"Un arbre s'appuie sur les arbres, un homme sur les hommes." ○ Harold Gainsbury
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Sujet: "Un arbre s'appuie sur les arbres, un homme sur les hommes." ○ Harold Gainsbury Ven 16 Mai - 4:56
Pavlina jeta un regard attendrit sur sa dernière fille qui s'agitait comme un diable à travers toute la maison. Elle avait finalement prit une année sabbatique après la fin de ses études au collège pour prendre la bonne décision à propos de ce qu'elle souhaitait faire. Elle n'excluait même pas de reprendre une vie de moldu maintenant qu'elle savait se contrôler et qu'elle ne risquait plus de mettre le feu ou de briser des vitres sous le coup de l'émotion. Elle avait été déchirée entre l'école des Maîtres en Potion ou l'étude de l'histoire de la magie. Elle avait finalement décidé de se rendre à St Barnaby une semaine plus tôt accusé ses hiboux de retour et depuis lors passait son temps à faire puis défaire ses bagages.
« – Ce n'est pas bien différent que lorsque tu allais à Ana Luburic, tu sais chérie... »
Elle avait dit pour la détendre mais la blonde s'était figée. Crispée de la tête au pieds et avait affirmé que c'était totalement différent. D'ailleurs elle ne maîtrisait même pas l'anglais aussi bien qu'elle le voulait. Elle était terrifiée et avait pleuré une bonne partie de la journée après que ses nerfs on finalement craqués. Puis elle s'y était remise encore une fois. Elle recompta tout ses pulls et autres robes de sorciers aux couleurs des Monaraith qu'elle rejoignait. Elle avait même souscrit à un groupe de soutient et d’accueil des étudiants étrangers dans sa panique. Mais elle se demandait désormais si elle croiserai quelqu'un d'autre qui parla Serbe ou Ukrainien dans l'enceinte. Elle ne reprochait rien à la langue russe, cependant elle lui était beaucoup moins familière que les deux premières. Finalement elle avait réduit d'un sort ses valise pour les faire entrer dans une besace dont l'intérieur était soumit à un sortilèges du même acabit et remplis de tout ce qu'elle n'avait finalement pas pu se résoudre à ne pas emmener.
« – Tu devrais te dépêcher de saluer ton père. Le portoloin du ministère part dans vingts minutes. »
Elle avait regardé sa montre avec horreur plaqué ses lèvres sur la joue de sa mère écoutant ses dernières recommandations avant de dévaler les escaliers à toute allure pour enlacer son père. Un peu bourru il ne parla pas beaucoup mais lui fit jurer de faire attention à elle. Elle leur promit même de leur écrire sitôt qu'elle serait installée. Elle jeta un dernier regard circulaire à la maison qu'elle quittait définitivement et passa la porte du jardin a temps pour saisir le rouleau de peinture qui lui servirait de coche. Et elle fut aspirée.
☼☼☼☼
Finalement il y avait peu de gens dans le hall des arrivées des portoloins du Ministère anglais de la Magie. Elle se rendit au bureau des immigrants pour montrer ses papiers et sa carte d'étude lorsqu'on jugeât qu'elle était en règle on l'escorta jusqu'aux cheminées par lesquelles elle rejoindrait le Campus universitaire. Légèrement désorientée par le fait qu'il était seulement huit heures du matin alors qu'il était déjà dix heures lorsqu'elle avait quitté l'Ukraine elle chancela et regarda pensivement les alentours tout en se dirigeant, la démarche hésitante vers l'administration pour récupérer les clefs de sa chambre et son emplois du temps ainsi qu'un plan du campus. Les cours commençaient le lendemain mais elle était exemptées de certains d'entre eux pour régler quelques problèmes dus à son arrivée de l'étranger, des histoires de formulaires à remplir.
Le surlendemain elle avait paniqué pendant son cours de Magie ancienne et rites ancestraux parce qu'elle s'était trouvée incapable de comprendre tout ce que le professeur disait. Son anglais était trop rapide et elle n'y était pas habituée. Le soir même elle s'était rendue au siège de la CANEE et avait fait la connaissance d'Amy-Jo et d'une autre étudiante étrangère. Alexis venait d'Allemagne et elle semblait elle-même se demander ce que diantre elle fichait là. Elles se trouvaient d'ailleurs dans la même chambre et ça avait été pour Hermia un véritable soulagement. Alexis sans le vouloir était devenue un point d'ancrage, une balise dans l'univers tout chamboulé de la slave. Amy-Jo avait finalement rapidement compris d'ou venait le malaise de la Serbo-ukrainienne et avait dit que quelqu'un la contacterai pour l'aider à se familiariser avec les lieux. Quelqu'un de patient.
Alors naturellement, la blonde avait été nerveuse toute la nuit. Et toute la journée suivante. Le trois septembre soixante-dix-neuf avait commencé par l'arriver d'une lettre lui donnant rendez-vous dans le hall d'entrée à dix-huit heures signée par Harold Gainsbury. Elle avait été angoissée parce qu'elle ne savait même pas comment elle allait reconnaître ce type qu'elle n'avait jamais vu. Angoissée d'être finalement plus ou moins seule avec un homme, chose qui aux vues de sa scolarité dans une école pour fille, n'était que très rarement arrivé. Angoissée de ne pas réussir à se faire comprendre. Angoissée de l'horripiler alors même qu'il prenait la peine de se soucier de ses problèmes d'intégration. Angoissée de dire ou de faire quelque chose qui n'était pas coutumier au Royaume-Uni. Angoissée.
Elle ne parvint pas à se défaire de ce stress et avait fini par pleurer de frustration sur le coup des dix-sept heures si bien qu'elle priait mentalement pour ne plus avoir les yeux rougis par les larmes lorsqu'à dix huit heures elle avait rejoint le point de rendez-vous. Elle avait scruté les élèves tour à tour essayant d'en trouver un qui correspondait à la description que lui avait faite la présidente de la CANEE. Mais elle n'arrivait même pas à penser de manière cohérente. C'est pourquoi, en lieu et place elle avait fini par s'adosser contre un mur et simplement attendre. Attendre. Juste attendre.
Ce qu'il y avait de bien avec Hermia c'est qu'elle était habituellement plutôt grande pour une fille pourtant, et pour la première fois de sa vie elle se sentie minuscule face à la silhouette qui s'avançait dans le hall. La toison brune et indisciplinée qui couvrait sa tête à lunette frappa la Slave et elle décida de se diriger elle-même vers lui,. Hésitante. Elle mit un bon pas de distance entre eux pour pouvoir le regarder sans se briser la nuque ouvrant la bouche pour parler une fois. Deux fois. Sans parvenir à produire un son. Les mots se mélangeaient dans son esprit. Elle mit un indexe dans sa propre direction.
« – Je...Hermia. Hermia Milosevic. Je ne pas ...savoirrr vrrraiment parrler engleski. Je êtrrre désolée vrrraiment ! tu...Harrrold? »
Elle articula pitoyablement.
Harold Gainsbury
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Sujet: Re: "Un arbre s'appuie sur les arbres, un homme sur les hommes." ○ Harold Gainsbury Ven 16 Mai - 10:28
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L'année scolaire commençait à peine sur un Harold mitigé entre sa joie immense de retrouver les murs de cette vieille école et celle plutôt triste d'avoir dû laisser derrière lui Adelie, Maverick, Jared, Jane, Tomothy, Edwin, papa et maman derrière lui. Évidemment il n'allait pas bien loin, l'Écosse était aisément accessible de Clacton, mais soyons honnête, c'était bien loin d'être aussi agréable que d'être nourris de vos petits plats favoris, confectionnés avec amour par votre mère pour ses sept enfants, de passer ses journées sur le terrain vague derrière la maison, ensorceler, pour jouer des mini parties de quidditch avec vos frères vos sœur et même vos parents, de se lever aux aurores – non pas pour allez en cours – mais pour sortir votre canne à pêche, vous installer dans une barque avec votre père pour passer des heures durant, sous le lever du soleil, à pêcher dans un silence reposant.
Le matin même de la rentré, il avait quitté la maison familiale le cœur gros, Jane retournait à l'UMA et Timothy, Jared et lui rentrait à St-Barnaby laissant derrière eux l'ambiance magique familiale pour se retrouver avec ses deux frères – qu'il adorait évidement – mais l'ambiance sans les autres ne faisait que creuser un trou dans leur cœurs de Gainsbury, car un Gainsbury n'était pas entier sans le reste de sa famille.
Les trois frères s'étaient salué simplement – de toute manière il se reverrait rapidement – et Harold avait prit la direction du CANEEE se demandant si Amy avait quelques tâches ingrates ou sinon besoin particulier à combler pour le groupe. Une fois sur place, elle lui apprit rapidement qu'il serait «TROP GENTIL» de sa part de faire des visites guidés de l'université et de ses environs pour quelques nouveaux. C'est le sourire large et complètement satisfait qu'il accepta.... en même temps, il ne pouvait jamais rien refuser à sa charmante petite Amy et il était plus ou moins convaincue qu'elle savait sa corde sensible, puisqu'elle avait mentionné dans la première phrase : «Elle est d'origine moldu» BOUM! Moldu avait de suite capté son attention et c'est sans le vouloir – presque – qu'il avait commencer à hocher positivement la tête.
Ainsi donc, le 3 septembre, il se retrouva parmi le seul à offrir un visite guider de l'université pour une.... enfin... il ne savait même pas ce qu'elle était – bref pour... Hermia, s'il se souvenait bien de son nom, afin de facilité ses déplacement dans l'enceinte de l'école, mais le plus important, à Stornoway – car aucune visite ne commençait directement à l'université fois de Gainsbury, il n'allait faire vivre ça à personne – et surtout pas une probablement charmante jeune slave née moldue....
Lorsqu'il arriva – en retard bien évidemment puisque visiblement ses longues jambes ne lui servaient pas à marcher vite, mais plutôt à foncer dans tout ce qui se trouvait sur son chemin – il devina de suite à qui il avait à faire... en même temps la jeune femme était venue à lui bien rapidement – eh bien, pas gênée pour une nouvelle bien! Mais lorsque la voix d'Hermia trancha la silence du Hall, il comprit qu'il allait avoir besoin du renfort d'un whisky pur-feu... ou deux.
« – Je...Hermia. Hermia Milosevic. Je ne pas ...savoirrr vrrraiment parrlerengleski. Je êtrrre désolée vrrraiment ! tu...Harrrold? »
Et il cligna des yeux, replaçant machinalement du bout de son pouce ses grosses lunettes sur son nez. Puis, sans raison apparente, il éclata de rire, tapota doucement la tête de la blonde devant lui et lui lança avec un clin d’œil et son large sourire :
«Bonjour Hermia, je suis Harold ouais, ou Gainsbury pour certain, c'est toi qui voit! C'est moi le guide aujourd'hui alors ouvre bien grandes tes oreilles et tes yeux – ça serait pas drôle de me perdre vu la grandeur que j'ai, et suit-moi!»
Il lui fit signe de le suivre alors qu'il parlait en gesticulant des bras, comme pour appuyer chacun de ses mots d'un signe visuel qui pourrait facilité à la jeune femme la compréhension de ce qu'il tentait de lui expliquer. Il fit une pause avant de déposer gentiment sa main sur l'épaule de la slave et lança :
«T'inquiète pas si tu ne comprend rien la première semaine, je te promet que ça va vite se placer!»
Puis tourna des talons et ouvrit les portes du grand hall sur la cours extérieur et les jardins tout en pointant son doigt au loin :
«Tu vois, ça ce sont les serres, là le jardin de Lunnenberg – on y va pas trop, le fantôme a parfois les humeurs changeante – et tu vois le petit bout de chemin là bas?» Il n'attendit pas vraiment la réponse puis continua : «Bah c'est par là qu'on va! Direction Stornoway, Hermia, pour une bonne chope de bière!»
Sujet: Re: "Un arbre s'appuie sur les arbres, un homme sur les hommes." ○ Harold Gainsbury Lun 19 Mai - 7:19
Il avait rit.
Vraiment rit et l'esprit de la yougoslave s'était accroché à se fait. Est-ce qu'elle avait dit une bêtise ? Son anglais était vraiment mauvais alors c'était possible, vraiment possible. Elle espérait seulement qu'elle n'en avait pas dis une trop grosse. Son angoisse monta d'un cran et elle pâlit. Le temps de quelques secondes elle se senti nauséeuse et elle pria les grands mages de ne pas la faire dégobiller sur l'autre étudiant alors qu'il avait eu la bonté de lui porter secours de façon volontaire. Parce qu'elle n'était pas convaincue qu'il apprécierait l'attention. Qu'allait-elle faire ? Et si elle continuait à ne pas comprendre l'anglais ? Et si elle n'arrivait jamais à parler correctement cette langue ? Est-ce qu'elle devait rentrer en Ukraine ? Est-ce qu'elle pourrait aller se cacher au Kosovo chez Mirza plutôt que d'avouer à grande honte à ses parents qu'elle avait lamentablement échoué ? Elle n'avait jamais échoué avant. Elle n'avait même pas envisagé que s'était possible pour elle. Bien qu'étant modeste et plutôt humble, les résultats avaient toujours parlé pour elle. Pourquoi devait-elle rater quelque chose maintenant que les résultats étaient véritablement importants ? Pourquoi est-ce qu'elle ne pouvait pas juste, réussir comme d'habitude ? Et puis qu'est-ce qu'elle …
Ses yeux s'écarquillèrent et son cerveau balaya brusquement toutes les questions qu'elle se posait. Harold venait de poser une main sur sa tête. Doucement. doucement. Et la première réflexion qu'elle se fit , était qu'il avait vraiment de grandes mains. Elle baissa un peu le visage pour regarder le sol et se concentrer sur cette drôle de caresse, étrange interaction qui eu le dont de l’apaiser rapidement. Elle détailla ses traits avec application et paru soulagé de voir qu'il ne semblait pas offensé elle en arriva donc à la conclusion que la connerie qu'elle avait dite n'était pas aussi horrible que ça. Un sourire large et – par sa foi – absolument ravissant illumina le visage du guide et maître de la jeune femme.
« – Bonjour Hermia, je suis Harold ouais, ou Gainsbury pour certain, c'est toi qui voit! C'est moi le guide aujourd'hui alors ouvre bien grandes tes oreilles et tes yeux – ça serait pas drôle de me perdre vu la grandeur que j'ai, et suit-moi!»
Elle décortiqua sa phrase à plusieurs reprise. La première analyse lui fit comprendre qu'elle avait dit quelque chose d'à eu près semblable à ce qu'elle avait désirée lorsqu'elle s'était présentée à lui. Un sourire de soulagement l'éclaira et elle se détendis de façon presque visiblement à l’œil nu. Ensuite elle admit qu'elle ne s'était pas trompée de personne et tenta de prononcer à mi voix « Harold » et « Gainsbury » avant de décider que , malgré tout le premier était plus facile à dire dans sa situation et elle espéra qu'il ne trouve pas cela déplacé. Elle jugea de sa taille et se permit un petit rire étouffé en se disant que – effectivement – elle aurait été très mal-avisée de le perdre de vue tant il était remarquable.
Elle aimait sa façon de parler de décomposer ses mots avec des gestes appuyés dignes d'un pantomime pour qu'elle arrive à assimiler un maximum d'information sur ce qu'il lui disait. C'était appréciable. Pas qu'elle aimait être infantilisée ,mais en l’occurrence elle n'était guère plus qu'une petite fille incapable de saisir toutes les subtilités alentour. Alors elle lui était reconnaissante de ne pas s'impatienter.
« – Merrci. Tu pouvoirr rreprrendrre moi. Si je faiire trrrop de fautes. Si je ne pas êtrre comprréhensible. Ça serrrait gentil. Ça aiderrai pourr que je parrle mieux. Et aussi me dirre si je parrler Serrbe ou autrre langue. Je rrecommencer à parrler ma langue sans me rrendre compte parrfois ! »
Et, en effet ça lui était déjà arrivé quelque fois. Dans la panique, sous l’excitation ou simplement pour retrouver un semblant de commodité , son cerveau semblait se mettre lui même en marche et elle se retrouvait à parler serbe ou ukrainien et en principe c'était l'air perdu de son locuteur qui lui laissait entendre qu'elle ne parlait pas un idiome audible pour lui. Autant prévenir son adorable guide. Il lui avait assuré que sa compréhension des cours , du fonctionnement de l'université s’arrangerait avec le temps. Elle avait hoché positivement la tête et lui avait emboîté le pas. Parfois elle devait faire une petite foulée de course pour compenser la différence de taille entre leur jambe qui lui offrait une moins grande amplitude de pas et comme elle avait tendance à ralentir sa marche lorsqu'elle réfléchissait pour comprendre tout ce qu'il lui disait.
« – Tu vois, ça ce sont les serres, là le jardin de Lunnenberg – on y va pas trop, le fantôme a parfois les humeurs changeante – et tu vois le petit bout de chemin là bas? Bah c'est par là qu'on va! Direction Stornoway, Hermia, pour une bonne chope de bière!»
Elle l'écoutait et regardait avec attention ce qu'il lui désignait. Elle se prenait parfois à chercher des points communs avec l'école ou elle avait grandis. Ils avaient de nombreux fantômes mais très peux avaient mauvais caractère. Et puis on ne les aurais sans doutes pas autoriser à rester si ça avait été le cas. Rien ne devait perturber l'éducation des jeunes filles d'Ana Luburic. Pas même les caprices d'un fantôme malheureux.
Son esprit s'accrocha à sa dernière affirmation. Bière. Son nez se plissa et comme elle ne faisait plus attention à ses pieds elle trébucha sur l'air – ou quelque chose du même acabit – et manquât de s'écrouler au sol. Elle écartât un peu les bras en chancela dangereusement le temps de retrouver son équilibre. Elle grimaça. C'était pas tout à fait le moment opportun pour se blesser. Merlin savait qu'elle était douée pour ça pourtant. Vraiment douée. Pas que ce soit un talent manifestement enviable, naturellement.
Accélérant son pas pour retrouver une distance appréciable de son pasteur elle dodelina de la tête et se pencha vers lui comme pour lui révéler un secret. S'en était pas vraiment un. Et encore que. Voilà.
« – [i] Je ne avoir ja...je n'ai ? Jamais bu de..enfin...ça »
Non elle n'avait jamais bu d'alcool. Même pas une bière. Ses parents ne buvaient pas. Et dans son école c'était passible de renvoi. Faire entrer des boissons de ce genre était presque impossible et puis l'humeur le soit dans les pavillon n'était pas la faite mais aux devoirs et au challenge. Et elle n'avait jamais essayé de braver les règles. Au contraire elle avait toujours été la première à surveiller leur application.
Harold Gainsbury
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Sujet: Re: "Un arbre s'appuie sur les arbres, un homme sur les hommes." ○ Harold Gainsbury Sam 24 Mai - 10:52
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La voix de l'étudiante s'éleva derrière lui alors qu'il marchait à grande allure – puisqu'il était grand, tout se faisait de manière grande.
« – Merrci. Tu pouvoirr rreprrendrre moi. Si je faiire trrrop de fautes. Si je ne pas êtrre comprréhensible. Ça serrrait gentil. Ça aiderrai pourr que je parrle mieux. Et aussi me dirre si je parrler Serrbe ou autrre langue. Je rrecommencer à parrler ma langue sans me rrendre compte parrfois ! »
Harold s'arrêta pour se retourna, faisant d'abord face au vide, il dût baisser la tête avant de sourire une fois de plus largement à Hermia – puisqu'en fait entendons nous, un sourire était rarement mal interprété. Il prit ensuite un moment de réflexion... on lui avait toujours dit dans sa vie qu'il ne fallait jamais reprendre les gens qui faisait un effort à parler une autre langue. Ainsi, même si Hermia lui demandait si gentiment, cette règle était bien trop enfuie en lui pour en diverger. Il hocha donc la tête, se passant la tête dans ses cheveux déjà très ébouriffé puis dit tout simplement :
«Tu sais Herm' – tu permets que je t'appel Herm' hein? - uh, donc … tant que je te comprend... vraiment, c'est l'important... t'sais, j'risque souvent d'oublier de te reprendre et puis j'suis nul en langue! Et puis si tu me parles Serbes tu vas vite t'en rendre compte parce que j'connais carrément rien à Serbe ahahah Bloody Ghoul faudrait que tu m'en enseigne un d'ses quatre!»
Un second sourire d'enfer puis il tourna les talons, ne la laissant pas réagir – ou du moins ne l'entendant pas réagir alors qu'il expliquait gentiment et docilement les serres, les chemins et tout le tralala. Il voulait en venir au but, le BOUT le plus important de la visite pour tisser de vrai liens : BOIRE. Car avec l'alcool, tout le monde est votre meilleur ami et ce, même si vous l'avez rencontrer quelques minutes plus tôt.
Ainsi, lorsqu'Hermia lui annonça qu'elle n'avait jamais prit d'alcool, le pauvre Harold dût ressembler à quelque chose comme une immense carpe, surprise d'être hors de l'eau ouvrant et fermant la bouche à répétition avec les yeux exorbité de surprise derrière ses large lunette. Était-ce réellement possible de ne JAMAIS avoir prit la moindre goûte d'alcool? Réellement? Elle devait se foutre de lui franchement... tout le monde avait au moins une fois dans son adolescence voulu tester l'interdit et s'était tapé une bouteille de whisky-pur-feu jusqu'à en être malade comme un chien le lendemain et avoir regretter durant la journée suivante leur idée de génie.
En tout cas.... Harold l'avait fait lui!
Se remettant lentement de ses émotions – oui, c'est une grosse émotion que d'apprendre qu'une petite blondinette à l'allure sage était finalement aussi sage qu'elle n'en laissait paraître, Harold lui tendit le bras, tel un gentleman :
«Alors si tu me permet, tout en te faisant déguster les meilleures alcools de la planète, je t'expliquerai la première fois où moi-aussi j'ai bu de l'alcool.»
Il rigola tout seul ajoutant d'un ton de confidence :
«En toi et moi, peu importante à quel point tu bois ce soir... tu ne pourras jamais être aussi pathétique que moi!»
Puis il amorça le pas, marchant le moins vite que ses grandes jambes le lui permettait alors qu'ils s'enfonçaient finalement tous deux dans la forêt, sur le petit sentier, menant paisiblement à Stornoway – ville de DÉBAUCHHHHE... ou du moins de vieux marin écossait tous plus distrayant les un que les autres!
Sujet: Re: "Un arbre s'appuie sur les arbres, un homme sur les hommes." ○ Harold Gainsbury Dim 25 Mai - 7:53
Elle plissa le nez de mécontentement lorsque Harold déclara qu'il n'avait pas l'intention de la reprendre lorsqu'elle se plantait allègrement dans son anglais. Elle maudit intérieurement cette sacro-sainte pudeur anglaise qui faisait d'eux des êtres délicats et toujours trop conciliants. Les choses ne tournaient pas de sa façon dans son pays. Sans doutes parce que L'URSS obligeait une certaine rudesse dans leur mode de vie et dans les échanges quoique les choses se soient améliorées ces dernières années et qu'elle fut très heureuse d'échapper à cette brusquerie de part son statut de sorcière. Elle serra les lèvres , les pinça jusqu'à ce que qu'elles ne soient qu'une seule mince ligne. Elle ne sus pas interpréter le passage ou il lui parlait de lui apprendre du serbe. Elle faillis lui répondre que des langues qu'elle parlait, le Serbe était sans doutes celle qui lui servirait le moins dans sa vie en plus d'être l'une des plus fastidieuses. Pas qu'elle rechigna à enseigner ses racines à quelqu'un, au contraire mais plutôt qu'elle ne savait s'il était sérieux ou pas, alors elle décida d'ignorer ce point de la conversation. C'était autrement plus pratique pour elle.
Une drôle de moue s'inscrivit sur son visage alors qu'elle tentait de lui faire comprendre qu'il n'endormirait sa colère quant à ce refus avec des sourires si beaux qu'ils soient. Elle avait vraiment besoin de progresser et elle savait qu'elle n'y arrivait pas si les gens prenaient l'habitude de l'épargner pour une fausse pudeur à la noix. Elle resserra sa cape sur ses épaules, plus pour se donner une contenance que se prémunir du froid. Elle venait d'un pays ou le froid se comptait quarante degrés en dessous de zero alors sa perception de la température était un peu faussée. Alors qu'elle se pressait pour rester à la hauteur de son guide qui lui montrait les divers endroit qu'elle avait à connaître, elle se demanda pour quelle raison est-ce qu'ils s'éloignaient du campus. C'était à l'intérieur qu'elle avait besoin de se repérer. Pas ailleurs. Mais il s’évertuait à s'éloigner, s'avançant vers la foret d'un pas vif. Encore et encore.
Le monde s'écroula lorsqu'il annonça qu'il avait l'intention de lui faire visiter le village sorcier avant toute chose et de discuter autour d'une bière ou quelque autre alcool que ce soit. Elle avait été un peu gênée de devoir le ramener à la réalité;la sienne. Non elle n'avait jamais bu et ses raison étaient excellentes.
«Alors si tu me permet, tout en te faisant déguster les meilleurs alcools de la planète, je t'expliquerai la première fois où moi-aussi j'ai bu de l'alcool.»
Elle secoua la tête et elle pensa à son futur beau-frère. Elle pensa à ce que disait le gouvernement et à ce qu'elle avait pu expérimenter comme éducation jusqu'à ce jour et ce sentis dans l'obligation de se justifier un peu. De lui faire comprendre ou elle en était et le pourquoi du comment. Après tout ils étaient là pour faire connaissance. Elle se mordit les lèvres.
« – Je venirr d'école pourrr jeunes sorrcièrres. Trrès strrricte. pouvoirrr êtrr virrer si ne pas avoirr bonne notes. Alcool prrrohibé...camarrade de pavillon avoirr imporrter vodka un jourr...Elle parrrler tartare. langue Rare en Ukrraine mais dirrecteur parrrler aussi et il savoirr pour ça. Elle plus jamais pouvoirr entrrrer dans autrre école aprrès. Elle jamais passer diplôme. »
Canan était issue d'une vielle famille de Tartare, une vieille peuplade Turco-ukrainniène de Crimée, il y avait de très nombreux shaman dans sa famille et elle se souvenait même qu'elle avait subit le rite de la trépanation l'année de ses quinze ans. Son grand-père avait percé un trou dans son crâne pour laisser entrer le savoir et l'esprit de ses ancêtres. Hermia ne savait pas si elle devait croire à cela, mais une chose était sure c'est que son amie n'avait plus jamais été la même après cela. Elle secoua vivement la tête pour se remettre les idées en place et en revenir à la situation présente à savoir le bras galant que lui tendant Harold. Elle fronça les sourcils s'enjoignant à le refuser parce qu'elle était toujours énervée de son refus précédent mais toutes ses évolutions flanchèrent lorsqu'elle l'entendis rire. Elle attrapa donc son bras avec une parodie de révérence et un sourire mutin.
« Entre toi et moi, peu importe à quel point tu bois ce soir... tu ne pourras jamais être aussi pathétique que moi! »
Elle ne répliqua pas de suite trop occupée à vérifier que ses jambes suivaient bien le mouvement et fut touchée de voir qu'il faisait l'effort de s'adapter à son pas pour qu'elle ne soit pas forcée de lui courir derrière.
« – Je ne pas avoirrr l'intention d'essayer. Mais je bien vouloir goûter »
qu'elle dit alors qu'elle ouvrait enfin les yeux sur la ville et qu'elle s'émerveillait de l'agitation qui y régnait encore en dépit de l'heure qui s'avançait.
Harold Gainsbury
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Sujet: Re: "Un arbre s'appuie sur les arbres, un homme sur les hommes." ○ Harold Gainsbury Sam 14 Juin - 11:04
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Évidemment, en «bon gars» qu'il était, Harold ne se rendit ABSOLUMENT pas compte qu'il avait blessé Hermia en lui refusant de devenir correcteur attitré de la journée pour ses fautes de langues. Franchement, aucun anglais ne le ferait, et lui non plus... - aussi parce qu'en fait, il fallait l'avouer, il trouvait ça particulièrement adorable d'entendre la Serbo-ukreniene rouler tous ces «R», parler à l'infinitif et se faire comprendre du mieux qu'elle le pouvait en rougissait et en articulant adorablement. C'était, comment dire, la petite corde sensible d'Harold comme devoir venir en aide aux princesses en détresse dans les bars, dans la rues dans les cours... simplement tous les jours.
Marchant donc maintenant bras par dessous bras, Harold en bon gentleman écoutait sagement les explications particulièrement complexe et surtout pleine de détail de la blonde qui se sentait visiblement obligée de justifier cette lacune dans son éducation, chose que l'anglais trouvait particulièrement adorable.
Ils continuèrent donc doucement leur chemin vers Stornoway en quête d'aventure incroyable à faire vivre à la nouvelle lorsqu'elle lui avoua :
« – Je ne pas avoirrr l'intention d'essayer. Mais je bien vouloir goûter »
Un sourire amusé s'étira sur les lèvres d'Harold, autant par la formulation que par l'intention très.... sainte d'Hermia de ne pas vouloir essayer. Essayer quoi, il ne savait pas trop si elle parlait d'être complètement déchirer ou de simplement boire de l'alcool, mais il ne s'en formalisait que peu. Puis il leva le bras pour pointer un vieux bâtiment alors qu'il pénétrait dans le village :
«Qu'à cela ne tienne Hermia, pour l'instant, passons vite fait à la visite guidé du village!» Il fit une pause, prenant sa merveilleuse voix de guide touristique qu'il avait tant travailler : «Alors, à ta droite ma chère Hermia, se trouve l'auberge du Broobie!»
Il lui fit un large sourire suivit d'un clin d’œil :
« Ici donc, il est possible de passer de merveilleuses soirées en romantique avec ton futur chéri... en attendant que tu découvre les passages secrets menant entre le dortoir des gars et celui des filles!»
Il rigola un peu et continua, déplaçant sa grande main das les airs, cette fois-ci à gauche :
«Juste ici, le régale de merlin! Resto pas mal si tu as faim de gastronomie écossaise, si tu vois s'que je veux dire! Par contre côté discrétion j'éviterais d'y amener mon rencart du vois... parce que y'a pas mal d'étudiant qui y travail... du coup, tout le monde saurait en moins de deux que tu as eu une histoire avec quelqu'un – vrai ou pas!»
Il agrippa doucement la main d'Hermia et l'entraîna un peu plus loin dans le village avant de s'arrêter – son sourire toujours plus large à chaque seconde, devant la banshee hurlante :
«Et voilà, nous y sommes : La banshee hurlante – ça été baptisé en l'honneur de la banshee dans les montagnes qui hurle la nuit!» Il se baissa et ajouta sur un ton de confidence : «Donc … si tu entend d'horrible cris, ne t'inquiète pas, personne ne meure... c'est seulement qu'elle est de mauvais poil parfois.»
Après un clin d'oeil, il ouvrit la porte du vieux pub, alors que la musique venait doucement chatouiller leur oreilles et l'odeur de la bière leur nez : « Les femmes d'abord»