était qu’une bonne à rien de toute manière, une sorcière ratée ou une erreur de la nature. Elle leva légèrement son regard quand elle entendit Loïc taper dans quelque chose. Elle posa son regard sur son dos. Elle détailla distraitement le jeune homme se disant qu’il était drôlement séduisant quand même, et bien plus sorcier qu’elle, maniant sa baguette avec aisance, n’ayant pas peur d’une vulgaire accromentula. Elle se renfrogna à cette pensée, encore un objet de sa honte.
Son regard descendit et elle vit que le jeune homme tapait dans les mêmes cailloux qu’elle apercevait depuis tout à l’heure. Elle fronça les sourcils, ce n’était pas normal, elle le savait. Ce n’était pas du tout son style d’être amorphe de cette manière, elle essaya de faire tourner son cerveau mais c’était bien difficile il semblait refuser tout effort de sa part. Elle avançait d’un pas mécanique et faillit se cogner à Loïc qui s’était arrêté. Bonne idée, songea-t-elle, s’arrêtant à son tour. Elle allait se laisser tomber par terre lorsqu’elle entendit un grognement retentir. Aussitôt sa partie féline paniqua et se révolta semblant détecter un danger. S’il y avait quelque chose qui avait changé depuis sa transformation c’était son instinct. Elle s’y fia et se tendit aussitôt. La blonde leva les yeux, sa main se refermant sur sa baguette lorsqu’elle se sentit violemment repoussée en arrière.
Elle recula de quelques pas, déboussolée quand elle entendit un cri de douleur. L’étudiante leva les yeux et horrifiée ne put qu’assister sans pouvoir rien faire à l’attaque dont était victime Loïc. La mâchoire de la bête s’était refermée sur son épaule et le sang coulait abondamment. Elerina laissa échapper un cri horrifié et la bête se désintéressa un bref instant du jeune homme pour se concentrer sur elle. C’était un loup-garou. La jeune femme ne put que réaliser l’ampleur de ce que signifiait une morsure du lycan sur Loïc. Mais ce n’était pas le moment de penser à ça, la créature semblait prête à se jeter une nouvelle fois sur le ceart pour le dévorer. Son sang ne faisant qu’un tour, Elerina se transforma aussitôt en panthère, bénissant pour la première fois le fait d’avoir un animal dangereux comme animagi. Comme à chaque transformation, ses sens s’aiguisèrent encore plus et elle dû lutter contre son instinct qui lui hurlait de s’enfuir le plus vite possible.
Elle se jeta d’un bond gracieux sur le loup-garou pour l’éloigner de Loïc qui s’était remis debout. La jeune femme ne risquait pas de contamination sous sa forme d’animagus mais ce n’était pas le seul danger que représentait la bête et elle ne sortirait sûrement pas indemne d’une bataille contre un lycan. Le rapport de force la désavantageait de beaucoup. Avec un grognement elle sortit les griffes et les planta dans la fourrure de l’animal. La bête poussa un gémissement de douleur et envoya sa patte dans un geste circulaire pour atteindre le félin. L’animagus fit un bond souple sur le côté pour éviter l’attaque. Mais le loup-garou profita de l’écart d’Elerina pour se rapprocher de Loïc, véritable cible de la créature. Elle se rua en avant et s’interposa, mordant férocement la lycanthrope. La bête gémit à nouveau et emportés dans leur élan, ils roulèrent un peu plus loin. Elerina voulut se relever pour réattaquer le loup mais celui-ci lui envoya un nouveau coup de griffe rageur qu’elle ne put totalement éviter. Ce fut elle qui gémit de douleur cette fois alors que les griffes de l’animal traçaient un sillon dans son flanc.
Elle envoya un regard furieux à la bête et se lança à nouveau dans la bataille griffes et crocs dehors. L’animagus parvenait à infliger plus de blessures au loup que l’inverse car la panthère avait la souplesse et l’intelligence pour elle et arrivait à éviter les attaques du lycan, tandis que la bête était aveuglée par la rage et la soif de sang. Après une énième griffure infligée à l’œil manquant de rendre aveugle la créature, celle-ci battit en retraite.
Elerina soupira de soulagement, -geste qui devait sembler étrange de la part d’une panthère- elle n’aurait pas pu tenir plus longtemps, elle avait de plus en plus de difficulté à éviter ses attaques, sa blessure au flanc la ralentissant. Elle avait hérité d’une nouvelle estafilade le long de la patte, mais elle était légère. Elle se tourna vers Loïc et s’approcha de lui en boitillant, grimaçant sous la douleur de sa blessure au flanc. Elle lui jeta un regard inquiet, sa blessure à l’épaule n’était vraiment pas belle à voir. Ce n’est qu’en baissant la tête pour regarder l’ampleur des dégâts sur sa propre personne qu’elle réalisa qu’elle n’était toujours pas revenue à son état initial. Elle releva son regard bleu perçant vers Loïc, secoua brièvement la tête et repris sa forme humaine.
Elle pressa sa main contre son flanc d’où s’échappait du sang et s’approcha encore de Loïc, la culpabilité était grande, très grande. La probable contamination de l’étudiant en loup-garou était l’entière responsabilité de la jeune femme. Qu’est-ce qui lui avait pris d’aller à la découverte du labyrinthe malgré les recommandations du ceart ? Pourquoi l’avait-elle entraîné là-dedans ? Si elle n’avait pas eu la merveilleuse idée de se lancer tête baissée dans les problèmes, Loïc n’aurait jamais été mordu.
Elle baissa les yeux sur sa propre blessure et grimaça, elle n’était pas belle à voir non plus et visiblement ses vêtements en avaient aussi fait les frais. Son tee-shirt était en lambeaux et pendouillait lamentablement sans rien cacher. Elle haussa les épaules et en déchira une partie et l’enroula autour de sa taille pour juguler le sang qui s’échappait de sa plaie. Elle arracha ensuite ce qu’il en restait pour essayer de faire un garrot au ceart.
La jeune femme s’arrêta devant le blessé et se mordit les lèvres elle tenta d’articuler les yeux s’embuant quelque peu.
-Loïc…. Loïc…. Est-ce que ça va ?..... Peux-tu marcher ?.....
Elle se sentit stupide de poser cette question, évidemment qu’il n’allait pas bien! Elle sortit sa baguette et lança sur son épaule le seul sort de soin qu’elle connaissait, il n’était guère efficace. Elle enroula ensuite sommairement le bout de Tee-shirt restant autour de l’épaule du châtain et le serra espérant sans trop y croire ne pas lui faire trop mal. Elle fixa le jeune homme, prête à le soutenir pour l’aider à marcher. Il était urgent de trouver la sortie, ils ne tiendraient pas longtemps vu l’état dans lequel ils étaient.
Loïc Portlock
PROFIL
Messages : 160 Réputation : 19 Date de naissance : 12/04/1956 Nationalité : Anglaise
Aspiration : Créer un remède contre la lycanthropie & Travailler au département des mystères de Londres
Il pouvait sentir le souffle chaud de la bête contre son visage. Les pieds comme figés dans le sol, le ceart n'osait plus bouger. Qu'il court, qu'il hurle ou qu'il reste sur place, le résultat serait certainement le même, il se ferait dévorer par un loup-garou, dans une salle morbide ou les murs sont capricieux. Vraiment, une belle mort. Son bras complètement engourdit pendait le long de son corps et sa baguette tenait faiblement entre sa main. L'autre toujours plaqué contre son épaule alors qu'il pouvait sentir ses doigts devenir de plus en plus poisseux. La plaie, selon ses doigts à l'intérieur, semblait profonde... mais peu importait à ce stade, peu importait la conséquence d'une telle blessure, tout ça il ne semblait pas l'assimiler. Peu importait, après tout, il allait mourir.
Puis soudainement, sans qu'il n'ait le temps de prendre conscience de tout ce qu'il lui arrivait, une panthère jaillit d'il ne savait où, sautant sur le loup-garou, l'éloignant ainsi du blessé. Les yeux bien grands, Loïc en était à se demander s'il n'était pas en train de rêver. Fixant le combat des deux créatures avec surprise, il se retourna soudainement, s'arrachant par la même occasion une grimace de douleur. Elerina? Où était-elle? Maintenant sur ses pieds, aussi précaire que soit son équilibre, l'étudiant recula lentement du combat pour se mettre hors de porter des deux bestioles. Peut-être n'avait-il pas réussit à Elerina de se faire attaquer? Il devait la retrouver goûte que goûte, impérativement. Que la panthère se soit attaquée à Loup-garou ne voulait pas dire qu'elle était nécessairement une gentille bestiole que l'on cajolait! Pourtant, les jambes du jeune homme ne semblaient plus apte à bouger, ou sinon que peu. Quel idiot il faisait ainsi, en plein centre d'un labyrinthe, figé de douleur, alors qu'il devait retrouver une jeune femme!
Il détourna la tête du combat, même s'il pouvait entendre les grognements de douleur, de coup de griffe que chacun s'administrait, cherchant toujours du regard la blonde. Son épaule libre de blessure maintenant appuyé contre le mur alors qu'il marchait à un pas excessivement lent. Il n'avait finalement bougé que de deux mètres lorsque ses jambes cédèrent sous son poids, laissant le Ceart jurer entre les dents. Quelle honte il faisait! Son coeur battait la chamade et ses oreilles bourdonnaient alors qu'il laissait sa tête tomber contre le mur. Les sourcils froncés il regardant la scène de bataille se dérouler devant ses yeux et soupira soudainement, étrangement soulagé, lorsqu'il vit le loup battre en retraite.
Son regard se fit alors vague et flou. La douleur commençait à être de plus en plus vive dans son bras, s'étendant de plus en plus vers son torse, lentement. La mâchoire serrée, tremblant légèrement, il vit alors marcher la panthère vers lui. Elle semblait blessé également, mais à Ce moment, Loïc s'inquiétait plutôt sur l'avenir de son existence. Il croisa alors le regard azur de la créature, surpris du contact qu'y lui semblait si familier. Il devait certainement délirer. Il ne sortirait pas de ce labyrinthe en vie... pourtant le félin secoua la tête devant lui et sans crier gare, se muta en... Elerina!
Le brun secoua doucement la tête, clignant des yeux à plusieurs reprises alors que la blonde réapparaissait devant lui et se rapprochant le tenant le flan fermement avant d'arracher un bout de son chandail pour se panser la plaie. Loïc avait envie de l'aider, de lever la baguette et de lui lancer l'un des millions de sort qu'il avait un jour appris. Pourtant, son bras ne bougeait plus, ne faisant que lui arracher une grimace de douleur. Il regarda la blonde pointer sa baguette près de son bras pour soudainement sentir une douce chaleur, qui ne fût que momentané.
-Loïc... Loïc... Est-ce que ça va ?... Peux-tu marcher ?...
Il senti les mains de la jeune femme tenter de faire... ce qui semblait être un garrot autour de son épaule et releva lentement la tête vers elle, retirant sa main de sa blessure pour la passer dans ses cheveux... maintenant poisseux de sueur et de sang. L'étudiant hocha la tête pour tenter de se lever, par lui-même, prenant appui contre le mur de sa main libre.
- Oui... je-... ça-... toi tu n'es pas blessé... t-tu veux que je fasse quelque chose?
Oui, c'était bien typique de lui, malgré la douleur fulgurante, il ne réussissait à avouer qu'il souffrait atrocement, préférant se concentrer sur Elerina. Ce n'était pas une attitude de macho, simplement c'était plus simple pour lui de ne pas se concentrer sur ces problèmes à ce moment précis. Pourtant, la voix normalement calme et posé de Loïc l'avait trahie. Il avait du mal à enchaîner ses mots, la bouche pâteuse. Bien malgré lui, la jeune femme était venue le soutenir alors qu'il marchait lentement. Bien trop lentement. Franchement c'était honteux!
Doucement, il tenta de se redresser un peu plus, tentant de reprendre toute sa grandeur, essayant de faire des pas juste, droit... mais cela échoua. Il lança un regard en biais à Elerina, honteux et désolé.
- Pardonne-moi... T-tu n'es pas obligé de me soutenir... tu peux partir et prendre de l'avance... je ne vais que te ralentir.
Oui, c'était totalement stupide... normalement on ne se séparait pas ainsi, lorsque nous étions perdus. Simplement, le jeune homme ralentissait mortellement la blonde, elle n'avait que peu d'espace pour utiliser sa baguette. Puis il se souvint alors de cette panthère... du regard d'Elerina... regard qu'il croisait à ce moment précis, alors que ses yeux plongeaient dans ceux de la belle blonde. Une éclaire d'interrogation lui traversa les iris. Préférant toujours continuer à penser à tout sauf à sa santé... son état futur... sa blessure. Le ceart s'arrêta doucement et se retourna vers son amie aventurière :
- Une panthère, hein? Ajouta-t'il, avec un vague sourire, comme pour détendre le lourd atmosphère qui s'était installé
Invité
PROFIL
RPG
Sujet: Re: Envie suicidaire. Lun 2 Juil - 14:26
Elerina s’était approchée de Loïc et voulait l’aider à se relever ce qu’il tenta de faire tout seul, sans grand succès. Elle laissa échapper un grognement -plus animal qu’humain- de consternation. Elle secoua lentement la tête en s’approchant un peu plus. Il lui répondit ensuite.
- Oui... je-... ça-... toi tu n'es pas blessé... t-tu veux que je fasse quelque chose?
Elle leva les yeux au ciel légèrement exaspérée. Ok, la question qu’elle lui avait posé précédemment était stupide, mais la réponse était bien pire. Il lui fallut toutes ses forces pour retenir une réplique cinglante sur son incapacité flagrante à faire quoi que ce soit. Même s’il était visiblement trop fier pour avouer sa souffrance, son visage l’exprimait pour lui, sa voix aussi, bien loin de son ton habituel, elle était hachée et faible. Elle secoua à nouveau la tête alors qu’un très léger sourire, dénué de joie, se dessinait sur ses lèvres. Ce côté de la personnalité du châtain lui rappelait la sienne… Dieu qu’elle devait être chiante !
Elle reporta son attention sur l’étudiant et grimaça quand elle vit une nouvelle fois la blessure de celui-ci. Le tissu de son chandail qu’elle avait sommairement enroulé autour de son épaule était déjà imbibé de sang et une nouvelle vague de culpabilité déferla en elle. Non seulement il se faisait blesser -et bien plus grave était contaminé par un loup garou- par sa faute, mais en plus elle était incapable de lancer un sort de soin convenable. Elle serra les dents, pourquoi n’avait-elle pas essayé d’étudier des sorts de soins ? La réponse était bien simple et elle le savait, en général c’était plutôt elle qui finissait blessée, toujours la première à foncer au-devant des dangers. Et c’était son meilleur ami qui les avait étudiés pour pouvoir la soigner, elle avait d’ailleurs participé à son futur choix de métier puisque le jeune homme était devenu un Nimh presque à cause d’elle. Elle releva la tête et tenta un nouveau sourire pour cacher son sentiment au jeune homme.
-Contente toi de marcher veux-tu ? Ce sera déjà pas mal.
Sans attendre sa réponse elle plaça le bras valide de Loïc autour de ses épaules pour l’aider à marcher. Elle grimaça et étouffa un léger gémissement sous la douleur occasionnée. Le fait de soutenir Loïc tirait sur sa blessure au flanc et elle boitait légèrement. Toutefois, il était clairement incapable de marcher sans aide et elle n’allait certainement pas le laisser se débrouiller seul. Elle tenait d’un bras ferme celui de Loïc sur ses épaules et l’autre tenait non moins fermement sa baguette pointée droit devant eux, elle était deux fois plus alerte au danger maintenant qu’elle était la seule à pouvoir se battre, et encore, elle était ralentie par sa propre blessure.
Elle fronça légèrement les sourcils, soutenant du mieux qu’elle pouvait son compagnon d’infortune. Ils allaient bien trop lentement, au rythme où ils allaient, les créatures alléchées par l’odeur du sang ne tarderaient pas à débarquer. Elle sentit que Loïc cherchait à se redresser, pour ne pas l’accabler de son poids, un grognement sourd sortit à nouveau de sa poitrine, ses réflexes animaux étaient plus présents suite à une transformation. Malheureusement, il ne put se redresser comme il le voulait et s’affaissa rapidement, arrachant une petite grimace à Elerina qui s’y était pourtant préparé. Elle jeta un rapide coup d’œil autour d’eux quelque peu inquiète de la suite des évènements. Entre leur vitesse et leur état ça allait être coton. Comme s’il avait lu dans ses pensées, la voix de Loïc retentit.
- Pardonne-moi... T-tu n'es pas obligé de me soutenir... tu peux partir et prendre de l'avance... je ne vais que te ralentir.
Cette fois-ci elle ne leva pas les yeux au ciel devant tant de stupidité, elle pila net. Elle se tourna vers lui et planta son regard dans le sien, la bouche entrouverte comme si elle ne parvenait pas à croire à ce qu’il venait de dire. Il n’était pas sérieux ? Elle fronça aussitôt les sourcils une colère sourde montant en elle. Elle explosa.
-Non mais t’es débile ou quoi ? Jamais….- JAMAIS tu m’entends ?- Je ne te laisserais derrière ! Comme si je pouvais t’abandonner comme ça !
Elle prit une profonde inspiration, se détournant un instant pour reprendre son calme. Ca ne servait à rien de s’énerver ainsi, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle grommela encore quelques instants où on pouvait clairement entendre des mots tels que « crétins » ou encore « n’importe quoi » qu’elle laissait échapper. Elle se retourna ensuite vers lui, ayant à peu près repris son calme.
-C’est complètement stupide de se séparer, et ça ne nous arrangera ni l’un ni l’autre. Rester ensemble est encore la meilleure solution que nous avons….
Avait-elle la tête de celle qui abandonne ses amis derrière elle ? Songea furieusement la blonde, elle secoua la tête et se reprit. Sa réaction était certes stupide mais se disputer serait encore plus bête vu la situation dans laquelle ils étaient. Ils repartirent lentement, Elerina soutenant toujours laborieusement le châtain essayant de ménager leurs deux blessures. Elle croisa le regard de Loïc qui semblait toujours aussi mal en point, son visage était pâle et le sang continuait à imbiber le pansement de fortune qu’elle lui avait fait. Elle se perdit un instant dans ses yeux d’un gris envoûtant, n’écoutant que d’une oreille ce qu’il lui disait. Il semblait assez intrigué.
- Une panthère, hein?
Elle ne put empêcher d’avoir un léger sourire. Tout plutôt que de parler de sa blessure, hein ? Elle pouvait le comprendre, la perspective de cette morsure était absolument terrifiante et elle se mordit la lèvre inférieure, terrassée par une culpabilité qu’elle s’efforçait de dissimuler. Elle s’assombrit imperceptiblement en baissant très légèrement la tête, avant de relever son regard vers le brun, un faux sourire ornant ses lèvres pleines.
-Surprenant ? J’avoue que je n’avais pas vraiment prévu te le dévoiler mais comme on dit aux grands maux les grands remèdes !
Elle parlait d’un ton faussement enjoué mais convaincant. Elerina avait pris l’habitude de dissimuler ses sentiments derrière un masque de bonne humeur et de jolis sourires. Ils étaient très efficaces et empêchaient les questions, elle détestait trop montrer ce qu’elle ressentait, surtout la tristesse, signe évident de faiblesse. La jeune femme continuait de sourire, mais elle avait du mal, la culpabilité et la rage qu’elle ressentait à cet instant précis l’empêchaient de faire un sourire sincère. Elle n’avait pas non plus très envie de parler de sa condition d’animagus, ce n’était pas forcément l’endroit idéal non plus, l’urgent étant plus de sortir.
Ils reprirent leur marche lente et laborieuse, la blonde grimaçait sans regarder son ami, aussi bien sous la douleur due à sa blessure que la situation n’arrangeait pas, que la culpabilité et la rage qui la dévoraient. Toutes les deux dirigées contre elle-même bien entendu, elle se détestait de n’avoir rien pu faire. Si seulement elle avait fait plus attention, si seulement elle s’était transformée plus tôt Loïc n’aurait pas été blessé. Elle secoua violemment la tête, en proie à un conflit intérieur déchirant. Elle se mordit la lèvre inférieure, et ne se rendit pas tout de suite compte qu’elle se la mordait au sang. La jeune femme repartit dans des pensées moroses, la fatigue la reprenait. Elle laissa échapper un long soupir qui ressemblait à un sanglot. Elle souffla d’une voix basse et chargée de remord.
-Je suis… tellement…. désolée…
Elle se stoppa un bref instant, étonnée elle-même de ce qu’elle venait de dire. Elle ne s’excusait pour ainsi dire jamais. La dernière fois qu’elle s’était excusée c’était devant Walter, et la fois d’avant…. Pas après sa quatrième année de Poudlard. Elle faillit trébucher sur un caillou gris et poussa un petit gémissement de douleur, ça ne faisait pas du bien. Elle baissa aussitôt un regard furieux mais fatigué sur la pierre. Son sang ne fit qu’un tour, un Povrebine ! La cause de leur manque de réaction face à l’attaque dont ils avaient été victimes ! Elle laissa échapper un feulement de sa gorge alors qu’elle pointait furieusement sa baguette sur la créature. Un puissant « Stupéfix ! » retentit. Elle ne se sentait pas mieux pour autant. Elle se retourna et aperçut une dizaine d’autres petites pierres. Elle pointa à nouveau sa baguette sur les différentes créatures qui s’étaient dépliées entre temps. Elles faisaient à peine plus de 30 centimètres et possédaient un corps velu ainsi qu’une grosse tête dépourvue de poils pour sa part. Elle grimaça de dégoût et distribua les sortilèges à la pelle, évacuant sa rage, sa frustration et sa culpabilité en les réduisant en poussière. Elle fut si violente qu’elle utilisa parfois des « Confrigo » et fit exploser les petites créatures qui cherchaient à se jeter sur eux. C’est énervée au possible qu’elle fit exploser la dernière bestiole.
Elle inspira profondément, la sensation de fatigue et de morosité s’en était allé, laissant ses idées plus claires. En revanche, la culpabilité était toujours présente. Mais celle-ci était quand même plus supportable et surtout mieux dissimulable. Elle se retourna avec plus d’entrain vers Loïc, soulagée de la disparition de ces saletés. La batailles –ou le massacre- avait duré cinq minutes tout au plus. Il ne fallait pas énerver Elerina, d’autant plus si elle était blessée et sur les nerfs… Elle devenait vraiment redoutable quand elle le voulait.
Loïc Portlock
PROFIL
Messages : 160 Réputation : 19 Date de naissance : 12/04/1956 Nationalité : Anglaise
Aspiration : Créer un remède contre la lycanthropie & Travailler au département des mystères de Londres
[ J'avais hâte de poster... donc je n'ai pas corrigé. Si c'est vraiment mauvais et que tu as honte de moi, je te permet de m'arracher les doigts en signe de punition.]
---
Le cerveau de Loïc était ramolli. Ces mouvements était un peu plus lent que normalement et ces oreilles bourdonnaient toujours… même s’il avait adressé la parole à la blonde, même s’il avait voulu écouter la réponse de la jeune femme, rien ne faisait. Il était perdu dans ses pensés, pensés qui étaient par ailleurs plutôt vide de sens et d’intérêt. Il entendait bien, derrière le bourdonnement de ses oreilles, la blonde lui passer un savon sur il ne savait plus trop quoi. Il avait sûrement dit quelque chose qui l’avait offensé, il le faisait visiblement souvent.
Il avait senti le corps d’Elerina se tourné en bloc devant lui pour lui asservir quelque insultes certainement bien mérité, plus qu’il ne l’avait vu. Son bras qui avait été déposé sur les épaules de la jeune femme tomba net contre son tronc, lui arrachant une grimace le ramenant lentement sur terre. Oui, oui… évidemment, son idée avait été totalement stupide, il en était pleinement conscient, mais dans la liste des choses qu’il détestait particulièrement dans le monde, c’est bien avoir l’air faible, malhabile, malade, mou, indigne de protection, boulet. Il n’était rien de cela normalement, ou du moins il faisait religieusement tout son possible pour que ce ne soit jamais le cas, la situation dans laquelle il se retrouvait à présent détruisant tout en lui, jusqu’à sa confiance. Était-ce dû à cette morsure… ou à autre chose? Pourquoi était-il si amorphe, sans conviction, sans envi de vivre. Il fallait bien pourtant que les deux trouves une manière de se sortir de ce pétrin… il ne pourrait pas survivre indéfiniment dans ce labyrinthe c’était évident.
Il pouvait sentir qu’à côté de lui, Elerina continuait de bouillonner de rage, et plus pour détendre la blonde que pour changer le sujet de conversation, il fit un commentaire au sujet de l’animagus de la blonde. En fait, même si Loïc le cachait extrêmement bien, il était plutôt surprit que la ceart soit apte à se transformer comme bon lui semblait en cette créature féline. Non pas qu’il ne croyait pas aux capacités magiques de la blonde, mais plutôt que ce genre de magie était très règlementé.
- Surprenant ? J’avoue que je n’avais pas vraiment prévu te le dévoiler mais comme on dit aux grands maux les grands remèdes !
Le jeune homme lui fait un mince sourire, mi-amusé, mi-expaspéré.
- Merveilleux, je suis donc en soi une expérience particulière qui nécessite de grand moyen… allez mon chaton, et si tu te transformais en gros minet pour que je monte sur ton dos, hmm?
Il avait dit sa sur un ton enjoué, autant ou même plus, que le faux ton amusé que son amie avait prit. Il s’était redressé de toute sa grandeur, tentant avec force d’ignorer le poids, venant de nulle part, qui tentait de l’écraser, de se recroqueviller contre lui. Les deux savaient qu’il n’était plus temps aux rigolades, qu’ils devaient absolument avancer, coûte que coûte, puis sortant de nulle part, d’une voix chargé de remord que l’étudiant ne reconnaissait pas en Elerina :
-Je suis… tellement…. désolée…
merlin, était-ce une blague? Pourquoi s’excusait-elle déjà… était-ce simplement le moment de penser à de telle chose, après tout, ils étaient toujours en vie. Pourtant, avant même qu’il n’ait le temps de réagir, la blonde sembla prendre pied dans quelque chose. Instinctivement, Loïc tendit les bras, enfin son seul bras valide, pour tenter de retenir la jeune femme qui n’eut nullement besoin de son aide. Elle se redressa simplement bouillonnant soudainement, et littéralement si Loïc pouvait dire, de rage. Sans le moindre avertissement pour Loïc, sans la moindre explication, pour éclairer le pauvre jeune homme qui n’avait définitivement pas tout suivit, Elerina se mit à balancer des sorts, à gauche à droit, en haut, faisant exploser les petites créatures que…
- ÉVIDEMMENT!!!
Loïc s’était exclamé, la lumière semblait enfin avoir rejoint son cerveau et de sa main gauche il tenta de récupéré sa baguette pour venir en aide à Elerina. Certes, il n’en abattue qu’un faible nombre, comparativement à la blonde, mais à sa défense, il était encore loin d’être ambidextre de la baguette! En moins de temps qu’il ne le fallait pour dire «Ouf» tous les Povrebines présent dans leur couloir avaient disparue et l’ambiance, sans être réellement plus agréable, avait été nettement allégée. Malheureusement, le cocon d’émotion sans vie que procurait les créatures avaient au moins le mérite d’une chose, elles lui faisaient oublier à quel point il avait mal… c’était comme soudainement sortir d’un anesthésie alors qu’on avait rien guérit, qu’on s’était pratiquement fait déchirer l’épaule au grand complet. Sur le coup, Loïc ne pu que fermer les yeux, fronçant des sourcils avant de prendre une grande inspiration. Ils DEVAIENT trouver une solution… ils DEVAIENT sortir d’ici car il en était certain.
Le jeune homme en était en plein réflexion, rendu plus difficile dû à la douleur qui lui tenaillait le bras. Le labyrinthe serait-il de ces lieux ou un sortilège d’incartabilité existait, empêchant quiconque de se retrouver dans les lieux? Peut-être que… et si :
- Elerina, tu connais le sort des Quatre-Points?
Il avait a peine eu le temps de remarquer le visage satisfait de la blonde, vraisemblablement elle aussi avait récupéré tous ces esprit et c’était tant mieux. Il avait demandé ça d’un ton tendu… oubliant qu’il aurait pu lui aussi se réjouir, du moins un peu. Et si ça marchait? Et si grâce à ce sortilège ils pouvaient retrouver leur sortie? Il était inutile pour lui de penser faire le sort, mais si la blonde ne le connaissait pas, il lui était bien plus simple de lui expliquer comment faire, mais il était hors de question qu’il réussisse lui-même à le faire… car il avait besoin de ces deux mains et cette nécessité était pour le moment impossible.
Invité
PROFIL
RPG
Sujet: Re: Envie suicidaire. Mar 11 Sep - 16:45
Elerina se sentait mieux maintenant que les povrebines avaient été neutralisés. Elle inspira à nouveau à fond et fit jouer légèrement ses bras, grimaçant quand les mouvements ravivèrent sa blessure au côté. Maintenant que les effets de la fatigue et la morosité s’en étaient allés, elle ne put s’empêcher de repenser à la réplique de Loïc quand elle avait répondu, ou plutôt évité le sujet de sa condition d’animagus. Elle fronça les sourcils, elle n’avait pas réagi à cette réplique, trop plongée dans ses pensées, c’était tout juste si elle l’avait entendue. Mais à présent qu’elle était alerte, ce qu’il lui avait dit refit surface et elle se tourna vers lui pour lui jeter un regard mauvais. Chaton ?! Minet ?!? C’était une blague ? Il n’avait pas intérêt à lui répéter ça, sinon ça allait chauffer.
Mais alors qu’elle allait lui expliquer à grand renfort de cris ce qu’elle pensait de ses « surnoms » elle vit Loïc devenir encore plus blanc si c’était possible et fermer les yeux comme pour tenter de garder ses esprits alors que la douleur occupait toute la place. Sa colère fondit comme neige au soleil alors qu’une mine inquiète remplaçait la moue furieuse qu’elle arborait auparavant. Il avait vraiment l’air mal en point, plus encore qu’il n’en avait eu l’air jusqu’à présent, ce qui était en soit, un exploit. Elle fronça les sourcils en tenter de retenir la culpabilité qui revenait. Il ne servait à rien dans le cas présent de culpabiliser, c’était totalement contre-productif et elle aurait tout le loisir de le faire plus tard. C’était de sa faute, point. Elle secoua légèrement la tête pour se concentrer sur un problème autrement plus urgent qui était de sortir de ce fichu labyrinthe.
Mais la blonde était bien trop préoccupée par l’état de son ami dont elle voyait le pansement de fortune continuer de s’imbiber toujours plus de sang. Malgré la disparition des povrebines elle avait l’impression que son cerveau était toujours en mode « off ». Il faut dire qu’Elerina est en général plus douée pour agir que réfléchir même si elle n’est pas sotte. Alors qu’elle tentait de faire tourner son cerveau qui était un peu ralenti, on regard toujours fixé sur l’épaule blessée de Loïc, elle entendit la voix de celui-ci retentir.
- Elerina, tu connais le sort des Quatre-Points?
Le regard de la ceart passa immédiatement de l’épaule de son condisciple à son visage. Sa seule remarque fut.
- Evidemment !!
Elle avait dit exactement la même chose que le jeune homme à quelques minutes près. Elle aurait dû y penser plus tôt ! Ce sortilège leur permettrait sûrement de retrouver leur chemin à ceci près que…
-Euh… Sais-tu dans quelle direction se trouve la sortie à peu près ? Je t’avoue que je n’ai pas franchement réussi à suivre nos pérégrinations, donc j’ignore totalement où on se situe par rapport à la sortie….
Cette difficulté mise à part, Elerina connaissait parfaitement ce sort. En effet, il avait été longuement étudié dans le cadre de son projet en Création de Sortilège. Elle avait en effet, durant son cognita à l’UMA créer un sortilège. Elle avait porté son projet, non pas sur un sortilège offensif comme on aurait pu s’y attendre (c’est d’ailleurs ce qu’elle comptait faire à la base) mais sur la création d’un sortilège mouchard. Très utile pour aller derrière récupérer la cible à laquelle on avait lancé ce sortilège. Elle avait été grandement aidée par Kazue, son meilleur ami, pour l’aboutissement de ce projet. Bref, tout ça pour dire, que la compréhension du sortilège des quatre-points avait été nécessaire c’est pourquoi Elerina le connaissait parfaitement bien. L’étudiante posa donc sa baguette au creux de sa paume et murmura le sortilège « Pointe au nord ». La baguette tourna sur elle-même avant de s’immobiliser vers le nord. Le sort marchait ! Elle jeta un regard interrogatif à son voisin. C’était bien beau maintenant de savoir où était le nord, mais elle ne savait toujours pas dans quelle direction elle était sensée aller… Toutefois, en attendant la réponse du jeune homme elle s’approcha à nouveau de lui tout en boitillant histoire de le soutenir pour qu’ils puissent reprendre la marche. Il semblait avoir tellement mal, il avait les mâchoires crispées, les sourcils froncés. Elerina pris délicatement son bras encore valide pour le placer une nouvelle fois sur ses épaules.
- Tu es sûr de pouvoir marcher ? Bon, sa question était un peu stupide, vu qu’ils étaient absolument obligés de marcher pour pouvoir sortir du labyrinthe. Mais en le voyant, on se demandait vraiment s’il pourrait faire deux pas sans s’écrouler. Et le pire, c’est qu’elle en doutait. Sa blessure était vraiment effrayante et c’était déjà un miracle qu’il tienne encore debout. Elle l’aiderait au maximum pour qu’ils puissent sortir tous les deux vivants, à défauts d’être en un seul morceau. (il a bien dû perdre un ou deux bouts de peau dans l’affaire. Sans parler d’une quantité assez conséquente de sang) Une fois le ceart bien installé sur son épaule ils reprirent leur marche laborieuse….
[HJ : je suis désolée de mon retard !! Surtout par rapport à la médiocrité et le petitesse de ce que je te sors ><. Je n’ai pas non plus corrigé je te prierais donc de pardonner mes fautes ou de me les signaler. Bon, comme c’est vraiment nul, je ne te propose pas de m’arracher les doigts, car j’y tiens trop ! PS : ce serait adorable de ta part de garder tes doigts, j’ai encore besoin de toi pour RP =P ]
Loïc Portlock
PROFIL
Messages : 160 Réputation : 19 Date de naissance : 12/04/1956 Nationalité : Anglaise
Aspiration : Créer un remède contre la lycanthropie & Travailler au département des mystères de Londres
Il écoutait patiemment Elerina lui expliquer qu'il était bien simple pour elle de faire un tel sort. Donc elle le connaissait, tant mieux, car le jeune homme se voyait mal apprendre quelques choses à la blonde. Enfin, non pas qu'il n'en était pas capable, mais il avait cette vague impression que la Ceart était bien trop orgueilleuse et fière de faire ses choses elle-même pour accepter l'aide que Loïc aurait pu lui apporter. Il comprenait, au fond, les femmes étaient présentement en pleine émancipation, elle découvraient qu'elles avaient droit à leur voix, à leur opinion, à l'équité entre elle et les hommes. Ce n'était pas encore gagné, Loïc le savait, il y avait des connards partout, qui ferait en sortent de retarder le processus, mais déjà il voyait une différence. Il y avait maintenant des tonnes de femmes dans les universités, magiques ou moldus, tout ça donnait un souffle de renouveau à la société.
De sa main valide il alla se frotter sa courte barbe de trois jours ou semblait s'y être juché un amas de sang coagulé d'il ne savait où... Peut-être s'était-il écrasé l'épaule contre la joue ? Ou... le sang avait giclé, c'était fort probable que ce fût le cas. Il fixait devant lui, attendant de voir ce qu'allait leur apprendre le sortilège des quatre-points qu'Elerina était en train d'effectuer. Il n'avait pas remarqué, un peu plus tôt, le regard meurtrier qu'elle lui avait lancé et s'il l'avait vu, il n'aurait sur le coup certainement pas comprit que celui-ci était en réponse à ses commentaires taquins au sujet de son animagus. Il pouvait, malheureusement, sentir pour l'instant le regard lourd de sens de la blonde sur lui, il savait que son état n'était pas des plus glorieux, mais peu importait, il n'allait tout de même pas s’apitoyer sur son sort.
- Euh… Sais-tu dans quelle direction se trouve la sortie à peu près ? Je t’avoue que je n’ai pas franchement réussi à suivre nos pérégrinations, donc j’ignore totalement où on se situe par rapport à la sortie….
Ça s'était une bonne question, sincèrement, il n'avait pas tant pensé à cela, surtout parce qu'en fait, il ne pensait plus trop. Tout ce qu'il tentait de faire, c'était trouver une solution, faire sortir Elerina encore en un morceau de ce stupide labyrinthe pour avoir sa promesse, après, qu'elle ne remettrait plus les pieds dans cette satanée salle. La baguette de la jeune femme tournoyait toujours dans sa main alors que Loïc était toujours en pleine méditation, la sortie, cette sortie, logiquement, où se trouvait-elle. Il devait réfléchir, faire fit de la douleur, qui elle ne l'avançait à rien, la baguette continuait de tournoyer à une vitesse hallucinante alors que son cerveau lui, fonctionnait à vitesse d'escargot.
Qu'avait-il apprit sur ce labyrinthe dans les six dernières années de sa scolarité à St. Barnaby, mis-à-part qu'il était dangereux de s'y promener. Que l'endroit était hanté... oui, là rien de nouveau, mais qu'il avait été possédé par l'âme errante de l'ancien directeur. Que la lieu était magiquement possédé, que le chemin changeait donc continuellement de trajet. La sortie ne serait jamais au même endroit... mais si avec conviction ils en suivaient un, si leur conviction allait confronté la magie des lieux, peut-être y aurait-il alors moyen de contrôler temporellement le chemin à leur tours ? Cela serait certainement difficile... mais au stade ou ils en étaient, il n'y avait plus beaucoup de choix. Quelle était l’incantation... il ne pouvait pas rapporter son idée à la blonde s'il ne savait même pas comment faire... les mots se dessinait derrière ses paupières alors que, les yeux maintenant fermé, il tentait de tout remettre en place.
Soudainement le bruit réconfortant de la baguette, tournant sur elle-même stoppa. Elle avait trouvé le nord...
- La sortie change constamment d'endroit... à chaque pas que nous faisons, le sol tremble, tu as remarqué ?
Il avala difficilement, prenant une grande inspiration. Elle le prendrait certainement pour une illuminer... quelle idée !
- Nous ne réussirons pas à trouver la sortie, même avec la notion du nord... ce qu'il faut... c'est arrêter la progression du labyrinthe pour qu'il suive nos décision plutôt que celle du bâtiment même... tu comprend ? Il... ça ne sert à rien sinon, nos efforts seront réduit à néant.
Le grand châtain se redressa pour se dégager d'Elerina, il savait qu'elle tentait de l'aider, mais Loïc n'était pas mort encore, et ils avaient besoin d'une certaine amplitude de mouvement. C'était une de ces vieilles incantations de magie ancienne qui n'était pas enseigner dans les cours des Ceart, mais que le jeune homme avait apprit en lisant quelques livres au hasard sur la magie...
- «magicae flarent eos de fluere» … tu connais ? C'est une incantation... elle sert a projeter notre magie autour de nous... Peut-être que... si on unis notre flux magique intérieur, ensemble, pour le projeter, ça neutralisera temporairement celle de la tour ? Comme ça... il nous suffiera de continuer droit devant pour faire apparaître le chemin que NOUS souhaitons vers la sortie... J...je sais que c'est risqué, mais il ne nous reste plus beaucoup de solution...
Il tendit doucement sa main libre vers la blonde, pour qu'elle joigne sa paume contre la sienne.
- Tu n'auras qu'à répéter «magicae flarent eos de fluere» puis te concentrer sur le centre de ton corps et sur le contacte de nos paumes. C'est sous le diaphragme qu'il y a le plus de flux magique qui circule en nous... si tu te concentre, ils disent qu'on peut sentir la chaleur de celui-ci se répandre, plus rapidement que le sang, dans nos membres...
Loïc espérait sincèrement que la blonde ne noterait pas le «ils disent». Car non, Loïc n'avait jamais essayé, il n'avait que lut la marche à suivre, les effets que pourrait rapporter une projection de magie pure... rien de plus, tout ça qui allait suivre n'était basé que sur des supposition, rien n'était sûr... peut-être cela pourrait même simplement les tuer, qu'est-ce qu'il en savait ?