RPG Feuille de personnage Age: 29 ans Niveau: Baguette Magique: 30 centimètres, bois de charme, crin de Sombral
Sujet: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mar 22 Juil - 3:02
Il avait arrêté de broyer du noir. Pas que ça avait été facile, bien au contraire. Les semaines, voire les mois qui avaient suivi ce premier incident dans leur nouvelle maison avaient été tout particulièrement difficiles pour le Grec. Crise d’anxiété et de panique, cauchemars, excès d’agressivité. Et il s’en était voulu, et il s’était trouvé idiot de réagir ainsi. Lui qui avait toujours été d’humeur à prendre les choses avec un grain de sel, lui qui ne prenait rien au sérieux, qui trouvait quelque chose de risible dans toutes les situations même si ça se montrait parfois inapproprié. L’inatteignable, le fort, l’héroïque Kostas Forester se retrouvait complètement impuissant devant la pire situation qui aurait bien pu se présenter à lui. La seule fois de toute son existence qu’il est réellement amoureux d’une femme, elle lui annonce qu’un sortilège la gruge de l’intérieur et qu’il viendra qu’à la tuer si rien ne l’arrête. C’est la triste ironie de l’humanité, ou peut-être même un coup de salope de la vie qui voulait le punir d’avoir profité des belles choses de la vie. Et il avait voulu se battre, il avait crié, il avait pleuré, mais c’était terminé. Tout ce qu’il lui restait à faire, c’était de continuer ses recherches pour guérir sa douce de cette énergie qui la tuait lentement mais sûrement. Et surtout, il profitait de chaque seconde qu’il passait avec elle.
C’est donc un Kostas plus souriant, plus rieur, un peu plus comme le Kostas d’autrefois que l’on retrouve en salle de classe en ce jeudi après-midi. Assis à son bureau, l’enseignant était occupé à rédiger quelques élaborations de formules pour des sortilèges qui s’apprêtaient à être brevetés. Et ça n’était pas rien; ses recherches pour le cas d’Esther l’avaient mené à plusieurs essais qui, dans cette situation, s’étaient montrés vains mais qui avaient tout de même des résultats significatifs. Il avait été appelé à se présenter à Londres pour une démonstration et un brevet devant de conseil, la semaine suivante, même. Il faisait plutôt frais dans les couloirs de l’université. Le professeur s’était donc habillé d’un jean foncé, de chaussures de cuir noir et d’un t-shirt noir par-dessus lequel il portait une veste de laine mince mais chaude, dans les teintes de beige foncé tirant vers le gris. Plutôt décontracté, pour un enseignant, dirons-nous. Mais c’était Kostas, et Jane et Doug avaient appris à aimer sa désinvolture, comme ses élèves.
Il n’y avait rien de spécial dans la salle de classe, aujourd’hui. La seule chose que l’on pouvait voir, c’était les inscriptions sur le tableau qui indiquaient, dans la calligraphie appliquée mais masculine de l’enseignant :
Création de Sortilèges ; Les limites
Il ne manquait plus que les élèves. L’enseignant jeta un coup d’œil à l’horloge; Ils n’étaient pas en retard, encore, le cours commençait dans une dizaine de minutes. Le ténébreux se leva donc de derrière son bureau et vint s’appuyer devant celui-ci, la moitié d’une fesse touchant le bois, ses bras croisés sur son torse alors qu’il regardait par la fenêtre, sifflotant un air heureux.
Citation :
Ce cours est ouvert à qui veut bien le prendre! C’est un cours théorique, qui laissera aussi place à la discussion et où les opinions sont les bienvenues. Je donne deux semaines à partir d’aujourd’hui pour que vous y répondiez. Si vous voulez vous y présenter par la suite, vous serez considéré comme retardataire.
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mar 22 Juil - 19:25
Cours de créations de sortilèges
Set me free, let me be
▬
Après un petit moment, Cassiopée avait réussi à persuader Liam de revenir à St-Barnaby, ça n’avait pas été facile, mais son entêtement avait payé et ils étaient tout deux à l’université. Grâce à ça, l'accoutumer bonne humeur de la jeune femme était revenue et il aurait fallut bien plus qu’un climat plus frais que celui de la Nouvelle-Zélande pour lui faire perdre son sourire. Oh ça oui. Le petit rayon de soleil était revenu briller sur St-Barnaby et rien n’aurait pu changer ça. Alors ce jour-là, elle avait prit le temps de déjeuner tranquillement avant de retourner à sa chambre pour récupérer son livre de sortilège, parce que c’était bien un cours de sortilèges auquel elle allait devoir assister juste après. Elle s’était arrêtée dans sa chambre pour attendre Arabella, qui avait du encore trouver un bon moyen d'emmêler sa chevelure rousse.
“Te voilà enfin” lâcha-t-elle à son amie quand elle la vit apparaître dans la chambre. Cassiopée attrapa son écharpe, avec laquelle elle protégea son coup dénudé par sa robe bordeaux. Le temps était tout de même bien plus clément en Nouvelle-Zélande, il fallait l’avouer et la brune se demandait comment Liam arrivait à changé de climat aussi souvent sans attraper un rhume. Elle regarda l’heure, puis son amie qui n’avait pas vraiment l’air pressée de bouger “Tu te bouges oui, la salle de cours ne va pas venir à toi, tu sais ?” demanda-t-elle non sans un petit sourire amusé. Vu de l’extérieur, on pourrait se demander ce que ces deux-là on fait pour être amies et pourtant, il suffit de les voir vivre ensemble pour comprendre qu’il n’aurait pas pu en être autrement. Cassie adorait sa colocataire, même si des fois elle devait la tirer du lit ou de la pièce. Ça faisait partie du jeu. La brune attrapa son sac et sorti de la chambre, Ara finirait bien par la suivre à un moment ou un autre, elles allaient finir par être en retard si elles continuaient à traîner de la sorte et elle n’avait pas vraiment envie de se retrouver en face du professeur Forester, une fois en retard.
D’ailleurs, elle se demandait bien ce qu’il allait bien pouvoir s’y passer dans ce cours, voilà un moment qu’elle n’avait pas mis les pieds dans un cours de sortilèges, suite à son petit voyage improvisé et elle espérait qu’elle n’allait pas trop se retrouver à la traîne. C’était un cours qu’elle appréciait énormément, même si pour elle ce n’était qu’une option, c’était son frère qui lui avait filé le virus et depuis elle n’avait pu se passer du petit frison qui caractérisé cette matière. Et elle avait essayé de s’y retrouver grâce aux notes d’Ara, mais il faut dire que la rousse a une façon bien à elle de prendre des notes et Cassie n’a pas réussi à tout déchiffrer, elle avait du se débrouiller avec les moyens du bord. Ce fut avec l’idée de rattraper son retard au plus vite que Cassie fit son entrée dans la salle de classe encore vide, son éternel sourire accroché au visage. Elle salua le professeur qui avait l’air perdu dans ses pensées et fila se trouver un endroit où poser ses affaires, s’attandant à voir débarquer sa furie rousse d’un instant à l’autre. Elle releva la tête et pu lire : Création de Sortilèges ; Les limites “Pourquoi pas” murmura-t-elle pour elle-même.
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mar 22 Juil - 23:03
Ça allait très certainement être une journée parfaite. Y’avait pas de doute là-dessus, son plan était parfait, sans faille et lui permettrait de bien profiter de son lit comme tout fainéant qui se respecte. Il avait dû se lever pour une pratique au stade de Quidditch mais ça, ça ne le dérangeait pas. Et même s’il avait fallu qu’il se lève deux heures plus tôt, il aurait été heureux de se sortir du lit pour ce sport qui faisait battre son cœur. Depuis le départ de Marlène, il avait dû mettre son énergie ailleurs. L’alcool avait duré un temps, c’était parfait pour soigner son cœur brisé, mais à présent, il n’avait d’yeux que pour son balai et sa batte. Ça avait toujours été le cas mais à présent, c’était bien à la limite de l’excès, s’il ne l’avait pas dépassé. Tout le temps qu’il passait à l’extérieur des cours était dédié au vol, aux matchs d’entrainement ou à travailler sur sa condition physique. Mis à part la dizaine d’heures par jour qu’il accordait à sa toilette, au sommeil et à ses repas. C’était donc pour le plus grand plaisir des yeux de ses admiratrices qu’il avait encore gagné en masse musculaire. Il n’avait pas l’intention de devenir l’un de ces monstres du culturisme – trop, c’était pas beau - mais sa silhouette encore plus statuesque faisait plaisir à son égo.
Il ressortait à peine des vestiaires, les cheveux encore un peu humides suite à sa douche, l’air satisfait et les muscles qui brûlaient. Tout était planifié. Il allait rentrer à l’appart’, manger et faire la plus longue sieste de sa vie avant de se préparer pour les festivités de la St-Valentin qui commençaient ce soir à Stornoway, s’étendant jusqu’au dimanche. Il ne travaillait pas au Bloody Ghoul ce soir, le 14, et il avait bien l’intention d’en profiter à fond pour se trouver quelqu’un avec qui finir la nuit. Et franchement, il n’en doutait même pas. Tout ce qu’il ne savait pas, c’était de qui il allait s’agir. L’Américain poussa à peine un centimètre de la grande porte d’entrée qu’il entendit son nom tonner derrière lui. Le jeune homme reconnu tout de suite la voix basse et pleine de reproches de monsieur Sherrington, le directeur lui-même, l’homme qui gérait cette université avec une main de fer mais dont la porte du bureau était toujours ouverte. Je sais bien ce que tu vas faire, lui dit-il. Il y a des cours cet après-midi, tu as oublié, qu’il lui demandait. Et les questions, et les reproches. Ce n’était pas cette attitude qui allait lui permettre de devenir le grand joueur de Quidditch qu’il désirait devenir. Kostas donne un cours dans dix minutes, vous avez le temps de vous rendre, Monsieur Taylor – et c’était trop bizarre qu’il appelle monsieur Forester par son prénom et pas lui. Oui, monsieur Sherrington. Désolé, monsieur Sherrington. Vous avez raison. Oui. J’y vais. Tout de suite, monsieur Sherrington. Bon après-midi, monsieur Sherrington.
La journée était ruinée.
C’est en lâchant un soupir sonore que le blond passa la porte de la salle de classe de Création de Sortilèges. Un cours qu’il avait toujours vu comme étant intéressant mais beaucoup trop difficile pour qu’il y participe. Son regard bleu scruta brièvement la pièce. Il salua l’enseignant d’un signe de tête et d’un sourire – sa déception n’était tout de même pas un motif pour être désagréable, autant faire de son mieux pendant qu’il était là - puis envoya légèrement la main à Cassiopée qui était assise un peu plus loin. Le jeune homme s’assied au troisième rang, bien central, pour que tout le monde puisse bien voir la définition de ses muscles sous son pull mince d’un beau vert foncé et au col en V mettant en valeur ses clavicules. Il posa lourdement son sac d’équipement de Quidditch à ses côtés, contre le mur, puis se cala dans son siège en prenant soin, bien entendu, de se servir de celui à côté de lui comme d’un appui-pied jusqu’à ce que quelqu’un veuille s’asseoir près de lui. Il sortit nonchalamment son carnet de note de son sac, ainsi qu’un stylo, puis les posa tous les deux devant lui en murmurant pour lui-même.
« C’pas si mal, je vais avoir trois heures pour faire la sieste, quand même… »
Harold Gainsbury
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Aspiration : Adapter toutes les machines moldu au monde sorcier!
Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mer 23 Juil - 20:00
Oups sorry about that!
Fu fu fufufu!
Et la musique allait de bon train dans sa tête alors qu'il cognait inconsciemment son crayon contre la table dans la salle d'étude, attirant des regards meurtrier autours de lui qu'il ignorait avec brio, concentré sur le rythme dans sa tête, fixant – d'un regard vide et plus que perdu – la feuille blanche de son projet de Sortilège qu'il aurait à rendre le lendemain pour Mme McCambrige... le blanc ne lui avait jamais paru aussi poétique que maintenant...
Fu fu fufufu...
La page blanche le faisait planer... pourquoi ne se remplissait-elle donc pas toute seule, nom d'un hypogriffe? Quelle était l'utilité d'être un sorcier s'il ne pouvait pas faire en un claquement de doigt un devoir sur une matière qu'il maîtrisait plutôt bien... Pourquoi était-il né dans une famille de sorcier, lui enlever cet espoir naif que la magie pouvait tout faire... cet espoir que les enfants né-moldus avaient et qu'ils gardaient presque toute leur vie. Eh puis, pourquoi est-ce qu'ils continuaient de le croire? Est-ce que la magie faisait vraiment tout pour eux jusqu'au point de les convaincre qu'ils étaient invisible...
Un claquement de doigt.
Sortant de sa transe, Harold claqua des doigts, stupidement – mais surtout en dérision... peut-être après tout.... peut-être qu'avec beaucoup d'espoir, la feuille allait magiquement se remplir de son écriture illisible et qu'il pourrait vite fait rejoindre le cours de Forester...
Clac... une fois... deux fois. Rien.
Le grand Gainsbury laissa lourdement tomber sa tête sur la table, faisant un vacarme épouvantable... qui attira bien des soupire d'exaspération... mais aussi un étrange sifflement de colère qu'il n'identifia pas sur le coup. Avant même qu'il n'eut le temps de comprendre ce qui se passait, il se retrouva littéralement jeté hors de la bibliothèque avec une oreille douloureuse, probablement plus enflé que jamais et une bibliothécaire plus frustrer que jamais et certainement aussi rouge de rage que sa pauvre oreille ne l'état de douleur.
Replaçant ses lunettes complètement de travers sur son nez, Harold se releva péniblement du sol froid du couloir, puis ramassa sa tonne de parchemin vierge avec un certain découragement alors que naturellement ses yeux se posèrent sur l'horloge de la grande bibliothèque, aux travers des portes vitrées de celle-ci. Le grand anglais sursauta avant de prendre ses jambes à son coup laissant derrière lui ses parchemins, courant à toute jambes aux travers des couloirs, fonçant dans les coins de murs, dans les cadres de portes, pour traverser l'école au grand complet.
Pas question qu'il soit en retard!
C'est complètement déglingué qu'il arriva donc dans la salle de Forester – pour évidement se rendre compte qu'il était cinq minutes plus tôt qu'avant son départ de la bibliothèque. Retenant un juron plus grand que lui Harold soupira, incertain d'être complètement irrité ou carrément soulagé de la situation, la grand frisé se laissa lourdement tomber sur l'une des chaises au fond de la salle pratiquement vide – à l'exception de la belle Goldstein, du pote à son frère, Taylor et de la Grimsonn.
Merlin... dire qu'il n'avait même plus de parchemins pour écrire...!
Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mer 23 Juil - 20:40
“I'd rather take coffee than compliments just now.”
Ce matin-là, le réveil avait sonné sans relâche pendant quinze bonnes minutes avant qu'elle ne se résigne à sortir du lit. Putain de mal de bloc de merde d'enculé. Ça lui apprendrait à alterner entre bière et gin sans discernement. Ça lui apprendrait surtout à en boire en d'aussi colossale quantité. En fait, elle savait bien que ça ne lui apprendrait rien du tout et qu'elle recommencerait à la première occasion, mais ça ne l'empêchait pas de vivre son pire lendemain de vieille depuis des lustres... N'ayant pas le temps ni l'énergie de se laver, Solveig se contenta de s'asperger le visage d'eau glaciale pour se donner contenance. Gardant le même chandail qu'elle avait mis pour dormir, elle enfila la première paire de pantalons sentant relativement bons qui lui tombère sous la main. Elle passa de longues minutes à se battre avec une chaussette avant de déclarer forfait et d'enfiler pieds nus des basquets. Entre deux jurons lancé à tue-tête au risque de réveiller ses compagnes de chambre, elle tenta de lancer un sortilège capilaire qui s'avéra lui aussi aller de travers. Que Merlin aille se faire foutre de toute manière, elle n'allait pas forcer la coquetterie alors qu'elle allait seulement en classe. Oui, c'était en soit un événement spécial en ce qui la conseillait, mais vraiment, l'envie de vomir soutenue l'en dissuadait. Elle se contenta d'enfiler ses fidèles lunettes fumées pour camouffler le manque de maquillage de son visage, repoussant derrière son oreille une mèche de cheveux maintenant turquoise électrique et soupira. Se dirigeant en zigzaguant vers la cuisine, elle y battue son reccord personnel de 5 cafés-3 cigarette en quinze minutes top chrono. Pas le temps de manger quoi que ce soit. Ni l'envie, ne vous en déplaise. Elle partie mortifié vers la salle de classe de Forester d'un pas qu'elle voulait rapide, mais qui ressemblait à s'y m'éprendre à la marche débalancé d'un zombie chassant son repas. Les râles d'agonies en bonus. Putain qu'elle détestait aller en cours.
Elle poussa la lourde de porte de chêne menant à la salle de classe et alla s'asseoir le plus au fond possible, espérant que les élèves du cours lui fasse office de rideau protecteur face à peu importe quelles absurdités Forester allait encore leur balancer dans la gueule.
Et c'est à ce moment, relevant le nez pour voir qui était présent qu'elle réalisa l'énorme erreur qu'elle venait de commettre. Il n'y avait personne encore dans la classe. Personne. Aucun élèves. Que Forester, planté là, qui sifflait comme un idiot. Putain, il avait le don de la mettre hors d'elle celui-là, avec ses airs confiant de l'homme qui se sait brillant. Et vas-y que je me donne des tappes dans le dos, vas-y que je tutois les directeurs et niéniénié. Une chance qu'il était mignon au moins. Et pas si mauvais pédagogue... mais mis à part cela, elle ne pouvait vraiment, vraiment pas le sentir. Et puis d'ailleurs, ça n'expliquait pas où tous les élèves étaient passés. Merlin de putain de merde. Elle se mit à fouiller dans son sac avant d'en extirper un horaire frippé, convaincu qu'elle s'était fourvoyer. Nécessairement, elle s'était pointé ici alors qu'elle avait en fait cours de symbolisme. Quelle connerie! Ou peut-être le cours avait-il changer de local à la dernière minute? Mais alors, pourquoi Forester serait ici, à siffler elle ne savait quelle chanson moldus idiotes, l'air niais?
Elle se figea sec en réalisant ce qui se passait en fait et sa bouche se serait arrondie en un O bien rond, si elle n'avait pas eut autant envie de vomir. Il n'y avait personne pour une simple et bonne raison.
Elle était la première arrivée en classe.
La première.
Première omme dans la seule déjà arrivée.
P.R.E.
M.I.
È.R.
E.
.
...
Son coeur se souleva sous l'effet de la surprise. Elle aurait presque pu éclater en sanglot. Mais qu'est-ce qui lui arrivait? Maintenant, elle était démasquer. Monsieur le Professeur savait qu'elle était présente. Pas question de se cacher pour dormir, de placoter dans le fond, de cuver son mal de tête en paix ou même de se limer les ongles (qui en avaient bien besoin, soit dit en passant). Elle allait devoir être attentive, parce que Forester ne serait pas dupe. Purée, il allait lui poser un milliard de question sans queue-ni-tête sur... quel était le sujet aujourd'hui? «Création de Sortilèges ; Les limites». Eh be, en voilà un nom évocateur. Elle était tout de suite motivée et alerte, enthousiaste mêm à l'idée de parler de «Création de Sortilèges ; Les limites»! Quelles idioties!
Peu à peu cependant, les autres élèves se mirent à arriver. La petite traitre à son sang de Goldstein qui forniquait avec l'autre fadasse d'Oldgord qui n'était certainement pas au niveau social adéquat pour la NIMH, quel gachis... Cette dernière aussitôt assise, ouvrit son cahier et s'appliqua à bien caligraphier le palpitant «Création de Sortilèges ; Les limites». Perte de temps totale. Mais il ne faudrait pas oublier lui demander de lui prêter ses notes de cours éventuellements... Taylor était là aussi. Un autre qu'elle ne tolérait absolument pas. Au moins, aujourd'hui, il semblait plus ou moins dans le même état qu'elle et avait la mine de quelqu'un qui dormirait plus qu'il ne ferait rouler ses muscles pour épater la gente féminine. Parfait, elle le préférait quand il n'ouvrait pas la bouche. Et qu'il ne faisait pas son intéressant. Bref, quand il se tenait coi et inexistant. Vint ensuite en courant, l'air complètement stupide et ahuris, une grande asperge à lunettes dont elle oubliait tout le temps le nom. Oublier cependant, était un bien grand mot. On lui avait présenté un jour en lui disant qu'il était un adepte des moldus et elle avait été si horrifié par la chose qu'elle en avait perdu le fil de la conversation, manquant du même coup la suite des propos échangés, incluant le nom du-dit garçon. Ce n'était pas comme si cela la chagrinait vraiment. Ce qu'elle pouvait s'en branler de qui il était ce pauvre type... Bon, est-ce que quelqu'un de potable allait bien vouloir ramener ces fesses dans ce mouroir de cours de créa? Eleo, Adelina, quelqu'un? Ce qu'elle se faisait chier...
Pas le moindre signe de ses amies, mais le reste des élèves se mis à pénétrer dans la salle de cours au compte-goutte et un doux remu-ménage frémissant de murmures et de rires emplit la classe. Solveig, elle, se calla de plus en plus dans son siège, l'air bougon et buté, faisant bien attention à ne pas attirer encore une fois le regard de Forester sur elle et de se faire oublier de lui comme elle avait oublier le nom du binoclar.
Pssst:
Important as always: http://www.polyvore.com/solveig-mou/set?id=129532442 Je corrige les fautes demain stop. Désolée si Solveig est une bitche stop. Je dis d'la marde stop. Je vous love stop. À l'infini et plus loin encore stop stop.
Adele Berry
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Jeu 24 Juil - 5:46
Il faisait encore nuit noir quand Adele se réveilla aussi soudainement et complètement que si on lui avait jeté un seau d’eau froide sur la tête. Il se retourna dans son lit pour jeter un coup d’œil à son réveil. 5h du matin. Il avait dormi quatre heures. Pas mal. Il se leva silencieusement afin de ne pas réveiller Liam qui dormait encore paisiblement dans le lit d’à côté. Il lui jeta un coup d’œil en se disant qu’il avait eu beaucoup de chance de partager sa chambre avec Liam qui ne se plaignait jamais de son rythme de sommeil aléatoire et chaotique.
Adele se dirigea vers la salle de bain et prit une rapide douche avant d’enfiler un pantalon déchiré au niveau des genoux qui traînait dans sa valise – qu’il n’avait jamais complètement défait – et étudia ses choix de hauts, des t-shirts délavés pour la plupart, avant de réaliser qu’il faisait vraiment froid. Il grommela et attrapa un pull au hasard dans son armoire presque vide qu’il enfila directement sur sa peau nu avant de grimacer. Il détestait l’hiver qui le forçait à porter les pulls qui piquaient que lui tricotait sa grand-mère. Il décida plutôt d’enfiler une jolie chemise bleue sous son pull rouge afin d’éviter de se gratter toute la journée. Avec le col de la chemise qui dépassait de son pull, il ressemblait presque à un élève modèle. Il sourit à cette idée et enfila un bonnet orange et ses baskets délassées tout en mettant en vrac parchemins, plumes et encre dans son sac avant de quitter le dortoir.
Il erra dans l’école en quête de distraction en attendant le début du premier cours de la journée : sortilège. Il erra tant et si bien, alternant petit-déjeuner, volière et conversation avec un savant fou dans un tableau qu’il finit par devoir courir dans les couloirs pour ne pas rater son cours. Il ouvrit en grand la porte de la salle et y entra en poussant un soupir de soulagement. Le cours n’avait pas encore commencé. Il salua le professeur d’un « bonjour » dynamique et se dirigea vers le troisième rang, près de la fenêtre. Il avait la place parfaite, assez avancé pour pouvoir faire penser au professeur qu’il était un bon élève et pour pouvoir participer, mais assez reculée pour pouvoir se dessiner sur les bras ou regarder à l’extérieur et rêvasser s’il s’ennuyait.
Il sorti ses affaires sur son pupitre et se balança nonchalamment sur sa chaise en attendant que le cours commence.
Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mar 29 Juil - 13:43
Leona se frotta les yeux. Il était onze heures mais elle avait à peine son comptant de sommeil : elle avait travaillé à la Banshee Hurlante jusqu'à une heure du matin et s'était mise à lire en rentrant, un roman historique sur le Sommet du Conseil des sorciers au 14ème siècle. Elle avait perdu de vue l'horloge et ne s'était pas endormie avant quatre heures.
Après sa douche elle appliqua un peu de maquillage pour cacher ses cernes et mit son rouge à lèvres préféré, le rouge vif. Elle choisit une tenue sobre pour aller en cours : une mini-jupe blanche à gros pois noir, évasée pour mettre en valeur ses cuisses arrondies, un vieux tee-shirt sous un pull doré et son perfecto noir. Au vu du froid qui régnait dans la chambre qu'elle partageait avec Evelynn Elwood, elle enfila ses collants noirs les plus épais. Pour aller avec son pull des baskets dorées, dont la semelle épaisse mettait en valeur sa silhouette.
Après un bon œuf au bacon à la cafétéria, elle se dirigea vers le cours de Création de sortilèges. Bien qu'il ne soit pas dans son parcours de Sinsear, c'était l'un des cours qui l'intéressait le plus. Créer des sortilèges, c'était tellement excitant !
Cela dit le thème de ce cours, « les limites », n'était pas le plus prometteur. Elle retint une petite moue de déception et adressa son plus beau sourire au charmant professeur. Elle repéra plusieurs camarades qu'elle appréciait, d'autres moins. Elle nota que Solveig avait une mèche bleue. La mode commençait à se répandre. Ce n'était pas pour déplaire à Leona, mais elle doutait avoir ses chances avec la très peu aimable danoise.
Elle adressa un salut enthousiaste à Adele, son ancien camarade de Serdaigle. Il n'avait encore jamais répondu positivement à ses avances, ayant une petite amie à l'époque où ils étaient à Poudlard. Aujourd'hui que ce n'était plus le cas, il fallait qu'elle fasse quelque chose.
Mais ce jour-là elle préféra s'asseoir à côté d'Harold. Elle connaissait assez bien le Litriù : c'était grâce à lui qu'elle pouvait suivre Doctor Who, puisqu'il avait réussi à faire marcher une télévision à l'intérieur du château. Elle ébouriffa gentiment ses boucles brunes pour obtenir son attention.
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mar 29 Juil - 14:22
Remus sortit de son cours de magie ancienne à pas lents. Il se passa une main dans les cheveux, se figea et rit doucement en se rappelant James faisant le même geste à chaque apparition de Lily. Il rougit soudain. Il ne faisait pas ça dans le même but, mais l'imaginer se pavaner lui-même devant une fille... Un visage apparu dans son esprit mais il le chassa en secouant la tête. Ne pas y réfléchir. Il faisait ça très bien depuis quelques jours. Depuis qu'il avait décuvé.
Soudain, il réalisa qu'il s'était arrêté en plein milieu du couloir et qu'il fixait le parc à travers une fenêtre. Il soupira et se remit en route pour son prochain cours. Il frissonna d'excitation. Il avait hâte d'avoir son cours de création de sortilèges, c'était un de ses cours préférés et il ne l'aurais manqué pour rien au monde. D'un pas allègre, il avançait dans le couloir pour rejoindre sa salle de classe. Il fronça brusquement les sourcils, regarda sa montre et gémit. Il avait passé trop de temps dans ses pensées, il était presque en retard. Redressant son sac sur son épaule, il se mit à courir, ses semelles claquant sur le sol de pierre.
Il fit enfin face à la portes, plutôt que de l'ouvrir directement pour entrer, il reprit sa respiration avant de tourner la poignée. Le professeur Forester se tenait à côté de son bureau, l'air attentif et désinvolte. Il avait ce regard sûr des hommes pleins de charisme, hommes que sont ses meilleurs amis, mais qu'il n'était pas. Il le salua poliment et se tourna vers le reste de la classe. Vu la réaction laconique de l'adulte, il n'était pas en retard. Il souffla de soulagement et repéra Adèle à une table près de la fenêtre.
Avec un sourire, il alla s'asseoir à côté de son nouvel ami. "Salut." dit-il doucement. "Je ne savais pas que tu étais inscrit à ce cours." remarqua-t-il avec un petit sourire.
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mer 30 Juil - 17:09
Tim avait passé la nuit dehors à s'amuser avec des potes dans un coin du campus. C'était une nuit très agréable. Ça faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas amusés tous ensemble de cette façon... Le groupe de garçons avait bu, avait rit, et c'était au levé du soleil qu'ils émergèrent, tous dans la chambre d'un des garçons. Tim se leva, quitta sans réveiller quiconque la pièce, et voulu se rendre dans sa chambre à lui. La simple idée de prendre une douche, et de se recoucher dans son lit douillet et chaud le faisait rêver bien avant de rejoindre Morphée... Le brun marchait donc calmement dans les couloirs, en baillant par ci par là, un peu tout débraillé d'ailleurs. C'était drôle à voir mais en y repensant bien, ça n'étonnait personne de voir Tim dans cette situation ci. Même les professeurs le remarquèrent ! Ce fut d'ailleurs l'un d'eux qui vint le voir pour le sortir de sa rêverie : « -Excusez-moi monsieur Gainsbury... Qu'est-ce que vous faites à errer dans les couloirs ? Vous n'avez pas de cours de prévu ? Et surtout dans cette tenue.. Allez vous changer et rendez-vous en cours ! -Mais j'ai pas cours à cette heure-ci monsieur... »
Tim répondu avec quelques secondes de retard en fait.. Comme s'il lui avait fallu un moment pour assimiler l'information, qu'elle monte bien jusqu'au cerveau, et enfin qu'elle soit analysée par ses petits neurones un peu stimulés par surprise, s'imaginant déjà dans un sommeil profond sûrement... « Et bien on va vous en trouver un... ! »
Le professeur fouilla dans un petit carnet qu'il sortit d'une poche intérieure de sa veste et après avoir feuilleté lui annonça l'existence d'un cours de sortilèges. Tim sourit doucement, les quatrièmes années en CEART n'avaient jamais cours de sortilèges aujourd'hui, et par conséquent, il n'y voyait aucune raison de s'y rendre. Le vieil homme en face de lui le vit rapidement d'ailleurs et ajouta : « Ah non non non ! On va y aller Timothy ! Les sortilèges c'est important, peu être en inventeriez vous un qui vous permettra de vous rendre beau, propre et présentable au matin, comme le commun des mortels... Allez c'est pas là je vous y accompagne si vous voulez... »
Le petit sourire qui était présent sur les lèvres de Tim s'effaça rapidement... Décidément ce professeur avait envie de le faire chier aujourd'hui, et il avait très bien comprit. Mais ça ne l'arrangeait pas. N'importe quel autre jour ça aurait été nickel, le brun aurait eu du répondant et n'aurait pas hésité, mais aujourd'hui il avait pas envie de répliquer et juste envie de rejoindre son lit. Seulement, tout comme son sourire, le lit s'effaça de sa pensée, pour se tranformer en une table et une chaise de cours, sur laquelle il devrait passer les prochaines heures dans un cours qui ne l'intéressait pas plus qu'à quoi sert à un béozard... Une fois en face de la salle de cours, le jeune brun fut abandonné par le professeur, qui partit avec un petit sourire en coin, fier de l'avoir envoyé ici, et Tim lui, pénétra dans la pièce. Il reconnu son professeur, monsieur Forester, avec lequel il a l'habitude de prendre des cours de sortilèges de défenses. L'intitulé du cours inscrit sur le tableau ne lui parla pas du tout, et encore moins les élèves présents... D'après ceux qu'il connaissait ou qu'il avait déjà vu, ils étaient tous plus jeunes. Même son frère était présent... Il le reconnu parmis les élèves présents. Pourquoi ce professeur l'avait-il forcé à venir à un cours remplis d'élèves plus jeunes qui lui qui avaient sûrement une motivation à peu près pareille que la sienne multipliée par 4 ? Bref', il visa une table, juste à côté de Taylor Russel, son pote de Quidditch. Et apparament ils avaient la même motivation et le même objectif pour ces prochaines heures : la sieste ! Le brun s'assit, il n'avait même pas d'affaires avec lui, juste sa pauvre petite personne.. Pas très idéal pour prendre un cours, mais bon tant pis c'était pas prévu à la base.
Kostas Forester
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Messages : 197 Réputation : 40 Date de naissance : 17/06/1990 Nationalité : Gréco-anglais
Aspiration : Devenir la référence mondiale en création de sortilèges. Et épouser Esther.
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Lun 4 Aoû - 19:16
Le Grec n’eut pas le temps de finir sa mélodie que, lentement mais sûrement, les élèves commencaient à entrer dans la salle de classe. Faune curieuse et hétéroclite qu’était cette cohorte de sorciers et sorcières, de toutes les filières et de tous les niveaux. Un sourire fin ourla les lèvres de l’enseignant alors qu’il détaillait brièvement le visage de chacun des élèves au fur et à mesure qu’ils prenaient place. Ça ne veut pas dire qu’on est enseignant qu’on a pas le droit d’avoir une opinion fondée à propos des gens qui fréquentent l’université, non?
Il était bien surpris de voir Grimsonn traverser la porte en premier, l’air tout à fait misérable et choqué. Elle ne voulait pas être ici et, tout à fait franchement, il se passerait bien de cet aura toujours incroyablement lourd et irritant qu’elle semblait traîner avec elle. Cette fille ne savait que se plaindre et s’indigner pour les raisons les plus ridicules. Les deux autres filles avec lesquelles elle passait le plus clair de son temps n’étaient pas forcément mieux, mais elle était spécialement douée dans ce domaine. Vint ensuite la jeune Goldstein, qui elle eut la décence de le saluer - Merlin, il avait presque perdu espoir en la politesse de la future génération. Jolie jeune femme à qui il n’eut jamais rien à reprocher; même si elle était en Nimh, il lui arrivait de se présenter dans les cours de sortilèges et de rechercher plus d’information sur cette branche de la magie. Puis Taylor, star californienne du Quidditch qui, comme toujours, accordait bien plus d’importance à son image qu’à sa présence mentale – et physique – en cours. Mais malgré ce dédain initial qu’il avait eu envers la paresse cérébrale du jeune homme, il avait appris à apprécier son humeur et sa gentillesse, bien qu’elle se cachait parfois sous un excès de confiance – mais qui était-il pour juger une telle chose puisque lui aussi en était victime? L’enseignant sourit un peu plus sincèrement à voir le grand Gainsbury entrer dans la classe, le saluant d’une manière presque amicale; Forester appréciait bien Harold qui était un étudiant assidu et brillant malgré ses quelques petites maladresses. Entrèrent ensuite Berry et Connor, deux étudiants qu’il apprenait encore à connaître mais qui, jusqu’à maintenant, lui avaient toujours donné de bonnes impressions – bien qu’avec la tignasse bleue de la demoiselle, fallait se demander, quand même. Ce fût au tour de Lupin de passer la porte; c’en était un autre doué et dévoué. Et bien que le Grec n’était pas du genre à avoir des chouchous ou des préférés, il avait toujours trouvé que les Litriù participaient spécialement bien à ses cours; Lupin le confirmait. C’est Gainsbury – Timothy, cette fois – qui ferma le cortège alors que la porte se ferma automatiquement derrière lui. Il arrivait juste à temps – rien de surprenant, considérant qu’il avait l’air aussi motivé que Grimsonn, ça en disait long.
Le noiraud salua le dernier arrivé d’un hochement de tête puis, tout naturellement, s’assied avec un peu plus d’aise sur son bureau. Bras croisés sur son torse, il sonda la pièce du regard puis se mis à parler sur son habituel ton chaud et détendu – voire un peu théâtral -, visiblement à l’aise devant une classe bien pleine.
« Je vais vous éviter les introductions longues et laborieuses; nous savons tous ce que sont les sortilèges, la plupart d’entre vous maîtrisez la base depuis votre enfance. Mais il faut nous souvenir qu’ils ne viennent pas de nullepart et qu’il est possible d’en créer et de les faire gagner en force. Nous ne sommes pas dans un film moldu où il suffit de croire en quelque chose pour le rendre vrai, la création de sortilèges est beaucoup plus complexe que cela. Mais nous allons tout de même commencer en laissant libre cours à notre imaginaire. Je vous laisse une dizaine de minutes pour y réfléchir puis, tour à tour, je veux que vous me parliez d’un sortilège que vous aimeriez voir prendre forme un jour. Un sortilège qui n’existe pas mais qui serait utile. Vous allez me décrire la nature du sortilège et fournir une possible formule. Un à la fois, s’il vous plait, et évitez de vous moquer des idées des autres, nous ne sommes plus en école élémentaire. »
L’enseignant se leva ensuite, se dirigeant vers le tableau, puis se mis à y écrire sans faire trop de bruit. D’un côté du tableau, il écrivit les noms (les noms de famille, évidemment) des élèves participants dans l’ordre où il voulait les réponses puis laissa l’autre moitié vide afin d’y écrire les réponses. La dizaine de minutes s’écoula puis Kostas brisa le silence qui s’était installé :
« Nous allons commencer tout de suite, que le premier ou la première se lance. N’attendez pas mon autorisation pour enchaîner. Lorsque la personne qui vous précède a terminé, prenez la parole, il n'y pas d'ordre précis mais je veux que tous y passent.. »
Citation :
EDIT : IL N'Y A PAS D'ORDRE DE RÉPONSE! Si vous désirez que votre personnage se joigne au cours, sentez-vous à l’aise d’intervenir, nous changerons l’ordre pour le tour suivant. Les gens qui n’auront pas répondu pour le 31 Août devront se reprendre au tour suivant. Je vous rappelle que vous n’avez droit qu’à un seul message par tour. Bon jeu
Russell Taylor
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mar 19 Aoû - 16:44
Il était sur le point de s’endormir, il n’y avait aucun doute là-dessus. La joue bien calée contre la paume de sa main, les yeux mi-clos fixés sur le bois de son bureau, la respiration calme et stable, le blond se laissait bercer par les sifflements de l’enseignant et les pas de ses camarades contre le bois du sol. Les sons s’effaçaient lentement, s’assourdissaient pour laisser place à un simple bruit de fond qui semblait même se fondre au rythme de son souffle. Ah oui, le sommeil le gagnait définitivement. Cette sensation d’engourdissement qui commençait au bout de ses doigts pour lui grimper le long des bras, ses yeux à présent complètement fermés. Puis des images se tracèrent dans ses songes. Une plage calme et paisible, le bruit des vagues, le vent entre les feuilles de palmiers, la sensation d’un verre froid au creux de la main. Un vague sourire un peu niais eu tout juste le temps de caresser son visage que la porte de la classe claquait violemment. Dans un sursaut sonore, l’Américain sortit de sa rêverie, jetant un coup d’œil autour de lui. Les sièges s’étaient remplis et Forester avait cet air de prof qui s’apprêtait à commencer un cours. Il salua son camarade de Quidditch d’un petit coup de poing amical sur l’épaule puis se tourna vers l’enseignant qui commençait sa tirade.
Fallait bien donner ça à l’enseignant; son cours n’était pas facile mais Forester était un orateur habile qui savait très bien faire transmettre ses idées de façon claire et simplifiée. Et pis il avait de la gueule, de l’entrain dans la voix, il savait captiver les foules et ça, tout de suite, ça rendait le cours moins ennuyant. Il l’était toujours, mais juste moins. Alors qu’il commençait à réfléchir à son idée de sortilège, le jeune homme porta le bout de son stylo à ses lèvres et se mit à le mâchouiller, ses yeux d’un bleu clair levés au plafond alors qu’il contemplait différentes options. Une fontaine de bière? Un sortilège auto-bronzant? Ça pouvait bien le faire sourire, mais ça n’était pas noble pour un sou, tout ça. Le blond rédigea sa réponse sur un bout de papier, sa calligraphie un peu maladroite et enfantine mais tout de même lisible, puis leva les yeux. Il semblait qu’il était l’un des premiers à être prêt. Il hésita quelques secondes – parce qu’en fait ce sont que les gros cerveaux qui répondent en premier, d’habitude – mais il se lança tout de même. Il ne voulait pas que quelqu’un lui pique son idée. Le jeune homme se leva, donc, en prenant bien soin de laisser ses muscles se tendre sous la mince laine de son pull, puis se mit à parler :
« Eh ben… Moi, le sortilège que j’inventerais, ça serait un sortilège d’hydratation. Pas juste de l’eau, mais un sortilège qu’on peut faire sur soi-même ou sur quelqu’un d’autre et qui nous hydrate de l’intérieur. Ça serait bien pour n’importe qui qui fait beaucoup d’activité physique, ou même pour des médicomages. Pour ce qui est de la formule, bah… J’sais pas trop, quelque chose comme Hydrocorpus? »
Russell sonda la classe et le regard de l’enseignant pour une trace d’approbation puis vint se rasseoir, prêt à écouter ce que les autres avaient à dire.
Adenora Dostoïevski
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Messages : 74 Réputation : 27 Date de naissance : 25/07/1996 Nationalité : Anglo-russe
Aspiration : Serveuse à Sor-thé-lège! Pour le reste, faudra d'abord faire connaissance si tu souhaites le savoir!
Un grand merci à Adelou pour ce superbe dessin qu'est mon Avatar
RPG Feuille de personnage Age: 23 ans Niveau: 5e année Maestria Baguette Magique: Aubépine, ventricule de Dragon
Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mer 20 Aoû - 7:27
Les limites [Cours 1]
Commun & Adenora.
Retardataire. Comme à mon habitude, être à l'heure n'avais jamais été mon fort. Faut dire qu'à force de passer des nuits d'enfer, à me tourner, retourner dans ce petit lit, me relever pour griller une clope, retourner faire ma salsa du démon dans le lit et finalement trouver quelques peu de répit, vite oublié par le saut d'une boule de poils noire qui veut ses câlins, bref, bonjour pour dormir...
Et vive les réveils catastrophe quand le sommeil finis par vous accorder sa grâce divine! Le réveil avait pourtant sonner ce matin, et j'avais été dans mon cours de pouvoirs et auras, dans lequel je me souvenais même avoir eut les paupière lourdes, lourdes, très lourdes... Un rêve? Je me réveille en sursaut, attrapant au vol la petite horloge: 11:00 tapante!!! Brande bas combat, je sors du lit en furie, mes cheveux sont en bataille pas possible, mais pas le temps de m'en occuper. J'enfile en deux temps trois mouvement un pantalon au hasard et attrape au vol la première chemise que je trouve. Je lace mes vieux godillons et lance ma besace par dessus mon épaule. Je sors telle une tornade de la chambre et me met à courir frénétiquement dans les allées et dédales de couloirs de l'université. Je glisse sur les dalles et m'arrête violemment en plein milieu de ma course. Il fallait que je me rappelle quel cours pouvais-je bien avoir à 11 heure?
La mémoire me revint, Sortilège, avec le professeur grec, à l'accent chantant et ensoleillé. Au moins je ne dormirais pas pendant son cours, du moins l'espérais... Devant moi deux petites Cognita qui me regarde comme si j'étais une folle à liée. L'une d'elle s'apprête à mordre dans sa pomme, ce qui me rappelle que je n'ai eut le temps de déjeuner. J'attrape sa pomme sans aucun ménage, mord avec délectation dedans avant de reprendre ma course folle vers la salle de monsieur Forester. Ma montre indique 11:15. Pour une fois j'avais été rapide. Peut être n'avait-il pas beaucoup avancé dans son cours, et que la salle ne serait pas bondée, c'est ce que j'espérais. je manque de raté le panneau de porte de la salle de classe et m'étale par terre comme une vieille chaussette. Ni une ni deux je me relève et pousse le panneau discrètement afin de ne pas me faire remarquer.
Je surprend alors Russell Taylor en pleine plaidoirie pour un sortilège d'hydratation. Son explication me rappelle vaguement les perfusions moldues, mais c'était pas vraiment le moment de me faire remarquer. J'approuvais son idée, qui aurait put facilité la vie à de nombreux sorciers, et même à des sorciers perdus en foret ou dans un désert, chose fort peu probable. Ce sortilège leur permettrais de survivre sans vivres quelconque. Son idée était ingénieuse... Je m'assois au fond de la salle, toujours aussi discrètement, et sort mon carnet. Ma main prend assurance sur le papier, de cette écriture fine, ondulée et gracieuse, après quelques minutes à écrire mes idées, je me rend compte que ce n'est pas de l'anglais que j'écris, mais du russe, de son alphabet cyrillique. Si je venais à prendre la parole, j'osais espérer ne pas lire russe mais plutôt traduire directement.
Je continus dans ma lancée, imaginant un sortilège capable transmettre n'importe quelle information, via les baguettes, comme une sorte de réseau, tout en trouvant un moyen discret de comprendre le message sans se faire remarquer, et par ailleurs de trouver un autre moyen discret pour lequel la baguette indiquerais que le propriétaire a un message. C'était une idée comme une autre, bien que l'on ai beaucoup de moyens de communication magique, cette forme serait sans doute plus discrète, et pourrais ne servir qu'à une certaine partie de la population magique, les Aurors par exemple, pour communiquer entre eux aussi vite que possible.
Je continus de coucher mes idées sur le papier, avant de commencer le dessin d'un prototype du moyen de signalement du message "sortilège". Je finis par me lever, ajustant ma chemise, mais n'ayant prêter aucune attention au reste de mon allure, fort... Étrange ne serait pas le mot! C'est donc les cheveux en bataille, que l'on ne pouvait pas manquer de leur roux flamboyant, et le yeux cernés de cernes brunâtre, camouflées par mon maquillage de la veille, que je pris la parole, ma voix résonnant dans le silence de marbre de la salle:
"Je trouve l'idée de Taylor intéressante, notamment au niveau des médicomages ou des sorcier qui aime faire des voyages, et n'ayant pas vraiment le sens de l'orientation... Il me venait une toute autre idée, ne concernant plus la santé, mais les communications. Je sais en effet que nous possédons de nombreux moyens de communication, mais il pourrais être envisageable de communiquer via un sortilège, des informations de tout genre, de façon discrète et fiable, créer ainsi une sorte de réseau de communication entre les baguettes. Ce système pourrait servir entre autre aux Aurors en missions, qui pourrait alors communiquer entre eux, en temps réel et rapidement! Je conçois par ailleurs qu'il faudrait alors un système discret d'émission des messages et de réception, ce que j'ai imaginé à l'instant dans un prototype! Grâce à cela, il nous suffirais juste de prononcer un sortilège prévus à cet effet, et le destinataire n'aura qu'à à la réception prononcer le sortilège pour recevoir le message!"
Je m'avance vers le tableau noir de la salle, sous le regard de mes camarades bien silencieux, et de monsieur Forester. Je prend une craie. Il était rare que je prenne ma baguette pour dessiner ou écrire, ce qui étonnait bien souvent mes camarades et trahissait ma condition de née moldue. Je commence donc mon prototype, aider par mon croquis, ajoutant mes annotations et n'oubliant aucun détails, rajoutant mes idées au fils du dessin. Je termine enfin et me tourne vers la salle de classe toujours aussi silencieuse. Je lance un regard circulaire sur mes camarades avant de retourner humblement à ma place, attendant leur avis.
RPG Feuille de personnage Age: 19 ans Niveau: 1e année Cognita Baguette Magique: qui s'enflamme tout le temps.
Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mer 20 Aoû - 10:08
Les élèves entraient au compte-goutte dans la classe pendant qu’Adele se balançait négligemment sur sa chaise. Il balaya la salle du regard pour se rendre compte des étudiants présents et les détailler en attendant le début du cours.
Il reconnut tout d’abord Russell Taylor que l’on ne pouvait pas manquer, installé en plein milieu de la classe, prêt à jouer à la caricature du sportif américain comme à son habitude. Il n’avait rien contre le jeune homme mais il semblait assez évident qu’ils n’étaient pas faits pour s’entendre. Il aperçut ensuite Cassie, ancienne camarade serdaigle, qui écrivait sur son parchemin de manière appliqué. Adele aimait bien l’énergie et la fraîcheur de la jeune fille qui semblait constamment de bonne humeur. Au fond de la salle se trouvait Harold et Solveig. Le premier lui inspirait une grande sympathie, il avait entendu des rumeurs comme quoi il avait trouvé le moyen de faire marcher une télé moldue au sein de l’école et il espérait pouvoir en profiter pour regarder des épisodes de Doctor Who. Quant à Solveig, elle semblait plus fatiguée que jamais, affalée sur sa table. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il aimait beaucoup la demoiselle. On pouvait difficilement faire plus opposé pourtant, au niveau du caractère comme du rang social. Mais l’alcool aidant, ils s’étaient plusieurs fois retrouvés à partager la nuit dans les bras de l’autre. Elle était de ce genre de personne dont il n’arrivait pas à mettre une étiquette sur la relation qu’ils entretenaient.
Il fut interrompu dans ses pensées par l’entrée de Leona qui lui adressait un salut enthousiaste qu’il lui rendit accompagné d’un grand sourire. Egalement ancienne camarade serdaigle, il appréciait beaucoup sa compagnie et aimait son énergie flamboyante. Elle fut suivie de Remus qui vint s’installer à ses côtés. Il arrêta de se balancer pour saluer à son tour son nouvel ami qui s’étonna de le voir assister à ce cours.
« Ouais, ce n’est pas dans ma filière mais je suis quelqu’un de bien, je suis curieux et je m’intéresse à tout, je veux agrandir ma culture personnelle… Bon OK, je devrais plutôt commencer les deux parchemins qu’on nous a demandés pour le cours de runes mais je n’avais pas envie. Et en étant en cours à la place je ne culpabilise pas trop, tu vois ? »
Adele se doutait bien que Remus n’approuverait pas son attitude de fumiste je-suis-un-bon-élève-mais-pas-trop mais il n’avait aucunement l’envie de changer ses habitudes. Ni la motivation. Arriva ensuite Timothy qui semblait avoir vécu une soirée bien arrosée. Son camarade de beuverie et collègue au Bloody partit s’installer près de Russell sans le reconnaître, sans doute encore fatigué de la veille. Monsieur Kostas jugea alors que la classe était au complet et débuta son cours par une rapide introduction puis leur demanda quel sortilège ils aimeraient inventer.
Des dizaines d’idées lui traversèrent automatiquement l’esprit, toutes plus stupides les unes que les autres, toujours aussi créatifs dans l’absurdité. A son grand étonnement Russell se leva et énonça le premier son idée. Un sortilège d’hydratation. C’était une bonne idée aux yeux d’Adele, mais dans ce cas-là autant rajouter un sortilège de nutrition, histoire d’optimiser au maximum la survie. Il n’eut pas le temps d’approfondir sa pensée, coupé par l’arrivée impromptue d’une nouvelle élève. Il reconnut Adenora, russe au nom imprononçable avec qui il aimait boire et discuter. La demoiselle ne perdit pas une seconde et s’intégra au cours en expliquant avec enthousiasme son idée de sortilège qui, une fois de plus était ingénieuse. La communication sorcière était définitivement très mauvaise aux yeux d’Adele qui avait vécu avec la télévision, le téléphone, le journal et le courrier moldu. Il était fascinant de constater à quelle vitesse les moldus s’échangeaient des informations quand les sorciers devaient élever des hiboux pour ne pas se couper du monde. Il décida de prendre la parole à son tour afin de rebondir sur les interventions de ses camarades et de proposer son idée.
« Je trouve que Russell a eu une bonne idée avec le sortilège d’hydratation mais dans ce cas-là pourquoi ne pas inventer également un sort de nutrition ? Ce serait vraiment l’idéal en termes de survie. L’idée d’Adenora est intéressante aussi je pense car elle pallie au problème de communication des sorciers, cependant je crois qu’il serait encore mieux de l’étendre à tous les sorciers et pas seulement aux aurors pour créer un gigantesque réseau d’échange mondial que l’on pourrait consulter à tout moment. »
Il avait dit cela en parlant rapidement à mesure que les idées fusaient dans son esprit, tout en désignant de la main ses deux camarades quand il évoquait leurs idées. Il poursuivi alors sur l’explication du sortilège qu’il aimerait créer en essayant de le vendre au mieux à la classe.
« Enfin bref, le sortilège qui m’intéresserait serait plutôt un sort qui permettrai d’assimiler des connaissances instantanément, par exemple la maîtrise d’une langue étrangère, la liste des règles du Quidditch ou le plan de Londres etc… Ce serait un gain de temps énorme et ça nous permettrait de pousser au maximum nos connaissances pour ensuite étudier ce qu’il nous reste à découvrir. Et pour la formule je n’en ai aucune idée, je pense qu’il faudrait l’adapter à chaque connaissance différente que l’on veut acquérir, mais pour apprendre à parler français par exemple je proposerais ‘’Discere linguam Gallicam’’ ».
Plutôt content de lui, il se rassit et attendit les autres interventions avec beaucoup de curiosité, ravi d’avoir préféré ce cours à ses devoirs de runes.
Harold Gainsbury
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mer 20 Aoû - 10:13
Oups sorry about that!
A peine eut-il le temps de se retourner pour remarquer avec une certaine satisfaction que la belle Leona venait s'installer à côté de lui, à peine eut-il le temps de lui répondre d'un sourire prêt à enchaîner sur autre chose de plus concret que la porte de la classe se referma, et que Forester s'avança au devant de la classe leur expliquant le contexte du cours et ses attentes.
Bien qu'Harold adorait les cours de Kostas, celui-ci était peu chaud à l'idée de se lever et d'aller parler devant une bande d'élève... qu'ils s'intéressent à ce qu'il disait ou pas, le grand frisé avait tout simplement en horreur de parler devant un public, aussi petit soit-il. Ainsi, plutôt que de se lever comme venait de le faire Russell et Adenora, l'anglais opta plutôt pour le silence totale, gribouillant ses idées sur un bout de parchemin avec la ferme intention de ne pas se pointer au devant de la classe pour faire un fou de lui... - car évidement il n'était pas question d'avoir l'air idiot devant Leona... et même cette peste de Grimsonn qui n'en manquerait pas une pour raconter à tout le monde sa futur humiliation qui alors n'en finirait plus.
De toute façon, il y avait toujours un élève motivé pour partager ses idées... et le Litriu n'en faisait pas partie. Il ne s'était définitivement pas inscrit à l'université pour devoir parler de ses idées devant d'autre, non... il était venu s'enrichir tester, explorer, mais dans un silence des plus complet, dans une discrétion que sa taille ne lui permettait pourtant jamais.
Sa grosse tête frisé penché sur son parchemin, Harold continuait ses ébauches de projet. Étrangement, l'idée de partager tout simplement son travail acharné ne lui tentait pas... évidemment, tout le monde le connaissait pour le fan de moldu, le petit bollé qui convertissait des machines démoniaques moldues pour les faire fonctionner dans le château. Mais tout ça, c'était beaucoup de travail de création, travail qu'il avait accompli lui-même, d'arrache pied, sans avoir à demander l'avis de Kostas... ou même de quiconque dans la salle. Et évidemment, ça aurait été sans étonnement – s'il avait décidé de participé – qu'il aurait vu les yeux des étudiants tourner lorsqu'il aurait mentionner qu'il cherchait actuellement un sort pour que les téléphones fonctionnent dans l'enceinte de l'école... voir même pour améliorer son ébauche de cadre-vision magique, qui remplaçait la télévision moldue, mais qui malheureusement ne fonctionnait qu'à certains endroit dans le château dû aux interférence. Non... il ne voulait pas partager.
Pour une fois dans sa vie, Harold Gainsbury avait la fibre de la réussite, vibrant en lui et il n'était absolument pas prêt à partager ses connaissances sur le sujet avant d'être complètement certain d'avoir accompli quelque chose de vrai... et pas seulement des ébauches de gadget fonctionnant ici et là, qui aurait tout ou tard fait rire les plus fort de la classe en lui montrant que son travail n'était que baliverne.
Non, qu'un autre aille parler, lui et sa grosse tête frisée, lui et ses lunettes et son grand sourire niais resteraient bien assis sur cette chaise en bois à hoché la tête face aux idées des autres étudiants.
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mer 20 Aoû - 18:51
Adèle lui répondit tranquillement et Remus n'eut même pas le courage de froncer les sourcils et de le réprimander gentiment. Il hausse les épaules en pensant qu'il était décidément vouer à s'entourer de personnages intelligents, mais peu travailleurs. Après James et Sirius, il était un peu blasé et Adèle n'était pas très différent d'eux au final. Il sourit à cette pensée au moment où le professeur Forester ferma la porte de la salle de classe.
Aussitôt, Remus braqua son attention sur l'adulte et l'écouta avec attention, hochant inconsciemment la tête à chaque fin de phrase. Lorsque le professeur leur demanda quel sortilèges ils inventeraient, Remus laissa son regard vaguer sur les autres élèves. Quel sortilège? Oh, il en avait bien une idée mais il savait que c'était irréalisable, il écrivit quand même quelques petites précisions sur le parchemin qu'il avait sorti. Un sortilège qui protégerait les loup-garous de la transformation, ou qui les guérirait même...
Concentré sur son travail, il sursauta quand Taylor se mit à parler et quand Adenora enchaina. Il rougit de honte. Ils pensaient à des choses merveilleuses et qui pourraient améliorer le quotidien de milliers de gens alors que lui, ne pensait qu'à sa condition et à la minorité à laquelle il appartenait bien malgré lui. Il se sentit ridicule. L'idée de l'hydratation était vraiment très bonne, et l'ajout de la nutrition comme le fit si bien remarqué Adèle était encore meilleure. Mais il avait un faible pour le sortilège d'information. Ce sortilège pourrait s'étendre au monde entier, facilitant les interactions entre les différents gouvernements et les sorciers de toutes les cultures, cela ouvrirait peut-être les mentalités des sorciers un peu partout. Ce serait bénéfique à tout point de vue.
Le sortilège d'Adèle était très sympa mais peut-être trop complexe à mettre en place. Dans les faits, ce serait inintéressant de faire ainsi, on perdrait tout l'intérêt d'apprendre et le cerveau risquait même d'avoir une surchauffe. Il se leva avec hésitation et décida de garder un point de vue général sur son sortilège à lui, les gens n'avaient pas à savoir ce qu'il était et le professeur était bien évidemment au courant, alors autant éviter de trop appuyer sur ses problèmes personnels. Il se racla la gorge, mal à l'aise au milieu de tout ces élèves dont l'attention était braqué sur lui.
"Et bien, je pense que ce sont vraiment des sorts qui pourraient faciliter la vie de plein de gens mais un tantinet irréalisable pour celui de Adèle. Après tout, comment faire tenir des connaissances dans un sort? Il faudrait bien les répertorier quelque part et même alors, ce serait un peu trop artificiel comme les sorts de traductions qui ne connaissent pas les expressions particulière à une langue. Désolé Adèle, mais ça me parait trop compliqué et on pourrait risquer un problème de surcharge de la partie du cerveau destinée à apprendre non? Ce serait très dangereux sur le long terme..."
Il grimaça d'excuse à l'attention de Adèle et continua.
"J'ai pensé à un sortilège qui permettrait d'annuler ou de rendre inoffensive toute les malédictions magiques qui affectent les capacités des sorciers, ou leur apparence physique. Par exemple, les sorciers qui se retrouvent avec un bras en trop suite à un maléfice ou même..." Il déglutit discrètement. "... les loup-garous, même si leur mal est plus profond, il prend racine dans une malédiction aussi." Il se sentait un peu pâle et encore plus mal à l'aise et se laissa tomber sur sa chaise précipitamment dès qu'il eut fini d'exposer son idée.
Solveig Grimsonn
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Ven 22 Aoû - 12:28
NB:
Ps : je ne sais pas si parler de vomis en dégoûte certain. Si oui, désolée d'avance pour ce poste, mais moi je me suis amusée comme une gamine à l'écrire. + désolée pour la longueur du post. Quand je m'y mets, je ne suis pas capable de m'arrêter.
Alors qu'au fur et à mesure que le temps s'écoulait en d'interminables minutes qui semblaient durer des heures, les étudiants se mirent à remplir les bancs libres de la salle de classe. Personne d'intéressant, mis à part peut-être le beau petit cul de Berry, mignon à croquer comme à son habitude. Ce n'était cependant pas suffisant pour tirer de a léthargie une Solveig que la gueule de bois affectait de plus en plus. Mode survie activé. Pas le choix avec martèlements qui résonnaient dans son crâne, la houle qui soulevait son estomac et les étourdissement plus ou moins constant qui l'agitaient. Plus le temps passait, plus elle se sentait malade, misérable, pathétique. Putain de boisson, maudissait-elle intérieurement. La prochaine fois que tu veux boire autant ma vieille, rappelle toi tes limites. Au moins, essayait-elle de rationaliser, maintenant que le classe était comble, il était plus facile de passer inaperçue. Malgré tout, elle avait l'impression d'être la cible de tous les regards, que tous à tour de rôle se complaisaient à la dévisager de manière moqueuse, notant d'un sourire son teint cireux, ses cernes violacés, sa bouche tordus par l'inconfort de ses entrailles, sa gorge plus sèche qu'un désert. Tu fabule, ma fille, tous ces idiots se foutent royalement de toi. Sauf peut-être le prof. Putain de merde, le prof! Pitier, pitier, Merlin, faites que Kostas m'oublis!
La tête enfouie au creux de ses bras croisés sur le pupitre, Solveig tentait de rationaliser la situation intérieurement, priant dieux et démons que le cours passe vite, sans anicroche, pour qu'elle puisse retourner décanter l'alcool de son sang ailleurs que dans un cours aussi idiot de «Création de Sortilèges : Les Limites». En mode économie d'énergie, elle n'écouta Forrester que d'une oreille quand celui-ci pris finalement la parole pour débuter le cours. Elle ne prêta pas vraiment attention à ce qu'il disait, trop concentrer à tenter de survivre aux typiques bouffés de chaleur grelottante précédent de forts haut-le-cœur. Après quelques grandes respirations et beaucoup de volonté, Solveig réussit heureusement à reprendre un peu de contenance, sans pour autant avoir les idées assez claires et focussées pour faire autre chose que regarder fixement le bout de parchemin vierge où elle aurait du coucher une idée de sortilège. Dans son esprit, il n'y avait absoluement rien. C'était blanc et vide, comme une grosse boule de ouate, perméable à la moindre idée, simplement ponctué d'un «surtout sortir d'ici vivante, sans avoir vomi» litanique. Ce n'est que quand l'autre benêt de Taylor pris la parole qu'elle prit conscience que bien des minutes s'étaient écoulées et qu'elle n'avait absolument rien couché sur papier.
«Moi, le sortilège que j’inventerais, ça serait un sortilège d’hydratation. »
Elle releva la tête en un geste brusque qui la fit grimacer de douleur. Surtout, ne pas faire de mouvement brusque pour éviter la sensation que son cerveau tressautait dans sa boîte crânienne. Malgré tout, à ce moment là, elle aurait pu se lever d'un bon et embrasser Taylor. L'hydratation. A-fuckin-men. Fin de la période de participation, on avait un sortilège gagnant. Hydration-oui-je-le-veux. Quel joli mot, d'ailleurs, qui sonnait à ses oreilles comme la cascade d'eau froide et rafraîchissante dans laquelle elle se jetterait bien volontiers pas plus tard que maintenant. Inconsciement, Solveig claqua sa langue sèche contre son palais, fantasmant sur l'idée d'un torrent d'eau abreuvant son gosier, nettoyant son organisme de toutes les toxines qu'elle avait ingérée la veille. Taylor était clairement un génie incompris, si elle n'avait pas eut peur de renvoyer ses entrailles sur le plancher de la classe, elle se serait levé pour aller l'embrasser. Ce sort était génial. Est-ce qu'il était possible d'arrêter le cours pour l'inventer là, maintenant? C'était quoi la formule qu'il avait supposé? «Hydrocorpus » Aller, peut-être qu'avec la volonté du désespoir qui l'habitait, elle pourrait le faire fonctionner en le répétant continuellement intérieurement. En sortilège imprononçable et sans baguette, oui merci.
Tout occupée qu'elle était à se hurler «Hydrocorpus» mentalement, elle ne porta qu'une attention limité à Dostovski (ou peu importe quel était son vrai nom. Elle n'allait pas faire d'effort, surtout pas aujourd'hui dans son état, pour retenir le nom du rejeton le plus méprisable de Serpentard) qui tentait encore une fois de faire la fin-finaude et d'épater la gallerie avec des idioties tape-à-l'oeil à la moldus. Elle se leva même pour faire un dessin au tableau. Oh! La pouffiasse! Ça n'avait pas assez d'argent pour se payer des vêtements convenable, mais ça s'improvisait Grand Inventeur… N'importe quoi! Tout pour attirer l'attention! Et puis franchement, c'était quoi le problème avec les hibous d'abord? Et elle faisait quoi des sortilèges messagers qui existaient déjà? Pourtant tous les autres idiots de la classe semblaient trouver cette idée géniale, approuvant de la tête et y allant même de leurs idées pour élaborer le concept. Oh! Misère…
Quelques autres idées furent énoncées par divers étudiants, mais rien d'aussi intéressant pour Solveig que le sortilège d'hydratation. Elle poussa un profond soupir, porteur de toute sa détresse interne, alors que Forrester demandait à un énième élève de prendre la parole pour paratager avec la classe son idée. Alertée par le silence anormal qui fit suite aux parole du professeur, la Todchai releva la tête et constata, consternée, que tous les visages étaient rivés sur elle. Oh. Putain. Ohnon-ohnon-ohnon…. Elle se senti secouée d'un rire à mi-chemin entre l'orinie et la crise de nerf. C'était à elle que Forrester avait demander de prendre la parole. Elle aurait dû s'y attendre, c'était écrit dans les étoiles. Tout ça parce qu'elle était arrivée la première en classe et qu'il l'avait remarqué. Elle était certaine qu'il avait vu la détresse et le mal-être dans ses yeux et qu'il en tirait avantage. Ça lui faisait clairement plaisir de la voir en aussi mauvaise posture, le sadique! Franchement, il aurait dû être clément, pour une fois qu'elle se pointait à son cours, elle méritait plutôt une récompense, non? Il n'avait vraissemblablement jamais entendu parlé de renforcement positif celui-là! Putain de Forrester de merde de….
Solveig poussa un autre soupir. Regarda sa feuille de parchemin vierge pendant ce qui lui paru des heures. Ah merde. Aucune idées tombées du ciel n'était venue se coucher sur le papier sans qu'elle s'en aperçoive. Bon. Acculée au pied du mur par la situation, elle se décida à improviser. Après tout, Dodo-ievski était aller dessiner un diagramme au tableau, elle n'était tout de même pas pour avouer qu'elle-même n'avait rien trouvé parce qu'elle était trop gueule de bois… Solveig n'assumait pas subir l'humiliation de perdre la face devant la litriu. Improviser donc… Dans l'immédiat, elle aurait bien voulu un sortilège pour se réveiller fraîche et dispose des pires nuits de débauche, mais ce serait avouer à toute la classe l'état dans lequel elle se trouvait et montrer un signe de faiblesse que son orgueil, encore une fois, n'assumait pas. Elle fini par prendre la parole sans pourtant se donner la peine de se lever de son banc. Mieux valait ne pas jouer avec le feu plus que ce n'était déjà le cas.
«J'ai pensé… J'ai pensé à un sortilège inspiré du patronus en partant du concept de canaliser en persona défenseure un souvenir heureux ou une émotion positive... Tout aussi humain que le bonheur est le sentiment de peur, par ailleurs potentiellement beaucoup plus fort et aux racines ancrées beaucoup plus profondément dans la psychée humaine. Tout le monde ressent de la peur au courant de sa vie. D'ailleurs, ne peut-elle pas nous faire faire les plus grands comme les pires geste? Pourquoi ne pas canaliser notre peur et nos énergies négatives pour créer un garde-du-corps ensorcelé à la manière du patronus? J'imagine un sortilège du genre expecto protectimore, alliant à la fois le terme «protecteur» et «peur»...»
Solveig se tut, fière d'elle. Pas mal pour quelqu'un dans son état. Franchement, elle s’impressionnait elle-même. Elle avait même ressorti son vieux latin! Bon, d'accord, son sortilège s'approchait pas mal de la magie noire, mais on n'avait jamais dit que ce n'était pas permis! Et c'était une rudement bonne idée pour quelque chose d'inventé comme ça!
Leona Connor
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Sam 30 Aoû - 16:36
A sa grande déception Leona n'eut pas vraiment le temps de parler avec Harold, car le cours commença aussitôt après son arrivée. Elle plongea automatiquement dans le silence studieux de l'ex-Serdaigle modèle tandis que Forester expliquait le principe de son cours. Elle fut ravie de commencer par une phase d'invention libre et se mit aussitôt au travail.
Les idées fusaient dans son esprit, aussitôt retranscrites sur son parchemin. Quid d'un sortilège pour changer de tenue en un instant ? Voilà qui aurait été pratique quand elle était en retard le matin ! Ou un sort qui transposerait dans la vie réelle des personnages de fiction ? Elle avait tellement envie de rencontrer le Docteur ! Oui mais elle savait pertinemment que ce serait impossible, et elle avait envie de tenter quelque chose qui aurait au moins une chance de fonctionner. Réprimant son enthousiasme, elle continua à griffonner.
A l'issue des dix minutes, son parchemin était largement rempli. Elle écouta d'abord ses camarades avec curiosité. Leurs idées étaient bien moins futiles que les siennes, Russel et Adenora avaient vraiment pensé à l'intérêt général. Adele aussi, dans un sens − même si elle reconnaissait bien dans sa proposition son aversion habituelle pour le travail. L'idée de Remus avait beaucoup de potentiel même si elle était malheureusement trop vague et elle ne sut pas vraiment que penser de celle de Solveig. Elle était intéressante mais elle lui faisait un peu peur. Leona était curieuse de savoir ce que Forester en dirait.
Elle jeta un œil à Harold. Il avait beaucoup écrit mais ne semblait pas vouloir partager ses idées. Elle le regrettait : pour avoir bénéficié de ses inventions, elle savait qu'il était très doué. Avait-il peur que les autres se moquent de lui ? Comme il ne prenait décidément pas la parole, elle exposa son propre sortilège : « Est-ce qu'il serait possible de créer un sortilège qui animerait l'histoire d'un livre en prenant des images dans notre cerveau ? Le résultat serait comme un film ou un dessin animé moldu, mais par exemple les personnages ressembleraient exactement à la manière dont on se les imagine. Ce serait une manière nouvelle de profiter des romans, pour les personnes qui n'aiment pas lire par exemple, ou pour partager nos visions d'un livre. Pour la formule... peut-être Spectare fabula ? »
Elle examina discrètement les réactions de ses camarades, contente de son idée mais un peu honteuse par rapport à toutes leurs propositions si sérieuses. Puis lorsqu'un autre eut pris la parole, elle chuchota à Harold :
« Et toi c'était quoi ton idée ? »
Kostas Forester
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mer 3 Sep - 20:53
Mais qu’est-ce qu’on leur avait donné à bouffer, à ces mollusques, pour qu’ils aillent si peu d’entrain dans son cours? En général, dans ce cours, on se levait, on discutait, on donnait son opinion sans se gêner mais en gardant en tête – la plupart du temps – les sentiments des gens avec qui on interagissait. Les quelques années d’enseignement que Kostas avait sous la ceinture l’avaient habitué à un certain manque d’entrain, parfois. Les matins, les soirs, les lundis et les vendredis. Mais là, tout de suite, ils n’avaient aucune raison de se trainer les pieds et de presque baver sur leurs bureaux. C’en était presque frustrant. Un jeudi après-midi, c’est le moment parfait pour avoir un cours. Le week-end arrivait, il n’était ni trop tard, ni trop tôt. Le visage du Grec se tordit légèrement en une moue irritée. Il se savait dynamique comme enseignant – il n’avait rien de ces têtes grises qui en avaient trop vu, dont la voix avait perdu tout éclat de jeunesse ou de motivation. Comme une chanson qu’on écoute trop souvent, qu’on a aimé un jour mais qui nous est à présent insupportable. Allait-il vraiment falloir qu’il nomme les étudiants uns à uns pour qu’ils interviennent? On était à l’université, bon sang, plus au collège.
L’enseignant était littéralement au bord du gouffre – monsieur Forester qui dramatise? Mais non! – lorsque, finalement, un étudiant pris la parole. Taylor. Taylor le blond, Taylor l’idiot, Taylor dont le tour de bras était plus élevé que son quotient intellectuel. Taylor qui non seulement prenait la parole mais qui, miracle, ne disait pas une connerie. Il était sérieux et son idée était bonne. Bon, sa façon de l’expliquer était certes un peu rudimentaire et il avait toujours cet espèce de ton et d’accent qui lui donnait des airs d’illettré. La porte de la classe s’ouvrit la tignasse rousse de Dostoïevski interrompit le monologue du sportif. Mais celui-ci achevait sa description en précisant la formule qui pourrait être rattachée au sortilège. Décidément, le jeune homme lui prouvait une fois de plus qu’il n’était pas aussi con qu’il en avait l’air. L’enseignant hocha discrètement la tête en guise d’approbation, offrant même un sourire fin au blond avant que celui-ci ne se rassoit, laissant l’opportunité à quelqu’un d’autre de s’exprimer. C’est la retardataire qui se redressa par la suite, émettant son opinion sur l’idée de Taylor puis commençant à citer la sienne. C’était fort intéressant, et c’est sans problème que l’enseignant laissa la rouquine s’imposer au tableau afin d’y tracer un croquis. Les yeux d’émeraude du noiraud observèrent sa démarche, le laissant songeur et intrigué. Il y voyait l’avantage mais, non seulement c’était déjà semblable au sortilège du patronus, il y avait aussi quelques points à clarifier quant à l’exécution pratique du sortilège. Gardant ses propres commentaires pour la fin des interventions, l’Anglais remercia discrètement la Litriu aux cheveux sauvages. Vint ensuite le tour de Berry qui soulevait des points intéressants avec les sortilèges de ses camarades de classe mais qui manqua cruellement de réalisme quant à sa propre idée. L’enseignant n’en fit pas de cas pour l’instant, inclinant simplement la tête d’un air incertain, puis laissa Lupin prendre la parole. Un sourire fier éclaira son visage lorsque le jeune homme cita ses propres inquiétudes vis-à-vis de l’intervention du Sinsear avant lui. Il enchaîna ensuite avec une idée de sortilège guérisseur, le torse de l’enseignant se tordant légèrement à cette idée. Si seulement ça pouvait être aussi simple que cela. Il n’ajouta rien pour l’instant, obligeant de quelques mots la Todhchai asociale à intervenir à son tour. Un petit élan de malice le traversa en voyant qu’elle trouvait cela tout particulièrement pénible– les jeunes d’aujourd’hui ne savaient pas boire – mais il fut agréable surpris en constatant que l’idée de la jeune femme était très sensée, voire réalisable. Connor fut la dernière à citer son idée d’animation de l’imaginaire stimulé par la lecture. Ça n’avait rien de révolutionnaire comparé à certaines autres idées, mais ça promettait tout de même d’être divertissant. Le silence n’eut pas le temps de s’imposer dans la classe qu’un murmure constant se mit à naviguer d’un étudiant à l’autre. Tous étaient curieux d’entendre l’avis personnel de l’enseignant. Celui-ci vint se rasseoir sur le coin de son bureau puis se mit à parler, les étudiants se taisant progressivement.
« Avant d’émettre mon opinion, j’aimerais remercier les gens qui se sont exprimés, je crois que c’est vital pour l’énergie d’une classe d’émettre ses opinions et de ne pas crouler sous les demandes rigides et conservatrices du Ministère. D’abord, Mister Wonderful, un sortilège d’hydratation interne est très ingénieux et utile, plusieurs en verraient certainement l’utilité. Mais comme il a été mentionné par votre collègue, il serait intéressant d’y attacher une notion nutritionnelle ou au moins vitaminique afin de permettre une survie optimale, ou un rétablissement plus rapide d’une gueule de bois. Pour ce qui est de la communication entre baguettes, il existe déjà quelque chose de semblable. Plusieurs d’entre vous savez qu’il est possible d’envoyer un message à quelqu’un via un patronus. Mais il est vrai que cette idée pourrait être reprise afin d’en faire quelque chose de plus discret et de plus direct, comme vous l’avez mentionné. Berry, votre idée était pleine de bonnes intentions, mais malheureusement, elle est très peu réaliste comme l’a mentionné votre camarade. Le cerveau humain n’est pas naturellement fait pour accueillir tant d’information en si peu de temps. Dans les très rares cas où quelqu’un est en effet capable de tout retenir en très peu de temps et sans pouvoir l’oublier, on parle d’une maladie avec de graves répercussions sur la santé physique et mentale de la personne – vous en connaissez un, d’ailleurs. Et de la même façon, Lupin, votre idée est également teintée d’une utopie tout à fait charmante mais, je dois vous l’avouer… »
Il marqua une pause. Serrement en gorge une autre fois, regard fixe. Prends sur toi, Forester. Une morsure à sa lèvre inférieure lui permis de retrouver contenance, d’oublier juste un instant qu’il était en train de perdre l’amour de la vie aux griffes d’une malédiction sans merci.
« … C’est tout particulièrement difficile à réaliser, je le sais d’expérience. D’abord, il n’y a pas deux malédictions pareilles, il faudrait donc trouver l’essence de chacune d’entre elle, isoler l’élément catalyseur et trouver une formule unique pour chaque malédiction. Ensuite, la plupart des malédictions ne sont pas aussi simple à contrer qu’un bras de trop. Prenons l’exemple de la lycanthropie. Il nous faudrait déterminer le moment où la malédiction est la plus vulnérable. Je devine que ça serait quelques instants après la disparition des rayons de la lune, lorsque la victime est tout juste redevenue à la normale. Mais à cet instant là, ce n’est pas que la malédiction qui est affaiblie, c’est la personne. Envoyer une magie particulièrement puissante dans un corps meurtri pourrait tuer la personne, empirer la situation, provoquer une nouvelle transformation… C’est l’exercice de toute une vie, que de vouloir mettre fin à de malédictions aussi graves et constamment changeantes. »
L’enseignant adressa un sourire presque triste à l’audience puis reprit ses commentaires, posant un regard taquin sur Grimsonn.
« Pour quelqu’un qui a la tête d’un zombie, mademoiselle Grimsonn, votre idée est très intéressante. Je pense comme vous que le sentiment de peur est très puissant et viscéral. Utiliser cette énergie pour nous protéger semble très naturel et faisable. Je pense que certaines situations bénéficieraient de ce sortilège plutôt que d’un patronus classique. Et mademoiselle Connor, je n’ai franchement rien à redire sur votre idée. C’est simple et divertissant. Même s’il faudrait travailler sur certains aspects cérébraux – par exemple, parvenir à stimuler la partie du cerveau qui est en charge de la vision en plus de la concentration requise pour la lecture – je pense que c’est facilement réalisable… »
Kostas se redressa sur ses pieds, marchant lentement devant la classe alors qu’il repris la parole
« Il n’y a strictement aucune limite absolue à la création de sortilèges. Littéralement, tout est possible. C’est ce que vous devez garder en tête lorsque vous vous préparez à entreprendre une telle tâche. Il y aura des obstacles, des problèmes, des dangers, des nuits blanches. Mais tout est possible. J’aimerais que, en gardant le sortilège que vous voudriez voir réalisé, vous écriviez sur un parchemin les trois plus grands obstacles que vous pourriez rencontrer, ainsi que trois solutions à ces obstacles. Vous pouvez prendre mes critiques en compte, ou pas, c’est à votre choix. Lorsque vous aurez terminé, venez me donner votre parchemin. Vous pourrez partir par la suite. Si vous avez des questions, n’hésitez pas, je resterai en classe jusqu’à ce que tout le monde parte. »
Le ténébreux adressa un autre sourire à la classe puis contourna son bureau afin de s’asseoir sur la chaise, son regard s’attardant aussitôt sur un carnet qu’il y avait laissé, ouvert. Stylo en main, il reprit sa lecture et ses annotations, leva parfois un œil vers les étudiants.
Citation :
Il s'agit du dernier tour obligatoire. Si par la suite votre personnage veut rester pour discuter avec Kostas, il n'y a aucun problème. Les discussions sont également les bienvenues. Le parchemin de votre personnage constituera un TP, qui sera noté sur 10 points transférables à votre décompte de points pour le personnage du mois de Septembre. Les notes seront postées à la toute fin du cours. Si vous avez répondu aux trois tours de ce cours, accordez-vous un 7 points additionnel pour avoir complété le cours. Il n'y a pas d'ordre de réponse spécifique. Je vous donne jusqu'au 24 Septembre pour poster votre dernier tour.
Adenora Dostoïevski
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Aspiration : Serveuse à Sor-thé-lège! Pour le reste, faudra d'abord faire connaissance si tu souhaites le savoir!
Un grand merci à Adelou pour ce superbe dessin qu'est mon Avatar
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Jeu 4 Sep - 10:20
Les limites [Cours 1]
Commun & Adenora.
J'écoute attentivement mes camarades qui ont tous une imagination débordante. Adele dans sa flegme habituel nous surprend avec son idée de connaissances ''instantanées'' dans lequel je le retrouve bien. Remus évoque un sort qui pourrait rendre hors d'atteinte certaine malédiction magique, ce que je trouve fort intéressant mais un chouya complexe. Je me surprend même à écouter ma pire ennemie dans son idée de sortilège pour canaliser la peur.
Quoique, si j'écoute le concept, je n'en ricane pas moins dans ma tête, à voir sa mine renfrognée sortir de sa léthargie pour prendre la parole sur la demande du professeur. Je crois que si j'avais put aller embrasser le prof à ce moment où il l'interrogea, je l'aurais fait... Apparemment la petit nature ne supportait pas vraiment bien l'alcool. Leona me surpris avec son idée très imaginative et qui aurait put ravir les adeptes du monde onirique. Monsieur Forester reprend la parole afin de nous faire part de ses commentaires personnels. Lorsqu'il évoque le Patronus, je me mord la lèvre inférieure. Pourquoi n'y avais-je pas pensé ? Après ce sortilège qu'est l'Expecto Patronum, ne me semblait pas vraiment fiable au niveau communicatif et n'était sûrement pas voué à cela, mais même...
Le professeur avait raison sur ce point. Je m'active à fouiller dans mon sac pour trouver un parchemin convenable. Autours de moi certains bavardent gaiement, d'autre son plongés dans leurs écrits. Je jette un coup d’œil au professeur qui regarde un carnet, assis à son bureau. Il était assez bel homme, et son accent grec était sublimement divin. Au moins il risquait pas d'être soporifique avec un tel accent si chantant. Je prend ma plume que je fais tournoyer dans ma main. Je ne sais pas vraiment par quoi commencer. Je commence par remplir l'en-tête de mon devoir, puis attraper un brouillon sur lequel je trace d'abord mon concept. Monsieur Forester voulait que l'on trouve trois failles à notre idée. Je me creuse le cerveau.
J'avais besoin de schématiser mon idée afin de voir d'où pourrait bien venir les problèmes. Reprendre son idée de Patronus aurait été de la triche, et je comptais bien lui montrer que je n'étais pas de cette trempe. Il fallait que je réfléchisse, et les bavardages ne m'aider vraiment pas. Je commence par tracer le dit réseau, m'appliquant à pas faire baver l'encre sur le parchemin.
Le Devoir:
Mars 1980 Sortilèges
Mr Forester Cours sur les Limites des Sortilèges
Obstacles au Sortilège de Communication
L
es sortilèges relèvent d'un domaine complexe, certains sont impardonnables, d'autre informulés, ou à usage fréquent, rares, mais avant tout un sortilèges est unique, propre à lui même. Dans ce devoir, j'expose l'idée évoquée en cour d'un sortilège de Communication, qui vise à améliorer nos système de communication, et transmettre via un sortilège, des informations de tout genre, de façon discrète et fiable, en créant ainsi une sorte de réseau de communication entre les baguettes. A cette idée je me propose de trouver 3 éléments qui pourraient faire obstacles à ce sortilège.
♦ Mon premier point porte sur les terminaux envisageable sur une baguette. Les terminaux sur la baguette restent en autre à déterminer. En effet il faudrait, à grande échelle tout d'abord établir un terminal commun de réception pour toute les baguettes de monde entier. Ayant connaissances des nombreux avis divergeant de chaque pays, cela relèverais du miracle que tous parvienne à l'unissons à se mettre d'accord sur ce point. Ensuite il est envisageable par ailleurs de construire les baguettes avec cette faculté intégrée, ce qui coûterais autant d'argent que de faire modifier toutes les baguettes existante sur Terre. Si le moyen est possible magiquement parlant, ce serait un gain de temps mais j’émets réserve quant à ce genre de possibilité, les baguettes restant un domaine encore méconnus de la plupart des sorciers.
♦ Mon second point porte sur les obstacle à la liaison soit la connexion des baguettes. La seule chose que l'on sache au niveau des connexions entre baguettes, est qu'elle n'est possible que si les deux baguettes possèdent le même cœur. Ceci se révèle un autre problème de taille. Comment fabriquer des baguettes ayant toutes le même cœur ? Cela relève quasiment de l'impossible. De plus ce système reviendrait à faire des baguettes un objet standard, or la singularité de nos baguettes reste quelque chose d'important pour le sorcier et particulier. Nous savons par ailleurs que cette forme de connexion à cœur semblable, possède des failles qui peut porter préjudice et brouiller le système de communication des deux baguettes, notamment car deux baguettes de même cœur, ne peuvent agir l'une contre l'autre. Nos baguettes deviendraient donc incontrôlable en cas de danger. Si l'on venait à pouvoir un jour parvenir à une connexion entre toutes les baguettes, sans faire usage de ce bémol, il faudrait alors trouver un moyen que le réseau permette l'émission/réception sans surcharge de celui ci ni obstacles à la communication, pour faire en sorte qu'ainsi, chaque baguette est et garde sa propre signature et qu'elle puisse envoyer sans encombre à n'importe quelle autre baguette.
♦ Mon troisième et dernier point porte sur le système de codage des messages. En effet, le but du sortilège et de rendre cette communication discrète par rapport à nos autres moyens de communication. L'obstacle serait de trouver un moyen, afin de ne pas embrouiller les baguettes, d'utiliser un langage commun, unique aux baguettes mais compréhensible de ses utilisateurs, un peu comme le morse dans le monde moldus. Le problème serait l'interception des messages qui seraient alors compréhensible de tous, et par ailleurs les obstacles de langues et divergence d'opinion sur un langage commun risque de devenir un autre obstacle rien qu'à la création de ce langage ''baguette''. Au point de vue d'une utilisation mondiale, il faudrait se baser sur l'idée des fréquences émises par les ondes radio et créer un sorte de fréquence spéciale pour les baguettes. Un travail titanesque.
Je pose ma plume, la main endolorie par le débit des mes mots. Ça me semble convenable, et je n'ai au moins pas eut besoin du sortilège Patronus. J'avais même réussis à placer des connaissances acquises par moult recherches sur les baguettes. Je lève les yeux. La salle est devenue étonnement silencieuse. Ma chaise racle le sol lorsque je me lève, provoquant un levé de tête de tout mes camarades, qui replonge aussitôt dans leur parchemin. Je glisse mes affaires discrètement dans mon sac. Mes talons résonnent au rythme de mes pas lorsque j'approche le bureau du professeur totalement plongé dans son carnet. Je pose le parchemin sur le plateau de bois alors qu'il lève les yeux vers moi.
Je lui sourit timidement. Il prend mon parchemin pendant que je tourne talons pour partir. Je savais bien que beaucoup d'élèves avaient pour habitude de discuter avec lui en fin de cours, mais moi, je n'avais jamais eut le cran de le faire. Pourtant une question me taraudait l'esprit sur quelques chose dont j'avais entendus parler, chose que j'avais mentionné dans ma copie, mais auquel je n'arrivais à comprendre toute la subtilité. Je rebrousse chemin et m'approche du bureau en silence avant de lui demander le plus doucement possible afin de ne pas déranger mes camarades.
'' Professeur ? J'avais une question à propos d'un sortilège un peu spécial. Disons en fait que je comprend en quoi se résume le sortilège, mais ne comprend pas la subtilité qui lui permet de se révéler... Pourriez vous m'en dire plus sur le Priori Incantatem ?''
♦ Désolée pour la qualité de l'image, mon portable n'est pas très performant. Cette image représente le brouillons du concept des possibilités du Sortilège.
♦ Le code du parchemin déforme un peu la page quand on ouvre le spoiler, j'ai malheureusement pas réussis à le redimensionner, désolée.
Adele Berry
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Dim 7 Sep - 8:00
Remus prit la parole après lui et émit des doutes quant à son idée de sortilège d’apprentissage instantané. Il s’y attendait mais ne restait pas moins buté dessus, après tout, l’inventeur de l’avion s’était aussi fait traiter de fou. Son ami expliqua ensuite son idée de guérison des malédictions magiques et Adele estima que c’était une bonne proposition mais nota que Remus semblait être gêné. Il mit cela sur le compte de l’embarras à parler en public, sans penser une seule seconde qu’il était assis à côté d’un loup-garou.
Solveig prit ensuite la parole dans un effort colossal et inventa une nouvelle sorte de patronus, fondée sur la peur. Un peu glauque tout de même. En revanche il aimait beaucoup l’idée de Leona qui était tout bonnement en train d’inventer la télé version sorcière.
Forester reprit alors la parole et commenta chacune des idées de sortilèges, en émettant les mêmes doutes que Remus sur le sien. Il voyait bien que c’était sans doute irréalisable mais il ne pouvait pas s’empêcher de se dire que les plus grandes inventions étaient toujours les plus ambitieuses et comportaient donc son lot de réfractaires. Il ne dit rien cependant, acceptant les critiques de bonne grâce puisqu’il n’avait pas pour plan d’essayer de mettre au point son sortilège de toute façon. Il n’était ici que pour repousser son devoir de runes, après tout.
Toujours attentif aux paroles du professeur, il faisait tourner sa plume entre ses doigts nonchalamment. Quand Forester leur imposa un devoir à faire, Adele stoppa son mouvement et écarquilla les yeux de surprise. Un devoir ? Noooooon… C’était une blague, il avait suivi ce cours pour s’en éviter un et il allait devoir au final en faire un de plus ! Il se tourna vers Remus et, s’affalant sur sa table pour lui signaler son mécontentement, se plaignit à lui.
« C’est pas vrai, bordel je me suis fait avoir, je croyais que c’était un cours tranquille… »
Se résignant, il sorti une feuille de parchemin et commença à inscrire son nom et l’intitulé du cours tout en cherchant l’inspiration. La première idée qui lui vint fut d’écrire très gros pour remplir plus facilement son parchemin. Bon, il se ferait tout de suite griller mais cette matière n’étant de toute façon pas dans son programme il ne risquait rien. Cependant il n’aimait pas décevoir ses professeurs et il était tiraillé entre le désir de bien faire et l’ennui de la rédaction d’un tel devoir. Il opta donc pour le hasard et se lança à écrire sans savoir où cela allait le mener.
Le devoir:
Le sortilège auquel j’ai pensé permettrait d’enregistrer instantanément des connaissances dans sa mémoire. Cette idée étant très expérimentale, nous pouvons émettre beaucoup de doutes quant à son applicabilité. Nous allons donc énumérer trois limites potentielles et en chercher une possible solution.
1) Les dommages cérébraux : Nous pouvons penser qu’une grande quantité d’informations enregistrées d’un seul coup pourrait abîmer le cerveau de l’utilisateur à raison. En effet, le cerveau est un organe complexe, encore assez peu connu et tout action dessus est dangereuse et comporte de grands risques. Pour pallier à ce problème, nous pouvons imaginer lancer le sortilège d’apprentissage en plusieurs étapes pour laisser le temps au cerveau de digérer les informations reçues. De plus, le sort pourrait contenir une sorte de chronomètre qui annulerait ses effets au bout d’un certain temps.
2) La complexité du sort et sa mise en place dans le monde : Etant donné les grands risques que comporte un tel sort, nous pouvons imaginer qu’une législation sois mise en place le concernant. En effet, nous pouvons penser que seul des personnes qualifiées, comme des médicomages, puissent avoir le droit de lancer ce sort. Cette magie aurait donc pour limite de créer des complications au niveau administratif et poserait des questions auquel il faudrait répondre tel que « Faut-il interdire l’usage privé d’un tel sort ? », « Est-il légal de lancer ce sort sur quelqu’un d’autre ? », « Serait-il autorisé pendant des examens ou des études / formations ? », « Faut-il instaurer un âge minimum pour les usagers ? »…
3) La difficulté à créer le sort : Le sortilège étant très complexe, nous pouvons penser qu’il faudrait de très longues années d’études avant de le mettre au point. La limite serait donc dans les quantités astronomiques de moyens qu’il faudrait mettre en place pour pouvoir créer ce sort. En effet, il est fort probable qu’il soit illégal et très risqué de tenter de créer le sort par soi-même. De plus, chaque connaissance devrait avoir son propre sort, gardant tout de même les mêmes racines, ce qui complexifierait encore la chose. Il faudrait donc tenir une liste des sorts de connaissance qu’il faudrait mettre à jour de façon très méticuleuse.
Adele posa sa plume et ne relit même pas son devoir qu’il avait franchement un peu bâclé. Il se dirigea dans les premiers vers le bureau du professeur et lui remit son parchemin. Ne souhaitant pas rester discuter, il franchit la porte en remettant son bonnet et en souhaitant une bonne journée au professeur, ce sentant tout de même encore un peu trahi par ce devoir surprise. Et dire qu’il lui restait encore à faire deux parchemins pour le cours de runes…
Remus Lupin
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Messages : 218 Réputation : 93 Date de naissance : 02/02/1996 Nationalité : Anglaise
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mar 9 Sep - 14:35
Une fille parla, Solveig, et proposa une idée qui fit frissonner Remus. Il pensa tout de même que c'était réaliste, même si un tantinet glauque. Sa propre peur serait étonnamment puissante car récurrente et à portée de main en quelque sorte. Il écouta vaguement ce que disait Leona. Il était retourné dans son monde de gêne et de honte. Il ne comprenait pas comment il avait réussi à proposer un tel sortilège sans crier sur tout les toits sa condition. Il avait l'impression que tout ses camarades allaient deviner ce qu'il était rien qu'à cause de son idée.
Le professeur se remit à parler et démonta chaque sortilège. Quand ce fut son tour, Remus sentit son humeur s'assombrir. Il savait tout cela, bien sûr que c'était utopique! Mais qui n'avait pas le droit de rêver? C'était la seule chose qui lui permettait jour après jour de supporter ce qu'il était -avec ses amis-, l'espoir insensé qu'un jour quelqu'un trouve un moyen de guérir de la lycanthropie. Et il ne pensait pas ça que pour lui, il pensait cela pour tout ceux qui subissaient les affres de ce malheur, comme lui. Il haïssait ce qu'il devenait une fois par mois et haïssait encore plus ceux qui prenaient plaisir à devenir un loup et attaquer des innocents.
Il se concentra sur le professeur lorsque celui-ci demanda un devoir. Il décida de reprendre en partie ce qu'il avait dit pour démontrer l'impossibilité de créer un tel sort. Adèle le fit sourire lorsqu'il râla. "Dis-toi que ça ne comptera pas dans ta moyenne, toi." dit-il doucement.
le devoir:
J'ai eu l'idée d'un sortilège qui offrirait la possibilité d'annuler toute malédiction dont l'on pourrait être victime. Cela recouvrirait un grand panel de sortilèges tels que les malédictions familiales ou la lycanthropie. Je vais donc montrer quels obstacles je pourrais rencontrer lors de sa création et de quelle manière, théorique ou pratique, je pourrais les résoudre.
Tout d'abord, nous pouvons remarquer, comme l'a signalé le professeur, que les malédictions est un but très général qui englobe une variété de sortilèges presque infini. C'est la raison pour laquelle il vaudrait mieux -dans un premier temps- se concentrer sur un seul type de malédictions. Cependant, l'étude des malédictions en général nécessaire à la création du sortilège apportera déjà une somme de connaissances pouvant faciliter la tâche pour trouver la variante permettant d'annuler d'autres types de malédictions. De la sorte, je pense que le sortilège en lui-même ne devra être qu'une base nécessitant des variantes. Tout comme Locomotor mortis, qui possède comme base « locomotor » et qui définit ce que l'on veut transporter avec le « mortis ». Le sortilège d'attraction fonctionne de la même manière. Ce sortilège est plus complexe car l'utilisateur ayant atteint un certains niveau de maîtrise du sort n'est plus obligé de préciser quel objet doit venir à lui. A Poudlard, dans les premiers temps, chaque élève apprend à définir l'objet, par exemple « accio plume ». Partant de ce point de vue, le sortilège que j'ai l'intention de créer pourrait posséder une formule de base pouvant être adaptée à chaque situation, avec des formulations déjà prédéfinies pour des malédictions reconnues et plus répandues.
Ensuite, Le problème qui se pose pour la création du sortilège est celui du moment idéal pour le jeter. Comme nous l'avons très justement remarqué, ce moment diffère selon les malédictions. La difficulté se posant particulièrement sur l’État de la victime lors de ce moment de faiblesse. Certaines malédictions fonctionnement avec le cycle lunaire, il est donc juste de penser que leur état de faiblesse se trouve lors de la nouvelle lune, l'exception étant la lycanthropie. Le loup-garou est affaibli avant et après la pleine lune, c'est donc le moment idéal pour influer sur sa malédiction. Le problème étant, nous l'avons noté, que ce n'est pas le sort qui est en état de faiblesse mais sa victime. Il y a donc un risque que le sortilège expérimental devienne létal. En revanche, pour les malédiction touchant moins la chair et l'essence même du sorcier et jouant sur des cycles, il est possible avec une bonne observation du cas, de déterminer le moment le plus logique pour agir, il est tout de même rare que la malédiction affaiblisse la victime aussi puissamment physiquement, la lycanthropie est un cas un peu à part et sujet de nombreux autres traités et recherches. Il est évident que -dans l'hypothèse où mon sortilège puisse un jour être créer- il devra faire l'objet d'une réglementation très précise et d'un suivi particulièrement personnalisé et attentif de la part d'un ou de plusieurs psychomages et médicomages. De plus, je pense qu'il serait recommandé de le réserver à l'enseignement pour un petit nombre de personnes car ce genre de sortilèges curatifs peuvent être utilisés à des fins retorses entre de mauvaises -et trop nombreuses- mains.
Le troisième problème pourrait être les effets secondaire. Il n'est pas improbable de penser qu'une malédiction capable d'affecter l’espérance de vie d'une personne, ou sa santé physique ou mentale puisse laisser des séquelles, même après avoir été annulée. Il serait aisé de croire qu'un tel maléfice ne touche pas profondément sa victime, c'est autant invivable au quotidien que traumatisant sur le long terme. De même, certains tics, certaines habitudes prises sous la malédiction pourraient devenir malsaines pour la victime. Il est évident qu'un cas de malédiction mortelles affectera la vie de la personne plus qu'une malédiction empêchant une autre personne de parler à voix haute. Dans l'un, il aura un vision de la vie modifiée, voire dépressive même après la levée et pourrait vouloir se suicider, ou même -dans le pire des cas- devenir fous de douleur et capables de se retourner contre leur guérisseurs : certains voient après tout en ce genre de malédictions une délivrance. Pour l'autre cas, ce serait juste le fait que le muscle de la gorge ne sera plus habitué à être utilisé correctement et la rééducation prendra du temps, et de l'argent.
Ainsi, ce sortilège, bien mis en place, pourrait résoudre de nombreux problèmes, sauver de nombreuses vies et en améliorer d'autres. En revanche, son invention demanderait un temps considérable nécessitant de recouper un nombre astronomique de connaissances sur les malédictions tout en prenant en compte la difficulté de mise en pratique réglementée d'un tel sortilège.
Il sentait que ses arguments étaient bancals, il avait essayé de bien exprimer son idée, de l'étayer, de la rendre plausible et sans trop se centrer sur les loups-garous mais il avait l'impression d'avoir failli. Il haussa les épaules. Ce cours avait fini de le déprimer pour la journée.
Il se leva lentement, pesamment et rangea ses affaires. Il déposa ensuite son parchemin sur le bureau et quitta la salle de classe sans un regard en arrière en trainant les pieds.
Leona Connor
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I] Mer 24 Sep - 17:14
Lorsque Leona lui demanda à quel sort il avait pensé, Harold se contenta de lui montrer son parchemin. Elle se plongea avidement dans ses notes pour découvrir un projet ambitieux d'adapter les objets moldus au monde magique. Il avait l'air d'y avoir vraiment réfléchi − pas étonnant vu ce qu'elle l'avait déjà vu faire, par exemple avec une vieille télé. A sa façon, le grand Gainsbury était plus avancé qu'eux tous en création de sortilèges.
Lorsqu'elle eut fini sa lecture, elle leva vers lui des yeux intrigués :
« Pourquoi tu n'as pas voulu le dire ? » chuchota-t-elle avec un sourire encourageant « C'est super chouette comme idée ! »
Leur discussion fut interrompue par Forester, qui se mit à commenter chacune de leurs créations. Elle était d'accord avec la plupart de ses commentaires, quoiqu'un peu triste de le voir rejeter si facilement l'idée de Remus.
Elle sourit à sa petite remarque sur l'état de Solveig et fut étonnée de voir qu'il ne relevait pas le caractère un peu malsain de son idée. Ou peut-être que c'était juste elle, Leona, qui était paranoïaque.
Elle fut un peu frustrée du peu que Forester avait à dire sur son sortilège, aussi fut-elle assez enthousiaste lorsqu'il leur proposa de continuer l'exercice en y réfléchissant davantage.
Devoir:
J'ai pensé à créer un sortilège qui permettrait à son utilisateur d'amener − métaphoriquement − à la vie le texte de fiction qu'il est en train de lire. Tout se passerait bien entendu dans l'esprit du jeteur de sort.
Le premier défi d'un tel sortilège est évidemment d'accéder à l'imaginaire d'une personne ; nous savons cependant que c'est possible, puisque de nombreux sorts le font. Si nous considérons que les données nécessaires − les représentations visuelles des lieux et des personnages, personnelle à chaque utilisateur du sort − sont dans l'inconscient, alors nous pourrons utiliser le même procédé que le célèbre sortilège de Patronum. Je me référerais au livre de E.B. Jacobi Protections magiques, dont un chapitre entier est consacré au mécanisme du Patronum.
La seconde difficulté serait de permettre à l'utilisateur de visionner son film (je me réfère ici au procédé moldu du cinéma) tout en lisant. Il faudrait selon moi déconnecter l’œil d'une certaine partie du cerveau, afin que les deux actions soient possibles à la fois. Des sortilèges tels qu'Hallucinarium permettent d'avoir des visions, ce qui correspondrait parfaitement à notre but final ; quant à savoir comment lire en même temps, il faudrait consulter des travaux de neurologie sorcière. Il faudrait enfin considérer l'aspect auditif, puisqu'un film n'est pas uniquement visuel. Il faudrait donc inclure une composante relevant presque de l'hallucination auditive. Nous pourrions ajouter − qui ne sont pas présente dans les films moldus mais sont possibles chez les sorciers − les autres sens : odorat, toucher, goût.
Notons que l'utilisateur d'un tel sortilège serait dans un état d'extrême vulnérabilité ; il serait donc bon d'inclure une possibilité de « réveil », qui ne devrait pas être trop facile à déclencher (pour éviter que l'utilisateur ne soit dérangé par un rien) mais suffisamment pour garantir la sûreté du sort − en cas d'attaque ou d'événement imprévu comme un incendie. On pourrait ici s'inspirer du fonctionnement des Pensines.
Elle était heureuse également de la conclusion du professeur, selon laquelle la création de sortilèges n'avait pas de limites. C'était bien le meilleur dénouement possible à un cours sur ce thème.
Elle jeta un œil à la classe. Beaucoup étaient déjà partis, certains en train de discuter avec Forester. Elle-même avait soudain une folle envie de continuer ses recherches, notamment avec le livre de Jacobi qu'elle avait cité dans son devoir. Il devait même y en avoir d'autres sur le même sujet à la bibliothèque. Avec un petit signe de main à Harold, elle quitta la classe pour aller assouvir son envie de lecture.
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Sujet: Re: Création de Sortilèges - Les limites [Cours I]