Sujet: Finley St-James ¤ Rock & Roll, baby! Lun 19 Mar - 14:35
Finley St-James
Géant Roux-Garous
INFORMATIONS PERSONELLES
Nom: St-James
Prénom: Finley. Il ne sait toujours pas où ses parents sont allé chercher ça. Sa mère, sans doute, du temps où elle avait encore un petit quelque chose de pétillant en elle. Habituellement, Finley, c’est plutôt un nom de famille… Avoir deux noms de famille et pas de prénom, c’est un peu comme être partagé entre deux groupes et ne pas posséder de personnalité distincte. Alors il préfère qu’on l’appel Finn. Ça lui va bien après tout. Un surnom qui fait office de prénom. Quelque chose de simple, efficace et pas trop compliqué à prononcé et qui se suffit en lui-même.
Date de naissance: 23 Septembre 1961
Lieu de naissance: Dundee, Écosse
Citoyenneté(s): Écossais
Statut Sanguin: Né Moldus
BAGUETTE
Mélèze, ventricule de cœur de dragon, 31,08 cm…. Une baguette magnifique, précieuse, qui dégage une douce chaleur quand il l’a prend dans sa main. Elle est totalement à son image : « ce bois produit une baguette aux talents cachés, capable d’effets inattendus, ce qui pourrait aussi définir le maître qui la mérite»
FORMATION ACADÉMIQUE
École élémentaire: Poudlard, chez les lions
Résultats des ASPIC:
Métamorphose : Optimal Astronomie : Acceptable Botanique : Effort Exceptionnel Sortilèges : Effort Exceptionnel Défense contre les forces du Mal : Effort Exceptionnel Études des runes : Piètre Histoire de la magie : Acceptable Potions : Optimal
Domaine d'études & cours à option choisi: Litriù option Sortilèges de Défenses
Année d'Étude en cours: ... exemple: 3e année : Cognita / ou encore 4e année Maestria
Cours Optionnel hors programme: Poisons et antidotes
Aspiration(s) académique(s): Il voudrait devenir fabricant de baguettes magiques
Extra-scolaire et implications: Il travaille à temps partiel au Régal de Merlin
SITUATION FAMILIALE
Endless suburbs stretched out thin and dead
And what was that line you said
Wishing you were anywhere but here
You watch the life you're living disappear
Je me souviens d’un jour être tombé sur une photo de mes parents lorsqu’ils étaient plus jeunes. Mon père, magnifique jeune homme au sourire étincelant, tient par la taille ma mère dont les yeux pétillent d’une joie sincère. Maman venait tout juste d’apprendre qu’elle était enceinte de moi et papa, qui avait justement obtenue récemment une promotion à l’usine avait décidé d’acheter une nouvelle maison. À cette époque, ils devaient rêver de se couler des jours paisibles avec un chien, un barbecue et une flopée de marmots rieur, mais l’Americain Dream de mes parents s’était plutôt enfui au loin. Petit, je me suis raccroché à la douce image de bonheur que semblait promette cette photo. Je la caressais du bout des doigts, dans la noirceur angoissante de ma chambre. J’espérais qu’un jour, ma vie aurait vraiment l’allure du cliché. Avec le temps, la photographie, à force d’être serrée et retournée maintes fois entre mes doigts s’est usée, fripée, abimée. Les couleurs se sont estompées pour prendre une étrange teinte sépia terne, comme si à force de la regarder, j’avais happé toute la substance que l’image contenait. Tout comme les couleurs de la photographie, au fil du temps, mes illusions se sont dissipées et j’ai été confronté à la réalité que je tentais à tout prix d’éviter : la photo était une utopie idyllique, un bonheur auquel je n’aurais jamais accès.
Mais tout coule tout recommence
Plus tʼapproches plus ça te devance
Tu flottes queqʼpart dans un océan dʼbière
Pourquoi tu ris ? Aujourdʼhui cʼest comme hier
Mon père, tel que je l’ai connu, était un homme crasseux collectionnant les doubles mentons et les dettes, préférant le gin à son propre fils. Il n’était pas violent, seulement horriblement pathétique. Chaque fois que je le voyais se heurter un peu partout, trop saoul pour être encore capable d’avancer normalement, je retenais mes larmes et je m’emmurais sous une carapace d’indifférence feinte. Parfois, lors d’élans d’affection pénibles et déplacés, il me serrait dans ses bras avec exubérance. En ces instants je sentais son haleine alcoolisée me caresser la nuque, ses doigts gras serrer mon cou dans un semblant d’étreinte et l’odeur de sueur rance qui émanait de lui. Je frissonnais alors, et j’avais honte. Honte de lui, honte pour lui. Aux moments de ma vie où j’aurais eut besoin d’un père, je n’ai pu me raccrocher qu’à une loque humaine. Mon père, c’était l’histoire classique comme on en voyait beaucoup à l’époque, de l’homme qui perd son emploie pour être remplacé par une machine plus performante et qui se retrouve à faire un travail dévalorisant, n’arrivant pas même à la cheville de ses attentes. Ça avait été le début de la fin pour lui et d’aussi loin que je puisse me souvenir, l’homme de la maison, c’était moi.
Petit, du haut de toute ma naïveté, j'ai essayer de me cacher dans les jupes de ma mère cherchant en elle quelques miettes de réconfort Mais quand je me tournais vers elle, espérant cacher mon désarroi dans son amour, elle se fermait les yeux, incapable de contempler la réalité en face. Je crois sincèrement que ma mère avait un bon fond. Jadis, je suis convaincu qu’elle avait du être une femme séduisante, douce et rieuse, pleine de joie de vivre et d'espoir chatoyant. J’aime mieux penser à elle de cette manière. Malheureusement, mon père l’avait happé dans son tourbillon d’autodestruction et elle ne pu y échapper. Elle n'était pas une battante dans l'âme et une lâcheté surnoise s'est mis à grandir en elle et à la ronger de l'intérieur. Elle s’est détourné de ses responsabilités, de mon père, de son fils, de la réalité. Prendre mon père en charge et le confronté aurait pu nous être salutaire, mais elle se montra incapable de lui tenir tête. Peut-être préférait-elle s’enrouler dans un voile plein des images d’un passé plus clément où ils avaient été réellement heureux. Plus le temps passait, plus mon père buvait et plus ma mère devenait silencieuse et perdait de sa substance, s’effaçait pour devenir l’ombre d’elle-même, à longer les murs. Avec le temps, elle se mit à m’éviter délibérément. J’imagine que je lui rappelais tout simplement trop les rêves de bonheur envolé qu’elle avait un jour caressé ou encore ne pouvait-elle supporter mon regard lourd de reproches. D’une manière ou d’une autre, elle n’ouvrait plus la bouche que pour adresser des prières vaines, mais frénétique à un Dieu invariablement sourd.
En bref, la situation familiale de Finn se rapproche dangereusement du néant. Enfant unique, ses deux parents sont moldus (bien que son arrière grand-mère du côté maternel ait été sorcière). Il a passé toutes les vacances de Noël et de Pâques à Poudlard. Jeunes, les vacances d'été étaient morose et frustrante car il devait revenir dans le nid familial, mais il a complètement coupé les ponts et ne parle plus à ses parents depuis qu'il a 16 ans.
EN QUELQUES MOTS
Il aime:
La cuisine et la gastronomie
Les bonnes odeurs
L’Automne
La métamorphose
Aller à l'école
Se balader sur le chemin de traverse
Avoir chaud
Jouer aux échecs
Le rock and roll moldus
Le travail manuel
Il n'aime pas:
La philosophie, la théologie, la divination… tout ce qui nécessite réflexion vaine et stérile
Les gens trop extravertis: ça le rend mal à l'aise, car il prend conscience de sa propre maladresse sociale
L’alcool: il a grandit avec un père alcoolique et pathétique donc l'attitude morose à gâché son enfant, Finn ne trouve aucun intérêt dans l'acool. Il tolère que les autres en prennent, mais en quantités raisonnables
Les gens qui ne tiennent pas leurs promesses
Avoir les pieds humides
Avoir froid
Être enrhumé
Les histoires à l’eau de rose: ça n'existe que dans les bouquins après tout. Il reste cependant un grand romantique, il ne se l'avouera seulement jamais
Son insomnie constante
Les batraciens, la vase, les trucs visqueux
Les cinq objets dont votre personnage ne peut pas se passer:
La vieille photo de famille écornée
Un cartable où il conserve ses recettes préféré
Sa première baguette, brisée par mégarde quand il était encore à Poudlard
Un gros chandail de laine bleu acier
Un jeu d'échec sorcier
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Au départ, Finn est un garçon discret et timide. Il s’ouvre difficilement aux autres vers qui il n’ira pas spontanément et n’est pas à l’aise dans une foule. Quand il réussit à passer par-dessus sa gêne cependant, il se révèle est un garçon sympathique, attachant, qui aime rire et s’amusé.
Suite à une enfance privée d’amour où il s’empoisonnait de l’idée qu’il était la cause de tous les maux qui affectaient sa famille, Finn n’a pas confiance en lui et a un fort besoin d’amour, d’acceptation et de reconnaissance de la part de ceux qu’il estime. Il est donc un ami hors pair pour qui se donne la peine de lui donner un peu d’amour. Dévoué, il redoublera de petites attentions à leurs égards et prendra soin d’eux dans les moments difficiles. Finn, c’est l’ami sur qui on peu toujours compté, c’est l’épaule sur qui on va pleurer et l’oreille qui sera toujours là pour nous écouté, certain qu’il ne trahira jamais ce qui lui aura été murmuré à demi-mot. Parfois, la confiance qu’il place en ceux qu’il aime est aveugle, au bord de la naïveté. Il est un être manipulable et on peut facilement profiter de lui qui s’empressera de répondre à vos caprices de peur d’être rejeter. Mais toujours dans une certaine mesure. Finn n’est pas sot. Si quelqu’un dépasse les bornes et va trop loin, c’en est fini. Car la confiance de Finn, une fois perdue, ne pourra jamais être acquise de nouveau.
Si le rouquin ne vous aime pas d’ailleurs, pas la peine de vous acharner. Il fera comme s’il ne vous voyait pas, comme si vous n’existiez pas. Finn aime trop de choses et a trop de choses à aimer pour gaspiller son temps et son énergie dans des relations négatives où qui tournerait nécessairement en cul-de-sac. Puis de toute manière, Finn, c’est un garçon simple qui déteste plus que tout se compliquer la vie. C’est un terre à terre. Se casser la tête en vaines spéculations et en «et si» est quelque chose qu’il déteste. La philosophie, la théologie, les raisonnements sans réponses et les théories lancées dans le vide, très peu pour lui, merci. C’est un chaos sans issus qui n’a pas sa place dans son univers. Toutes les questions au sujet des mutants, de leur place dans le monde, il préfère laisser d’autres gens que lui réfléchir à ce sujet. Il n’est pas du genre à prendre position et gaspiller son énergie pour une cause juste, mais qui lui semble perdue d’avance. Il se contentera de suivre la masse et les décisions. Il n’est pas du genre à se rebeller. Sa vie à lui va déjà tellement de travers depuis sa naissance qu’il préfère se rattacher à de simples et acquis comme un bon repas entre amis, un vieil air de rock, l’odeur du bois coupé ou la chaleur du soleil sur sa figure un matin d’automne que de se battre contre des géants imaginaires. Il aime ce qu’il peut voir, ressentir, goûter, manipuler. C’est plus facile de se raccrocher à des choses concrètes et palpables. Surtout quand notre vie part en tout sens.
Ce besoin de simplicité se traduit par une mémoire sensorielle aigue, un amour pour toute activité manuelle et un sens du touché accru. S’il vous considère comme un ami, vous commencerez certainement à remarquer par-ci, par-là, une main déposée sur votre épaule, un serrement de main, un frôlement du bout des doigts. C’est sa manière de témoigner sa reconnaissance et ses émotions, n’ayant jamais été très doué pour les mots. Comme une sorte de tremplin entre vous et lui par lequel passe ses émotions. Ce côté tactile se traduit également dans les activités de prédilections de Finn : tout ce qui lui permet de travailler avec ses mains attire son intérêt. De loin son passe temps favoris, la cuisine occupe ainsi une grande place dans sa vie. Facile, quand on est un gourmand sans vergogne et que du haut de notre taille de géant on dévore comme huit.
Au final, Finley St-James, c’est une grande chose rousse, toute simple, qui a besoin de stabilité et de beaucoup d’amour. Ce manque de confiance en lui qui l’a habité toute sa vie, cicatrice béante du manque d’intérêt que lui portaient ses parents, se guérit peu à peu. Surtout depuis qu’il a réussi à partir de chez lui, mais en particulier grâce à ses pouvoirs magiques, qui l’aide énormément à se bâtir une force morale et une confiance en ses propres capacités. Là où avant il aurait fuit ou se serait caché la tête dans le sable pour ne pas avoir à faire face aux difficultés, il tente dorénavant de tenir tête et de confronter. Même si cela s’avère plus difficile que prévu.
DESCRIPTION PHYSIQUE
D’un certain point de vue, Finley pourrait être perçu comme un cliché vivant : celui du rouquin un peu ringard, un peu bête et maladroit, mais gentil malgré tout. C’est vrai dans un sens. Petit, du temps où il passait ses journées à courir partout à se combattre contre des amis imaginaires, les genoux tachés de terre, un trou béant à la place de ses dents d’en avant, tombées pour laissé la place aux vraies dents d’adulte et la figure barbouillé de crème glacée au chocolat, ces cheveux étaient iridescent. Les autres enfants l’appelaient Jus-de-Carotte, Tête-en-feu ou même encore Fifi Brindacier, surnom qu’il n’apprécie guère encore aujourd’hui. Avec le temps, ces cheveux se sont assombris vers une teinte plus nuancée et ils tirent dorénavant plus sur le rouille que sur le néon orangé d’avant. Il les porte coupé court, mais pas encore assez pour les empêcher de friser dans tous les sens, lui donnant un air constamment décoiffé.
Sur son visage, entre les tâches de rousseur, on aperçoit quelques parcelles d’une peau diaphane, du genre à devenir cramoisie après seulement quelques minutes passées au soleil, malgré une application rigoureuse de crème solaire. Son nez est un peu large, mais de profil, il possède une ligne droite d’une élégance surprenante. Sa bouche est un peu large, avec des dents blanches et bien alignées (souvenir de plusieurs années de traitements ortodontiques) que découvre un sourire ample et franc. Souvent contagieux même.
Bordés d’une crinière d’épais cils roux, ses yeux sont d’un gris d’acier. Au dessus de ceux-ci s’étire des sourcils arqués qui lui donne un air indéfinissable, comme s’il était constamment partagé entre la tristesse, l’indécision et un air songeur, presque trop doux pour le reste de ses traits plus grossiers. Sa mâchoire est un de ses principaux atouts physiques. Large, carrée, bien définie et puissante. Une mâchoire de bagarreur qui vient contraster avec son regard paisible, si bien qu’au final, il ressorte du visage de Finn une impression de brouillon, comme des pièces disparate qu’on aurait agencées entre elle, mais dont le résultat serait étonnement satisfaisant. Pour malgré tout compléter en beauté son image du rouquin dégingandé de bande dessinée, rajoutons au portrait une paire d’oreilles légèrement décollées, dont une plus que l’autre.
Là où son physique tranche avec le stéréotype, c’est au niveau de la taille. Finn est grand. Très grand. Demandez-lui sa taille exacte, il refusera. En fait, il est un peu complexé par sa grandeur. Pas facile de vivre dans un monde qui n’est pas à sa taille. Prenez le temps de vous asseoir et de discuter avec lui. Après quelques blagues bien placées, surtout si celles-ci sont accompagnées d’un repas gargantuesque, il vous avouera, à demi-mot, qu’il mesure 1,89 mètre. Mais ne l’écoutez pas, c’est des conneries. Il doit facilement atteindre le mètre 96, si ce n’est plus. Il pèse aussi. Pas parce qu’il est gras (bon, il n’a pas un corps de mannequin coupé au couteau non plus, c’est vrai), mais plutôt car il est bâti. Épaules larges, cage thoracique puissante, forte ossature... On ne s’étonne pas qu’il ait des mains immenses et des pieds encore plus colossaux.
Côté vêtement, c’est plutôt nébuleux. Il met ce qui lui tombe sous la main. Des trucs simples généralement : t-shirt, jean, veste en coton-ouaté et basket. Rien de trop raffiné ou réfléchi pour éviter de se ridiculisé ce qui arrive malgré tout assez fréquemment car il n’a aucun sens du style. En fait, il s’en fou, s’il pouvait passer sa vie en boxer, il n’hésiterait pas une seconde : ce serait plus confortable et tellement plus simple. Seule chose qui l’en empêche cependant, son côté frileux incontrôlable. Finn a toujours, toujours froid et passe les trois quart de l’année enrhumé.
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
L'étudiant séjourne-t-il au collège ou au village la semaine et le week-end? : Au collège!
L'étudiant possède-t-il un animal de compagnie? : Nope
Quel serait le patronus de votre personnage? Un gros nounours ♥
Autre informations supplémentaires à fournir? :
HORS RP
Comment avez-vous connu le forum :
Votre âge :
Suggestions et commentaires :
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Une dernière chose ?
FICHE CRÉÉE PAR MATRONA
Dernière édition par Finn St-James le Jeu 14 Aoû - 0:46, édité 4 fois
Kostas Forester
PROFIL
Messages : 197 Réputation : 40 Date de naissance : 17/06/1990 Nationalité : Gréco-anglais
Aspiration : Devenir la référence mondiale en création de sortilèges. Et épouser Esther.