Morsure ft Haggie !

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Il était pourtant entré dans le bar étudiant sans idées en tête, juste une envie d’un chocolat chaud, il y avait retrouvé la blonde platine, s’était assis à ses côtés alors qu’elle l’invitait à le faire, discutant avec elle pendant qu’elle finissait de remplir son grimoire de son écriture fine. Il avait d’abord été gêné, ne voulant la déranger mais elle l’avait rassurer, lui avait souris en disant qu’elle pouvait bien prendre le temps de discuter avec lui. Il ne s’imaginait alors absolument pas que les choses allait basculer, les autres étudiants semblait méfiant à l’égard de la jeune femme mais elle lui avait toujours semblée gentille avec lui. Combien de fois avait-il croisé la jeune femme depuis qu’il était arrivé ? Combien de fois il avait rougis alors qu’elle s’adressait à lui ? Bafouillant, bégayant alors qu’elle commençait à lui passer la main dans les cheveux, le faisant frissonner. Il s’était approché, pour pouvoir lier ses lèvres aux siennes, leur baiser s’était fait passionné, fougueux. Il soupirait alors qu’elle commençait à passer sa main sous son t-shirt tandis qu’il caressait son dos. Plus rien n’existait autour deux, ni le Sor-Thé-Lège et ses étudiants, ni les remords, ni les cauchemars. Il y avait juste Hagedorn, flamboyante de vie pour laquelle il pouvait se damner sans hésitation.

Galaad avait définitivement perdu le contrôle ainsi omnubilé par le regard couleur améthyste d’Hagedorn, la blonde platine. Il ne savait quand cela avait réellement commencé mais le goût des lèvres de la jeune femme sur les siennes était indescriptible. Ils étaient sortis du café après une ou deux embrassades passionnées, Hagedorn le conduisait vers sa chambre, il se laissait faire, il savait qu’ils en avaient tout deux envie. Ils empruntaient un passage de pierre pour échapper au Troll, Galaad n’en avait jamais eu connaissance, le dortoir des filles apparaissait enfin, la blonde l’entraînait avec lui alors que les pièces semblaient toutes vides. Le visage d’Amelia était apparu dans son esprit, inquisiteur et déçu mais il avait été vite chassé par le contact du corps d’Hagedorn si proche du sien. Ils étaient rentrés dans sa chambre, repoussant la porte avec frénésie, le vêtement supérieur de Galaad tombait déjà au sol, le faisant frissonner alors que la fraîcheur de la chambre l’enveloppait. Il continuait cependant de parcourir la peau d’Hagedorn de ses mains et de sa bouch,e embrasant son épaule, mordillant sa clavicule, toute trace de timidité avait totalement disparue, il voulait sentir la blonde contre lui, s’embrasser à son contact pour ne jamais s’éteindre. Il voulait pourvoir se brûler les ailes, s’en faire saigner le cœur. Il la désirait plus que tout et sur le champs, sa raison l’avait depuis bien longtemps abandonné, il n’était même plus certain de savoir ce qu’il faisait exactement, elle était là, pour lui et avec lui.

Ils passèrent sur le lit, il lui faisait toujours face, le regard brillant fixé dans ses prunelles violettes, totalement hypnotisé, subjuguer par la jeune femme quand quelque chose sembla changé, alors qu’il aurait pu naïvement croire que la blonde le laisserait agir à sa guise elle se montra joueuse, comme elle l’avait fait avec lui depuis le rencontre. Il l’avait fait soupiré, il savait qu’elle le ferait gémir. Il emprisonne tout de même ses lèvres avec les siennes, les mordilles, joue avec sa langue dans un ballet audacieux, glisse sa bouche humide et brûlante le long de la mâchoire de la jeune femme, va parsemer son cou de baiser ardent. Galaad se retrouve tout à coup sur le dos, il cesse de respirer un instant sous la surprise. Il aurait dû se douter que les chose ne serait pas si faciles, Hagedorn n’est pas de celles qui aime lorsque tout se passe avec douceur, Galaad s’en doute, il sait qu’elle est amie avec Fearg, le brun étrange et sombre, il ignore ce qu’ils ont déjà fait ensemble mais une pointe de jalousie stupide lui perce le cœur. D’un autre côté il semble comprendre pleinement que tout ce petit jeu aura une fin proche, si il partage ces minutes qui semblent si longues et qu’il aimerait voir durer, il sait qu’Hagedorn ne sera jamais à lui, ni à un autre. Il sourit, caressant la cuisse de la jeune femme.

Pardon:

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Des rencontres on en fait tout les jours. Mais celle là, Hagie le savais, serait gorgée d'inattendus... Elle l'avais de suite remarqué, solitaire, gêné, timide... Une proie facile, selon elle, un jouet cassable au moindres battements de cils... Pourtant la donne va vite changer, au goût de ces lèvres sucrées et douces. Elle apprécier la puissance de charme auprès de ce jeune homme si fragile. Elle qui se voyait toujours à rire dans ses moustache de la pseudo domination de ses proies. Là quelque chose avait changer, peut être la douceur émanant tout entière de cet être. Hagie, puissante, poussa la réflexion plus loin qu'elle ne l'avait pousser pour une proie.

Galaad était l'opposé de Fearg, doux, affectueux, généreux, tout ce qu'elle aurait dût mépriser, et pourtant ce n'était pas le cas. Mais entre les deux hommes Hagie savait qu'elle protégerais Fearg au détriment du jeune homme. Galaad lui faisait pour la première fois de sa vie, pitié. Lorsque qu'il avait commencé à tomber doucement dans son piège, elle pensait que malgré les mises en garde du campus, il ne s'aventurerait pas plus loin... Erreur de calcul, le jeune homme tombait éperdument amoureux d'elle. Malgré son esprit tordus et pervers, elle n'arriverait pas à lui faire du mal, du moins le détruire. Non pas qu'elle éprouve des sentiment envers cet être fragile, mais en le regardant, elle compris vite qu'il avait déjà sa dose de souffrance, et ne voulais pas lui en imposer plus...

Elle avait gagner un pas d'humanité, et ne voulais pas de lui comme marionnette, mais en ami. Les amis elle n'en avait pourtant pas besoin, se débrouillant seule bien souvent, mais Galaad était une perle qu'elle recherchait, avec lui les soupçons serait éradiquer quant à sa vraie nature, il protégerais ses secrets sans le savoir, et elle, s'occuperais qu'on le laisse tranquille et qu'on ne le touche pas!

Son cerveau avait bouillonné sur le trajet les emmenant tout deux vers les dortoir féminin... Quand ils y arrivèrent, les baisers passionnés sur sa peau la firent frissonné. Son pantalon gisait déjà au sol, il était comme hypnotisé, ailleurs, elle sentait qu'il ne tiendrais pas, et qu'il souffrirais. Elle l'attrapa et le jette sur le lit. Elle passe au dessus de lui, il sourit, elle voit dans son regard qu'il a compris, qu'il a compris qu'elle ne lui appartiendrait jamais... Elle attrape avec fermeté son menton, et lui dépose un baiser dessus.

"Galaad, tu vas souffrir! Et je me dois de te dire que je ne veux pas cela, tu ne sais rien de moi, et tu ne sais pas qui je suis. Je suis un démon et c'est vrai. Tu souffres assez comme ça je crois, alors ne t'ajoute pas une souffrance de plus. On peut coucher ensemble, on peut faire tout ce que tu veux, mais ne tombe pas amoureux! Tu dois me le promettre!"

Elle plonge ses yeux dans les siens, sincère. Il la regarde surpris, elle l'embrasse, hâpe ses lèvres avec une douceur amère qu'elle déteste. Elle se bat avec elle même, entre sa nature noire, et ses pulsion égoïste, et une part d'elle même qui lui dit de ne pas faire de mal à Carboist...

"Galaad..."

Elle soupire, avant de se dégager de son étreinte, et s'asseoir sur le bord du lit. Le jeune homme est perdu. Elle le regarde, stoïque, puis avec gravité:

"Galaad, faut qu'on parle!"

Spoiler:

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Galaad l'avait véritablement senti, quelque chose avait bel et bien changé. Ce n'est pas le désir qui avait poussé Hagedorn à passer au dessus de lui, non, c'était autre chose. Les mots de la jeune femme n'avaient fait que l'effleurer et pourtant leur brûlure était incommensurable. Elle ne veut pas de lui. Pas comme ça, pas alors qu'il la regarde avec une flamme grandissante dans le regard. Cette dernière vacille avant d'être soufflé par la tempête qui fais rage dans l'esprit de Galaad. S'il ne se contenait pas, les choses voleraient autour de lui. Elle l'embrasse sur le menton, alors il est réduit à ça ? Un ami avec qui elle couchera de temps en temps, quasiment au même titre que Fearg mais pourtant il sait que c'est bien plus que cela. Hagedorn n'est pas du genre à avoir des amis. Alors pourquoi lui ? Parce qu'il lui fait pitié le pauvre petit Galaad pleurnichard ? Qu'elle a envie de le réconforter parce qu'il est si mignon lorsqu'il rougit et qu'il bafouille ? Il souffre déjà? Qu'en sait-elle ? Après tout les rumeurs passent bien vite les murs du château, à croire que ces derniers ont des oreilles. Alors peut-être qu'elle n'a plus envie de faire quoique ce soit avec un garçon qui serait capable de mouiller son lit de frayeur. C'est certain que Fearg convient bien mieux, lui n'a peur de rien, il peut jouer avec le feu cela ne le dérange pas. Il est vraiment ridicule, voilà qu'il pourrait presque se sentir jaloux, un rictus barre ses lèvres, il est pitoyable et le pire c('est qu'il a fallut qu'Hagedorn l'arrête pour qu'il s'en rende compte.
Elle l'embrasse une dernière fois avant de l'appeler, son baiser à un goût de sel. Il secoue la tête, le charme est rompu. La folie qui venait à le gangrener, qui l'avait poussé à se comporter comme le dernier des goujats était désormais un vague souvenir. Il se redresse, interdit, son nom que prononce Hagedorn résonne à ses oreilles mais il ne dit rien. Il se rhabille en vitesse, sa quasi nudité lui fait honte et il rougit, ses oreilles prenant une couleur carmin. Le visage d'Amelia revient le frapper de plein fois et il trésaille, déjà les rires moqueurs de son grand-père résonne à ses oreilles, il a envie de disparaître. Il fixe Hagedorn, plonge une fois encore ses yeux gri-marron dans les améthyste, il ne sombrera pas, il ne flanchera pas Ce n'est pas e l'amour qu'il éprouve pour la blond platine, c'est comme si il avait été sous l'effet d'un philtre d'amour. Pourtant il n'a rien bu qui aurait pu avoir l'air d'être de l'Amortentia; Non, c'est juste de sa faute, il allait trahir la mémoire d'Amelia alors que ce qu'il éprouve pour la Sinsear ce n'est pas de l'amour. Peut-être de l'amitié, un peu étrange puisque personne ne semble apprécier la blonde, il est bizarre aussi d'un autre côté, mais il s'en moque, il n'a de comptes à rendre à personne.

"Je suis désolé. Je..Je ne sais pas ce qui m'a pris."

Il aurait presque envie de pleurer tant il est en colère contre lui-même, il a honte de lui comme jamais il n'a pu se détester pour avoir fait quelque chose. Il a déjà fait pire, lorsqu'il a blessé sa petite sœur, et cette pensée lui permet de se rendre compte que bien qu'il ait toujours clamé ne pas l'avoir fait exprès il s'en veut toujours. Une larme roule sur la joue de Galaad, scintillante et emplie de remords, avant de s'éteindre sur le sol. Il lance un faible sourire à Hagedorn.

"Il..Il n'y a rien à dire HHagie', je me suis com-pporté de façon stupide. Et le pire, c'est qque sur le coup…Je.. je ne m'en suis même pas voulu ! "

Il étouffe un rire amer. Il a le sentiment que le goût âcre et acide de la bile lui empli la bouche. Ce n'est peut-être pas un sentiment. Son idiotie lui donne envie de vomir. Heureusement que ses parents l'ont chassés de chez lui, quel piètre modèle de grand-frère il aurait fait, pas étonnant qu'Asriel se soit toujours raillé de lui. Il fixe de nouveau la blonde platine, il ne sait même pas quoi lui dire, elle ne veut pas de lui, il l'a compris. Elle peut bien dire que c'est à cause d’elle mais nous savons tous comme cela fonctionnes n'est-ce pas ? Il espère naïvement qu'elle n'était pas gentille avec lui pour mieux lui faire du mal après, Mc Callister n’est pas de ce genre, enfin, il n'en sait rien? C'est vrai, il ne la connaît quasiment pas de toute façon alors comment pourrait-il être tombé amoureux d'elle si vite alors que l'euphorie s'est déjà évaporée ?

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Hagie regarde le jeune homme se rhabillé, puis se déconfire, jusqu'à cette larme, une larme amère qui s'écrase lourdement sur le sol. L'impact de cette larmes est grand sur la glace qui protège le coeur d'Hagedorn, un fragment s'en détache... Elle lit dans son regard la déception, la rancune et le remord. Elle se mord la lèvre intérieur, la douleur de sa peine aussi grande que lorsqu'elle avait appris sans pouvoir agir, les rumeurs qui courait sur Fearg. Elle se sentait prise au piège de son propre jeu... Pour la première fois de sa vie, elle s'était attaché à un homme comme elle, une ordure immonde, mais auquel elle tenait. Elle n'avait pas voulut se l'admettre, c'était une faiblesse, et elle s'en voudrait sans doute.

Mais là, face à Galaad, se sentiment se reproduit. Elle s'y attachait au fur et à mesure du temps, prise dans un étau infernale ou tôt ou tard elle devrait choisir. Les larmes avait rendu les yeux de Galaad plus clair encore, magnifique. Elle aurait voulut sentir leur chair l'une dans l'autre, mais quelque chose de beaucoup plus fort que le plaisir physique l'en empêcha. L'amour fût inconcevable bien sur, quoique. Comment deux homme, aussi différent, avait pût brisé ses convictions de mal et de noirceur d'esprit dans leur propre intérêt. Elle se penche vers Galaad, puis lui dépose un baiser sur les lèvres. Elle eu un pincement au coeur.

"Tu vas sans aucun doute et je ne me trompe jamais, croire que tu n'es pas le type de gars que je recherche, que je préfère être culbutée par des brute malfaisante, mais c'est faux, que tu me crois ou non. Tu ne t'ai pas comporter de façon stupide, non, tu as répondu à un instinct primaire qui sommeiller en toi. Tu n'es pas faible Galaad, tu es fort!"

Elle le pousse doucement à s'allonger sur le lit, puis viens se blottir contre le torse encore nu du jeune homme. Une douce sensation de réconfort s'achemine dans son corps. Pendant quelque instant elle oublis tout, mais sa nature reviens de plein fouet, lui arrachant une larme de rage, oui et non, mais surtout de désespoir. Elle avait fait trop de bien, elle n'était plus elle même, elle avait besoin qu'on la réconforte, pour la première fois de sa vie, elle eu peur d'elle même.

Pendant son enfance, jamais personne ne s'était occupée d'elle, ou ne l'avait calculée. Fearg lui, ça s'était fait vite, deux âmes noires s'étaient rencontrées, et c'était une évidence. Avec Galaad, ce ne fût pas une évidence tout de suite. Sa souffrance l'avait peinée, au point de ne pas mettre de plan de destruction au point pour cette âme pure, mais pis encore, c'était le première et surement le seul garçon à s'être excuser de s'être comporter comme un animal poussé par des pulsions sexuelles. Ces deux hommes, en l'espace d'a peine quelque mois, lui avait apporté ce qu'elle attendait depuis des lustres maintenant de sa propre famille. Elle avait peur de ça... Une seconde larmes s'écrasa sur le torse du jeune homme, puis une autre... Mais elle s'en fichait, pour la première fois de sa vie, elle savait que se montrer faible face à Galaad, ne lui ferait que du bien. Elle éclata enfin, le souffle court, ponctuer de sanglots.

"Je sais plus où j'en suis...."

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Galaad la berce alors qu'elle se laisse aller tout contre lui, il ne dit presque rien, le souffle court alors que les sanglots de la jeune femme mouillent son torse. Il caresse doucement ses cheveux d'une main malhabile, il est là et espère que celui suffit à Hagedorn, il espère qu'il suffit à Hagedorn. Cette chose qui les lie, qui fait que lorsque la blonde l'embrasse pour une deuxième fois, doucement, et qu'il ne la repousse pas. ce fil rouge qui fait que la voir pleurer lui donne des envies de meurtres, cette compréhension silencieuse à propos de ce qu'ils n'ont jamais eu, du bonheur auquel ils avaient tant aspiré mais qui leur a été pris. Il sait qu'elle souffre, il la comprend tellement. Elle ne sait plus où elle en est ? Lui non plus, il a l'impression que la jeune femme aux yeux violets s'accroche à lui comme à une bouée de sauvetage lancé à un marin tombé de son bateau. Elle n'a jamais montré ce côté-là d'elle. Le jeune Carboist savait, sentait qu'il existait car jamais personne n'est foncièrement mauvais selon lui et Hagedorn n'était pas mauvaise, pour lui ceci n'est qu'une façade qu'elle offre pour cacher ses vilaines blessures qui la dévorent, empêcher les autres de la prendre en pitié. Il sait ce que cela fait a pitié, lorsque les gens vous regarde avec les yeux emplis d'empathie, d'envie de bien faire alors que vous voulez juste être tout seul. Galaad, lui il n'a jamais pu se montrer méchant et repousser ceux qui voulait le soutenir comme le ferait un animal blessé mais c'est ce que fait Hagedorn, une petite couleuvre qui se transforme en vipère lorsqu'on l'approche de trop près et qu'on pourrait discerner ses faiblesses.
Il soupire dans la chevelure de la jeune femme avant de déposer un baiser sur le haut de son crâne et de la serrer un peu plus fort, elle se laisse aller contre lui et il sait que ce qui est entrain de se passer ne sortira jamais de cette chambre, c'est presque un secret, ce moment partagé leur appartient. Il est plein de larmes amères et de douleurs mais il est nécessaire pour la blonde. Il sait que c'est l'unique instant où Hagedorn laissera tomber cette carapace, ces barrières qu'elle a érigé autour d'elle. Il se doute qu'il doit être l'un des seuls auxquels elle a offert de partager ses appréhensions et ses peurs, il voudrait la remercier pour cette confiance qu'elle lui porte mais les mots risqueraient de sonner creux à ses oreilles. Elle est perdu et il ne sait comment l'aider, lui,le pauvre et bégayant Galaad, celui qui pourrait avoir peur de sa propre ombre. Il ne sait même pas pourquoi, si c'est à cause de lui ou d'un autre, si c'est parce que ses cauchemars arrivent à prendre le pas sur son existence et que cela choque et donne de la pitié à Hagedorn, il ne sait pourquoi d'un coup tout s'est stoppé, il ignore si comme elle semble le dire que la jeune femme souhaitait le détruire, tant de rumeurs courent à son sujet qu'il ne veut pas en croire une seul. Peut-être que, passé la peur que peuvent instaurer les autres, Galaad a une proportion à voir le on en chaque chose, que sa naïveté parfois, sa gentillesse et sa pureté presque enfantine lui empêche de deviner les noirs desseins de chacun et là, avec Hagedorn entre ses bras il n'imagine pas une seule seconde que la jeune femme ait pu lui vouloir du mal. Il finit par ouvrir la bouche, peu sûr de ce qu'il va dire.

« Je..Je ne..tte laisserai pas te .. .pperdre Hag', tu es forte. Tu..Tu t'es battue, lon..longtemps, contre beau..ccoup de choses, ne les laissent pas te rattraper, ne te brise pas maintenant. Un...Un jour peut-être tu le feras, mais pas tout de suite. Tu..Tu es quelqu'un de bien... Lorsque tu t'en seras rendu compte alors tu laisseras tomber ton masque... Mais si tu veux, ppour l'instant tu ppeux juste le retirer qu..quand je suis là pour que je te rappelle de ne pas te perdre, pour que tu reste la vraie Hag', pas celle que tu laisses penser aux autres que tu es... Parce je...je suis ton a..ami. »

Galaad finit par se taire. Il ferme les yeux avant de les rouvrir pour fixer le plafond. C'est tellement difficile de tenter de rassurer ses amis quand on n'est pas capable de le faire pour soi-même.

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Elle se laisse bercer doucement contre ce torse chaud. Elle se laisse totalement aller à ses faiblesses, se sentant en sécurité dans ces bras si doux et affectueux. Galaad lui inspirait ce qu'elle n'avait jamais reçut, ni de ses géniteurs, ni de Fearg et sa bestialité. Elle savait que seul Galaad lui offrirait la douceur qu'elle avait jamais connue ni même eu l'espoir de connaître.

Il lui parle enfin, d'une voix peu assurée, mais qui se veut rassurante. Il lui dit ce qu'elle est au plus profond d'elle même, elle n'est pas une ordure née, c'est ce que ses géniteur ont fait d'elle, c'est sa carapace cette méchanceté, et elle devait se protégée à tout pris. Elle ne devait pas faiblir non, elle devait continuer à se battre, à ne laisser personne la brisée, comme l'avait fait ses parents. Et puis il lui dit ces cinq mots, qui allait changer tout le cours des plans antérieur de la jaune femme totalement désemparée: "Je suis ton ami."

Elle releva la tête, et essuya ses larmes. Sa main glissa sur la joue du jeune homme, avec douceur et sincérité. Elle lui répondit le plus simplement du monde:

"Merci Galaad!"

Elle se releva entièrement pour aller se mettre devant la fenêtre. Sa chambre semblait vide en temps normale, mais avec la présence du jeune homme, s'était différent, comme si il donnait vie à la pièce, et surtout donner vie à cette petite part d'elle même en sommeille depuis maintenant de nombreuses années.

Elle se tourne pour lui faire face, il est toujours allongé comme perdus dans ses pensées. Elle retourne sur le lit et vient lui chatouiller les flancs du bout de son nez avant de s'installer à ses cotés, leurs bras se touchant presque imperceptiblement. Elle tourna la tête pour voir son visage, quelque contempla avec amusement. Puis elle lui souffla au creux de l'oreille:

"Tu me promets que tu n'en parlera à personne?"

Puis calant sa tête sur son bras, elle continua:

"Tu es adorable de t'occuper de moi, je te dois beaucoup pour ce que tu as fait! Laisse moi t'aider à mon tours!"

Sa voix pris un ton des plus sérieux sur sa dernière phrase, tout en fixant le jeune homme d'un air entendus. Car elle n'était pas dupe, et savait que lui non plus ne savait plus vraiment où il en était, mais pas pour les même raisons....

sorry :'(:

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