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 Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !

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Remus Lupin
Litriu préfet

MessageSujet: Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !    Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Icon_minitimeJeu 15 Mai - 18:07


   
Une soirée solitaire, ou pas.

ft. Alexis

La nuit était belle, claire, comme elle ne l'avait pas été depuis des mois. Je me sentais bien dans la fraicheur nocturne qui m'environnait. Une chouette hululait plus bas, dans les arbres du parc. La couverture bleu outremer qui recouvrait le monde était si inaccessible. Je tendis la main dans le vain espoir d'en toucher le velours. Les étoiles brillaient, la lune gibbeuse éclairait de sa lumière blafarde ma main tendue. Ma peau paraissait translucide sous sa lumière. Je me sentais étrangement vide ce soir. Ce n'était pas une sensation désagréable, juste, vide. Comme si j'étais en accord total avec mon environnement.

Et pourtant, si j'avais trouvé refuge sur les toits, à bientôt minuit, c'était que l'atmosphère de l'université me paraissait trop étouffante. J'avais besoin de solitude. Ou de compagnie légère. C'était peut-être pour ça que j'avais emporté ces deux bouteilles de whisky pur feu qui me faisaient de l’œil depuis tout à l'heure. Je les avais déposées sur le bord du toit, bien calées afin qu'elles ne chutent pas.

Je les fixais un moment, et retournais à ma tranquille contemplation des étoiles et de cet astre familier et douloureux qu'était la lune pour moi. Je me retins de fermer les yeux mais je vis quand même, tels des fantômes les bribes de souvenirs que je conservais de mes transformations.

Je jetai le bouchon de la première bouteille par dessus le bord du toit et je laissai couler entre mes lèvres deux longues gorgées du liquide ambré. Ma gorge sembla exploser, une chaleur bienvenue en cette froide nuit d'hiver se répandit dans mon corps engourdit d'être resté assis si longtemps. Je fermai les yeux pour apprécier le goût puissant du breuvage. Quoi que l'on puisse en dire, il était parfois délicieux de juste boire, sans penser à rien. Et ces derniers temps j'avais vraiment besoin de me libérer l'esprit. Quitte à avoir une bonne grosse gueule de bois le lendemain.

La chouette hulula de nouveau tandis que je prenais une autre gorgée, lentement. Un autre animal lui répondit en crissant dans la nuit. Un léger vent faisait bruisser les arbres. Je voyais leurs grands ramages se balancer dans la brise en contrebas. Je penchai la tête vers la droite, bus une autre gorgée, puis vers la gauche, recommençai.

Je me laissai tomber en arrière et regardai encore ces étranges et mystérieux petits points lumineux qui traversaient la voute céleste. J'avais toujours eu cette fascination pour les étoiles et l'astronomie, et pourtant je n'avais jamais été brillant dans cette matière. C'était peut-être à cause de mon mal être face à la lune, ou de ma fatigue constante qui me posait problème pour rester éveillé lors d'un cours se déroulant le soir et dans une ambiance trop calme? Ou tout simplement de l'approche bien trop stricte de ces choses merveilleuse qu'étaient les étoiles.

Je pointai la Grande Ourse, puis le Scorpion. J'aperçus la constellation du Grand Chien, je m'esclaffai, il faudrait que je la remontre à Sirius à l'occasion. J'engouffrai une autre lampée. J'avais déjà vidé la moitié de la bouteille. Je souris. J'avais une bonne descente ce soir.

Je me relevai précautionneusement et ris doucement. Le monde me paraissait déjà bizarrement très coloré et je regrettai de ne pas avoir emporté une autre bouteille. Je vidai d'un trait le reste du liquide et laissai glisser la bouteille entre mes doigts. Je relevai la tête. Je me sentais un peu plus joyeux, c'était pas désagréable. Et j'avais chaud, j'enlevai ma cape. Je plissai les yeux pour identifier d'autre constellations quand j'entendis un tintement de verre sur du verre.

Je me tournai vers ma bouteille, elle venait de cogner contre une autre bouteille. Pleine. Génial! Je la pris et entrepris d'en retirer le bouchon de mes doigts malhabiles. Je venais de réussir quand j'entendis des bruits venant de l'escalier un peu plus loin. Je regardai dans cette direction. Le sol bougeait, ou alors c'était moi qui avait un mouvement de balancier. Dès que j'eus cette réflexion, le sol se calma. Donc c'était bien lui. Quel méchant.

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Alexis Wilbrecht
Monaraith
Alexis Wilbrecht
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Au gré des saisons

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“Silly things do cease to be silly if they are done by sensible people in an impudent way.”

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Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Mn0sHip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Cq2kHip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  TeycHip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  PhlsHip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  776c2aHip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  55e95aHip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  XuBDmb


RPG

MessageSujet: Re: Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !    Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Icon_minitimeLun 19 Mai - 21:40


“Tá mé ólta.”
I'm really drunk


Son après-midi, elle l'avait passé à Stornoway, entourée de gens tous plus amusants les un que le autres à parler avec leur étrange accent démesurément gros pour leur si petite bouche.  Elle s'était évidemment rendu là-bas par un pur hasard, comme tout ce qu'elle faisait dans sa vie.

Alexis en fin d'après-midi, d'une journée d'abord lumineuse et étrangement chaude pour le mois de février – mais en même temps «étrangement» était déplacé puisqu'elle n'avait jamais habité en Écosse et encore moins sur l'île l'Écossaise éloignée où ils se trouvaient – bref, elle avait donc décidé d'enfiler sa cape , son écharpe de cashemere habituelle, ses gants et avait quitté le château dans l'espoir de trouver quelques chose de distrayant pour l'après midi.  Abordant une tenue tout à fait respectable et décontracter – son pantalon noir taille haute, son chandail à fleures bicolores bien entré dans son pantalon un pull de laine et ses cheveux tressé savamment autours de sa tête.

Distrayant était évidement le qualificatif de ce qu'elle avait rencontrer sur son chemin, car se sont les vieux sorciers, les vétérans, de Stornoway qu'elle avait croisé alors qu'elle se dirigeait vers le village.  Ceux-ci avait d'abord attiré son attention avec leur rire gras et tonitruant, mais surtout par leur drôle d'accent.  L'étrange impression d'entendre son natal allemand était venu chatouiller son oreille jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle ne comprenait strictement rien de la conversation qui se déroulait autours d'elle.

Curiosité prenant le dessus – comme souvent dans sa vie – Alexis s'était donc retrouvée, étrangement, à la banshee hurlante, entourée du vieux gardien de phare, d'un des médicomages de la clinique (probablement l'un des plus vieux médicomage que l'allemande ait pu voir dans sa vie) et d'une bande d'autres vieux hommes grisonnants et ramollis par les labeurs de la vie en quête d'un bon whisky pur-feu pour se décoincer les articulations, racontant des blagues salés alors qu'ils aprenaient les jurons les plus communs de leur highlands natale.

C'est d'ailleurs – entre autres – pour toutes ses raisons que la jeune femme, maintenant sous le ciel étoilé, marchait d'un pas un peu chancelant, le nez collé au ciel et un large sourire étirer sur son visage fin alors qu'elle tentait de prononcé ce que les vieux hommes avaient décidé de lui apprendre de leur chez eux bien à eux : Le gaélique.

Jurant donc comme un chartier sur le sentier menant à l'université... puis continuant à rire doucement alors qu'elle tentait d'imiter du mieux qu'elle le pouvait le vieux Callum, elle monta doucement les escaliers menant aux toits de l'université, vascillant lentement sous les coups de vent s’engouffrant dans la cage d'escalier avec l'idée bien fixe de se laisser tomber sur le toit, face vers le ciel, et d'admirer ce que les cieux avaient à lui offrir en cette soirée mémorable – lui laissant par la même occasion le loisir de dégriser lentement de tout ces whisky pur-feu que les vétérans lui avaient offert.

Alors qu'elle remerciait l'alcool d'engourdir ses sens – lui permettant d'oublier parfois la brûlure intense de ses vêtements contre sa peau, une bouteille en verre, roulant à ses pieds, attira son attention.

Que faisait donc une bouteille seule à rouler sur les toits?  Quelle drôle d'idée!

Amusée, la Monaraith se pencha pour attraper la bouteille, évitant que celle-ci ne tombe puis ne se fracasse dans les escaliers de pierres. Lorsqu'elle se releva, maintenant sur les toits, il lui en fallu peu pour ne pas lâcher le contenant de whisky au sol alors qu'elle découvrait, plus charmant que jamais, Remus, se tenant devant elle, ses cheveux et sa cape soufflé par le vent.

Surprise elle souffla : «Oh... Remus..!»

Puis ne bougea plus, se sentant sur le coup un peu stupide d'être complètement contrôlée par l'alcool coulant dans ses veines devant le Litriù qu'elle appréciait tant.

À la sortie des toits, Alexis se tenait face à Remus, telle une statut de marbre, la cape de la jeune femme claquant contre son corps, lui affligeant une douleur irradiante et insupportable qu'elle gardait pour elle. Ses cheveux – un peu plus tôt bien tressés autours de sa tête telle une couronne de fleures, étaient maintenant dans tous les sens alors que plusieurs mèches sortaient après chaque rafale de vent, vent rosant de plus en plus ses joues alors que ses yeux brillaient d'excitation, d'alcool et de bien trop de chose.

«Euh... je, enfin! Hmm.  Un peu de whisky?» demanda-t'elle naïvement alors qu'elle lui tendant la bouteille vide, sans vraiment se rendre compte de ce qu'elle venait de faire, ni pourquoi elle avait décidé de parler.

©️ EKKINOX


Pardon pour l'attente, j'espère que ça te satisfait :happy:
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Remus Lupin
Litriu préfet

MessageSujet: Re: Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !    Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Icon_minitimeJeu 22 Mai - 16:31



Une soirée solitaire, ou pas.

ft. Alexis

Je vis une fille sortir de l'encadrement de la porte. Il me fallut quelques seconde avant de la reconnaître. Je haussai un sourcil, fit une grimace gentille et lui souris de toutes mes dents. Elle prononça mon prénom et je hochai la tête pour indiquer que oui, elle ne se trompait pas, j'étais bien Remus. Après tout j'aurais pu être quelqu'un d'autre, non ?

« Hey ! Salut ! Ça va ? Qu'est-ce que tu fais là ? » demandai-je amicalement. Elle semblait un peu fatiguée, mais la lune donnait à sa peau une couleur laiteuse qui donnait un air malade et fatigué à n'importe qui, même moi. Elle n'avait pas bougé d'un poil. Elle devait pourtant avoir froid. Je remarquai alors que moi j'avais froid. Je bus donc une gorgée de la bouteille que j'avais entre les mains.

Je reniflai. L'alcool puait à plein nez, et de partout. Je me retins d'aller sentir Alexis mais elle devait venir d'un endroit plein d'alcool, ou alors mon nez était bouché par la dose que je m'étais enfilée. Je me sentais plus joyeux que d'habitude. Ce devait être à cause du whisky, je n'avais jamais très bien tenu la marée lors des soirée arrosées avec les gars. Ils en avaient d'ailleurs toujours joué.

Je sursautai quand elle leva la bouteille vide qu'elle tenait à la main en me proposant un verre. Je louchai sur l'objet et éclatai de rire. En retour, je brandis ma bouteille, pleine elle, vers elle. « Tu veux pas plutôt que je t'en file un ? » m'exclamai-je avec un grand sourire. « Et puis, c'est mon devoir d'hôte, j'étais là avant toi, donc c'est à moi d'être accueillant, non ? » Le sol avait recommencé à danser, et Alexis avec. Je grognai un bon coup, de nouveau, il se stabilisa. J'eus un rictus.

Je me levai et la rejoignis. Je pris sa bouteille vide et la posai le plus délicatement possible sur le rebord du toit, elle tinta bruyamment contre la pierre. Enfin, je lui mis entre les mains d'office la bouteille pleine de whisky. « Je suis pas malade, t'inquiète pas tu peux boire au goulot. Enfin pas de maladie contagieuse quoi. » Je fis une pause, les sourcils froncés. « Pas de maladie contagieuse que je peux te donner par mes microbe en gros. » Je souris, fier de ma formulation. Ensuite je la dévisagea, attendant une réaction face à ma remarque. J'attrapai une de ses mèche qui volaient à cause du vent et la reposa sur le dessus de sa tête. Inutile manœuvre puisqu'elle recommença à voler dès que je la lâchai. Je soupirai et retournai m’asseoir.

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Alexis Wilbrecht
Monaraith
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MessageSujet: Re: Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !    Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Icon_minitimeMar 27 Mai - 10:32


“Tá mé ólta.”
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Alors qu'Alexis se rendait bêtement compte qu'elle tentait au Litriu une bouteille d'alcool complètement vite – chose qu'elle avait pourtant dénoté lorsqu'elle l'avait amassé au sol – Remus se rapprocha d'elle, tout en lui tendant une bouteille pleine d'alcool qu'elle hésita a accepter sur le coup, car beaucoup de chose la perturba : l'immense quantité d'alcool déjà présent dans son sang, mais aussi la posture de l'anglais qui semblait étrangement si bien dans sa peau.  Enfin, c'était une constatation qui aurait pu être démentie aisément, saoule comme elle était, il était fort probable que ses sens ne l'aide pas à voir clair... et pourtant.

Elle ne remarqua donc pas quand il grimaça d'avoir trop bu et de s'être déplacé trop rapidement pour son corps imbibé d'alcool.  Non, elle se figea une fois de plus lorsqu'il arriva près d'elle.  Décidément c'est tout ce dont elle était capable de faire ce soir!  Être figé devant le bienheureux Remus qui parlait gentiment lui offrant alcool et sourire – carrément craquant – mais c'est au moment ou il leva la main vers les cheveux de l'allemande, pour replacer l'une de ses mèches rebelles que tout sembla éclater dans le cerveau d'Alexis.

Au diable les bonnes manières de Jane Austen ce soir – ne doutons pas qu'ici il s'agissait de l'alcool qui parlait pour la blonde – non, ce soir, Alexis allait boire comme jamais, elle allait laisser tomber l'étiquette derrière laquelle elle réussissait si aisément à se cacher.  Ce soir, elle allait dire, faire ce qui lui chantait à commencer par prendre la bouteille d'alcool que Remus lui tendait gentiment et boire.  Boire une longue gorgé, chose qu'elle n'aurait jamais fait en temps normal.

Écoutant donc la petite voix au fond d'elle, celle qu'elle ignorait si souvent, Alexis accepta la bouteille avec un large sourire, se décontractant du même coup malgré sa gêne de boire... avec Remus, sur les toits de l'université – non mais pour vous aussi ça sonnerait romantique... comme dans vos rêves!

 Je suis pas malade, t'inquiète pas tu peux boire au goulot. Enfin pas de maladie contagieuse quoi. » il fit une pause tout en fonçant les sourcils avant de se reprendre « Pas de maladie contagieuse que je peux te donner par mes microbe en gros. »

Et, laissant toute l'alcool parcourant son corps prendre le contrôle de sa bouche, Alexis lança avec un large sourire, les yeux redevenus pétillants de bonne humeur, grâce à la présence du jeune homme :

«Oh tu sais, Lieber Remus, même si tu avais toutes les maladies contagieuses du monde, j'crois pas que ça m'arrêterais!»

Et évidement, c'est pas la suite qu'elle se rendit compte de la stupidité de ce qu'elle venait de dire... il allait la prendre pour une cinglée, c'était certain!  Elle leva sa bouteille et l'engouffrant très indélicatement dans sa bouche avant de prendre la plus grande gorgé de whisky de l'histoire – question de cacher sa gêne – et évidemment... s'étouffa.

Toussant jusqu'à ce que le liquide brûlant termine sa trajectoire jusque dans son estomac, Alexis se pencha pour mieux respirer alors qu'elle tendait à bout de bras la bouteille à Remus.  Lorsqu'elle releva la tête, les yeux plein de larmes, elle éclata d'un fou rire incontrôlable :

«aaha!  On dirait que j'ai jamais bu!»

Puis elle mit en application ce que messieurs pêcheurs lui avaient sagement enseigné, prenant la grosse voix elle lança virilement : « Ya Bas! » elle fit une pause, se rendant compte que Remus ne connaissait peut-être pas les insulte en gaélique.... puis haussa les épaules et reprit : « J'vais devoir faire mieux que ça si je veux t'impressionner»

Puis elle se rapprocha de l'anglais, toute sourire, les joues encore plus rouge qu'à son arrivé, avant de se tourner pour s'accouder au bord du toit et de lever la tête au ciel.

Lentement, elle pouvait sentir l'alcool faire de plus en plus effet dans son corps, engourdissant le bout de ses doigts et ses pieds.

© EKKINOX


Ya Bas! :: Bastard
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Remus Lupin
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MessageSujet: Re: Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !    Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Icon_minitimeDim 1 Juin - 5:56



Une soirée solitaire, ou pas.

ft. Alexis

Elle me dévisagea avec un sourire. Elle avait peut-être bu elle aussi, en tout cas, elle avait une bonne descente. Je ris quand elle lança sa réplique et je secouai la tête. « C'est pas comme si tu savais de quoi tu parlais ! T'es pas malade toi ! » m'esclaffai-je.

Elle s'étouffa en buvant soudain. Je ris de nouveau. « Ça va ? » m'exclamai-je. Elle toussa et toussa et toussa encore. Je me rapprochai d'elle, inquiet quand elle se pencha en avant et me tendit la bouteille d'un air impérieux. J'éclatai de rire et la pris avec un geste vif pour la fourrer dans ma bouche et prendre une grande lampée d'alcool.

« Aaha ! On dirait que je n'ai jamais bu. » Je ris, un ris grave et étrange avec elle. Je m'arrêtai brusquement, recommençai à rire, m'arrêtai. J'avais pas mon rire habituel, c'était bizarre. Je fronçai les sourcils et recommençai mon manège. Vraiment bizarre. Je haussai cependant les épaules et avec un grand sourire, je remit le goulot dans ma bouche pour boire.

« Ya bas ! » s'exclama-t-elle avec une voix qu'elle tentait de rendre plus grave. Je m'étouffai de rire. « Qu'est-ce que tu essayes de faire ? C'est quelle langue ça encore ? » gloussai-je. « J'vais devoir faire mieux que ça si je veux t'impressionner» Je haussai un sourcil et lui fit un grand sourire. Elle voulait m'impressionner ? « Cool ! »

J'allais m'adosser à la balustrade, à côté de la bouteille vide, qui tomba quand elle rencontra mon coude. Le lançai un petit cri et tentai de la rattraper, en vain. Je grimaçai en ma voyant exploser plus bas. J'éclatai de rire. « Bam ! Plus rien ! Bonne nuit la bouteille ! » Alexis me rejoignit au bord du toit et leva le nez pour regarder le ciel. Je tendis le doigt vers une constellation. « Ça c'est Sirius, le grand chien. C'est drôle, non ? Sirius, grand chien, sinistros, plein de choses... » Je continuai à marmonner des associations d'idées sans queue ni tête pendant quelques secondes. Je regardai de nouveau Alexis, les yeux tournés vers le ciel nocturne.

« Tu viens souvent sur le toit, dis ? Moi j'aime bien, c'est calme et les étoiles sont silencieuses, elles. » Je pouffai comme si j'avais dit une bonne blague.

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Alexis Wilbrecht
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MessageSujet: Re: Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !    Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Icon_minitimeMer 4 Juin - 10:19


“Tá mé ólta.”
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Alexis sourit lorsqu'elle entendit le «cool» retentissant derrière elle alors qu'elle s'accoudait au bord des toits. Il ne fallut pas bien longtemps à Remus pour venir la rejoindre... poussant sans le vouloir la bouteille de whisky abandonner sur le bord.

« Bam ! Plus rien ! Bonne nuit la bouteille ! »

Elle ne pu s'empêcher d'éclater de rire. Un rire incontrôlable d'une jeune fille qui fait rarement des mauvais coups et qui – lorsqu'elle en fait – adore. Et puis, en compagnie de Remus, tout était simplement parfait. Il lui pointait les étoiles sous le regard pétillant de la jeune femme qui – juste à se moment – n'en n'avait cure des petites boules de feu a des milliards de kilomètre. Elle fixait simplement Remus qui ne cessait de parler, tout souriant, rigolant pour un rien et elle aimait ça. Elle aimait le voir de si bonne humeur, s'en était plus que contagieux.

Il tourna la tête vers elle et elle se dépêcha bien vite de planter son regard dans le ciel... question de ne pas être pris en flagrant délit de voyeurisme. Elle se concentra donc à regarder les étoiles... étoiles qui lui semblaient de plus en plus difficile à voir. Plissant des yeux et fronçant du nez, Alexis n'était pas certaine si ses yeux lui faisaient défaut ou si quelques choses était en train de se déplacé devant les étoiles, lui empêchant ainsi toute possibilité d'admiration tardive. Levant la main à son visage, elle fixa sa main, la passant de gauche à droite, puis regarder une fois de plus le ciel – ou maintenant pratiquement aucunes étoiles n'était visible.

« Tu viens souvent sur le toit, dis ? Moi j'aime bien, c'est calme et les étoiles sont silencieuses, elles. »

Alexis rigola un peu puis pointa le ciel, regardant de ses grand yeux brumeux Remus elle lança :

«Pour l'instant je crois qu'elles sont bien plus que silencieuse.... je crois qu'un ogre les a volé... regarde!»

Déposant doucement sa main sur l'épaule de Remus – par habitude de faire tout doucement lorsqu'il s'agissait de toucher qui que ce soit ou quoi que ce soit – elle pointa le ciel de son index, enquérant ainsi le Litriù à lui aussi observer cet étrange ciel noir.

Évidemment il ne lui serait pas venu à l'idée une seule fois qu'il s'agissait en fait de nuage noir passant par la pour se vider allègrement sur l'université de Stornoway et ses environs. Non, dans sa tête imbibé d'alcool, il n'y avais aucune autre explication plus logique que l'ogre voleur d'étoile.

Sur un ton de confidence, elle se pencha vers l'oreille de Remus et chuchota :

«On m'a dit qu'il était jaloux... et qu'il voulait toutes toutes les avoir pour lui seul...»

Elle lui fit un regard triste avec un petit sourire :

«C'est dommage... j'amais bien que tu me les présentes... mais Mr. Ogre en a voulu autrement.... peut-être... peut-être pourrions nous allez les chercher? Se battre contre Mr. Ogre et restituer toutes les étoiles de l'univers à leur juste place?»

Merlin... de quoi parlait-elle donc!? L'alcool avait définitivement prit le contrôle de sa bouche... et si sa tête ne se retenait pas, sa bouche à l'heure qu'il était aurait fait plein de belle chose avec celle de Remus... et à cette simple pensée la blonde rougit.

© EKKINOX

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Remus Lupin
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MessageSujet: Re: Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !    Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Icon_minitimeMer 4 Juin - 12:57



Une soirée solitaire, ou pas.

ft. Alexis

Je fronçai les sourcils. « Un ogre ? » Je levai le nez vers les étoiles. « Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Y'a plus d'étoiles ! » m'exclamai-je affolé. « Le ciel va nous tomber dessus !! » J'avais commencé à paniquer quand elle posa sa main sur mon épaule, m'incitant au calme.

Elle se rapprocha de moi pour me souffler à l'oreille une histoire très drôle à propos d'un ogre jaloux des étoiles. Je frissonnai en sentant son souffle sur ma nuque. « Je veux pas me battre contre un ogre. » grognai-je en m'éloignant un peu d'elle, mal à l'aise tout d'un coup. Je bus un peu pour me donner une contenance. « Je suis sûr que les étoiles vont revenir. »

L'air devint soudain lourd. « Le ciel va vraiment nous tomber sur la tête ! » m'écriai-je en riant. Je tournais sur moi-même, les yeux levés quand j'entendis le premier coup de tonnerre. Il était loin, très loin, je doutais même que Alexis l'ait entendu. « Y'a de l'orage ! » Je ris. J'adorais l'orage, c'était excitant et merveilleusement beau. Je me tournais vers la blonde. Je crus qu'elle pleurait mais en fait, c'était la pluie qui coulait sur son visage. « C'est mignon quand l'eau tombe sur toi, ça t'auréole d'or avec la lumière de cette fichue lune ! » soufflai-je en penchant la tête de côté. Je me rendis alors compte de ce que j'avais dit et je me tapai la tête avec ma main. Le choc fut plus dur que ce que je pensais, je regardai d'un air hébété la bouteille dans ma main.

« Méchante bouteille ! Pourquoi tu m'as tapé ? » Je continuai de réprimander le bloc de verre soufflé pendant quelques instants puis je remarquai que mes vêtements étaient trempés. « On rentre ? Il pleut. » J’enquillai encore une longue gorgée et lui tendis la bouteille. « Tu la finis avant de retourner à l'intérieur ? » Je me rapprochai d'elle, elle avait rougi. « T'as trop bu ? C'est pour ça que tu rougis ? » demandai-je d'un air candide.

Je relevai la tête, alerte. « Y'a un truc qui approche là. » Je pointai mon doigt vers le noir total, un point tremblotant, blanc se rapprochait de nous au-delà de la balustrade. Je plissai les yeux. Le rideau de pluie battante qui nous tombait dessus n'aidait pas à voir. « J'crois que c'est un oiseau. On rentre ? » Je lui pris la main et l’entraînai dans la cage d'escalier, à l'abri, bien que je n'avais pas refermé la porte et que l'eau pénétrai dans le bâtiment rendant le sol glissant. Mes chaussures couinaient. J'éclatai de rire.

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Alexis Wilbrecht
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Alexis Wilbrecht
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Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Mn0sHip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Cq2kHip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  TeycHip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  PhlsHip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  776c2aHip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  55e95aHip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  XuBDmb


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MessageSujet: Re: Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !    Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Icon_minitimeLun 30 Juin - 11:32


“Tá mé ólta.”
I'm really drunk


« C'est mignon quand l'eau tombe sur toi, ça t'auréole d'or avec la lumière de cette fichue lune ! »

Elle était mignonne?  Remus lui avait bien dit qu'elle était mignonne?

Les événement s'enfilaient à une vitesse grand V pour le pauvre cerveau d'Alexis imbibé d'alcool.

Bouteilles tombaient, rires raisonnaient dans la nuit, Remus n'était qu'à quelques centimètre d'elle, saoule comme une botte lui aussi et la pauvre Alexis, si calme, si douce qui aimait tant l'idée de se faire courtisé poliment avait étrangement le goût de laisser tomber toutes ces façades de fille respectable qu'elle était – comme Jane Austen lui avait apprit – pour être un peu plus de son temps... pour placer ses bras autours du coup du jeune Lupin, plus charmant que jamais et pour lui faire tout ce que son imagination lui suggérait de faire, sans gêne, sans retenue.

Mais visiblement, elle n'avait pas suffisamment prit d'alcool encore pour faire ce genre de chose. Plus rouge que jamais, alors qu'il se rapprochait d'elle, il l'a fit devenir un peu plus cramoisie, comment ne pouvait-il pas comprendre qu'elle était rouge à cause de sa présence, plutôt qu'à cause de l'alcool... elle trouvait cela pourtant si évident!  Mais vraisemblablement, Remus était de ses garçons né dans un chaudron les incapacité à voir les filles...!

Décidant que la seule manière de faire passé sa gêne était de boire, elle agrippa la bouteille que Remus lui tendait si galamment et en cala une bonne dose – question de finir la bouteille - , lui brûlant la gorge par la même occasion, les yeux pleurant silencieusement dût à la concentration d'alcool qu'elle venait de prendre d'un coup.

Puis elle suivit docilement Remus, même si elle adorait cette pluie, ruisselant contre son corps, remettant ses idées en place l'espace de quelques seconde avant qu'elle ne perde le fil de ses propres pensées alors qu'ils se cachait de la pluie.  

Seulement... si Remus avait vu un truc étrange s'avancer vers eux dehors, Alexis elle le voyait en dedans, droit devant eux.

Clignant plusieurs fois des yeux, Alexis tapota doucement le jeune Lupin, sans le regarder, fixant le point blanc se rapprochant de plus en plus d'eux.

«R... R-Remus!»

Puis elle comprit... elle comprit finalement ce qui se dressait devant eux, avec sa petite couche, ses ailes de plume, son visage renforgné, mais surtout... son arc.

«REMUS!!! VITE!»

Dans la hâte, elle agrippa maladroitement l'étudiant, tenant de ressortir dehors – ignorant qu'il y en avait également un les attendant sous la pluie battante.  Mais ce qui devait arrivé arriva.... ses chaussures trempé contre le sol de pierre glissant eurent raison d'elle et elle glissa dehors, entraînant dans sa chute Remus qui lui tomba littéralement dessus.

Une douleur fulgurante parcouru le corps de la Monaraith, autant dû à la chute, à la présence de Remus l'écrasant doucement, qu'à son horrible maladie lui pourrissant la vie, faisant jaillir quelques larmes de ses yeux, se perdant dans la pluie coulant sur son visage.

Les chérubins voletaient joyeusement et lugubrement autours d'eux alors que la pluie continuait de tomber contre leur corps.

Mais stupidement, la seule chose à laquelle Alexis pouvait pensé – ignorant du mieux qu'elle le pouvait la brûlure de sa peau – était que le visage de Remus Lupin se tenait présentement à quelques centimètre du sien.... qu'il était contre elle, sous l'orage le plus étrange qu'elle ait eu l'occasion de vivre et qu'il était plus beau que jamais avec ses joues rougit par l'alcool, ses yeux pétillants dû à liquide ambré qu'ils avaient partagé.

Merlin, pouvait-il être plus parfait?

Pendant un instant, elle en oublia les chérubins.

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Remus Lupin
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MessageSujet: Re: Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !    Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Icon_minitimeMer 2 Juil - 18:22


   
Une soirée solitaire, ou pas.

ft. Alexis

Alexis m'avait bel et bien suivi. Au fond, j'étais content de m'être retrouvé à boire avec elle. Je l'aimais bien. Et puis on s'amusait bien. Je ne savais pas précisément pourquoi je trouvais ça amusant, mais c'était amusant et puis voilà. Je regardai dehors, la bouteille vide qu'Alexis venait de lâcher roulait sous la pluie battante. Je restai quelques instants à fixer la bouteille fasciné avant que la blonde qui m'accompagnait ne se mette à me tapoter le bras.

Je baissai le regard vers elle en haussant un sourcil. « Quoi... ? » demandai-je à mi-voix, un peu étourdi par l'alcool et la pluie qui m'avait surpris, mine de rien. Quelle idée elle avait eu de se mettre à tomber d'un coup comme ça ! Fallait prévenir ! Non mais ! Alexis balbutia mon prénom. Je me concentrai de nouveau sur son visage qui était tourné vers l'intérieur de la cage d'escalier.

Elle s'agita soudainement et cria mon prénom une nouvelle fois. Je ne comprenais pas ce qui lui prenait quand, tandis qu'elle m'agrippai la manche, j'aperçus un cupidon qui volait droit sur nous, arc au clair. « Hey, mais c'est... » J'écarquillai les yeux et me laissai entraîner par Alexis. Enfin, c'était l'idée je crois, mais tout ne se passa pas comme prévu. La porte était restée ouverte, l'eau dégoulinant sur les marches rendaient le sol glissant. Et nos chaussures l'étaient déjà, glissante. Nous basculâmes.

Le monde se renversa, je poussai un juron grossier. « Saleté de sol, tu peux pas rester droit ? Faut que tu nous fasse tomber en plus de ça ? » grommelai-je avec difficulté. Ma respiration avait été coupée et je ne savais comment, j'avais amorti la chute en mettant mes bras en avant. J'avais très mal aux poignets, mais au moins je n'avais pas écrasé Alexis, enfin, pas totalement.

Je m'immobilisai. Oubliant totalement la menace cupidonesque au dessus de ma tête, je remarquai juste que nous étions de nouveau dehors, sous la pluie et que l'eau glissait sur ses joues pâles comme des perles étincelantes. Elle était très jolie, la pénombre la paraît de couleurs délicates. Elle semblait si fragile. « Je ne t'ai pas fait mal ? » m'inquiétai-je. Je ne pus m'empêcher de sourire, mes épaules tressautaient à cause du rire que je tâchais de réprimer. « On est vraiment pas doués ! »

Elle me fixai toujours, les yeux brillants. On était vraiment très près l'un de l'autre, une infime distance séparait nos deux visages. Elle avait de jolies lèvres, fines et ourlées, rose pâle. Je baisai son nez en riant doucement, puis ses joues, puis son front et je l'embrassai à pleine bouche, sans même réfléchir. A ma décharge, je crois que j'en avais envie depuis longtemps sans me l'avouer, et puis j'avais l'équivalent d'une bouteille et demi de whisky pur feu dans les veines.

Et puis zut ! Elle était gentille, jolie et ils s'entendaient bien. Et puis je lui étai tombé dessus, fallait bien que je s'excuse. Et puis quitte à avoir des cupidons au dessus de la tête, autant les prendre de court. Et puis ses lèvres avaient un goût sucré très agréable, je sentis son parfum de fleurs m'envelopper doucement. Je m'éloignai d'elle avec un sourire franc.

Je n'avais juste pas prévu le cri d'indignation dans son dos et la minuscule flèche qui me perça l'épaule. Si Alexis me paraissait attirante auparavant, là, c'était infiniment plus puissant. Je se remis debout en titubant et l'aida à se relever. « Tu es magnifique. » dis-je. Les mots sortaient de ma bouche comme de celle d'un étranger. Je rougis d'un coup, telle une combustion spontanée. Mais qu'est-ce que je disais ?

J'arrachai la flèche et la jetai sur les cupidons. Il y en avait deux maintenant, d'où sortait le deuxième ? Je haussai les épaules. J'avais gardé la main de Alexis dans la mienne avec un sourire.

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Alexis Wilbrecht
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MessageSujet: Re: Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !    Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Icon_minitimeJeu 3 Juil - 22:25


“Tá mé ólta.”
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« Je ne t'ai pas fait mal ? » demanda-t'il gentiment avant de rire de son rire si charmant... « On est vraiment pas doués ! »

La pression du corps de Remus contre le sien faisait littéralement brûlé chacune des parcelles de son corps alors que ses larmes de douleur se mélangeaient avec la pluie froid venant s'abattre contre leur corps étendu sur la pierre froide de la tours...

Mais elle ne fit rien, ne dit rien et durant un instant même ne comprit littéralement rien alors que les lèvres de Remus vinrent se déposer contre son nez – d'abord – puis ses joues... jusqu'à ce qu'elles ne trouve celle de la jeune femme qui n'y cru d'abord pas.

Était-ce de la faute des chérubins... de l'alcool? Était-ce réel ou était-elle tout simplement en train de fabuler sous les effets de l'abus d'alcool, mais surtout que devait-elle faire... le repousser alors qu'elle en avait tant envie? Entourer ses bras autours de son corps chaud pour en profiter un peu plus? Merlin pourquoi toutes ses lectures ne lui avait jamais apprit que faire dans de telle situation? Pourquoi Jane Austen n'avait jamais mentionner cette sensation s'emparant de son cœur, donnant l'impression que celui-ci allait exploser hors de son petit corps... pourquoi n'avait-elle jamais parler de la chaleur enivrante des lèvres de l'être cher contre les siennes! Tant de chose!!

Pourtant la voilà là coucher contre la pierre froide espérant que tout ceci n'était pas un rêve en espérant ne pas faire de faux pas, mais surtout en espérant que Remus ne se décolle plus jamais d'elle – malgré la douleur cuisante qui continuait de parcourir son corps frêle.

Comme premier baisé, elle en était certaine, elle aurait pu connaître bien pire. Mais voilà c'était tout simplement parfait, malgré le doute planant dans son esprit qu'il n'ait posé ses lèvres sur les siennes qu'à cause de la présence des diaboliques chérubins que la direction avant eu le malheur d'engager pour tous le mois de février, ses yeux fermés et ses lèvres contre les siennes, Alexis était une femme comblé.

Puis, brisant la magie, le jeune Lupin se décolla d'elle, créant d'abord un mur froid entre eux avant de lancé – comme prit d'une fièvre le faisant divaguer :

« Tu es magnifique. »

Les yeux brillants, les joues rouges – plus que roses – Alexis accepta la main que l'anglais lui tendait, l'aidant à se relever. Mais alors qu'elle s'apprêtait à lui répondre, son regard s'assombrit l'espace d'un instant lorsqu'elle remarqua que le jeune homme était en train d'arracher l'une des flèchettes enchantés des chérubins de son épaule.

N'était-ce donc qu'un...

«OUCH!»

Une flèche s'enfonça à son tours dans son bras alors qu'elle était en train de regarder interdite, la main de Remus, tenant chaudement la sienne.

Une vague étrange et incontrôlable s'empara d'elle et retirant rapidement la flèche qu'elle jeta sans ménagement par terre, elle prit les deux mains de Lupin dans les siennes, les yeux brillants, un sourire sensuelle étirer sur ses lèvres elle lança :

« Oh Remus... toi et moi, partons, partons loin vivre cette amour naissant et vibrant entre nous! Courrons dans la pluie battante jusqu'à l'infini!»

N'attendant pas sa réponse, Alexis attira Remus contre elle, plaquant ses lèvres contre les siennes quelques secondes avant de les décoller et de s'élancer, tenant toujours la main de Remus dans la sienne – dans les escaliers de la tours, espérant atteindre le plus rapidement possible le parc pour les laisser courir librement vers leur amour intarissable.

Ohhh qu'est-ce que Jane penserait...?

Et puis ce soir... Au diable Jane!

© EKKINOX

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Remus Lupin
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MessageSujet: Re: Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !    Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Icon_minitimeMer 23 Juil - 17:47



Une soirée solitaire, ou pas.

ft. Alexis

Je regardais la flèche gisant un peu plus loin d'un air ahuri. Mais pourquoi j'avais reçu une flèche ? Pourquoi ces cupidons de malheurs étaient-ils là ? Je sentais toujours la chaleur de mes joues, ce n'était pas à cause d'eux que j'avais dit ça ? J'avais vu la joie et l'interrogation dans le regard d'Alexis. Je haussai les sourcils, je ne comprenais pas pourquoi.

Je me souvins alors que je venais de l'embrasser et de la complimenter. Et puis je rougis de nouveau et puis je me rendis compte que j'avais encore envie de l'embrasser. Et que j'étais envahi d'une passion grandissant pour elle. Elle était étincelante sous la pluie. Elle poussa un petit cri. Je remarquai alors que je tenais toujours sa main chaude dans la mienne, si fragile et si pâle, comme elle. Je lui souris tendrement.

J'écarquillai les yeux et m'esclaffai quand elle m'invita à m'enfuir avec elle. « Allons-y nous sommes fait pour être ensemble en ce jour magnifique ! » m'exclamai-je joyeusement.

Elle se plaqua contre mon torse et m'embrassa brièvement avant se s'élancer dans les escaliers glissant. De peur qu'elle ne trébuche au bas des marches après notre descente, je la pris par la taille et lui plantai un baiser sur la tempe. Je la guidai en marchant à son rythme vers le parc, la liberté, un endroit où notre amour ne saurait être jugé ! Enfin, nous sortîmes. Je la pris dans les bras et la serrai contre moi et je m'élançai dehors sans me soucier de la direction que je prenais. « Nous sommes libres ! » M'écriai-je avec un sourire. « Nous sommes les amoureux sans peur ni faim et nous courrons vers le bonheur infini d'être ensemble pour l'éternité, qu'en penses-tu mon amour ? »

Je collai mon front au sien et l'embrassai doucement. Je la déposai sur le sol lentement, afin qu'elle ne perde pas l'équilibre et la fit tournoyer avec moi sous la pluie en riant aux éclats.


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MessageSujet: Re: Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !    Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Icon_minitimeDim 3 Aoû - 11:31


“Tá mé ólta.”
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« Allons-y nous sommes fait pour être ensemble en ce jour magnifique ! » 

[...]

Elle déboulait les escaliers à une vitesse hallucinante, enivré d'amour, enivré l'alcool, son cœur battant la chamade alors que sa main continuait de tenir fermement celle de Remus, lui rappelant par la douce présence de celle-ci entre ses doigts qu'elle n'était pas en train de rêvé, que Remus et elle était réellement en train de vivre cet étrange amour incontrôlable, lui donnant envie de se consumer sur place de cet amour bouillant jusque dans ses mains.

Ils avaient descendu les escaliers du château à une vitesse inimaginable, ou était-ce simplement Alexis qui perdait la notion du temps alors que ses yeux cherchaient ceux de Remus pour venir s'y ancrer pour un peu plus que l'infini.  

Arrivant finalement en bas, ouvrant les portes à la volé, Remus s'élança dehors, suivit de près par l'allemande, les yeux fermer, un large sourire étiré sur ses lèvres alors qu'elle courrait dans le parc, les bras en croix, tournoyant sur elle-même, la pluie coulant contre elle alors qu'elle n'avait envie que de rire, de s'esclaffer de joie, de sauter au coup de l'homme de sa vie qui – un peu plus loin – criait leur amour naissant les consommant secrètement depuis des mois.

« Nous sommes les amoureux sans peur ni faim et nous courrons vers le bonheur infini d'être ensemble pour l'éternité, qu'en penses-tu mon amour ? » 

Alexis se retourna d'un bloc pour faire face à Remus, celui-ci trempé jusqu'aux os, souriant naïvement alors qu'il l'agrippait doucement pour l'attirer vers lui la faisant tournoyer dans les air, alors que le rire cristallin de la blonde venait remplir le parc désertique d'âme, mais comblé en amour.

«Oui Remus, l'amour n'a qu'à bien se tenir car il n'a rien connu avant le notre!»

Elle glissa doucement sa main contre la joue du Litriù, ses yeux brillants telle une enfant devant une montagne de friandise, alors qu'elle rapprochait le visage du sorcier pour venir sceller leur lèvres dans un baisé fusionnel que même Merlin n'aurait pas osé briser.  Se décollant doucement de Remus, Alexis sourit largement avant de lever les yeux vers le ciel, le fixant quelques secondes, avant de revenir joindre leur regard comme si elle était incapable de vivre sans le regard ambré de l'anglais, si réconfortant, si chaleureux, bouillonnant d'amour :

«Partons Remus, transplanons loin d'ici, loin de la guerre, transplanons en Islande, voir même... dans le nouveau monde!  Partons et laissons derrière nous horreur et terreur … t-...»

Alexis se tût, clignant plusieurs fois des yeux alors qu'elle décrochait son regard de celui de Remus, venant fixer avec incompréhension et surprise leurs mains liés.  Au fond d'elle, l'allemande pouvait toujours sentir cet amour qu'elle avait pour le sorcier, mais plus rien n'était illusion, son cœur battait la chamade, mais sa tête la rappela à l'ordre alors qu'elle se dégageait de l’étreinte qu'ils avaient, sans comprendre d'abord ce qui les avait amener là.

L'alcool... certes, mais...

Les bruits des petits cupidons au loin, ricanant stupidement la ramena sur terre, mais sa tête ne cessait de tourner, l'empêchant de tenir sur ses pieds avant de ne tomber lourdement contre l'herbe complètement trempé par la pluie. Son corps brûlant, ses yeux étrangement devenu sec...

© EKKINOX
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Remus Lupin
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MessageSujet: Re: Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !    Hip ! Oh, des escaliers ! Hip ! Oh, le vide ! Hip ! Oh, quelqu'un ! Héhéhé !  Icon_minitimeMar 12 Aoû - 10:48



Une soirée solitaire, ou pas.

ft. Alexis

Mon cœur battait à cent à l'heure, la tête me tournait, je me sentais encore plus ivre qu'au début, alors que je n'avais pas bu depuis de nombreuses minutes... Alexis était si belle sous la pluie. Je lui souris tendrement. Je me sentais prêt à courir un marathon avec elle à mes côtés. Le monde était paré de nouvelles couleurs, l'amour était si beau ! Ses lèvres étaient si douces, son regard m'enflammait ! Comme je me sentais libre et plein d'espoir ! Je voulais aller au bout du monde avec elle et elle était d'accord ! Je profitai de la caresse de sa main sur ma joue, comme j'aimais son odeur... Malgré la pluie qui l'estompait trop rapidement à mon goût.

« L'amour a-t-il seulement existé avant aujourd'hui ? » m'exclamai-je avec emphase.

Je n'attendis pas sa réponse, mais je la dévisageais avec un grand sourire. Je l'écoutais avec sérieux et mon cœur se gonflait de joie. Loin des persécutions envers les loup-garous aussi... Nous allions partir tout les deux. Oh que le monde sera beau !! Je fus surpris quand elle s’interrompit et qu'elle s'éloigna de moi. Je tendis les bras vers elle, ahuris.

« Alexis ? Que ce passe-t-il ? » demandai-je en gémissant sans comprendre.

Je la fixai qui s'effondrait sur l'herbe sans comprendre pourquoi ma tête tournait de plus en plus, mon cœur battait toujours aussi fort mais je ne me sentais plus ivre de joie, juste ivre. Je tanguai, écarquillai les yeux, m'éloignai d'elle à reculons en titubant et vomi. Qu'est-ce qu'il se passait ? J'entendis des rires, des rires, atroces, j'avais mal de tête, un truc affreux... Presque aussi insupportable que quand je me réveillais après la pleine lune. Je réussis à relever les yeux vers Alexis à quelques mètres de moi. Je sentais encore des restes de cet élan de passion étrange envers elle, ce devait être un sort, ou quelque chose dans le genre.

Je plissai les yeux en me rapprochant d'elle lentement. J'eus au autre haut le cœur et me tins le ventre en grognant. « Qu'est-ce... ? » Ma tête tournait vraiment trop. Je me souvins vaguement d'un flèche. Je touchai mon épaule, une minuscule perle de sang resta sur mon doigt avant d'être balayée par la pluie. Une flèche... C'était si dur de réfléchir, je portais les mains à ma tête en grimaçant. Un truc volant vers nous... Des cupidons. Ma grimace changea imperceptiblement, ils nous avaient envoyé des flèches ces saletés de bestioles maudites ! Et ils riaient plus loin de nous.

« C'est pas drôle... » grognai-je puérilement. Je regardai Alexis, elle semblait complètement défaite. Et mon esprit n'était pas assez clair pour interpréter tout ce que je voyais sur son visage... Je me tins la tête en gémissant puis le ventre. Je tenais debout par je ne savais quel miracle... Un nouveau haut le cœur, la pluie n'arrangeait rien.

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“Tá mé ólta.”
I'm really drunk


Alexis se releva péniblement, ses cheveux dans tous les sens collant lamentablement contre son visage trempé par le pluie abondante qui ne cessait de tomber du ciel… comme si le ciel avait d'avance deviner que cette soirée avait eu comme objectif de la briser, de pleurer, de fondre en larme et de prendre ses jambes à son coup pour fuir, fuir le plus loin possible de ce parc, de ces souvenirs … de Remus.

Au fond d'elle bataillait une tonne de sentiment, envahissant son esprit, embuant ses yeux, faisant doucement trembloter son menton alors qu'elle prenait une longue inspiration pour se calmer. Première règle : ne jamais fondre en larme devant un homme, peu importe la raison. Règle qu'elle comptait bel et bien respecter, peu importe les circonstance, peu importe à quel point son petit cœur se serrait dans son corps alors que les images de la soirée défilait dans sa tête.

La honte, l'humiliation : elle qui s'était exprimée si librement, elle qui avait cru l'espace d'un instant que tout allait bien, que tout allait être parfait, elle qui n'aurait jamais espérait mieux… Alexis se voyait soudainement bafouée dans ses sentiments… Non, comment avait-elle pu réellement croire qu'une telle chose pouvait se produire.

Certes, toutes les expériences étaient bonnes à vivre, s'en était presque même son mantra, elle suivait les chemins que la vie mettait sous ses pieds sans questionnement, les yeux fermer, confiante que ce n'était que pour le mieux, mais cette fois-ci elle aurait préféré resté ignorante et ne pas vivre cette détresse grandissante au fil des minutes alors qu'elle prenait conscience de l'horrible vérité : Remus n'avait dit ces belles choses, aveuglé par l'amour, que parce qu'il avait reçu une flèche de cupidon. Elle le savait bien, ce parfait gentlemen ne pourrait jamais s'intéresser à l'allemande qu'elle était… pourquoi ? Pour évidement une tonne de raisons toutes plus stupides mais valables l'une que l'autre qu'elle préférait taire d'un reniflement alors que ses yeux rougit par les larmes retenue fixait Remus.

Ah… ce cher Remus. Même saoul, même après une attaque de cupidon, même lorsqu'il lui brisait secrètement le cœur, il restait parfait et cette simple pensé lui arrachait le cœur.

Son corps brûlait, son cœur la blessait, sa peau n'arrivait plus a supporter la simple présence de ses vêtements, et Alexis n'en peut plus, laissant couler quelques larmes doucement, inconsciente de la réelle raison de celles-ci ; la douleur de son corps alors que chaque parcelle d'épiderme semblait être tomber dans les brasiers vifs d'un feu… ou encore la douleur de son cœur l'empêchant de respirer, l'étourdissant alors qu'elle pouvait sentir chaque battement de son cœur raisonner contre ses tempes humides.

Bien rapidement la soirée eu raison d'elle, alors qu'elle fondait en larme, celle-ci se confondant dans la pluie glacial de février.

La blonde prit ses jambes à son coup, plus honteuse que jamais, laissant derrière elle ce qu'elle avait cru être le meilleure moment de sa vie… alors qu'il se transformait en son pire cauchemar.

Et pourtant… au fond d'elle… elle espérait qu'il la pardonne, qu'il oublie ce qu'elle lui avait avouer, la vrai nature de ses sentiments pour qu'elle – a défaut d'avoir un amour – retrouve son ami.

© EKKINOX


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