Invité
| Sujet: Alvar Söderström [ Terminé ] Dim 23 Juin - 20:39 | |
| Alvar Söderström Cette Histoire est vraie puisque je l'ai invintée INFORMATIONS PERSONNELLES Nom: Söderström Prénom: Alvar Date de naissance: 5 Décembre 1957 Lieu de naissance: Kopparberg, dans le comté d'Örebro Citoyenneté(s): Suédoise Statut Sanguin: Probablement Sang-mêlé
INFORMATIONS SUR LA BAGUETTE Faite d'Épicéa, elle mesure 28,4 cm. Elle contient un crin de Kelpy et est ainsi moins puissante que la plupart des baguettes. Fine et légèrement flexible, elle dégage une douce odeur de bois frais, qu'Alvar apprécie tout particulièrement. Très efficace pour les enchantements.
FORMATION ACADÉMIQUE École élémentaire: Durmstrang Résultats des ASPIC:Botanique : ADéfense contre les forces du mal : O Étude des Runes : EE Histoire de la magie : A Métamorphose : EE Potion : O Arithmancie : A Sortilège : O
Domaine d'études & cours à option choisi: NIHM, Créatures magiques dangereuses Année d'Étude en cours: 2e année : Cognita Cours Optionnel hors programme: Initiation aux théories de la magie noire Aspiration(s) académique(s): Alvar ne sait pas réellement vers quelle voie s'engager et à vrai dire, il n'en a pas grand chose à faire. Extra-scolaire et implications:
SITUATION FAMILIALE Mars 1957. 23h47.Un homme, emmitouflé dans un long manteau de fourrure, se tenait sur le perron d'un bar miteux. L'enseigne, se balançant sous le vent dans un crissement insupportable, ne permettait plus de lire le nom de l'établissement. Le temps avait fait son travail. L'homme, hésitant, souffla sur ses mains rougies par le froid mordant avant de s'engouffrer soudainement dans le vieux pub suédois. Il balaya la salle des yeux rapidement, presque avec lassitude, sans s'attarder sur les fauteuils en cuir défoncés, les tables usées, la peinture écaillée des murs rongés par l'humidité. Elle n'était pas là. Des habitués rougeauds à la face bouffie par l'alcool, le barman, un étranger, mais pas elle . Tant pis. Ingvar Söderström l'attendrait, toute la nuit s'il le faut. Foi de vieux marin, il l'attendrait.Ses espoirs ne furent pas vains. Elle se présenta à 00h23 dans le vieux bar où, de toute évidence, elle n'avait pas sa place. Trop jeune, trop belle et encore trop innocente pour un tel lieu. Mais peu importait. Elle croisa le regard d'Ingvard, non sans émotion. Il reprenait la mer le lendemain et elle ne le reverrait sûrement jamais. Elle s'avança doucement vers lui, lui prit la main et l’entraîna hors de l'atmosphère suffocante du pub, dans la nuit noire et glacée de ce mois de mars. Nul ne sut où ils allèrent. Probablement chez elle, pour une dernière étreinte. Ils s'aimaient. Ils s'aimaient et le lendemain, tout serait terminé.De cet amour naquit Alvar. Il était pour sa mère la seule chose qu'Ingvard lui avait laissée et fut, à ce titre aimé et choyé, peut être plus que n'importe quel autre enfant. Il ne manquait de rien, si ce n'est de ce père disparu. Il les avait abandonnés, sa mère et lui, il en était persuadé. Par sa faute, il n'avait pas de vraie famille. Bien que sa mère ait essayé de lui faire changer d'avis maintes fois, Alvar détestait ce Söderström qui lui avait laissé son nom. Il le haïssait, profondément et un jour, il le retrouverait. VOTRE PERSONNAGE EN QUELQUES MOTS Il aime: Le froid Sa mère Flâner dans le vieux port de sa ville La poésie Les filles aux cheveux flamboyants L'odeur de l'iode, le chant des mouettes Ceux qui savent se taire Le Bleu Se saouler et chanter des chansons paillardes avec les marins du coin Il n'aime pas: Son père Son nom de famille L'excès de gentillesse L'échec Ceux qui posent trop de questions Le mauvais whisky Les fatalistes Perdre, c'est un très mauvais joueur La naïveté Les cinq objets dont votre personnage ne peut pas se passer: Son exemplaire des Illuminations de Rimbaud, offert par sa mère Sa baguette Une bague en argent, volée à un élève de Durmstrang Une photo de sa mère Son petit carnet, où il note toutes les anecdotes entendues au port
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE Froid, distant, peu avenant. Des adjectifs qui pourraient le qualifier au premier abord. Il est vrai qu'Alvar sourit très peu, voire jamais. Trop occupé à ruminer, analyser les pensées qui tournent incessamment dans son esprit, il semble déconnecté du monde en permanence. Un corps, une enveloppe, présent physiquement alors que son esprit, lui, est à mille lieues de là. Non pas qu'Alvar ait peur du monde qui l'entoure, ou qu'il souhaite échapper à une réalité trop dure, comme de nombreux autres. Il n'en a juste rien à cirer. Clairement, le monde, il s'en fout. Ce qui l’intéresse, ce sont les méandres insondables de l’âme humaine. Et la Nature, dont il apprécie parfois la beauté subtile. Et les filles.
Peu d'amis donc, et quelques conquêtes, ce qui lui convient parfaitement. Convaincu qu'il possède une intelligence supérieure, il juge souvent la compagnie des autres inutile et superflue. Cependant, lorsqu'il estime qu'une personne est digne de son attention, il devient autre. Intéressé, sensible, à l'écoute, il devient alors un excellent interlocuteur et peut même être un bon ami, empli de bonté et d'empathie, sentiments qu'il peine pourtant à exprimer. S'il est si difficile à Alvar d'exprimer ses sentiments, c'est parce qu'il ne ressent pas grand chose, son détachement le préservant de toute émotion. Placide, indifférent, il ne connaît pas la colère, pas plus que la tristesse et rares sont ceux qui ont réussi à ébranler son être qui semble, le plus souvent, impénétrable.
DESCRIPTION PHYSIQUE La première chose qui frappe, lorsqu'on croise Alvar, c'est sa taille. Il ne brille pas par sa grandeur, et doit mesurer 1,71m tout au plus. Plutôt petit pour un homme. Comme si son corps eut décidé d’arrêter son développement prématurément. Alvar est plutôt frêle. Des épaules étroites, un buste fragile et des bras bien incapables de porter une lourde charge, quelle qu'elle soit. Seules ses cuisses paraissent un peu plus charnues, ses longues marches solitaires les ayant forgées.
Bien qu'il soit convaincu du contraire, Alvar, malgré sa faible corpulence, est loin d’être vilain. Ses cheveux d'un brun profond, presque noir, forment une masse indomptable au sommet de son crane, et des mèches ébènes viennent parfois se perdre sur la peau diaphane de son front. Son visage a quelque chose de particulier, sûrement une finesse inhabituelle. Ses traits sont si nets, si précis, qu'ils dégagent presque quelque chose de féminin. Un nez fin, droit et très légèrement retroussé, des lèvres fines, des joues imberbes, une mâchoire étroite, un menton pointu, le tout planté sur un coup gracile. Seul son regard détonne dans cet ensemble délicat : ses yeux, bien que bleus, sont durs, aussi froid que la glace qui couvre le Stuorrajekna.
HISTOIRE Janvier 1965.
« Attrape moi si tu peux! »
A ces mots, le petit Alvar cru défaillir. L'attraper ? Voilà déjà une bonne dizaine de minutes qu'ils chahutaient tout deux dans la neige et le jeune garçon essuyait sa défaite, tant bien que mal. Étendu de tout son long sur le sol glacé, il formait à présent un joli petit tas de neige, informe et compact. Elle avait largement dominé la furieuse bataille qui les avait opposés, usant des ses petits poings habituellement inoffensifs, et de stratagèmes imparables. Alvar ruminait, mais n'avait pas dit son dernier mot. Il se releva avec difficulté, épousseta rapidement la neige qui s'était vicieusement accrochée à la fourrure de son épais manteau, réajusta son chapeau en peau de mouton à l'aide de ses petites mains chétives, dont l'habilité était réduite par une énorme paire de moufles, et toisa la fillette un instant. Deux petites nattes d'un blond presque blanc dépassaient de son bonnet de laine. Son visage, fin, blanc, était parsemé de taches de rousseur discrètes, et arborait un air fier et malicieux. Alvar la trouvait très jolie, et, du haut de ses huit ans, en était éperdument amoureux. Seulement, pas question de se laisser distraire par ces sentiments futiles, il avait encore une bataille à livrer. D'un air faussement assuré, il annonça : « Tu as intérêt à courir vite Esra ! ». Un sourire éclaira le visage de ladite Esra, qui s'élança en riant, Alvar à sa poursuite.
Ils coururent ainsi de longue minutes, traversant à toutes jambes le bois de pins environnant. Alvar peinait à suivre le rythme que lui imposait la fillette alors que ses grosses bottes de cuir grossier s’enfonçaient profondément dans la neige, le ralentissant considérablement. Les branches lui fouettaient le visage, ses jambes se faisaient de plus en plus lourdes, mais il n'abandonnerait pas. Il devait attraper Esra. Soudain, alors que les pins se faisaient moins nombreux, cette dernière s’arrêta. Persuadé qu'elle abandonnait, Alvar la rejoint et lui attrapa le bras, plein de fierté. « Je t'ai eue ». Elle le regarda, sans un sourire, et lui fit un petit signe de tête, vers la droite. Alvar resta bouche bée.
Devant eux, et à perte de vue, s'étendait le Stuorrajekna, le plus grand lac de la région. Gelé à cette période de l'année, il offrait un spectacle étrange. Un vaste désert, blanc, glacé et sans vie. Alvar détourna les yeux, cherchant le regard d'Esra. Lorsqu'il le trouva, il y vit une lueur, une flammèche, qu'il connaissait bien. Il savait qu'à cet instant précis, une idée folle, déraisonnable traversait l'esprit de la fillette. « Esra, non ... ». Trop tard. Elle s'aventurait déjà aux abords du lac, étudiant minutieusement la position de chacun de ses pas. Arrivée à une dizaine de mettre de la berge, elle lui lança : « Et là, Alvar, tu viendrais m'attraper ? ». Il sentit ses jambes se défaire sous son poids. Il était terrorisé. Il aimait la mer, mais les lacs gelés... Non. Il n'irait pas. Profitant de cet instant de faiblesse, Esra entonna un chant dont la monotonie était calculée : « Alvar grand trouillard, Alvar grand trouillard ». Alors que les paroles s'enfonçaient douloureusement dans l'esprit du petit, Esra jubilait. Elle entreprit même une sorte de danse, pour célébrer sa seconde victoire, et signifier son triomphe. Elle n'eut pas le temps de l'achever. Un craquement, gigantesque, terrifiant. Un cri, emporté par l'immensité du désert glacé. Puis plus rien. Plus un bruit. Plus de chant. Plus d'Esra. Seulement une ouverture béante et noire, qui semblait vouloir tacher le paysage immaculé. Oubliant ses peurs, le petit Alvar se jeta au bord du trou, qu'il étudia rapidement. A cet endroit, la glace était épaisse d''une trentaine de centimètres, et il ne comprit pas comment celle ci avait pu céder sous le poids d'une fillette de 8 ans. Étrange. Il jeta un regard affolé dans les eaux noires, pour y guetter un quelconque signe de vie, mais il ne vit rien. Seulement la surface lisse de l'eau glacé, qui avait avalé Esra. La tristesse envahit Alvar, chassant sa colère passée et, en garçon de 8 ans courageux ne sachant que faire, il se mit à pleurer. Elle devait remonter. Dès l'instant ou Alvar formula cette pensée, quelque chose agita la surface de l'eau. Il y eut un plop, puis deux, puis trois, puis une multitude. L'eau bouillonnait, de manière inexplicable. Et là, dans une gerbe d'eau puissante, le corps d'Esra jaillit, inerte, pour aller s'écraser lourdement dans la neige, à quelques mètres de là. De la vapeur d'eau s'échappait de sa petite bouche légèrement entrouverte, à intervalles réguliers. Alvar, submergé d'émotions confuses devant se phénomène incompréhensible et toujours empli de courage, s'évanouit aussitôt, laissant à la chance le soin de s'occuper d'eux.
Sa mère lui caressait tendrement les cheveux, alors qu'une douce chaleur l'envahissait. Il entrouvrit les yeux, se pelotonnant un peu plus dans sa grosse couette en plume. Il sourit. Quelqu'un les avait trouvés, et ils étaient à présent écartés de tout danger. Restait encore ces deux événements, aussi étranges l'un que l'autre. Certain qu'Esra ne souhaiterait plus jamais le revoir, la tristesse l'envahit à nouveau. Qu'à cela ne tienne, il se consolerait en trouvant une explication, aussi incroyable fut elle.
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES L'étudiant séjourne-t-il au collège ou au village la semaine et le week-end? : Alvar séjourne au collège, la semaine et le week-end L'étudiant possède-t-il un animal de compagnie? : Pas à sa connaissance ! Quel serait le patronus de votre personnage? Un loup Autre informations supplémentaires à fournir? : Non !
HORS RP Comment avez-vous connu le forum : Vos membres sont de très bons promoteurs, et ont d'excellentes capacités de persuasion Votre âge : 18 ans Suggestions et commentaires : C'est fort joli par ici Votre plat préféré : Les carottes, c'est indéniable ! Une dernière chose ? Qui a éteint la lumière ?
Dernière édition par Alvar Söderström le Sam 10 Aoû - 6:43, édité 3 fois |
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