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Sujet: Entombed [PV Alcide][S] Mer 12 Juin - 23:10
Elle n’avait aucune putain d’idée pourquoi elle était là.
Ou plutôt, elle ne le savait que trop bien, et ça l’enrageait de devoir l’admettre. Cette faiblesse la rendait folle de rage, folle de désir. Lui donnait envie de crier, d’abattre ses poings sans merci sur le torse de la personne qui lui faisait subir ce dilemme moral, émotionnel, physique, éthique. Elle aurait voulu l’avoir devant elle à ce moment même pour lui crier de la laisser toute seule, pour le supplier de partir, d’arrêter de la tenter avec cette confiance maladive et cette envie de chaos et de mal qui la torturait dans les remparts les plus profonds de son humanité. Son humanité qu’elle sentait filer entre ses doigts. Délicatement, lentement, grain par grain. Et elle avait beau se battre comme une damnée pour garder le peu de sainteté d’esprit qui lui restait, quelque chose en elle avait déjà lâché les armes. C’est fini. Ça ne sert plus à rien d’essayer, ni même d’y penser. C’est trop tard. L’ombre s’était étendue dans chaque fibre de son être. La conscience qui lui restait n’était que résiduelle, réflexes d’une faculté devenue maintenant fantomatique. Le pouvoir lui était monté à l’esprit, lui avait rongé les os jusqu’à la moelle pour atteindre le muscle battant qu’était son cœur. Elle en était l’esclave. Et elle avait trouvé quelqu’un pour entretenir cette damnation, quelqu’un qui prenait un plaisir dément à faire ressortir l’atrocité qui bouillait furieusement en elle.
Un soupir passa ses lèvres, les doigts d’une main enfouis dans sa longue chevelure châtaine et bouclée alors que l’autre tenait un parchemin souillé d’encre. De ce message. Pas de nom, mais elle savait de qui il s’agissait. C’était lui, ce con, cet enfoiré, ce démon qui lui donnait envie de tout détruire autour d’elle. Il n’avait fallu que quelques mots griffonnés sur un papier pour lui faire perdre toute contenance. « Règle numéro 1 : On ne me fait jamais attendre. À la plage, minuit, durant la nuit de vendredi à samedi ». L’Américaine se souvenait de cette sensation de faiblesse dans ses genoux, et de ce feu dans son ventre. Déchirée. Son corps lui criait de céder. Ou encore de se sauver à toute allure. Et sa tête n’était pas plus décidée. Mais la tentation s’était fait trop grande, l’appel de la fascination plus bruyant. Assourdissant, même. Elle en avait presque pleuré. Se sentir fendre de l’intérieur n’avait rien de rassurant. Pourquoi lui faisait-il ça? Il ne pouvait pas se contenter de la hanter ici et là, lorsqu’ils se croisaient par pur hasard dans les couloirs ou au café étudiant? Peut-être que c’est ce qu’elle cherchait à savoir, lorsqu’elle s’était finalement décidée à aller à la rencontre du grand ténébreux. Peut-être qu’elle cherchait des réponses à ces questions qui, au fond, n’en avait pas besoin. Elle refusait de se contenter de non-dits. Elle devait savoir. Elle devait savoir pourquoi il la rendait folle, pourquoi elle était incapable de lui résister, et pourquoi il cherchait lui aussi à la voir.
Evelynn s’était rendue à la plage au milieu de la nuit, le pas pressé, et l’estomac complètement noué. Elle n’arrivait pas à chasser ce frisson persistant dans son dos, cette sueur froide sur sa nuque, et les battements de son cœur s’emportaient au fur et à mesure qu’elle s’approchait du point de rencontre. Frénésie. Et pourtant, elle avait pris soin de choisir ses vêtements. Pour plaire. Parce qu’elle voulait lui plaire. Une jupe aux genoux, noire, ajustée, un chemisier blanc, bien cintrée, une veste noire pour couvrir ses épaules du vent traitre de l’Écosse. Et il ventait, comme toujours. Le vent était fort, musical, froid, laissant une sensation subtile de son passage sur ses joues. Elle s’était assise sur une pierre solitaire, son regard de miel rivé sur la mer qui dansait sous les rayons de la lune. Valse calme, constante. Elle enviait cette berceuse rassurante. Mais la mer n’était-elle pas aussi l’esclave de quelque chose? De la lune, du vent. L’indépendance n’était-elle qu’une utopie qu’elle s’était un jour amusée à caresser des doigts? Car c’était là, la nature de cette douleur. Elle avait ce pouvoir, ces ressources immensément dangereuses. Et elle se savait capable de régner sur ce qu’elle désirait par la simple force de sa volonté. On la charmait par le chaos, l’anarchie, lui offrait la possibilité d’utiliser son pouvoir au bon vouloir de ses caprices. On le lui offrait, avec de magnifiques yeux bleus, des mains chaudes, un sourire malsain. Et de l’autre côté, elle se savait capable de bien, elle se savait capable d’aimer, de couver, de veiller. Elle l’avait fait.
Elle entendait des pas derrière elle. Mais elle regardait toujours l’horizon. Elle ne voulait pas le voir arriver.
Parce qu’elle savait qu’en le voyant, elle allait retrouver tout son calme. La certitude est bien plus effrayante que le dilemme.
Dernière édition par Evelynn Elwood le Mer 26 Juin - 19:54, édité 1 fois
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Sujet: Re: Entombed [PV Alcide][S] Jeu 13 Juin - 7:02
Tu es plutôt fier de toi ce soir.
Pas que tu ne le sois pas les autres soirs, juste que cette fois-ci tu as prévu un truc et tu es plutôt confiant. Tu es seul dans ta chambre. Aelig est parti en chasse, seul pour une fois. Toi tu avais d'autres choses à régler. Tu regardes l'heure, tu ne vas pas tarder à y aller. Il ne faudrait pas que tu sois trop en retard. Tu attrapes ton mentaux amiral et le passe au-dessus de ton t-shirt noir. Tu n'es pas très couleurs, tu n'aimes pas forcément ressembler à un sapin de Noël. Un sourire aux lèvres tu quittes le château, tu dois aller sur la plage. Il fait nuit, depuis un moment déjà et toi tu sors, comme ça, comme si tout était normal. Personne ne t'en empêche alors pourquoi te gêner ?
Tu marches tranquillement jusqu'à ton but, repensant à toi, un peu plus tôt dans la journée écrivant un hibou à une femme. Chose qui n'arrive jamais. Tu ne sais pas trop pourquoi tu l'as fait pour elle, certainement parce que tu aimes jouer avec celle-là et que tu n'as pas envie d'arriver trop vite à tes fins. Tu lui avais demandé de te rejoindre sur la plage à minuit. C'était un test. Une personne saine d'esprit ne viendrait pas sur la plage à une heure pareille et encore moins si le hibou n'était pas signé, parce que bien entendu tu n'avais pas signé de ton prénom. Ça aurait été bien trop facile et toi, tu n'aimes pas les choses faciles. Ton truc c'est le compliqué, ça a toujours été comme ça. Depuis aussi loin que tu t'en souviens, la vie a toujours été un jeu pour toi. Que ce soit d'écraser un chat ou de mettre le feu quelque part, tu l'avais toujours fait parce que ça te plaisait. C'est bien ça la règle la plus importante dans la vie, toujours s'amuser quoi qu'il arrive.
Arrivée sur la plage, tu te balades un peu, cherchant une silhouette menue dans l'obscurité. Tu n'as même pas sorti ta baguette magique, tu préfères prendre le risque d'y aller à l'aveugle. Si tu tombes c'est que ton instinct n'est plus aussi bon. Heureusement, tu arrives sur le sable sans heurts. Pas si nul que ça. Tu étais sûr qu'elle serait là, elle n'aurait pu résister à l'appel que tu lui avais envoyé. Elle avait beau jouer avec toi, tu savais très bien qu'elle mourait d'envie de se rapprocher de toi. C'était certainement pour ça qu'Aelig n'aimait pas trop la voir traîner dans les parages. Le frère sur-protecteur que tu as à vu tout ça avant toi. Mais ce n'est pas ça le plus important. Ce qui importe c'est qu'elle vienne que vous puisez vous amuser. Le jeu du chat et de la souris c'est amusant, mais encore plus quand tu y ajoutes tes règles. D'ailleurs tu lui en avais communiqué une. Règle n°1 ne jamais te faire attendre. Tu avais horreur de devoir patienter. L'une des autres règles qui figure dans ton top 5, c'est de vivre dangereusement. Elle veut apprendre à te connaître, elle va devoir apprendre à vivre avec tes règles. À ses risques et périls.
Tu remontes ton col sur ta nuque, le vent souffle fort sur la plage. Tu distingues au loin quelqu'un. Elle est là, comme tu l'avais prédit. Un sourire en coin se dessine sur ta face. Avoir raison c'est toujours réjouissant. Tu t'avances doucement, elle ne se retournera pas. C'est toujours ce jeu de celui qui sera le plus fort entre vous. Aucun ne veut céder. Tu ne te presses pas, à quoi bon, vous avez toute la nuit devant vous. Quand tu arrives à son niveau tu passes furtivement une main dans son dos alors que tu viens te poster à ses côtés. Tu as envie de la toucher, mais tu prends sur toi. Tu ne vas pas lui faire ce plaisir.
« Tu penses tellement fort à moi que je suis arrivé. »
Tu la taquine. Une nouvelle partie commence et ni l'un, ni l'autre n'en connaît l'issu. Et d'un côté tu ne veux pas savoir comment ça va se passer. Tu n'attends qu'une chose qu'elle te surprenne, qu'elle t'envoûte davantage.
« On dirait que tu as déjà compris la règle n°1, c'est bien. »
Ça tu préfère venir lui souffler à l'oreille, malgré elle, elle se soumet à tes règles et ça te plaît. Il ne reste plus qu'à voir si elle suivra les autre.
Evelynn Elwood
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Sujet: Re: Entombed [PV Alcide][S] Jeu 13 Juin - 11:54
Elle pouvait le sentir s’approcher avec une justesse inquiétante, tourmentante même. Elle le sentait partout à la fois. Dans les douces vibrations de ses pas contre le sable granuleux et irrégulier de la plage, dans les déplacements de celui-ci au rythme de ses pas. Dans l’air humide et agité qui transportait son odeur qu’elle aimait, même si ça lui faisait atrocement mal d’admettre une telle chose. Une odeur subtile, masculine, de fraîcheur, de charme, un brin musquée. Si elle n’écoutait que son corps, elle passerait le plus clair de son temps passé près de lui, ses mains sur son corps, son nez niché dans son cou. La jeune femme ferma les yeux un bref instant et, dans un court élan de concentration, se mit à lire son esprit. Elle n’était pas spécialement intrusive avec lui. Seulement qu’un peu. Pour se rassurer, parfois. C’était ridicule, tout de même, non? Elle prenait un plaisir tordu à ce jeu malsain de provocation et de manipulation mais, d’un autre côté, ça lui faisait tellement plaisir de savoir, parfois, que lui aussi se sentait comme elle. Que lui aussi voulait la sentir près de lui, voulait la toucher, voulait céder aux envies plus intimes qui les possédaient parfois. Combien de fois s’était-elle imaginée en train de l’embrasser, accrochée à son corps, serrée dans ses bras? Plus qu’elle n’oserait jamais l’admettre.
La brève caresser contre son dos lui fait ouvrir les yeux, un frisson délicat lui traversant l’échine au même moment. Ça aurait été beaucoup trop facile de se retourner vers lui et de le supplier de la prendre dans ses bras, de lui faire l’amour à même ce rocher. Parce qu’elle en avait envie. Ce seul contact lui avait embrouillé l’esprit et lui avait mis le feu au ventre. Passion dévorante, quand tu nous tiens… Mais elle était forte, gardait son regard fixé sur les ondulations régulière de l’eau salée dans l’obscurité de la nuit. Ses doigts serraient toujours entre eux le parchemin qu’il lui avait fait envoyer. Aurait-elle mieux fait de le cacher? Non, ça ne voulait rien dire, qu’elle l’aille gardé. Ça ne voulait pas dire qu’elle avait passé beaucoup trop de temps à relire ces mots, à imaginer sa voix basse, charmeuse et insidieuse les lui souffler à l’oreille. Ça voulait simplement dire qu’elle avait des questions à lui poser et qu’il avait certainement intérêt à lui répondre. Et puis de toute façon, elle allait le déchirer ce parchemin, oui. Ou mieux encore, le brûler. Il aimait ça, le feu. Il s’assied à ses côtés et parla. Toujours avec ce ton trop confiant qui l’enrageait et la charmait tout à la fois.
« Ne te flattes pas comme ça, Llywelyn. Tu aurais pu me faire attendre toute la nuit que j’en aurais été mieux portante. », lui répondit-elle du tac-au-tac, osant finalement tourner le menton dans sa direction pour le regarder.
Et leurs yeux se trouvèrent, le plus naturellement du monde. Son regard de miel se plongea dans celui d’azur du jeune homme qui, malgré l’obscurité enveloppante, était tout aussi captivant qu’en plein jour, sinon plus. Elle était calme, à présent. Totalement calme, confiante. Un sourire taquin s’accrocha à la commissure de ses lèvres alors que l’une de ses mains se levait jusqu’au visage du Gallois. Il se rapprocha d’elle, lui murmura quelques mots à l’oreille, l’effleura même du bout de son nez. Mais cette fois, elle ne s’emporta pas, outre une légère mollesse dans le creux de son genou. C’était à elle de jouer, maintenant. Jeu dangereux, envoûtant, sensuel et horrible. Le bout de l’index d’Evelynn se mis à tracer les traits du visage du jeune homme avec une lenteur et une délicatesse exacerbée. Elle commença à sa tempe, chuta le long de sa joue, caressa l’os démarqué de sa mâchoire, atteint son menton avant de monter contre ses lèvres. Son regard s’attarda sur celles-ci, alors qu’elle venait elle-même mordre sa lèvre inférieure. Mais elle ne perdait pas son propre sourire confiant. Sa contemplation ne dura qu’une seconde, bien vite ses yeux retrouvèrent ceux du jeune homme. Sa main quitta son visage pour venir chercher, à sa taille, sa baguette magique.
« J’espère que toi, tu n’as pas oublié ma première règle. Et que tu sauras t’en servir. »
Surtout, ne pas le lâcher des yeux. Ses doigts roulèrent le parchemin et, dans un sortilège imprononcé, une petite flamme jaillit du bout de la baguette pour atteindre le papier qui s’enflamma. Le visage de la jeune femme s’éclaira sous la petite torche qu’elle venait de créer, et dans ses yeux, une étincelle malsaine s’était aussi allumée. Puis sans attendre, elle pencha le la missive brûlante vers son avant-bras et laissa les flammes lécher sa peau. Elle avait mal, sa main tremblante en témoignait. Ce n’est que lorsqu’elle se mit à gémir d’inconfort qu’elle lâcha le papier à moitié brûlé, celui-ci venant choir dans le sable pour s’y éteindre. Son bras était marqué, la peau était rouge et vive. Mais dans ses yeux, ce feu brillait toujours. Elle voulait l’exciter, le titiller, l’intriguer.
« Numéro un; je n’ai pas peur de la douleur. Maintenant tu vas me dire pourquoi tu m’as invité ici. »
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Sujet: Re: Entombed [PV Alcide][S] Sam 15 Juin - 1:22
Bien que furtif, tu ne peux pas nier que tu n'as pas apprécier ce contact avec Evelynn. En fait, c'est peut-être même ça qui t'amuses le plus. Si elle s'était retournée franchement pour t'embrasser, tu l'aurai repoussé. Tu ne veux pas y aller trop vite, tu veux faire durer le plaisir. C'est tellement rare que tu veuille pas arriver à tes fins tout de suite, qu'il vaut mieux préserver ce petit truc qu'il y a entre vous. Tu viens t'asseoir à côté d'elle, observant le tumulte des vagues un peu plus loin. Le calme ce n'est pas plus mal, tu peux prendre le temps de penser. Elle te répond, elle a de l'esprit, c'est plaisant. Tu te mets à sourire doucement.
« Si tu préfère je peux te laisser là. »
Vos yeux se croisent, tu ne les voit pas très bien avec l'obscurité, pourtant tu sens quand même l'intensité de son regard sur toi. Le vent souffla, faisant voler tes cheveux que tu n'avais que partiellement attaché. Le vent vient emmené le parfum de la jeune femme jusqu'à tes narines, c'est agréable, contrairement à certaines elle ne se parfume pas à outrance, juste ce qu'il faut pour attiser ton odorat. Soudain, tu peux sentir l'un de ses doigts contre ta peau. Tu ne bouge pas. Attendant de voir ce qu'elle veux faire. Après tout ça fait partie du jeu, laisser carte blanche à l'autre, c'est comme ça que vous attisez votre désir. Son doigts parcourt ton visage, sa peau douce caressant la tienne. Ta joue, ta mâchoire, tes lèvres. En temps normal, tu ne serais pas rester aussi calme. Tu ne peux pas nier que cette fille t'attire, mais d'une façon peu habituel. C'est pour ça que tu l'as faite venir, t'as envie de voir ce qui peut se passer, si ce n'est qu'une lubie ou une hallucination. Elle rompt le silence, pour te demander si tu te souviens de sa première règle à elle. Bien entendu. Les règles c'est ton truc, ce n'est pas quelque chose que tu oublies facilement. Tu te contentes de hoche la tête, simplement. S'en servir, tu t'en fera un plaisir, tu aimes faire souffrir les gens, c'est une source d'amusement pour toi.
À peine ton signe de tête décrypter, une flamme apparaît au bout de la baguette de l'américaine. Le feu t'attire, inéluctablement. Tu aimes jouer avec le feu, dans tout les sens du termes. Tu ne sais pas vraiment si elle le sait, en tout cas, si c'est le cas, elle joue bien ses cartes. Elle met le feu au mot que tu lui a envoyé un peu plus tôt dans la journée. Elle l'avait gardé. Tu regarde la parchemin s'enflammer puis s'approcher du bras d'Evelynn. Tu ne la regarde même pas, c'est la flamme qui t’intéresse. Elle se trouve désormais sous son bras, tu peux sentir l'odeur significative de la peau qui brûle. Tu pouvais voir des signes de faiblesses chez la jeune femme. Elle qui n'avait pas peur de la douleur, commençait certainement à la ressentir un peu trop fort. Ce qui te fait sourire. Tout le monde ne peut pas jouer avec le feu, il faut pouvoir assumer. Cependant, le fait qu'elle essaye t'impressionne un peu, mais vraiment un peu, il ne faut pas abuser quand même. Evelynn finit par le lâcher, ne tenant plus. Elle allait finir par se brûler les ailes à trop te côtoyer. Ça aurait pu te faire réfléchir, mais au contraire, ça te donnait encore plus envie de foncer, de jouer, une vague d'excitation parcourut ton corps. Tu as envie de jouer. Mais avant il fallait répondre, avant qu'elle ne s'impatiente et ne se sauve. Elle devait rester là, tu en as pas finis avec elle.
« Pourquoi doit-il toujours qu'il y est une raison à tout. Dans ce cas, pourquoi tu es venue ? »
Après tout, c'était une bonne question, elle avait répondu à un rendez-vous sans signature. D'accord, il y avait de forte chance pour qu'elle te reconnaisse, mais ça aurait très bien pu être quelqu'un d'autre. Un détraqué, un malade...bon d'accord, tu en étais un, mais ce n'est pas la question. Tes yeux ne quittent toujours pas les siens, le contact visuel est important
« Après tout, j'aurai pu te vouloir du mal... »
N'est-ce pas le cas d'une certaine façon ? Tu attrapes son bras blessé et appuies ta paume dessus. Elle ne crains pas la douleur, tu allais voir ça par toi même. Tu l'attires vers toi, vous retrouvant à quelques centimètres l'un de l'autre.
« J'aurais pu t'attendre pour te violer, là, à même le sable. »
L'idée ne te déplaît pas forcément. Elle te plaît carrément même et tu te demandes comment tu fais pour te retenir pour ne pas lui sauter dessus et lui arracher ses vêtements, ce ne serait même pas un viol en plus de ça, car tu sais qu'elle sera consentante, peut-être pas totalement au début, voulant poursuivre un peu plus le jeu, mais rapidement, ses pulsions se joindraient aux tiennes. Tu te mords la lèvre, un sourire malsain remplaçant ton sourire mutin.
Evelynn Elwood
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Sujet: Re: Entombed [PV Alcide][S] Lun 17 Juin - 2:40
Cela faisait déjà un moment que les flammes avaient cessées de lui mordre la peau. Déjà un moment que le petit flambeau improvisé était venu s’écraser dans le sable entre ses pieds. Il n’en restait plus maintenant qu’un tison faiblissant qui ne se ravivait que l’espace de quelques seconde lorsqu’une brise venait le caresser. Mais sa peau, elle, tremblait toujours. La blessure devenait plus rouge, plus vive, plus profonde. La chaleur passa son épiderme, s’étendait jusqu’à sa chair, la bouffant de son brasier, de plus en plus profondément. Elle en aurait sans doute une cicatrice. La plaie en tant que telle, ça n’était rien qu’un baume ou un sortilège ne puisse pas guérir par la suite. Une expérience glauque sur son corps, une fois de plus. Et celle-ci aussi laisserait sa marque. La jeune femme pouvait déjà s’imaginer la belle zébrure de tissu cicatriciel. Elle n’en avait que peu faire. Et c’est bien pour ça qu’elle ne faisait rien de cette écorchure ardente. Parce qu’elle s’en fichait. Même si ses yeux larmoyaient, même si ses mains tremblaient. Elle, ça n’était pas que l’enveloppe corporelle qui lui avait été donnée à sa naissance. C’était avant tout ce qu’il y avait à l’intérieur. La souffrance de son corps n’était que secondaire, insignifiante.
Les yeux de la jeune femme, cependant, ne portaient nullement attention à cette blessure. Ils étaient rivés avec détermination vers ceux du Gallois alors que celui-ci ouvrait la bouche pour dire quelques mots. Devait-il vraiment y avoir une réponse à tout? Et pourquoi vraiment était-elle venue? Oui, il y avait une réponse à tout. Rien ne garantissait que celle-ci soit logique, raisonnée, sensée, mais il y avait une raison derrière chacun de ses choix, qu’ils soient bons ou mauvais. Et plusieurs auraient sans doute jugé que répondre à cette invitation résultait d’un manque de jugement grave. Mais c’est là qu’ils se trompaient tous. Elle le savait, que rien de bon ne sortirait de toute cette histoire. Que forcément, quelque chose de désagréable ou douloureux allait surgir de cette situation. Elle n’était pas idiote, peu prévoyante ou conne. Mais elle était affreusement curieuse. C’en était vil, c’en était pervers. Elle voulait savoir jusqu’où ils iraient. Repousser ses frontières jusqu’aux limites de l’acceptable et plus loin ensemble. Jusqu’aux limites de la décence, de l’humanité. Elle voulait voir tout ce qu’il pouvait lui faire, et comment elle y réagirait. Elle voulait voir à quel point elle le fascinait, à quel point lui aussi avait été pris dans l’obscénité de ce qu’ils partageaient.
Evelynn n’eut pas le temps de répondre qu’Alcide en rajoutait. Avec cet air malsain au visage, tout aussi pervers qu’effrayant, et diablement tentateur. Comme si les traits de son visage avaient été construits sur mesure pour satisfaire les besoins de son air de détraqué. Putain qu’il était beau. Lui faire du mal? Elle n’attendait que ça. La poigne du ténébreux sur sa peau calcinée lui arracha un gémissement bien audible qui fendit explicitement l’air de la nuit. Son visage se crispa, son souffle se coupa, mais elle ne le lâchait pas des yeux. Elle n’était pas faible. L’étudiant l’attira contre lui, rudement, et elle n’offrit aucune résistance. Sa main libre se posa contre le torse du jeune homme, le taquina de quelques caresses du bout des ongles. Si elle n’écoutait que son corps, cela aurait fait déjà un bon moment qu’elle aurait complètement céder à tout ce que le corps du Gallois avait à offrir. Mais l’attente lui plaisait. Il fallait bâtir cette tension, l’emmener à son corps, qu’ils se rendent tous les deux fous de désir avant que quoique ce soit ne se produise. Dire qu’ils ne s’étaient jamais même embrassés encore.
Elle pouvait encore tenter le diable.
« Tu aurais pu attendre pour me violer, juste là, à même le sable. »
Les doigts de sa main libre se faufilèrent doucement entre ceux de la main d’Alcide. Mais les intentions de la jeune femme étaient tout sauf pure. Une fois qu’elle eut trouvé stabilité avec l’aide des bras de l’étudiant, l’Américaine se déplaça dans un mouvement fluide, poussant le haut du corps de l’homme contre le rocher sur lequel ils étaient assis en même temps qu’elle venait l’enjamber de ses deux cuisses, à présent installée à califourchon sur son bassin. Sa jupe remonta dangereusement, jusqu’à la limite de ses fesses. Mais c’était là le moindre de ses souci. Il était là, sous elle. Pas tout à fait sans merci, mais ça faisait partie du jeu aussi. Evelynn lui adressa un sourire en coin. Tentant, affolant, ensorceleur. La belle pencha son corps vers celui du Gallois, guidant sa main qu’elle tenait toujours jusqu’à ses fesses puis murmura, alors qu’elle balança sans grande retenue ses reins contre ceux d’Alcide. Un frisson s’empara d’elle. Mais sa voix, elle, était stable, sensuelle, obscène.
« Tu aurais pu aussi me violer ici, sur ce rocher. C’est que je commence à me demander ce que tu attends. N’es-tu pas assez homme pour posséder n’importe quelle femme que tu désires? »
Elle sourit. Tordue, dérangée, charnelle. Le provoquer, toujours un peu plus.
« C’est ça ta deuxième règle? Que tu n’ailles pas assez de couilles pour me baiser? »
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Sujet: Re: Entombed [PV Alcide][S] Ven 21 Juin - 1:16
Le feu s'était éteint, du moins celui du sable, celui qui brille dans tes yeux est toujours là et il n'est pas prête de s'arrêter. De toute manière tu ne peux pas regarder ailleurs que dans les yeux de miels d'Evelynn. Elle te défie du regard et tu n'as pas l'intention de la laisser gagner alors que ça ne fait quelques minutes que vous êtes au même endroit. Tu n'as pas l'intention de la laisser gagner tout court. Jeu dangereux ou non, tu n'aimes pas perdre.
Tu attends calmement de lire une réaction sur son visage. Tu ne veux pas lui dire pourquoi tu es là, parce qu'en réalité tu n'en es pas sûr toi-même. Tu as encore besoin de temps pour mettre des mots sur tes intentions. Tes doigts se referment sur son bras, celui qui a eu le droit de recevoir la caresse du feu. Elle veut te prouver qu'elle n'a pas peur de la douleur, il faut bien que tu testes ces propos. Tu peux sentir sa peau calciné sous tes doigts, ça t'amuses beaucoup, l'entendre gémir t'arrache un sourire encore plus malsain. Tu aimes ce genre de sensations. C'est peut-être ça que tu apprécies avec Elwood. Avec elle tu peux mettre en place tes jeux malsains sans qu'elle ne prenne ses jambes à son cou. Tout au contraire, t'as l'impression que ça lui plaît, qu'elle en veut encore et toi, tu continues. Tu n'as pas vraiment d'autres sources de divertissements au fin fond de l’Écosse, chacun s'occupe comme il peut.
Sans grand ménagement tu l'attire vers toi, pas totalement contre toi, non, il ne faut pas aller trop vite. Mais déjà cette proximité te donner des envies. Ça fait déjà un moment que vous vous tournez au tour et le pire dans cette histoire c'est qu'il ne s'est jamais rien passé. Même pas tu l'as embrassé. Ça fait partie de votre jeu. Attiser le désir de l'autre jusqu'à son paroxysme. Ce n'est pas facile à chaque fois, bien au contraire, la plupart du temps, tu as envie de lui arracher ses vêtements, surtout qu'elle fait tout pour augmenter cette envie qui t’habite. Elle te provoque.
« Tu aimerais ça en réalité... »
Les doigts d'Evey vinrent à la rencontre de la tienne, alors que tu viens ouvertement de lui dire que tu étais capable de la violer. Cette fille était folle, folle à lier, à n'en plus douter, mais justement c'est ce qui t'attire chez elle. Soudain, tout bascule en un mouvement ton dos cogne contre la roche, t'adossant au rocher. Tu ne t'attendais pas à ce genre de retournement, mais finalement ce n'est pas plus mal. Elle est du genre imprévisible et ça te changes, t'en as un peu marre de prévoir les réactions des gens trop à l'avance. T'as envie de te laisser surprendre. L'américaine se retrouve sur toi, elle pense certainement avoir le dessus, alors qu'il te suffit d'un mouvement pour la faire revenir à la case départ. La position qu'elle avait choisie n'est pas pour t'aider à garder ton calme. Cependant tu restes calme, posant simplement une main sur sa cuisse, tes doigts effleurant sa peau. Autant en profiter un peu. Sa peau est chaude sous tes doigts, tu te tentes toi-même, tu pousses le vice encore plus loin. Ta mâchoire se crispe lorsque sans prévenir, la CEART bouge son bassin contre le tien. Tes doigts se resserrent contre sa cuisse. Si elle continue comme ça, tu vas avoir beaucoup de mal à te contenir. Déjà que tu ne sais pas comment tu as fait pour rester « sage » tout ce temps.
« Pourquoi me presser ? On a toute la nuit devant nous. Tu en as tant envie que ça? »
Ta voix est pleine de malice, elle veut jouer, alors vous allez jouer. Tu veux tester tes limites, voir jusqu'où tu es capable d'aller avant de craquer. Son sourire appelle le tiens. Le genre de sourire qui peut donner des frissons dans le dos. Une énième provocation, qui te fait perdre ton calme, l'espace d'un instant. Tu attrapes ses cuisses et dans un mouvement, la situation se retourne une nouvelle fois. Tu plaques la jeune femme contre le sol, ramenant une de ces jambes contre ta taille, collant son bassin au tien.
« Ne t'en fais pas, mes couilles vont très bien et je te le prouverais bientôt... ce n'est pas toi qui me disais qu'il fallait attendre ? »
L'arroseur arrosé. À force de te répéter la même chose, la leçon est bien rentrée. Elle voulait attendre, tu vas la faire attendre. Tu restes au-dessus d'elle, tu dégage d'une main les mèches qui obstruaient son cou pour venir y déposer un baiser, pas très fort, mais assez brûlant, de quoi faire passer un message. Tu voulais la pousser à bout, comme elle le faisait avec toi.
Evelynn Elwood
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Sujet: Re: Entombed [PV Alcide][S] Ven 21 Juin - 21:13
C’était absolument grisant, cette sensation de perte de contrôle totale. Et c’est exactement ce dont elle avait peur en venant à la rencontre d’Alcide cette nuit-là. Lorsqu’elle n’était pas avec lui, elle était capable de se raisonner. Elle était capable de faire la part des choses, d’être plus saine, plus aimable, de comprendre les gens autour d’elle et de résister à l’envie de se servir d’eux comme elle avait appris à le faire. Et lorsqu’elle était près de certaines personnes comme Loïc et Liam, elle ressentait même cette compulsion à faire le bien, à tenter de changer, de faire marche arrière sur les choses sombres qui grandissaient en elle. Avec eux, elle se laissait tenter par la gentillesse. Mais ce qui se passait avec Llywelyn, c’était du jamais vu. C’était comme s’il savait qu’elle était sur le point de perdre la tête et qu’il participait activement à la faire chavirer. Il savait exactement quoi dire, quoi faire, où poser ses mains, comment la regarder, comment lui sourire pour qu’elle perde tous ses moyens. Il savait comment participer aux jeux tordus qu’elle initiait, et il savait à son tour quelles circonstances mettre en place pour qu’elle s’y plonge à fond et sans regret. Autant dire qu’Alcide était absolument parfait pour elle, de la pire façon possible.
Le cœur de l’Américaine battait à tout rompre contre sa poitrine alors qu’elle restait là, suspendue au-dessus de lui, une main gardant la sienne sur la pierre rude d’une étreinte au poignet et l’autre suivant avec une certain douceur le mouvement de son autre bras en effleurant celui-ci. Il vint lui caresser la cuisse, lui arrachant un énième frisson, un autre battement frénétique de son cœur. Elle voulait que ses doigts brûlent chaque millimètre de sa peau, qu’il la possède, la rende sienne, la fasse crier de plaisir et de douleur à la fois. Elle voulait ses morsures, ses baisers, ses claques, ses coups de reins, avec une passion qu’elle ne reconnaissait pas. Elle voulait sa violence, son corps, ses ongles dans sa peau. Le mouvement explicite de son bassin se frottant avec insistance contre celui du jeune homme en témoignait. Et ça le fit réagir aussitôt. Les yeux de miel d’Evelynn le virent tout de suite. Sa mâchoire serrée, son regard dur mais brillant d’une flamme terrible et perverse et surtout, ses doigts s’enfonçant un peu plus profondément dans la chair de lait de ses cuisses. Ils se voulaient tous les deux comme des damnés, et c’est ce qui rendait ce jeu tellement amusant. La certitude que l’issue de cette chamaille obscène serait intense, dégradante et unique.
Evey n’eut pas le temps de répondre à la provocation qu’on lui lançait. En quelques secondes à peine, la situation bascula une nouvelle fois, mais cette fois c’était lui qui en était avantagé. Pas que ça déplaisait à la châtaine, au contraire. Elle aimait les hommes capables de prendre le contrôle, capables de la malmener, et Alcide était l’un de ces hommes. L’un des pires qu’elle n’avait jamais rencontré, même. Mais à présent, il était en position supérieure et il n’en revenait qu’à sa volonté de lui faire subir les pires outrages pour la rendre dingue de désir. Cette perspective était aussi séduisante que troublante et effrayante. Pourtant, elle savait qu’elle participerait sans doute à attiser les passions qui brûlaient déjà si fort. Un gémissement clair fendit l’air de la nuit lorsque le dos de la jeune femme percuta rudement le sol. Leurs deux corps se fondirent dans une position plus qu’équivoque. Le bassin du jeune homme trouvait sa juste place entre ses cuisses ardentes d’envie qu’il serrait toujours avidement entre ses doigts. La jambe de l’Américaine se referma contre la taille du Ceart, l’attirant même encore plus contre elle alors que son corps se tortillait doucement d’envie. Elle n’arrivait pas à calmer ce feu incontrôlable dans ses entrailles. Elle le voulait contre elle, sur elle, en elle, et pourtant, elle n’obtiendrait pas ce qu’elle voulait. Pas tout de suite. Mais ce soir, les passions étaient si élevées, impossible de prévoir ce qui en ressortirait.
Attendre… Oui, elle avait souvent dit qu’il faudrait attendre. Elle le lui avait dit lorsque, dans une scène tellement étrange et attachante à la fois, ils avaient partagé son lit mais seulement que pour dormir. Une nuit, une seule fois. Et elle avait tellement bien dormi, nichée contre lui, le bras du jeune homme à sa taille, ses lèvres embrassant sa nuque. Même au réveil, ils s’étaient montré quelques tendresses; caresses, baisers volés au coin des lèvres. Et ça avait été difficile de résister. Puis cette fois-là, sur le balcon du café étudiant. Sa position actuelle lui rappelait vaguement celle dans laquelle il l’avait maintenu contre le mur de pierre dure du château, ses mains à ses poignets, puis à son cou. Elle l’avait tellement voulu, cette fois-là, alors qu’elle voyait dans ses yeux tout le vice dont il était capable. Elle en portait encore justement les marques, bien qu’elles s’étaient presque totalement effacées avec le temps. Et comme s’il avait encore réussit à lire son esprit, il vint poser un unique baiser sur son cou, directement à l’endroit où se traçait auparavant une marque de poigne de doigt. La belle ne parvint pas à arrêter un soupir audible de franchir ses lèvres alors que tout son corps se crispait d’avidité sous celui de son tortionnaire.
«Alcide…», parvint-elle à peine à soupirer contre la peau du Ceart.
Il était peut-être en position avantageuse, mais elle pouvait elle aussi y mettre du sien. Parce que le jeu n’était intéressant que lorsque les deux participaient. Evelynn appuya doucement son nez contre la joue du Gallois et, dans un petit mouvement, l’incita à lever la tête pour que leurs regards se rencontrent une autre fois. L’une de ses mains était toujours prise entre celle du ténébreux et le sable rugueux, mais l’autre, elle, était libre d’agir. Un sourire malicieux et avide trouva sa place au coin de ses lèvres alors que ses doigts vinrent s’appuyer contre le torse de l’étudiant, entâmant un course vers le cas d’une longue caresse appuyée. Elle passa ses pectoraux, son ventre, puis s’arrêta juste à la frontière de son pantalon. Ses phalanges se glissèrent sous le tissu de celui-ci et vinrent taquiner habilement l’élastique de son boxer. Elle l’étira, l’abaissa juste un peu, laissa l’ongle de son pouce griffer le bas de son ventre alors que ses lèvres embrassèrent son menton. Et toujours, son bassin ne cessait de s’agiter régulièrement contre celui du jeune homme. Elle avait tellement chaud…
«… Et combien de temps tu penses tenir avant de m’arracher ma petite culotte une fois que j’aurais passé mes doigts sous ton boxer? Combien de caresses sur ta peau brûlante?»
Ses dents s’accrochèrent à sa lèvre inférieure, ses doigts s’enfoncèrent dans la peau de son bas-ventre.
« Embrasse-moi, Llywelyn… », chuchota-t-elle d’un ton suppliant.
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Sujet: Re: Entombed [PV Alcide][S] Mer 26 Juin - 1:58
La désire était palpable, on aurait presque pu l'attraper en tendant le bras. Il faut dire que ça fait un moment que vous vous tournez autour. Surtout que vous n'y allez pas de main morte. Une forte tension emplis la pièce dès que vous vous trouvez ensemble dans celle-ci, c'en est presque impressionnant. Ta peau à tendance à se réchauffer dès l'instant où elle t'effleure et tu commence à perdre patience. Ce n'est pas ton genre d'attendre aussi longtemps pour avoir quelque chose et encore moins quelqu'un. Habituellement, quand une fille te plaît, tu lui fais ton petit numéro et elle ne tarde pas à craquer et à se laisser aller dans tes bras. Surtout que tu n'es pas un mauvais amant, bien au contraire, pourtant Evelynn n'a pas l'air de vouloir s'y risquer. Enfin, c'est ce qu'elle te fait croire, pourtant tout son corps te dit le contraire. Il te suffit de l'effleurer pour la sentir frisonner sous tes doigts. Elle te veut autant que l'inverse, seulement, aucun de vous deux ne veut céder à l'autre et le jeu peut encore continuer longtemps.
À l'heure actuelle, tu pouvais sentir son corps chaud sous le tiens, elle t'avait provoqué et tu lui avais répondus. Tes lèvres se posent dans sa nuque, là où persiste encore quelques bleus, presque effacé que tu as toi-même tracé dans son cou, suite à une énième provocation de ta part. Vous vous testez à longueur de temps, mais parfois elle va trop loin et tu n'arrives pas à retenir toute ta force et toute ta rage, c'est plus fort que toi. Mais le pire dans l'histoire, c'est qu'elle aime ça. Tu as pus le voir dans ses yeux quand tes doigts étaient autour de sa gorge, ses yeux brillaient d'une leur de démence, te suppliant presque de continuer, jusqu'à ce qu'ils te supplient d'arrêter, parce que ses poumons commençaient à manquer d'oxygène. C'était certainement ça le plus drôle, la voir manquer d'air, tu t'étais arrêté à ce moment-là, parce que tu ne voulais pas tant lui faire de mal que ça, tu voulais juste la pousser dans ses retranchements, pour voir jusque où elle était capable d'aller.
Tu l'entend soupirer ton prénom, ton sang a tendance à accélérer sa course à l'intérieur de tes veines, tu as beau être joueur, il a certains moments où tu as du mal à garder ton calme et Evelynn ne fait rien pour arranger les choses. Ton regard croisant le sien, tu pouvais lire pleins de choses dans ses yeux. Tu ne pouvais pas lire dans les pensées des gens comment elle pouvait le faire, mais avec le temps, tu avais appris à lire dans le regard des personnes qui étaient devant toi, un peu comme un système de défense et maintenant c'est devenu quelque chose de naturelle, que tu fais à chaque fois que tes yeux croisent ceux de quelqu'un d'autres et ces parfois bien instructifs. Cette fois, par exemple tu peux voir que la CEART meurt d'envie de voir de quoi tu es capable, mais qu'elle n'a pas l'intention de s'abandonner à toi aussi facilement. Le jeu n'est pas encore terminé.
Doucement, tu peux sentir une de ses mains descendre le long de ton torse, la bougresse essaye de te pousser à bout, ses doigts ne cessent de descendre pour arriver au niveau de ton jean, dans lequel ils se glissèrent. Tu aurais presque pu en perdre tes moyens, mais heureusement, tu sais garder ton sang froid, tu te mord l'intérieur de la joue si fort que tu peux sentir une goûte de sang couler dans ta bouche. Elle sait comment te rendre fou la Elwood et elle n'hésite pas à s'en servir. Entre ses mouvements de bassins répétés contre le tiens et ce doigts qui s'approche dangereusement d'une zone plus que sensible, tu as bien du mal à garder ton calme. Tes doigts se resserrent contre la peau de la jeune femme. Tu ne la laissera pas gagner comme ça, trop facile. Evey te demande combien de temps tu pourrais tenir quand elle aura franchit la barrière de ton boxer. Tu te le demandes. Certainement pas longtemps, voilà pourquoi tu dois faire tout ton possible pour vous retrouver à égalité, pour qu'elle en ait autant envie que toi. Les doigts de ta main libre glissent contre elle, trouvant rapidement la frontière entre sa jupe et son chemisier, tes doigts glissent dessous, caressant sa peau avec légèrement, alors que tu finis par venir ouvrir les derniers boutons de celui-ci, découvrant sa peau.
« Et toi, Elwood, combien de temps pourra-tu tenir en sentant ma peau brûlante contre la tienne ? Tu arrivera à ne pas me sauter dessus si mes doigts se font plus pressant contre toi ? »
Un autre bouton cède, tes doigts se font plus insistant contre sa peau, tes lèvres revenant se glisser dans sa nuque, près de son oreille, ce qui ta permis de lui murmurer ses paroles, t'attardant sur chacun des mots important, pour la faire frisonner davantage. Ta bouche remonte le long de son menton pour revenir croiser son regard. Tu prends plaisir à jouer avec elle, pourtant, ton cœur loupe un battement lorsque son doigt s'enfonce dans la peau de ton bas ventre. Par Merlin, qu'elle est vile.
La voilà qui te demande de l'embrasser. Une première. Vous avez beau jouer ensemble depuis quelques semaines, jamais vos lèvres ne se sont rencontrées. Tu en as envie, mais tu ne veux pas lui offrir satisfaction immédiatement. Alors tes lèvres, viennent se poser sous son oreille, puis contre sa mâchoire, avant d'embrasser le coin de ses lèvres.
« Pas très longtemps apparemment... »
Tu lui souffles ça avant d'enfin répondre à sa requête. Tu l'embrasse, tu profites de la caresse de ses lèvres contre les tiennes. Après tout, ça fait un moment que l'idée de ce baiser fleurit dans ton esprit alors autant en profiter un peu, il ne faut pas brûler les étapes, au risque de le regretter. Tu mordille sa lèvre, avant d'approfondir le baiser, le rendant un peu plus enflammé. Ta main continuant de remonter le long du ventre de la CEART, ouvrant un a un les boutons de son chemisier, la dénudant peu à peu. Tu as bien envie de carrément lui arracher ses vêtements, après tout, il y a à peine quelques minutes elle t'avait presque demandé de la violer alors pourquoi te retenir. Son chemisier ouvert, tu peux découvrir ses dessous et ça ne t'aide pas. Ça te donne encore plus envie de découvrir ce qu'elle te cache d'autre. Tu soupires. On ne pourra pas dire que tu n'as pas de volonté.
Evelynn Elwood
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Sujet: Re: Entombed [PV Alcide][S] Mer 26 Juin - 19:54
Spoiler:
Attention, ce message est plutôt explicite!
Tout cela en était presque irréel. En fait, rien ne la rattachait à la réalité à ce moment précis. Parce qu’à vrai dire, tout cela relevait du fantasme. Voilà maintenant des semaines qu’elle refoulait ses envies les plus tordues et charnelles, qu’elle poussait le vice au bout sans jamais arriver à quoique ce soit de concret, qu’elle se tentait et se laissait tenter avec Alcide. Des semaines qu’elle subissait ses caresses discrètes, ses baisers furtifs, son regard ardent et pervers. Et des semaines qu’elle lui faisait subir, également. Des semaines de piques lancées, de mots soufflés à l’oreille, d’ambiguïtés toujours plus floues et déroutantes. Des semaines qu’elle se sentait devenir folle d’envie, qu’elle sentait son ventre s’enflammer juste à le savoir dans la même pièce qu’elle, appréhendant la prochaine fois qu’ils joueraient à se rendre dingue l’un de l’autre. Et après ces longs jours tortueux, finalement, quelque chose de concret, de physique, d’intense. Comme si la scène sortait tout droit de l’un de ses rêves. Délicieuse torture nocturne, étendus sur le table rude de la plage sur le terrain de l’école, éclairés par les rayons lunaires et le miroitement de celle-ci et des étoiles sur l’eau agitée de l’océan. C’était peut-être trop beau pour être vrai.
Mais en même temps, son corps, lui, ne lui permettait pas de croire qu’il ne s’agissait que d’une fantaisie beaucoup trop vive. La pression du corps ardent d’Alcide la plaquant au sol était presque étouffante, le fait qu’il lui coupait le souffle de temps en temps n’aidant certainement pas la chose. Mais elle se sentait tellement bien sous lui, les poumons serrés, le ventre noué d’envie. Ses sensations étaient délicieusement exacerbées, quintuplées par l’impatience qui rongeait tranquillement son être. Son souffle contre son cou, ses doigts contre sa cuisse, son cœur battant tout aussi fort que le sien. On aurait presque pu croire qu’ils battaient à l’unisson, dans une mélodie chaotique et beaucoup trop rapide pour leur propre bien. La sensation de la peau chaude et tout légèrement moite de la beau du bas-ventre du Gallois collait au bout de ses doigts, lui donnait envie de le caresser toujours plus bas, toujours plus fort. Et cette friction insistante de leurs bassins, ça allait très certainement la rendre complètement folle. Leurs vêtements étaient définitivement de trop en l’envie de s’en débarrasser commençait à se faire de plus en plus imposante à son esprit. Mais était-ce la chose à faire?
Car même si le jeu qui s’était installé entre Alcide et elle était à la base quelque chose de ludique – dangereux, mais ludique – il restait qu’elle ressentait une étrange inquiétude l’assaillir lorsqu’elle pensait à lui céder. Et si c’est tout ce qu’il voulait? Et si, une fois qu’il l’avait eu toute à lui pour un soir, il se désintéressait, passait à une autre fille plus tordue, plus belle, plus dérangée? Si l'envie et la passion s’épuisaient à partir du moment où ils partageraient une nuit ensemble? Elle ne le voulait pas. C’était difficile à expliquer et terrifiant d’y penser, mais elle voulait toujours le fasciner, l’intriguer, qu’il ne se lasse pas, que cet intérêt perdure le plus longtemps possible. Parce que quelque chose en elle se mettait à mourir en pensant à ce qu’un jour, il puisse vouloir la balayer du revers de la main pour passer à quelque chose de plus stimulant. Mais d’un autre côté, cette pulsion de vouloir être jointe à son corps, de ne faire qu’un avec lui, de tester les limites de son corps et de son esprit était terriblement imposante. C’était presque tout ce qui occupait son esprit dernièrement. Elle se l’imaginait, le goûtait presque. Ça n’aidait pas du tout à l’état pitoyable dans lequel se trouvait sa santé mentale.
La belle châtaine fut tirée de ses pensées lorsqu’elle sentit les doigts habiles du jeune homme passer sous le tissu de son chemisier pour venir en défaire les boutons un à un, lentement. Trop lentement. Elle lui aurait supplié de déchirer ses vêtements sans ménagement si elle ne s’était pas déjà laissé aller à la supplication. Les joues de l’Américaine étaient rosées, sa peau moite, ses yeux brillants d’une envie violente… Elle étouffa un gémissement clair contre la peau de la joue du ténébreux juste avant que celui-ci ne cède à sa supplique, attrapant ses lèvres des siennes avec ardeur. C’était délicieux, libérateur et frustrant à la fois. Avide, affamée, Evelynn participait activement au baiser passionné, ses lèvres trouvant leur juste place, toujours, contre celles du Gallois alors que sa langue se pressait et taquinait la sienne, obstinée, tenace. C’était mieux que tout ce qu’elle avait pu imaginer. Elle s’imprégnait du goût de ses lèvres, des mouvements de sa mâchoire qui dansait avec la sienne. Les derniers boutons de son chemisier cédèrent aux doigts experts du Ceart, exposant un soutien-gorge de dentelle blanc. Il était temps de reprendre les choses en mains.
« Je ne te laisserai pas gagner si facilement, Llywelyn », souffla-t-elle, le ton velouté et presque tremblant d’envie alors que leurs lèvres se quittèrent à peine, l’espace d’un instant à peine.
L’étreinte de leurs lèvres repris de plus belle, mais cette fois, elle savait ce qu’elle faisait. L’Américaine se redressa sur ses coudes et se libéra de l’étau de son chemisier ouvert, le laissant choir sans importance sur le sable froid. Ses doigts se glissèrent loin des hanches du ténébreux pour se glisser d’abord sous son veston, qu’elle fit tomber négligemment derrière lui. Mais ça n’était pas finit, non. Un autre passage de ses doigts impatients contre son corps, jusqu’à son ventre. Ils s’accrochèrent à son t-shirt et le tirèrent vers le haut pour le lui enlever, sans manquer de toucher le plus possible son torse, au passage. Ils étaient presque à égalité, maintenant. La jeune femme passa ses doigts contre la peau de son torse puis les accrocha à ses pectoraux alors qu’elle le poussait vers le côté, puis vers le bas. Un instant plus tard, c’était lui qui se retrouvait étendu dans le sable. Encore une fois, il n’était jamais totalement à sa merci, mais cela faisait partie du jeu. Elle ne s’installa toutefois pas par-dessus lui, cette fois. Elle embrassa ses lèvres une autres fois avant que les siennes ne se mettent à courser le long de son cou. Elles s’arrêtèrent au creux de celui-ci, ses dents mordillant un petit bout de peau, puis elle reprit sa descente alors que ses yeux de miels se fixaient avec acharnement dans les siens. Les doigts d’une de ses mains défaisaient habilement la boucle de la ceinture et l’attache du pantalon d’Alcide, libérant dans le même mouvement fluide son membre bien tendu et impatient. Elle le caressa de quelques étreintes, de quelques coups de poignets alors que sa langue, elle, traçait un chemin précis entre ses abdominaux. Et tout ce temps, elle ne le quittait pas des yeux, la fixant l’air gourmand. Un baiser contre le bas de son ventre, puis un murmure.
« Je te devais une pipe, non?... Mais je t’interdis de me toucher… C’est clair? Sinon c'est toi qui perds... »
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Sujet: Re: Entombed [PV Alcide][S] Ven 28 Juin - 2:25
Evelynn avait l'air de très bien réagir à tes caresses, tu pouvais sentir son corps frémir sous le tiens, ce qui te rendais encore plus instable. Tu as envie d'elle, tu ne peux pas le nier, ton corps te trahirais, seulement, tu ne veux pas céder. Non. Tu es trop fier pour ça. Alors tu continue, tes doigts montant doucement le long du ventre d'Evey, délibérément lent, tu veux qu'elle languisse, qu'elle te supplie. Ton cœur s'emballe, tellement que tu te demandes s'il ne va pas se décider à sortir de ta poitrine, tu peux sentir que l'américaine est dans le même cas que toi, vos cœurs battent à une vitesse folle. Il te fallait beaucoup de patience pour ne pas devenir trop brutal, pour mettre fin à ton supplice. En réalité, tu n'as plus que ça en tête. Lui arracher ses vêtements, la dévorer, lui faire crier ton nom, mais tu dois attendre. Encore un peu. Qu'elle soit à point.
C'est à ce moment-là qu'elle t'ordonna de l'embrasser, même si à ton oreille ça sonnait plus comme une supplication. Tu avais gagné d'une certaine façon. Au moins une manche. La bataille été loin d'être fini, mais une victoire était une victoire. Le baiser était spécial. D'une intensité unique. Un peu comme boire de l'eau alors que l'on meurt de soif. Ça faisait un moment que tu voulais goûter à ses lèvres qui te narguer bien trop souvent. Voilà, c'était chose faite. Le baiser chaste se transforma presque immédiatement en un baiser beaucoup moins sage. Vos langues jouant l'une avec l'autre. Un peu comme vous le faisiez quelques instants auparavant. Tes doigts continuaient de travailler de leur côté, venant à bout du chemisier de la jeune femme, tes doigts venant longer la dentelle du soutien-gorge de celle-ci, tu as l'impression que tes doigts brûlent contre sa peau, à moins que ce soit elle qui te brûle les doigts, tu n'en sais rien, mais c'est très chaud en tout cas.
La voix d'Evey retentit à tes oreilles, elle n'a pas l'intention d'abandonner aussi facilement, tu aurais été déçu du contraire. Seulement, tu peux entendre dans sa voix que l'envie prend peu à peu possession d'elle. Tu arrives doucement au but. Elle revient t'embrasser, laissant son chemisier contre le sable, puis ses doigts se glissent sous ta veste, elle te débarrasse habilement de tes vêtements et tu ne la retiendra pas. Tu as envie de sentir sa peau contre la tienne. Elle veut te faire bouger, ses mains appuient sur ton torse. Tu pourrais résister, tu es assez fort pour rester stoïque, mais tu as bien envie de voir ce qu'elle te réserve. Alors tu te laisse faire. Observant avec attention. Tu te retrouves sur le dos, mais cette fois, Evelynn ne vient pas sur toi, non, elle reste là. C'est suspect. Elle t'embrasse, mais ne s'arrête pas là, ses lèvres glissent dans ton cou, t'arrachant un frisson. Ses yeux rivaient dans les tiens, elle ne s'arrête pas là et continue de descendre le long de ton torse. Elle n'oserait pas. Et pourtant, si. Une de ses mains vient à la rencontre de ta ceinture pour te l'enlever. Tu te mords l'intérieur de la joue quand tu sens ses doigts enserrer ta virilité. Elle sait s'y prendre pour attiser le désir. Son regard te promettait mille et une merveilles. Tu en avais l'eau à la bouche.
Le baiser qu'elle déposa sur ton bas-ventre t'arraches un soupire. Avec toute la patience du monde, tu ne peux pas non plus changer ta nature. Tu ne veux plus te contenter de caresses, tu veux du concret, mais quelque chose te dit qu'Evelynn veut encore jouer. Tu es bien obligé de se plier à ses règles quand c'est comme ça. Elle te lance un énième défi et pas des moindres. Elle tient ses promesses c'est déjà ça. Seulement, à une condition, si tu veux avoir le privilège de ses lèvres sur ton membres avide, tu ne dois pas la toucher ou sinon tu acceptes de perdre et ça il en est hors de question. Tu la regardes avant de hocher la tête.
« Je relève ton défi, tiens ta promesse. »
Tu joues avec le feu et tu aimes ça, mais là ce n'est pas ton briquet en argent que tu as entre les doigts, mais une grenade que tu viens de dégoupiller et tu vas devoir assumer. Quelle est belle comme ça. Tu secoue la tête. N'importe quoi. Tu viens te redresser sur tes coudes, l'avantage de cette position c'est que tu peux continuer d'observer la belle Elwood, mais en plus de ça, si tu veux bouger, si l'envie t'en prends de vouloir toucher la châtaine, tu sera obliger de bouger l'un de tes bras, se qui te fera baller d'un côté, ce qui te ramènera certainement à la raison. Tu n'as pas l'intention de te laisser avoir dans son petit jeu. Tu ne dois absolument pas la toucher. Ça lui ferait trop plaisir et toi tu as bien l'intention de lui faire plaisir autrement.
Finalement, ce n'est pas si mal que ça de jouer avec Elwood. Elle a le sens du jeu, elle sait comment bouger ses pions pour te rendre fou et bizarrement ça te plaît. Tu dois garder ton self-control, malgré le traitement plus qu'agréable qu'elle t'inflige. Vile tentatrice. Cette fille est le mal incarné et bordel qu'est-ce qu'elle te donne envie.
Evelynn Elwood
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Sujet: Re: Entombed [PV Alcide][S] Ven 28 Juin - 20:19
Le soupir qui perça les lèvres du Gallois était comme de la musique aux oreilles de l’étudiante. Il était chaud, bas, tout juste retenu mais assez clair pour qu’on y sente toute l’envie qui en transpirait. La peau sous ses lèvres était ardente, mais l’Américaine savait que ce qui allait suivre allait l’être d’autant plus. Et plus que n’importe quoi d’autre, elle voulait l’entendre une nouvelle fois, et encore plus fort, encore plus clairement. Elle voulait que l’air autour d’eux vibre doucement de ses plaintes, elle voulait ses mots soufflés d’un ton brisé de plaisir, elle voulait ses halètements, son souffle raccourci. Et elle voulait le sentir, aussi, qu’elle lui donnait du plaisir. Elle voulait voir son ventre se serrer d’envie, ses doigts se crisper contre le sable - en vain - , ses yeux fixement rivés sur elle. C’était plus fort qu’elle, à présent. Elle voulait le combler, qu’il murmure son nom en un gémissement grave et rompu alors que son corps cèderait au délice de la jouissance.
Mais ça, elle n’y était pas encore. Non, avant, il fallait pousser le jeu encore un peu plus loin. Il fallait qu’elle lui prouve qu’il n’était pas tout-puissant, qu’elle était capable de l’emmener au bord du gouffre, qu’il serait peut-être plus difficile qu’il ne le croyait de ne pas céder aux réflexes et aux envies primales qui accompagnaient sans doute l’alléchante gâterie qu’elle allait lui prodiguer. Il se redressait sur ses coudes à présent. C’était bien la position idéale pour lui, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ça avait le mérite de le prévenir de vouloir la toucher. Bien sûr, si la pulsion se faisait trop grande, il trouverait bien une façon de changer sa tactique, mais elle doutait fort qu’il la laisser gagner comme ça. Ensuite, de cet angle légèrement surélevé, il aurait une vue tout à fait incomparable du travail de la châtaine. Mais ça, ça avait le potentiel de rendre les choses encore plus difficile pour lui. Allait-il faire le lâche et fermer les yeux pour ne pas la voir faire? Ça serait bien dommage, il avait de si beaux yeux… Et la Ceart pouvait très bien imaginer qu’ils étaient d’autant plus captivants lorsqu’ils étaient embrumés de plaisir et d’envie à la fois. Ses mots résonnaient encore dans sa tête. Elle avait tout à fait l’intention de tenir sa promesse. Elle allait tout faire en son pouvoir pour rendre cette pipe absolument inoubliable.
Les lèvres d’Evelynn prirent un détour vers la hanche du ténébreux, traçant la ligne tout légèrement courbée de son os de la pointe de sa langue. Elle ponctua la caresse d’une morsure alors que sa main entama un autre mouvement le long de son membre. Une caresse lente, appuyée. Puis un autre coup, jusqu’à ce qu’elle les enchaîne l’un après l’autre dans un mouvement fluide, tout légèrement rythmé. Il fallait qu’elle le réchauffe un peu, après tout. Même si, à sentir le muscle tendu à souhait sous ses doigts, il n’avait pas besoin d’être réchauffé. Sa paume s’arrêta bien vite – trop vite – et se reposa à la base de son pieu pour le masser du bout de ses doigts. Ses lèvres s’approchèrent de sa peau sensible mais n’y touchèrent pas, pas tout de suite. Elle voulait le faire attendre, le rendre un peu fou d’envie, le faire serrer des dents tant il aurait envie de forcer la chose. L’étudiante souffla sur son sexe, le sentant presque frémir. Puis sa langue, humide de salive, passa le long de sa verge dans une lenteur exacerbée. Ses lèvres et sa langue titillèrent son gland lorsqu’elles atteignirent l’extrémité tout particulièrement sensible, puis la jeune femme brisa le contact presque brusquement pour revenir souffler contre sa peau à présent trempée. La sensation de chatouillement froid qu’il devait ressentir allait sans doute le frustrer. Et elle le laissa être frustré quelques secondes avant de revenir à la charge. Ses lèvres enlacèrent son gland, sa langue s’y attardant comme elle l’aurait fait une sucette tout particulièrement savoureuse. Elle aimait le goût de sa peau palpitante collant obstinément contre ses papilles. La belle s’y concentra un moment, le laissant devenir confortable dans la chaleur enveloppante de sa bouche, puis enchaîna d’un mouvement profond, habile et expert, la virilité du Gallois se retrouvant engouffrée jusqu’au creux de sa gorge réceptive. Lentement, toujours trop lentement.
Et elle ne l’avait toujours pas quitté des yeux.
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Sujet: Re: Entombed [PV Alcide][S] Sam 6 Juil - 23:13
L'atmosphère devenait brûlante.
La patience n'est jamais été ton fort et là, Evelynn te force à attendre, non, en réalité, c'est toi qui te force à te retenir, parce que tu ne veux pas la laisser gagner, tu ne veux pas lui montrer à quel point tu as envie d'elle. C'est ça le jeu. Et pourtant, tu en as envie, tout ton corps peut en témoigner et c'est certainement ça qui te rend le plus fou. Sauf que ce n'est pas la frustration qui te dérange, non, il n'y a pas vraiment de frustration, puisque tu sais bien qu'à un moment où un autre l'un d'entre vous allait craqué, c'était obligé, la tension était trop forte, ce qui te rend le plus fou c'est de te dire que c'était peut-être toi qui allait finir par lâcher prise, parce qu'Evelynn était vraiment douée à ce jeu, tu ne pouvais pas le nier.
Le jeu reprit de plus belle. Tu te redresse sur tes bras, histoire de t'offrir un moyen de te réguler un peu. Tu sais très bien qu'Evelynn n'a pas l'intention de te laisser comme ça. Alors vaut mieux assurer tes arrières, si tu la touches, tu perds et ça tu ne le veux pas. L'envie tiraille déjà ton bas ventre. Son regard t'enflamme, tu pourrais presque voir dans ses yeux couleur de miel, la flamme du vise y briller. Elle prend son temps, encore, tu rages intérieurement, mais tu ne dois pas la toucher. C'est un défi et tu vas le tenir. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui manque. Tu as envie de la toucher, serrer son corps contre le tien, la posséder, mais ça n'est pas pour tout de suite.
Et là, soudainement, elle se décida, la sensation humide de sa langue contre ta peau t'électrise. Avec la position que tu as choisis, tu peux voir absolument chacun de ses gestes, toutes ses caresses, ton propre corps qui se crispe un peu plus à chaque mouvement de la châtaine. Tu te mords la lèvre, pour t'empêcher de gémir quand ses doigts descendent le long de ton membre. Il ne faut pas être extralucide pour voir qu'Evelynn sait comment s'y prendre pour rendre fou un homme et toi, tu es entre ses mains. Elle s'approche, son souffle contre ta peau tendue te fait te tendre à nouveau, provoquant un frisson qui remonte le long de ta colonne vertébral, jusque dans ta nuque. C'est à son tour de prendre son temps, les rôles sont inversés, tu n'as plus le pouvoir cette fois. Tu commençais à t'impatienter. Doucement la frustration prend part de toi, tu as envie de briser cette distance qui sépare ta virilité de la bouche de la CEART. L'attente de donne l'envie de grogner.
Elle ne peut pas te faire attendre plus longtemps ou tu vas craquer. Heureusement pour toi, c'est à ce moment là qu'elle décide d'attaquer les choses sérieuses. Quand ses lèvres rencontre la peau plus que sensible de ton membre tu n'as d'autre choix que de serrer le sable sous toi, ce qui ne sert pas à grand-chose, puisqu'il s'échappe d'entre tes doigts. La douce torture commence. Elle sait si prendre et ça n'arrange rien. Tu as envie de passer une main dans ses cheveux, ne serait-ce que pour reprendre un minimum le contrôle, mais elle y avait pensée.
Tu gardes ses yeux rivés dans les siens, pensant que ça peut t'aider à retrouver ton calme, mais loin de là. Son regard brûlant ne te calme pas du tout. Ton cœur s'emballe, tu te demande s'il ne va pas sortir de ta poitrine. Elle prend son temps et ça te rend fou. L'espace d'un instant, tu n'en peux plus et tu laisse ta tête baller en arrière, que quelques secondes, juste le temps de reprendre ton souffle. Ta respiration est de moins en moins régulière, tu as beau faire ce que tu veux, tu n'arrives plus à cacher l'effet qu'elle te fait, rien qu'avec sa bouche. Tes poings sont serrés, tout comme ta mâchoire.
Tu t'interroge sur le temps que tu vas encore pouvoir tenir, bientôt ce défi sera le cadet de tes soucis. Tu ne pourras plus te retenir. Tes yeux bleus azurs sont emplis de désir. Tu te reprend juste attend quand tu sens l'un de tes bras se dégager de tout ton poids pour s'avancer vers le visage d'Evelynn, tu dévies ton geste et te redresse légèrement, comme si ça pouvait t'aider. L'américaine ne détache pas son regard du tien, tu te demande si elle essaye de voir une faiblesse dans tes iris. Non, en fait, tu t'en fiche, tu veux simplement savoir quand est-ce que tu aura le droit de la toucher, à ton tour.
Evelynn Elwood
PROFIL
Messages : 75 Réputation : 23 Date de naissance : 17/06/1990 Nationalité : Américaine
[Post TRÈS graphique, vous êtes avertis. En fait, si vous avez en bas de 18 ans, vous ne devriez même pas avoir lu tout ça jusqu'ici, coquins ~]
Elle voulait s’assurer qu’il se souvienne d’elle le plus longtemps possible. Elle voulait hanter ses pensées, tacher son esprit, elle voulait être mémorable, exceptionnelle. Et pour cela, il faudrait qu’elle trouve toujours une façon de le surprendre un peu plus, comme c’était le cas à cet instant, alors qu’elle faisait coulisser le sexe tendu à souhait de son amant dans sa gorge, son regard ardent et déterminé toujours fixé dans le sien. Ce n’était pas la première fois qu’elle jouait dangereusement avec Alcide, mais tout ce qui avait pu se passer avant n’était rien comparé à ce soir. La dernière fois, ils étaient sur un pied d’égalité, prenant parfois le dessus mais s’échangeant la première place ici et là, dans une harmonie fluide. Mais maintenant, éclairée par les rayons de la lune, elle s’était volontairement placée entre ses jambes, à genoux devant lui. Mais elle ne contrôlait pas moins la situation. Le bassin du Gallois était presque immobile, ses mains bien prises sous son corps et la châtaine ne quittait pas le ténébreux du regard, arrivant à se montrer imposante malgré les mouvements de ses lèvres et de sa langue contre une verge bien raide. L’avenir de sa domination était loin d’être mis en péril pour l’instant… Suffisait de regarder l’air défait qui collait au visage de l’étudiant et ses soupirs de plaisir bien mal retenus. Il était sien, et ce petit exercice d’agilité n’était qu’une énième façon de lui montrer qu’il lui appartenait.
Evelynn se vit satisfaite de constater qu’il avait bien du mal à garder tout son sang-froid. La tête penchée vers l’arrière, cette inclinaison sur le côté avant qu’il ne se reprenne de justesse…. Alcide comprenait les enjeux qui se plaçaient devant eux, même si cette fois-ci, c’était à elle que revenait l’avantage de la position. S’il l’avait voulu, il aurait facilement pu agripper sa tête et forcer le mouvement, ça n’aurait pas été étonnant venant de lui. Mais l’Américaine savait très bien que son amant était terriblement orgueilleux et qu’elle allait devoir le pousser jusqu’aux limites du possible pour qu’il y aille même une chance qu’il cède. Elle savait qu’Alcide n’oserait pas lui imposer son membre d’une pression de la main, à moins de désirer ardemment les représailles qui suivraient certainement. C’était bien là le plaisir de leur relation. Tous les deux avaient le potentiel de prendre le rôle de l’autre, et ils usaient et abusaient de cette capacité, pour le bien-être du jeu absurde et tordu qui définissait leur relation.
Et ces yeux… Ces yeux bleus, normalement si fermes, si froids, impassibles et impénétrables. Ils l’appelaient. Il n’osait peut-être pas exprimer son plaisir d’une façon particulièrement audible pour l’instant, se contentant de soupirs lourds, mais ses yeux parlaient pour lui. Elle devait l’entendre, elle devait le sentir défaillir…Evey vint cracher sur son sexe violacé et le prit bien au fond de sa bouche, le mouvement accompagné du bruit distinct d’une gorge possédée. La belle ponctua ce petit cadeau d’un clin d’œil puis repris ses attentions où elle les avait laissées. Elle sentait son amant trembler sous ses doigts, se crisper de plus en plus, son corps répondant de mieux en mieux aux mouvements de sa langue et de sa main qui venait tout juste de se placer à la base de son membre, le branlant en rythme avec sa fellation. Il s’approchait du point de non-retour, et juste cette idée la rendait complètement dingue. Ne résistant plus à l’appel de son propre corps frémissant de désir, elle remontant sa main libre jusqu’à sa poitrine et la caressa avec précision, sous son soutien-gorge, ponctuant la gâterie qu’elle prodiguait au Gallois de profonds gémissements rythmés. Encore quelques coups de langue, quelques entrées brutales au fond de sa gorge, elle y était presque… Elle devait être minutieuse dans ses mouvements, histoire de ne pas manquer le moment crucial.
Il y était tout juste, elle le sentait… Et c’est à cet instant-là qu’elle s’arrêta brutalement. Elle tenait toujours solidement la base de son pieu entre ses doigts mais sa bouche c’était complètement éloignée, le laissant palpitant d’envie et complètement trempé de salive. La jeune femme fixait toujours son amant dans les yeux, lui jetant un air de défi tout à fait hautain alors qu’elle apposait sur l’extrémité de son membre un unique baiser. Puis un soupir, quelques mots murmurés. Elle voulait le rendre dingue d’envie. Complètement fou.
« Dis-moi que tu veux que je finisse, Alcide… Supplie-moi. »
La moindre des choses que l'on puisse dire était qu'Evelynn sait s'y prendre et tu as du mal à rester de marbre. Sa langue te fait languir un peu plus à chaque instant. Ses yeux t'allumant davantage en restant ancré dans les tiens. L'américaine est d'une beauté époustouflante à genoux, mais tu ne peux pas te laisser aller à sa contemplation, tu dois rester dans la retenue, si tu ne veux pas perdre tout tes moyens et la laisser gagner bien trop facilement. Cependant, il est bien clair qu'elle n'a pas l'intention de laisser tomber tant qu'elle n'aura pas remporter cette victoire. Ta respiration se fait de plus en plus irrégulière. Rester de marbre face à ce traitement devient compliqué. Tu sens tes doigts se resserrer dans ton dos, essayant de garder un minimum de contrôle sur ton corps déjà en émoi. Le plaisir de la chaire c'est quelque chose que tu aimes, mais le jeu est ce que tu préfère. Avec Evelynn tu as le droit aux deux à la fois.
Le pire c'est qu'elle sait très bien s'y prendre et t'as de plus en plus de mal à te tenir. Ce jeu devient de plus en plus tordu et Evey ne te donne pas l'impression de vouloir lâcher l'affaire. Deux têtes de mules qui se font face, ça promet. Dammit. Ça devient de plus en plus dur pour toi de rester de marbre et elle prend un malin plaisir à te faire tourner la tête. Tu hésites. La meilleure des choses à faire aurait été de te lever et d'arrêter tout ça tout de suite. C'est le seul moyen pour ne pas te laisser avoir. Elle sait te manipuler et tu sais très bien qu'à partir d'un certain moment elle pourra faire de toi ce que tu veux, tu ne sera plus en mesure de le lui refuser. La faiblesse du mâle. L'espace d'un instant ta main manque de venir se perdre dans la chevelure de miel de ton vis-à-vis. Heureusement, tu arrives à te retenir, te crispant légèrement.
Soudain, tu l'as vois s'arrêter net, tu sens la chaleur de sa bouche s'éloigner de ton propre corps. Tu es déçu, tu te demandes bien ce qui lui prend. Tu as beau te douter qu'elle joue encore avec toi, ta frustration est tout de même là et en sale gosse qui te respecte ça t'énerve. Seulement, tu sais très bien que tu ne dois pas t'énerver, ce n'est pas le moment. Tu dois te contenir, comme tu as su le faire jusqu'à maintenant. C'en est peut-être trop pour toi. Son regard de défi te file un énorme frisson. Elle est diabolique, purement et simplement. Elle veux te rendre fou et tu es bien forcé d'admettre qu'elle a bientôt atteint son objectif. Droit dans les yeux, elle veut que tu la supplie, elle te cherche en plus de ça. Elle veut te pousser dans tes derniers retranchement. Tu te mord une nouvelle fois la lèvre, essayant de trouver de la contenance là où il t'en restait.
« T'en as autant envie que moi, pourquoi je devrais te supplier ? »
Tu plonges ton regard dans le sien, ça ne t'aide pas vraiment, mais tu as bien l'intention de lui tenir tête jusqu'à ce que tu n'en puisses plus. On ne soumet pas Alcide Llywelyn aussi facilement. Tu as bien l'intention de le lui faire comprendre. Tu n'es toujours pas autorisé à la toucher, même si tu en meurt d'envie. Tu soupires une dernière fois, tu as un choix à faire et tu décides de suivre ce que tu es. Tu te redresse soudainement. Tu as le choix, soit la supplier et te rabaisser, soit l'empoigner et certes perdre ton pari, mais regagner le pouvoir. Il est hors de question que tu t'abaisse à supplier qui que ce soit. Tu viens l'attraper pour la plaquer contre toi et tu l'allonge sur le sol.
« Tu l'aura bien cherché. »
Sorry:
Je suis vraiment désolée pour cet horrible temps d'attente, j'espère que tu ne m'en veux pas.