Ne t'y placarde pas! [PV Wendy]

C'était sa deuxième année. Liam n'en revenait toujours pas, cela faisait déjà deux ans qu'il se trouvait à St. Barnaby, deux ans qu'il suivait les cours de manière régulière et avec la plus grande concentration dont il était capable. Il était assidu, travaillait d'arrache-pied, y mettant tout son coeur, en même temps, il ne voulait surtout pas que les gens apprennent qu'il n'était qu'un pauvre cracmol sans pouvoir, le jeune sinsear compensait donc bon... Il travaillait plus fort que les autres, éloignant des esprits le fait que jamais personne ne l'avait vu avec une baguette, que jamais personne ne l'avait entendu se vanter d'un sort qu'il aurait lancé en pleine tête d'un indésirable. Hmmm, quoi qu'à bien y penser, jamais personne ne l'avait réellement entendu parler, si l'on ne comptait pas ces pauvres bégaiements plutôt médiocres qui n'étaient guère dignes d'une conversation.

Il avait lamentablement faillit à sa tâche d'intégration, ce n'était pas peu dire. Le nombre d'ami qu'il s'était fait depuis son arrivée se comptait sur un seul doigt : Evelynn, et encore, il doutait toujours que la jeune femme veuille réellement passer du temps avec lui. Il n'allait donc jamais vers elle, de peur de la déranger. Il tentait bien de parler avec certaines personnes dans le café étudiant, mais ils avaient tous ces énormes personnalités exubérantes qui lui faisait définitivement bien peur. Il avait pourtant promis à Abigail qu'il se ferait de nouveaux amis, qu'il sortirait de sa coquille, qu'il allait la rendre fière... son amie l'avait regardé avec un certain doute, mélangé avec de l'amusement et avait acquiescé. Ce fut la même réaction auprès de son frère et de sa soeur; ils lui avaient tapoté gentiment la tête en souriant d'une manière qui avait échappé sur le coup à Liam, mais qu'il comprenait totalement maintenant : ils n'y croyaient pas trop. C'est d'ailleurs ce qui empêchait Liam de leur écrire régulièrement... en fait, il ne leur écrivait pratiquement plus, sinon de courtes lettres sans contenue... indigne de lui, qui s'exprimait nettement mieux sur papier qu'en parole. La raison était bien simple : Il détestait mentir et il ne voulait pas se plaindre de sa situation. Aussi, ne faisait-il que répondre au stricte minimum aux lettres de sa famille et de sa meilleure amie, s'intéressant à leur vie, loin en Nouvelle-Zélande, à leur histoire d'école, de coeur, leurs ennuis, taisant ses propres problèmes, ennuis et malaises, c'était bien plus simple ainsi.

Le jeune homme baissa la tête, maintenant pleine de lourdes idées, alors qu'il marchait dans les couloirs de l'université. Dans son sac à bandoulière de cuire, suspendu à son épaule; chandelles allumettes, baguette et surtout lettre de vit-magic s'y retrouvaient. C'était un dimanche soir des plus normal, en même temps tous les jours de la semaine de la vie de Liam l'était, et pour ne pas changer à ses habitudes, le jeune homme s'était dirigé vers le seul endroit qu'il connaissait pour avoir la paix, enfin, surtout pour être certain qu'il n'y rencontrerait personne. Le placard à balais... car qui dans l'université irait se réfugier là? C'était une honte certes de s'y cacher, surtout pour étudier de simples sorts, mais c'était tout ce qu'il avait réussi à trouver. Ses lundis matins étant libre, Liam avait le bonheur de pouvoir passer toute la nuit dans son petit placard avec lui-même et sa baguette récalcitrante. «C'est qu'on va passer un bon moment... encore.»

Soupirant et passant sa main sous son chapeau, autant pour replacer ses cheveux que pour faire diversion à sa petite voix, Liam s'engagea dans les derniers mètres le séparant de son refuge. Il pouvait voir son placard, enfoncé dans le mur de l'université, ne cadre de bois ressortant légèrement du mur de pierres froides et humides. Le néo-zélandais n'avait pas fait son choix au hasard, il avait pris l'un des placards les plus sales qu'il avait trouvés dans l'université, dans l'un des couloirs des moins utiliser pour les cours; il n'y avait que de vieille salle de classe plus ou moins abandonner, couvertes de poussière... c'est à se demander ce que les brownies faisaient! N'empêche, il avait logiquement déduit que, si le placard de son choix était si sale et si poussiéreux, c'est que personne n'y tenait vraiment. «Mec, qui peut bien réellement tenir à un placard, mis-à-part toi...» Il avait donc déplacé son contenu en pleine nuit, jusqu'à un autre placard, puis avait nettoyé sommairement sa petite cachette.

Arrivant à la hauteur du placard à balais, Liam prit bien soin de regarder à droite, puis à gauche: personne en vu. Fébrilement, car il était toujours anxieux que quelqu'un le découvre dans cette position, il sortit de son sac une chandelle puis une allumette et fit enflammer la mèche aussi rapidement que possible. Il avait maintenant de la lumière et toujours personne en vu. Le coeur battant la chamade «Tu n'es vraiment pas fait pour de l'action toi...» il s'enfonça dans son placard où s'y trouvait déjà une lanterne, brunit par ces nombreuses utilisations, et y inséra sa chandelle. Liam referma la porte, accroupit au fond du placard obscure et sortit de sa poche sa lettre, rose fluorescente, de vit-magic.... que les cours commencent.

Elle en avait entendue parlé pour la première fois la veille, alors que, profitant du fait que son cours de théories de la magie noire s'était terminé plus tôt qu'à l'habitude, pour aller faire une énième visite à la Bibliothèque de l'université. En se promenant nonchalamment entre les lourds rayons poussiéreux qu'elle affectionnait tant, elle s'était arrêtée soudain, le regard rivé sur un ouvrage volumineux rendus presque gris sous la poussière qui avait dû s'accumuler au cours des années.

«Évolution des lieux hantés dans l'histoire sorcière et moldus Tome 8 : le château de St-Barnaby»

Wendy n'en croyait pas ses yeux ! Bloody manticore, c'était une vrai perle que ce qu'elle venait de trouver ! Depuis le temps qu'elle cherchait une histoire de son lieu d'études qui serait digne de ce nom, elle tombait non seulement exactement sur ça, mais encore mieux : un description des lieux mystérieux et leur évolution ! Elle se mit à feuilleter l’œuvre fébrilement, certaine de tomber, d'un moment à l'autre, sur une description détaillée de salle mystérieuses et oubliée, regorgeant de trésors et de trouvailles qui n'attendaient qu'elle pour être découvertes. La monaraith, sautant presque d’excitation, tombant, au fil des pages et des mots, sur tellement d'information qu'elle avait de la difficulté à y voir claire, sentant une joie exubérante, enfantine naître en elle, se dépêcha de s'enfuir avec le livre. Elle hésita un instant entre l'emprunter en bon et due forme auprès du grand Todchai à lunette qui s'en occupait au bureau et dont elle n'arrivait jamais à se rappeler du nom, ou à simplement partir comme une voleuse avec l’œuvre, se doutant à l'avance du temps utilisation qui lui serait nécessaire de passer avec celle-ci, appréhendant les retards coûteux et imposants qui y serait irrémédiablement liés. Elle songea cependant qu'elle ne voulait pas se mettre le binoclard, encore moins la gentille bibliotécaire dodu qui avait l'air si douillette et qu'elle affectionnait particulièrement. Wendy poussa un soupir et, résolue, passa au bureau d'enregistrement des œuvres avant d'aller, dès que cela fut fait, s'enfermer dans son dortoir pour dévorer le livre pendant la nuit.

Son plan ne fut, cependant, pas aussi simple que ça. La lecture de l'histoire des lieux hantés de St-Barnaby la passionna tant, mis son imagination en ébullition de manière telle, qu'elle ne pu s'empêcher de succomber à l'envie irrésistible qui la tenaillait d'aller vérifier directement sur le terrain si les endroits de légende dont le livre faisait mention était encore accessibles, prêt à livrer leurs secrets à quiconque aurait l'idée saugrenue, voir le culot, d'aller y jeter un coup d’œil. Relisant un passage qui l'avait particulièrement marquée sur l'emplacement supposé du bureau de l'ancien directeur de St-Barnaby, Cormag Fowley, où il faisait toutes sortes d'expériences hallucinantes avant de disparaître subitement dans le labyrinthe. Nul doute qu'elle y trouverait des choses merveilleuses et dignes de l'intérêt général, voir des ébauches de recherche qu'elle pourrait éventuellement complété et diffuser à travers le monde. Déjà, son esprit s'emportait et elle rêvait de faire des découvertes qui révolutionneraient le monde sorcier. Elle partie donc avec empressement vers l'aile nord du château, dans les corridors sinueux et changeant tentant d'appliquer à la réalité les indices de lieux qu'elle décodait au travers des mots.

«Fowley choisi une pièce très sombre, avec des fenêtres hautes perchées pour empêcher que les billywigs dont il faisait l'élevage ne s'échappent...»

Une pièce aux fenêtres hautes et petites, ça lui rappelait vaguement le deuxième étages. Puis, si son souvenir était bon, il lui semblait d'ailleurs que la statut de la Baronne Bossue, justement au deuxième étage s'était plein qu'un bruit de bourdonnement l'empêchait de dormir le soir. Ce devait être le reste de l'élevage de Billywig, sans nul doute ! Fière de ses talents de déduction, Wendy se dirigea avec célérité vers la baronne. Arrivée à son niveau, elle réveilla sans aucuns scrupules la vieille baronne qui semblait encore plus voûtée que la dernière fois qu'elle l'avait croisée. Elle se mit à la bombardée de questions un peu décousues, écoutant à peine les réponses, de toute manière, convaincue d'avance de la véracité de sa théorie. La baronne, à moitié endormie, les yeux bouffis, marmonnait de manière plus ou moins intelligible des réponses aux questions qui fusaient, partagée entre son envie de dormir et la satisfaction d'avoir enfin une visiteuse qui s'intéressait à elle, toute esseulée dans une partie peu passante du château qu'elle était. Oui elle entendait encore des bourdonnement, mais elle n'était pas certaine qu... Non, personne n'était jamais venu ici avant Wend.... Que ? Peut-être bien que F... Oui, Fowley passait la voir dans le temps, il aimait bien qu'elle le... Elle ne savait pas si les fenêtres était hautes ni si... Mais, elle y pensait tout juste à l'instant, elle avait oublié, quoi, depuis le temps, qu'elle cachait un passage secret. Il était là, derrière sa bosse ! Un peu poussiéreux, pleins d’araignées et sûrement de ses créatures qui faisaient ces insupportables bourdonnement mais, enfin il fallait...»

Wendy ne lui laissant pas le temps de finir, la poussant presque du haut de son piedestal pour acceéder au passage derrière elle. Quand elle l'avait entendu le mentionner, son cœur avait manquer manquer un battement. Bloody Manticore, c'était indéniable, elle se rapprochait de son but ! Elle s'engouffra dans le long tuyaux sombre qui se dessinait devant elle et se mis à courir aussi rapidement que la noirceur ambiante le lui permettait, ne pensant à s'éclairer d'un lumos que tardivement. Le tunnel était en effet peuplé d'une gigantesque armée d'Araignée qui semblait ne pas être contentes du tout d'être déranger dans leurs minutieux travaille de tissage et qui s’agrippaient agressivement dans ses cheveux et ses vêtements. Elle était en tain de se demander si ce tunnel allait aboutir un jour, quand, pour la seconde fois cette nuit-là, son cœur manqua un battement. Était-ce à cause du tems qui avait gruger le sol, le rendant fragile, ou bien une trappe avait-elle était installer précisément à cette endroit pour décourager les éventuels curieux qui s'aventureraient sur cette fois ? Toujours est-il que sous les pas de Wendy, le sol céda soudainement et, telle Alice au pays des merveilles, elle se sentie chuté pendant ce qui lui sembla durer une éternité.

Aussi soudainement qu'elle était tombée, elle atterri sur le sol d'un endroit inconnue. La chute, cependant, ne fut pas si douloureuse qu'elle se l'était figurer en tombant. Peut-être parce qu'elle était tombée tous les membres entremêlés avec ce qui semblait être les membres de quelqu'un d'autre, ce quelqu'un gisant douloureusement sous elle et ayant vraisemblablement amorti sa chute. Elle laisse échapper un «ouille ouille ouille!» retentissant avant de se relever aussi soudainement qu'elle était tomber, n'étant pas du genre à se lamenter sur une telle péripétie, toute douloureuse qu'elle soit. D'un coup d’œil englobant, elle parcouru la salle où elle se trouvait du regard, avide de découvrir si elle avait oui ou non découvert le bureau de Fowley... La déception du se lire sur son visage quand elle s’aperçut qu'elle était atterri dans ce qui avait tout l'air d'être un placard... si le mot seyait à une pièce aussi exiguë et sombre que celle-ci. Elle allait se retourné pour juger du regard la personne qui désirait s'enfermer dans une salle comme celle-ci pour faire merlin savait quoi, quand elle s'arrêta un instant, une odeur insupportable de roussi, nauséabonde, emplissant ses narrines. Bloody Manticore, c'était quoi ça, encore ?

L'étudiant était installé depuis plusieurs minutes... voir même, plusieurs heures, il n'en savait pas trop et son approximation basé sur la longueur de sa chandelle était plutôt aléatoire. De toute manière, il n'avait pas réellement besoin de savoir depuis combien de temps il s'était enfermé, ni combien de temps il y resterait, tout ce qu'y comptait c'est qu'il mettait toute sa tête et tous ces efforts à l'application des sorts qu'il tentait d'appliquer avec une pointe d'exaspération.

Malgré tout, les minutes passaient et l'atmosphère devenait de plus en plus lourde, réduisant, grugeant, la concentration du cracmol. Il respirait lentement, la tête penchée vers ses notes qu'il tentait d'assimiler le plus efficacement possible. Autour de lui, un fouillis de note de cours, de lettre rose de vit-magic, gisait et sa baguette, entre ces mains moites et tremblantes, n'avait guère de réaction. Le pauvre Liam était au bord de l’exaspération même plus, au bord de la crise de nerfs, ces cheveux maintenant pratiquement dans tous les sens, ses yeux exorbités par l'effort, il n'arrivait à rien... ou pratiquement. Le simple sort d'attraction qu'il pratiquait n'avait donné que de maigres résultats, peu encourageant pour la suite des événements. Il avait beau y mettre toute son énergie, toute sa volonté, tout ce qu'il avait, simplement, rien n'y faisait, son sort d'attraction réussissait, avec peine, à faire bouger d'un petit millimètre son parchemin... situé à moins d'un mètre de lui. Rien n'était plus frustrant et il avait la désagréable sensation, au fond de lui, que peu importe les efforts qu'il y mettrait, il ne réussirait à rien de mieux.

Ce n'était que parce qu'il était qu'un pauvre cracmol... rien de moins, il était un bon en rien pour les sorciers.. il pourrait toujours essayer de vivre une autre vie ailleurs avec les moldus et passer pour un idiot là aussi après tout, au stade ou il en était. Il finirait mendiant dans les rues de Londres... ou peut-être celle de Glasgow, ou Stornoway, même s'il serait encore plus la risée de l'école... en tout cas, il ne retournerait jamais chez lui, la Nouvelle-Zélande est si loin, ses parents auraient bien trop honte pour le rapatrier chez lui, ils l'abandonnerait à son triste sort de bon à rien et il finirait par mourir simplement dans une rue, seul, oui, voilà ce qu'était son avenir. Du moins, s'il avait eu un don en divination, il se serait prédit un tel futur.

Il était donc en pleine scène de désespoir, se battant contre lui-même, se contredisant bref, passant pour un totale cinglé mental pour quiconque aurait pu lire dans son esprit – par chance, aucune de ces personnes n'étaient dans les parages- lorsqu'un bruit le retira de ses sombres pensées. Quelques choses au dessus de lui semblait bouger, s'agiter... tout craquait. Inquiet, Liam se leva vivement, délaissant l'inutile baguette au sol la troquant plutôt pour sa chandelle qu'il leva bien haut au dessus de sa tête, tentant d'examiner le plafond. Ce n'était probablement rien... il devait avoir imaginer des bruits à force d'être seul à se parler à lui-même... la paranoïa était proche... il allait donc finir sa vie au Ste.-Mangouste plutôt que dans la rue... parfait, c'était tout simplement parfait.

Étonné par sa propre mauvaise humeur, lui qui n'était habituellement pas du genre à se plaindre et encore moins à être de mauvaise humeur, Liam s'apprêtait à simplement ranger toutes ces choses, vraisemblablement, l'étude de ce soir ne lui servait strictement à rien et tout ce qu'il en écoperait serait une mauvaise migraine et une humeur massacrante pour les prochains jours. Mais étrangement les bruits qui avaient plus tôt attirées son attention ne cessait de revenir... peut-être n'était-il pas si fou, finalement? Levant la tête, plissant les yeux et levant une fois de plus la chandelle vers le plafond, ce qui arriva, il n'aurait jamais pu le prédire -même avec un don. Comme venu de nul part, comme tomber du ciel, ou plutôt, littéralement tombé du plafond, une masse s'écroula lourdement sur lui, l'écrasant fermement au sol. Sous ce poids, la première pensée de Liam et même... les premiers mots, les deux prononcés à l'unisson, pour une fois en accords, furent :

« Outch...»

Ce n'était pas très pertinent, ce n'était pas des phrases les plus... complètes, mais elle disait bien et surtout clairement ce qu'il avait à dire et... étrangement, cela résumait très bien la situation. Nom d'un vieux Gytrash! Qu'est-ce qui... mais, comment... p-pourquoi!? Puis sans même qu'il n'ait le temps de comprendre, la chose lui était tombé dessus se releva promptement, éclairant les interrogations du cracmol. Une jeune femme... une jeune femme lui était tomber dessus... du plafond? Une blonde qui, vu son visage, semblait particulièrement déçue de se retrouver dans ce placard. Vraisemblablement, elle ne l'avait même pas remarqué, ou à peine. Il l'a comprenait au fond, il n'était pas grand chose, ni très intéressant et encore moins lorsqu'on ne le remarquait pas! «Tu as une bien drôle de philosophie...» hmmm. Et puis, logiquement, à part lui, qui voudrait réellement se retrouver, volontairement dans un vieux placard poussiéreux? Prêt à se faire juger de long en large et surtout prêt à fuir le plus rapidement possible pour ne pas avoir à subir le regard dégoûté de la jeune femme «ça va le mélodrame?» Liam s'apprêtait, plus vite que jamais à rapatrier ses choses lorsqu'une étrange odeur attira son attention. Cette odeur... cette odeur qui lui rappelait vaguement un souvenir... de jeunesse, c'était durant l'été... son frère avait fait quelque chose de particulièrement stupide à sa sœur, mais qu'était-ce déjà? Ce qui s'empara de ces narines semblait être une fumé accompagnée d'une épouvantable effluve de... roussit? Écarquillant les yeux, complètement paniqué, ce rappelant d'où lui venait maintenant ce souvenir, il remarqua alors que les cheveux de la blonde étaient littéralement en train de prendre feu, dans sa chute elle était non seulement tombée sur lui, mais également sur sa chandelle qu'il avait à la main et toutes celles autours! Il cria de stupéfaction, se redressant et, pauvre et stupide cracmol qu'il était, eu le premier réflexe -Ô combien stupide- d'agripper, mains nues, les cheveux blonds et entremêler de l'étudiante.

Aussitôt fait, il regretta son geste aussi impulsif avait-il été, une douleur fulgurante vînt s'emparer de ses paumes de mains qui, si elles avaient été quelques minutes plus tôt, moites, étaient maintenant complètement brûlées. Les mains complètement crispées, sans aucune délicatesse, sur la tignasse de la blonde, il les retira vivement en fixant, les yeux presque exorbités, ses mains complètement brûlé. Une petite voix au fond de lui lui souhaitait qu'il n'ait pas fait cela pour rien... que les cheveux de l'étudiante en face de lui étaient éteint, mais une autre paniquait, alors qu'il se laissait tombé par terre en fixant douloureusement ses mains tremblantes.

Déglutissant avec difficulté, il détacha son regard de ses mains, dégoûté de l'image qu'elles lui donnaient, pour tenter d'ignorer la douleur paniquante. Il regarda la blonde et osa parler, la voix grave et peu assurée :

«Tu...t-tout vas bien?»

Bien que ce fût l'odeur nauséabonde qui, au départ, lui avait mis la puce à l'oreille, elle comprit que quelque chose clochait, et pas dans le bon sens du terme, en sentant une chaleur piquante et douloureuse se développer sur le côté droit de sa tête... Qu'est-ce que c'était encore que cette diablerie, bordel de merde! C'était déjà beau d'avoir chuté du 38ème étage, il fallait que les choses continuent à mal tourner... Elle ne demandait qu'à reprendre sa recherche de l'ancien bureau de Crowley, c'était pourtant pas si compliquer non? Pourquoi était-elle dans cet endroit saugrenue alors?

Odeur de roussie + chaleur douloureuse... Wendy réussi tant bien que mal à dégoter sa baguette : Merlin soit loué, elle ne l'avait pas égarer dans sa chute. Elle se béni mentalement de l'avoir garder au près d'elle. La jeune fille s'apprêtait à se balancer un agamenti au visage pour tenter d'éteindre ce qui semblait de tout évidence être un incendie capillaire, quand quelque chose s'abati plutôt sur sa tête pour lui tirer tout bonnement les cheveux d'une manière des plus violente. Ben alors, c'était quoi, ça, encore?!

«Tu...t-tout vas bien?»

La blonde se retourna d'un trait, le regard acéré. Pendant un instant, elle avait complètement oublié qu'elle était tombé dans une salle avec quelqu'un... Ou plutôt dans une salle sur quelqu'un. Un inconnu de toute évidence, elle n'avait pas une bien bonne mémoire des visages, mais celui-là ne lui disait décidément rien. Maintenant cependant, elle ne lui oublierait pas la bouille, c'était certain, pas avec la drôle de mine qu'il affichait. Si elle avait eut un quelconque talent en dessin, elle aurait bien eut envie de le croquer. Elle allait justement se mettre à rire de la grimace contrite qu'il arborait, quand elle se souvint des récents événements. Bloody Manticore, mais que diable venait-il de faire? Lui... lui tirer les cheveux? Pour éteindre un incendie? Elle le regarda fixer ses mains meurtries. Pas de bol, mec, il fallait y penser avant de te foutre les doigts dans mon brasier chevelus. Un sortilège, ça te disait pas? De toute évidence, le jeune homme devant elle devait être fou! Il n'y avait pas d'autre solution en fait. Déjà, tirer les cheveux de quelqu'un pour éteindre un feu, on avait vue mieux... La vrai question était plutôt de savoir qu'est-ce, au départ, un garçon saint d'esprit faisait-il au beau milieu de la nuit, seul dans un placard entouré de bougies? C'était franchement louche, à son avis. Triplement, quadruplement louche. Alors, faute d'explications logiques, elle en déduisait qu'il devait être fou... Ça, c'était logique! … À moins qu'il n'ait été en train de performer un rituel de magie noire afin d'invoquer elle ne savait trop qu'elle créature venue du fond de la nuit? Ah! Voilà qui était plus intéressant tout d'un coup...

Sa première question fut aussitôt accompagnée par un index accusateur venant se loger en plein milieu de la poitrine du jeune homme qu'elle se mis à fixer avec des yeux exorbité, l'air inquisiteur.

«D'abord, tu es qui, toi? »

Question judicieuse, inspecteur Holloway, question judicieuse. Toujours connaître celui à qui on à faire.

«Et que fais-tu diable ici, seul, la nuit? De la magie noir, c'est ça? Tu dois me montrer ce que tu fais! »

Un ton autoritaire. C'était parfait. Ses interlocuteurs ne résistaient jamais bien longtemps au ton autoritaire. Avec le temps, elle avait réussi à développer un talent épatant pour mener à bien des intérogatoir. À chacune des questions qu'elle posait, elle enfonçait un peu plus intensément son index dans la poitrine de l'homme devant elle, interprétant les grimaces de celui-ci comme des signes qu'il craquerait bientôt. Un vrai signe d'encouragement.

«Et surtout, pourquoi m'as-tu tirer les cheveux de la sorte! Une vraie brute!»

Elle ne voulait pas faire sa coquette effarouchée, mais elle se disait qu'attiser un peu de culpabilité chez autrui ne pouvait faire de mal, au contraire. Elle se gratta la tête un instant, réalisant que ses cheveux malmener la démangeait drôlement et laissa échapper un hoquet. Bloody Manticore, qu'est-ce que? Là où auparavant coulait une lourde cascade de boucle blonde se trouvait plutôt quelques mèches rêches et cassante, à peine plus longue que sa main. Elle éclata d'un rire tonitruant.

«Oh! Ciel, je dois être splendide! Qu'en dis-tu?»

Spoiler:

OH… il regretta aussitôt de ne pas avoir pris ses jambes à son coup lorsque la blonde lui était tombé dessus… car visiblement, celle-ci semblait particulièrement irrité de sa présence et en bon petit poltron, Liam ne voulait absolument pas imposer sa présence à quelqu’un… surtout lorsque cette personne vous lançait un regard meurtrier et que vous veniez justement de tirer les cheveux de la dite personne. Quel idiot il faisait!

Pointant un doigt inquisiteur sur lui, le néo-zélandais aurait sincèrement aimé pouvoir faire un tour de magie moldu, du genre abracadabra POUFF je suis disparu! Ou encore mieux… savoir transplaner, ou avoir un portoloin à porter de main pour pouvoir disparaître en un clin d’œil… mais ne PAS rester devant une fille fâchée à ça non! Son frère lui avait toujours dit : Ne jamais sous-estimer les filles… et Liam avait toujours écouté religieusement les conseils de son frère… seulement là, il était totalement et carrément coincé – et c’était le cas de le dire. Les deux étudiants, seuls, dans le plus petit placard de l’université!

OH… elle allait le tuer! C’était certain… ces yeux étaient étrange, voulant visiblement lui sortir de la tête.

Liam avala de travers, la bouche s’ouvrant et se fermant toute seule alors que la blonde le bombardait de questions, ne lui donnant même pas une seconde pour y répondre – et de toute manière cela aurait prit beaucoup plus que deux secondes par question pour y répondre.

«D'abord, tu es qui, toi? … Et que fais-tu diable ici, seul, la nuit? De la magie noir, c'est ça? Tu dois me montrer ce que tu fais! Et surtout, pourquoi m'as-tu tiré les cheveux de la sorte! Une vraie brute!»

Son doigt s’enfonçait de plus en plus dans la poitrine du pauvre Liam qui, jamais dans sa jeune vie, n’avait été aussi effrayé d’une fille. Enfin, voyons, les filles, s’étaient gentilles, jolies et délicates, ça voyait en rose, lançait des pétales et tout! «Et Eillis elle… elle était bien lui de ça!» Et alors… Eilis ne comptait pas, c’était sa sœur, normale qu’elle soit une brute avec lui… mais la blonde par contre…Comment pouvait-elle le traiter de brute, LUI, alors que c’était elle qui était très visiblement en train de le malmener! Il avait bien tenté de s’expliquer, et de se reculer, mais les mots bloquaient dans le fond de sa gorge alors qu’il était maintenant accoudé au mur. Coincé… il était coincé et il allait très certainement se faire trucider par la fille. Trucidé parmi des lettres de vit-magic… c’était vraiment une fin honteuse, digne de toute son existance.

Puis soudainement, il ne savait pas trop comment ni pourquoi, la fille arrêta. Elle retira son doigt de sa poitrine – celle-ci étrangement douloureuse… c’est qu’elle n’y était pas allez de main morte – pour passer sa main dans ses cheveux coincé de surprise et… et… éclater de rire.

«Oh! Ciel, je dois être splendide! Qu'en dis-tu?»

Incompréhension. Il n’y avait que de l’incompréhension dans l’esprit du sinsear. Comment pouvait-elle sincèrement rire de la situation alors qu’elle ressemblait à un cochonnet brûlé? Merlin… mais se devait clairement et totalement être une question rhétorique. Pourtant la blonde semblait bel et bien attendre sa réponse… elle avait finalement arrêté de le bombarder de question et le pauvre cracmol se demanda sincèrement s’il devait répondre à toutes les questions qu’elle lui avait posées, s’il était capable d’aligner plus de trois mots à la suite sans bégayer stupidement. Cette fille… elle était incroyable! C’était pire qu’un bucheron ou qu’un vieux marin qui prenait sa place et s’affirmait et malgré que le jeune homme fût particulièrement subjugué par la jeune femme… il aurait étrangement aimé être un peu plus comme elle. S’affirmer, pointer, juger… tout les trucs qu’il ne faisait jamais quoi. Mais voilà, Liam étant Liam, il était maintenant coincé sous le regard de la blonde et son pauvre petit cœur allait bientôt lâcher… il fallait qu’il dise quelques chose mais… mais quoi?

«B…bah – je… c’est…»

Ohhhh… il avait cette vague impression qu’elle allait le trucider s’il ne réussissait pas à s’exprimer correctement ce qui, bien évidemment le stressait encore plus et lui coupait le sens de la parole. Allez Liam… cesses d’être un bon à rien, trois mots… rien là!

Se raclant la gorge il réussit finalement à dire d’un ton qui se voulait badin et assuré, mais qui sonnait plutôt comme une mamie essayant d’être cool :

« Avec un chapeau… ça… ça va être b-beau… euh…»

QUOI? De l’humour? La conscience de Liam l’aurait certainement giflée si elle avait été dotée de mains. Parce que bon… depuis quand le néo-zélandais était doté d’un sens de l’humour aussi médiocre? Franchement, être misérable, timide et surtout, muet… tout ça lui allait beaucoup mieux.

Horrifié par ce qu’il venait de dire, Liam cligna plusieurs fois des yeux, redoutant la réaction de la folle euh…de la fille.

Beurk moi -:

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» Wendy Holloway

Ne t'y placarde pas! [PV Wendy]

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