Le labyrinthe qui s'étend sur une vaste distance au point le plus haut du château est redoutable. Créatures inconnues et sanguinaires, pièges mortels, dédale infini, ce n'est pas un endroit très plaisant. On raconte que lors de la construction du château, le labyrinthe aurait servi d'oubliettes géantes pour les prisonniers qui n'en ressortissaient jamais. Au fil du temps, certains élèves plus téméraires se sont risqués à parcourir certains coins du labyrinthe afin d'en faire une carte, mais il n'a jamais été prouvé qu'un tel document existe réellement. L'accès à ces lieux est d'ailleurs fortement déconseillé et passible de punition... mais pas interdit.
Cette salle n'a pas de nom officiel. Son surnom, cependant, nait des témoignages laissés par les quelques poignées de gens qui s'y sont rendus. La porte est dissimulée par l'ombre épaisse jetée sur le mur par les parois du labyrinthe, lorsqu'on entre dans la tour. La salle, carrée, est complètement vide, sauf pour deux petites torches d'un côté et de l'autre. Et ce qu'on y trouve, c'est soi-même. Son double. Ses défauts, ses vérités non-assumées. Du moins, c'est ce que les gens disent.