Finnick M. A. Nothertuan

 Qui fait confiance au monde sera trahi
 

INFORMATIONS PERSONNELLES

   
Nom: Nothertuan
   
Prénom: Finnick M.A.
   
Date de naissance: 10 Juillet (23 ans)
   
Lieu de naissance: Tornio, en Finlande
   
Citoyenneté(s): Finlandaise, puis Anglaise
   
Statut Sanguin: Sang-Pur
   

   

INFORMATIONS SUR LA BAGUETTE

   
Bois de Prunellier, ventricule de Dragon. Un bel objet, long, fin, lourd, dont le bout est sensiblement taillé en forme de pointe.
   

   

   

FORMATION ACADÉMIQUE

   
École élémentaire: Durmstrang
   
Résultats des ASPIC: Médiocres


   
Domaine d'études & cours à option choisi: Sinsear

Année d'Étude en cours: 2ème année de Maîtrise, option Analyse des objets magiques
   
Cours Optionnel hors programme: Duel
   
Aspiration(s) académique(s): Inconnue
   
Extra-scolaire et implications: Aucune
   

   

   

SITUATION FAMILIALE

   
Depuis le scandale dont Finnick a été le principal sujet, ses parents, Jesper et Adna, ont totalement coupé les ponts qui les reliaient à leur fils unique. Les Anervna étant une famille de Sang-Pur Finlandaise réputée, les soupçons portés sur leur enfant ont considérablement ternis l'image de la famille. Préférant la famille à la progéniture, comme beaucoup de ces familles riches et de Sang-Pur venant du Nord, Jesper et Adna ont renié leur fils et projettent à présent de mettre au monde un nouvel enfant qui pourrait perdurer avec succès les valeurs familiales. Leur rejet ouvert, bien qu'aillant révolté le jeune Finnick, ne l'avait en aucun cas surprit. Il avait depuis longtemps comprit que dans ce monde où la pureté du sang et la richesse faisaient la loi, les sentiments n'avaient pas leur place. De toute façon, il n'avait jamais procédé autrement qu'en les appelant « Jesper » et « Adna », ce qui imposait indéniablement une distance froide et guindée dans leurs échanges, et n'avait jamais entretenu avec eux des rapports plus que courtois. Adna est une femme qui s'est embellie en vieillissant, gardant un corps de rêve et une chevelure d'un blond doré. Son mari en revanche, est devenu légèrement bedonnant au cours du temps – ce qu'à   50 ans, on ne pourrait lui en vouloir. Il a cependant gardé ce qui faisait de lui un homme beau et impressionnant : deux yeux d'un vert foncé, profonds et remarquables.
   

   

   

   

VOTRE PERSONNAGE EN QUELQUES MOTS

   

   
Il aime:
 

     
• Le violon

     
• Le sexe

     
• L'alcool

     
• S'amuser

     
• Faire son numéro de charme

     
• Conquérir

     
• L'aventure

     
• Tenter de nouvelles choses

     
• L'attirance magnétique qu'il libère

     
• Les longues jambes féminines

 

   
Il n'aime pas:
 

     
• Sa famille, au grand complet

     
• Qu'on lui résiste

     
• L'abstinence

     
• Se rappeler de ce qu'il a vécu

     
• Les filles qui s'accrochent

     
• Etudier

     
• S'ennuyer

     
• Qu'on le sermonne sur tel ou tel sujet

     
• Qu'on doute de lui

     
• Astrid Verbraucht

 

   

   
Les cinq objets dont votre personnage ne peut pas se passer:
 

     
• Son sourire charmeur

     
• Une boîte de capotes

     
• Son décapsuleur

     
• Son violon

     
• Ses initiales, qui lui rappellent de ne faire confiance qu'à lui même

 

   

   

   

   

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE

   

   
Finnick est un jeune homme qui aime la vie, et qui profite de celle-ci en s'amusant le plus possible. Et, à 23 ans, de quelle façon s'amuse-t-on ? Avec l'alcool, avec le sexe. Ce que Finnick aime le plus au monde, c'est faire l'amour à une jeune femme, ou plusieurs, connues ou inconnues, alcoolisées ou sobres. Peu lui importe en vérité, du moment qu'il est en train de la faire jouir, et lui aussi par la même occasion.

Mais Finnick est également quelqu'un de relativement honnête. Son problème, à présent ? Il n'a plus confiance en personne, même pour les choses les plus futiles du monde. Il ne croit pas en l'amitié, en l'esprit de famille et jamais il ne songera à établir une relation de confiance avec quelqu'un. Il est buté et têtu. Impatient, colérique par moment, musicien de talent (violon) et orgueilleux. Indépendant, solitaire et détaché des autres, il ne supporte aucune responsabilité et il prône par dessus-tout la liberté. Liberté physique, liberté de l'âme. Et il voue une haine enragée à quiconque veut restreindre cette liberté.
Finnick possède une blessure bien ancrée en lui, le genre de tache indélébile qui se ravive inopinément, qui vous enserre le cœur, vous remue les intestins, vous provoque ulcères et migraines à outrance. Blesser quelqu'un de façon irrémédiable, même par accident, involontairement, en cas de légitime défense, n'est pas quelque chose de facile pour un jeune homme qui était insouciant et qui n'a jamais, jamais été mauvais ou foncièrement méchant.

L'histoire de Finnick, sordide et atroce, se résume en quelques mots : un frère protecteur, sang-chaud, qui se laisse submerger par sa fureur et voyant un homme prendre l'innocence de sa jeune sœur. Ah, la belle Astrid. Belle, mais faible et lâche. Ayant assisté à la scène du début jusqu'à la fin, elle était la seule à pouvoir témoigner de l'innocence de Finnick, de l'attaque virulente de son propre frère, Mikaël, de l'incapacité qu'avait son amant à réagir d'une quelle qu’autre façon. Elle a même eu l'audace de reconnaître devant Finnick qu'effectivement, il n'y était pour rien, qu'il n'avait pas eu d'autre choix que de se défendre avec ce qu'il avait sous la main. Ce fut un gâchis monstre que la paralysie de Mikaël Verbraucht, qui n'eut lieu qu'en raison des antécédents médicaux de ce dernier : le coup porté par Finnick n'aurait pas dû avoir un telle conséquence. Ou plutôt, il ne l'aurait eu chez personne d'autre. Mais Astrid, elle même issue d'une grande famille de Sang-Pur, pouvait-elle accuser son frère de tentative de meurtre devant un tribunal au complet, devant des journalistes avides de scandales familiaux et devant les yeux de sa propre mère ? C'eut été déshonorer sa famille. Alors, plutôt que de rendre justice, elle a préféré se taire. Sottement, elle était tombée amoureuse du beau Finnick, l'inaccessible.

Et heureusement pour l'accusé, cet amour d'adolescente empêcha Astrid de céder à sa famille et d'accuser Finnick de tentative de meurtre avec préméditation. Elle n'en fit rien, et jamais Finnick ne sut qu'il dû son salut à cette amourette futile et pitoyable. Il continua à la haïr, bien longtemps après que les juges l'aient déclaré innocent par manque de preuves. Elle avait tout de même gâché sa vie. Elle l'avait supplié de lui faire l'amour, pendant des heures. Il avait finit par accepter, et au final, il se retrouvait devant le tribunal. Et puisqu'elle avait refusé d'apporter son soutient à sa version des faits, sa famille entière le cru coupable et rompit tout contact. Oui, sûrement, cette Astrid était la personne qu'il haïssait le plus au monde. Tellement, même, qu'il avait pratiquement réussit à se la faire oublier.

Après le scandale suscité par l'affaire et le rejet de sa famille, Finnick s'enfuit de Finlande et gagna l'Angleterre. Il se fit faire – légalement – de nouveaux papiers, et de Finnick Jesper Anervna, il devint Finnick M. A. Nothertuan. Ayant hérité de nombreux ancêtres, Finnick aurait très bien pu se payer sa place à l'UMA ou dans une université de moindre prestige, mais il décida que s'exiler à Slenderton serait la meilleure façon de se faire oublier. D'après ce qu'il avait comprit, les étudiants et professeurs de Slenderton avaient chacun leur propre secret à garder, et personne ne viendrait le titiller avec cette histoire – du moins, il l'espérait.
   

   

DESCRIPTION PHYSIQUE

   

   
Quiconque voit Finnick se dit : « Voilà le plus bel homme que je n'ai jamais vu. ».

Quiconque se rapproche de Finnick se rend compte de son erreur. Car Finnick n'est pas beau. Il n'est pas laid non plus, loin de là, mais n'est pas l'un de ces canons de beauté d'une vingtaine d'année qu'on peut avoir la chance de croiser au détour d'un couloir. Le Finlandais est plutôt grand, avoisinant le mètre 80 – rien de bien exceptionnel en soi. Ses bras sont plutôt musclés, mais sinon il ne respire pas la force. Il a, en revanche, une très jolie peau, blanche et presque diaphane, adoucie par des produits de corps coûteux et luxueux. Son visage est plutôt quelconque, avec, peut-être, des pommettes un peu trop prononcées, typique des pays Nordiques, et des lèvres terriblement pâles. Ses cheveux sont blonds, d'une couleur claire et lumineuse qui capte les rayons du soleil et les disperse sur l'ensemble de la chevelure. Là non plus, rien de spécialement captivant, rien qui ne soit digne du titre de beauté en soi. Si on peut franchement admirer une partie de son physique , ce sont bel et bien ses yeux. Ses yeux sont grands, ouverts sur le monde, d'une forme sans égale, ni trop ronde ni pas assez. Le pourtour de ses iris est d'un blanc immaculé, ce qui fait d'autant plus ressortir la couleur de ses prunelles : un vert, mais un vert pâle, un vert limpide qui fait irrémédiablement penser au cours d'eau d'une rivière. Un vert fabuleux, hypnotique. Un vert intense et enivrant, un vert rieur qui plus est, rieur, joueur, provoquant et libre. Ses yeux ô combien merveilleux sont ourlés de cils clairs, parfaitement bien courbés et sont dominés par une paire de sourcils blonds, dessinés impeccablement et pas trop touffus. Mais ses prunelles, aussi magnifiques soient-elles, ne justifient pas à elles seules les jugements portés sur le physique de Finnick.

La beauté tant associée au jeune homme se trouve autre part que dans ses traits physiques. Finnick est envoûtant. Il est comme enveloppé d'une attirance indescriptible et inexpliquée. Où qu'il aille, chacun le remarque, et chacun ressent intensément cette espèce de charme animal qui l'accompagne. Personne ne peut ignorer l'atmosphère douce, sensuelle et dangereuse qu'il transporte avec lui. Personne, non plus, ne peut réussir à déceler d'où vient ce ressenti à la fois si froid et si brûlant. De sa manière de marcher, de se tenir ? Sa façon de parler, peut-être, de bouger ses lèvres lentement, les faisant glisser sur ses dents immaculées et laissant s'échapper un doux son mélodieux. Ou alors son regard, si perçant, si inhabituel.
   

   

HISTOIRE

   
Le réveille-matin sonna, mais il ne l’entendit pas. Il n’entendait jamais le réveil, de toute façon. Le son avait beau être strident et désagréable au possible, son cerveau avait l’incroyable capacité d’ignorer la tonalité bruyante afin de protéger le précieux sommeil de sa carcasse. « Foutu esprit de contradiction, oui », aurait meuglé sa mère dans un de ses rares éclats de vulgarité. Le réveil, habitué, retentit une seconde fois, puis une troisième. A ce stade de sa vie, l’endormi savait pertinemment qu’un tel engin ne lui était d’aucune utilité. Il continuait pourtant à s’en servir assidûment par acquis de conscience. La quatrième sonnerie fut également vaine, mais quelques dizaines de secondes après que le silence pesant soit retombé, Finnick s’éveilla. Repoussant les draps avec violence, il se mit debout en un temps record. Quoique avec environ quarante-cinq minutes de retard. S’apercevant de ce petit désagrément, il hésita entre un cri de rage et un soupir de résignation. N’y tenant plus, il frappa du pied le sol, tel un gamin de cinq-six ans à qui on aurait refusé des bonbons. Quarante-cinq, maintenant six minutes de retard, ça signifiait tout bonnement qu’il venait de sauter la douche, le café et le réveil matinal en douceur. Il calcula rapidement qu’il lui restait tout au plus un quart d’heure pour faire ses bagages, nettoyer la chambre miséreuse qu’il louait et trouver un endroit désert pour transplaner. Putain de bordel de merde. Au vu du capharnaüm qui régnait dans la pièce, une seule solution s’imposait à lui. Solution dangereuse mais absolument nécessaire. Attrapant sa baguette qui avait bien entendu roulé sous le lit, il vérifia brièvement qu’il n’y avait personne aux alentours avant de fermer sa porte. Il alluma la lumière avec l’interrupteur et souffla de contrariété. En deux temps trois mouvements, ses affaires avaient été rangées dans sa malle, son violon dans son étui et ses quelques papiers importants dans son portefeuille placé dans la poche de sa veste, laquelle était pour l’instant suspendue à une patère.

S’apercevant dans le miroir fendillé qui était accroché au-dessus d’une commode infestée de termites, Finnick se rendit compte qu’il était toujours en caleçon – tenue dans laquelle il avait passé la nuit. De plus en plus irrité, il ressorti de sa valise une chemise propre gris foncé et des jeans noirs. Il se ré-empara de sa baguette et s’apprêtait à nettoyer la chambre quand de violents coups furent frappés à la porte.  

« Eh, Nothertuan ! Il serait peut-être temps que tu bouges ton cul de ce pieu qui m’appartient ! T’as intérêt à avoir payé et à t’être barré à midi pile, voyou, sinon tu auras de mes nouvelles ! »

Et voilà la vieille qui s’énerve.

« C’est bon, Mrs Smooth, je dégage dans cinq minutes. »

Âgée, mesquine et cupide, Mrs Smooth frappa un dernier coup avant de tourner les talons, le bruit de ses pas lourds et de son souffle de bœuf s’amenuisant peu à peu. Je ne vais pas la regretter, celle-là. Il ne regretterait rien, en fait. Ni la chambre pourrie qu’il logeait pour quelques livres par semaine, ni son job d’été en tant que serveur dans le bar du coin, ni les rencontres fugaces mais distrayantes qu’il avait eues avec quelques filles, ni même ses heures libres où il s’était ennuyé au possible, ne pouvant même pas s’adonner à sa passion favorite : le violon. La musique qui s’échappait de l’instrument était apparemment insupportable aux fragiles oreilles de Mrs Smooth, et elle lui avait clairement fait comprendre qu’elle n’hésiterait pas à le mettre à la porte s’il n’arrêtait pas « de torturer les autres pensionnaires avec cet engin de malheur. Quand on joue du violon, c’est qu’on sait en jouer, petit vaurien. C’est pas quand on s’imagine que grattouiller un archet sur ces satanées cordes, c’est de la musique. »

L’autre vipère éloignée, Finnick Nothertuan attendit quelques secondes avant de prononcer les formules des sortilèges domestiques de base. La chambre n’était pas rutilante, mais nettement plus habitable que quand il y avait emménagé. Il regarda l’heure qui lui apprit qu’il lui restait une poignée de minutes avant d’être réellement en retard. Enfilant sa veste en cuir brun à la va-vite, il dissimula dans ses vêtements sa baguette et se saisit de la poignée de sa malle. Il ouvrit la porte en coup de vent et s’enfuit presque dans le couloir. Il arriva à l’accueil et posa les dix-sept livres sterling qu’il avait encore à payer. Il laissa à peine à la vieille logeuse le temps de compter son dû avant de partir au pas de course. Sortant de l’auberge délabrée, il atterrit dans une rue puante. S’avançant rapidement, il lui fallut quelques instants pour qu’il se rende compte de la pluie qui tombait et qui mouillait ses cheveux blonds. Ça remplace la douche, songea-t-il avec ironie.
   

   

   

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES

   

   
L'étudiant séjourne-t-il au collège ou au village la semaine et le
   week-end? : Au collège
   
L'étudiant possède-t-il un animal de compagnie? : Un hiboux, nommé Loki
   
Quel serait le patronus de votre personnage? Un chien-loup, énorme, monstrueux.
   
Autre informations supplémentaires à fournir? :/
   

   

   

HORS RP

   

     
• Comment avez-vous connu le forum :DC

     
• Votre âge :18 ans

     
• Suggestions et commentaires :Non, tout est parfait ici <3

     
• Votre plat préféré :Tarte à la mélasse

     
• Une dernière chose ?Je vous aime beaucoup beaucoup beaucoup