RPG Feuille de personnage Age: 22 ans Niveau: 5e année Maestria Baguette Magique: 34 cm, Épicea, poils de queue de griffon
Sujet: 4 - Moving day [Instant RP Manu-Izla][S] Mer 18 Fév - 17:48
◦○♥○◦
Les cours étaient finis depuis un moment déjà. Izla avait déménagé toutes ses affaires à l'aide de son frère et Manu et ne restait qu'à transporter les boîtes du palier extérieur jusqu'à l'intérieur de l'appart. La noiraude attrapait justement une boîte, concentrée, ses cheveux mi-longs lui tombant un peu devant les yeux.
"Urgh, that's really the only problem with half long hair." maugréa-t-elle pour elle-même en se redressant pour se diriger à l'intérieur de l'appart.
◦○♥○◦
« That’s what happens when you wanna look pretty while you’re moving. I mean, I’m flattered, but a hair pin would have worked too. »
Le Gallois offre un clin d’œil taquin à la jeune femme alors qu’il transporte deux boîtes l’une par-dessus l’autre. Il ouvre la porte un peu plus largement d’un petit coup de pied puis pose sa charge sur le sol, où d’autres sont alignées. Le brun s’étire le dos d’un cambrement vers l’arrière puis retourne au palier pour chercher autre chose. Lui porte un simple t-shirt blanc au col en V et un short vert kaki; le soleil brillait, exceptionnellement, élevant la température de Mai au-delà des 20°.
« Do you really have this much stuff or are you just torturing us? »
Et d'en bas des escaliers, on peut entendre la voix d'Azriel approuver, railleuse :
« I bet there are a few rocks in the boxes. »
◦○♥○◦
"Do I need to remind you guys that I'm not USED to semi-short hair? I'm adapting here, have some sympathy!"
Izla fait mine d'être outrée, chose qui ne fait qu'être renforcées par leurs accusations en attrapant une boîte, lourde elle aussi et la remontant d'un coup de genou.
"Oi! If I wanted to torture you I would've just puppy eyed you into moving the boxes yourself!"
Un grand sourire et elle rentre, le pas un peu dansant malgré le poids qu'elle porte. Elle rajuste son débardeur gris sur son short noir et ressort, attrapant une petite boîte marquée Fragile.
"Should be the last right? Except if Az sneaked his things in too!"
◦○♥○◦
« I don’t think I’d have room for more stuff anyways. », répond le Gallois suite à ce que dit Izlaya, le ton taquin.
Parce qu’en fait, elle aurait pu en emmener deux fois plus qu’il aurait trouvé une façon de tout faire entrer. Azriel rentre à son tour avec une petite boîte en main – Manu devine qu’il s’agit d’un ensemble de vêtements de rechange, une brosse à dent et deux-trois trucs du genre - et la dépose avec les autres, tout sourire.
Après avoir enlevé ses chaussures, le grand brun se dirige vers le frigo et en sort trois bières, qu’il décapsule une à une. Il en pose deux du côté de l’ilot où il y a des tabourets alors que lui reste de l’autre côté, s’affairant à sortir une collation – du pain et des bruschetta maison. Il s’assure que tout est bien placé puis, une fois ses deux amis assis, il s’accoude contre le granit, prenant une bonne gorgée de bière.
« Break time, and then we can start unpacking. And don’t worry, I’ve got plenty more beer where that came from. »
◦○♥○◦
Izla voit Azriel lever les bras en mode victorieux à ce que Manu mentionne avant de boire une gorgée de bière. Iz, elle, a un sourire permanent scotché aux lèvres. Oh my god, I'm moving in with Manu... because he's my boyfriend. Une voix intérieure crie de joie, hystérique, alors qu'à l'extérieur elle est calme. Calm the fuck down, by Merlin.
"I see why you're moving in with him so suddenly, now" lance Azriel à l'attention de sa soeur. "You won't eat ramens all the time anymore!"
La noiraude lui tire la langue et vient lui poker les côtes.
"Don't listen to him, he's just jealous that I got you and he didn’t!" lance Izla, gamine.
◦○♥○◦
Le brun offre un air exagérément compatissant à Azriel et, après avalé sa gorgée de bière, il vient poser sa main sur le bras du jeune homme dans un geste mélodramatique.
« Don’t worry, my love, we’ll still see each other. »
Il rit un peu puis se sert des bruschetta sur un morceau de pain, soupirant de satisfaction à sentir quelque chose de bon lui remplir l’estomac. Il mastique, avale bien puis ajoute, après leur avoir adressé un clin d’œil :
« Besides, I always cook too much of everything. I’ll send you back to school with leftovers, people are gonna be jealous. That’s almost as good as having me for a boyfriend, right? You get everything except for the being in love and having hot and heavy sex. »
Un sourire joueur et innocent à la fois éclaire son visage.
◦○♥○◦
Izla rit à les voir faire, d'autant plus quand Az qui venait d'avaler une bouchée prend un air profondément choqué et dégoûté en repoussant son assiette. La noiraude comprend que c'est clairement les derniers mots de Manu qui lui font cet effet et l'Anglais s'exclame :
"Ugh.... UGH.... You mean... oh my... you and my sister having... UGH, I'm definitely not hungry anymore!" Le brun devient mélodramatique. "You, you both lured me into a house of... of nastiness!"
Izla est désormais hilare, incapable de manger. Elle adore les coups théâtraux qui peuvent prendre à son frère et en est presque à pleurer tant il a plus l'air d'un acteur shakespearien qu'un homme vraiment choqué.
◦○♥○◦
« Aaaand I just made sure you’ll never step into the bedroom unless you’re specifically asked to. »
Le Gallois adresse un sourire malicieux aux jumeaux Cummings avant de céder à l’envie de leur servir un magnifique rire machiavélique qui résonne à merveille contre les murs. Mais bien vite, son rire redevient normal alors qu’il se prépare une autre bouchée, qu’il avale tout aussi rapidement. Une tension prend le brun au dos et, dissimulant sa moue d’inconfort d’une gorgée de bière, il se redresse ensuite et s’étire un bon coup. Peut-être aura-t-il une bonne excuse à servir à Izlaya pour lui quémander un massage, cette fois.
◦○♥○◦
Azriel fait encore le théâtral, mais vient tout de même reprendre un bout de pain au bruschetta et le fourrer dans sa bouche en le mâchant grossièrement, pour en rajouter une couche. C'est avec une petite tape sur l'épaule de la part d'Izla qu'il se replace en riant.
"Even if you ask me to, I won't go in there, that place is NASTY" éclate-t-il avec ce faux accent de vieille dame du ghetto sur le dernier mot.
Le rire machiavélique fait d'autant plus rire la noiraude qui doit prendre une gorgée de bière pour se remettre. Après quoi elle le remarque s'étirer et lui demande, un peu taquine et très sincère à la fois.
"Are you already exhausted, love?"
◦○♥○◦
Emmanuel passe ses doigts contre sa propre nuque, descendant même un peu plus pour atteindre le haut de son dos et de ses épaules. Il se masse un peu puis, à la question d’Izlaya, secoue doucement la tête, sourire au coin des lèvres.
« No, I think I might have pulled something during the day, though. You might have to give me a back rub tonight. »
Avec l’huile et la friction et tout et tout. Il adresse un sourire complice à la noiraude puis reprend sa bière en main, qu’il vide de deux gorgées. Il s’en sort une nouvelle du frigo et l’ouvre aussitôt. Après tout, c’est bien la seule chose acceptable à boire durant un déménagement. Le brun se sert d’une autre bouchée puis, rassasié, il soupire d’aise. Une gorgée de bière puis il se redresse avant de se diriger vers la salle de bain, fermant la porte derrière lui.
◦○♥○◦
Izla lui rend un bref sourire entendu qui redevient innocent à la seconde où Azriel la regarde. Celui-ci fronce un peu des sourcils en plissant les yeux, mais ne dit rien, au fond il ne veut vraiment pas en savoir plus, c'est clair! La noiraude mange une dernière bouchée elle aussi avant qu'Azriel ne se tourne vers elle, profitant du départ de Manu pour dire.
"God man... last week you were still two idiots hiding your feelings and now... you're two idiots in love!"
"Yeah, and we're moving together with the help of my idiot twin!"
Elle lui met un petit coup de poing sur l'épaule et le jumeau se met à rire, après quoi elle termine sa bière et se lève enjoignant son frère à l'aider à défaire ses boîtes, ce qu'ils commencent. Bien vite, Iz doit aller porter un ou deux trucs à la salle de bain et s'y rend, cognant à la porte, un peu gênée à l'idée de déranger.
"Hey, hem... are you sure you're okay?"
La noiraude avait un sentiment bizarre, mais peut-être que c'était juste elle qui se faisait des idées au fond, avec la fin de l'années et toutes les choses qu'elle avait encore à régler...
◦○♥○◦
Après s’être débarrassé de sa bière qui lui était tombée directe dans la vessie, le Gallois s’arrête devant le lavabo de la salle de bain et se lave les mains. Laisse l’eau couler, la rend plus froide puis, lentement, s’asperge le visage d’eau froid. Eh oui, c’était en train de se produire. À peine une semaine après leurs aveux, ceux qui avaient été les meilleurs amis du monde durant de longues années allaient habiter ensemble. Se ranger, finalement, bâtir sa vie avec quelqu’un. Et même s’il ne se voyait pas partager sa vie avec quelqu’un d’autre qu’Izlaya, c’était tout de même une grande étape qu’ils venaient de franchir. Il n’était ni stressé, ni hâtif. Juste… soucieux que les choses se passent bien.
Les doigts rafraîchis du brun viennent lui masser doucement la nuque mais il s’arrête lorsqu’on cogne à la porte. Emmanuel se sèche le visage d’une serviette, souriant un peu en entendant la voix d’Izlaya de l’autre côté, puis il va ouvrir. Il sort de la salle de bain, l’une de ses mains trouvant refuge sur la hanche de la noiraude.
« I’m fine. I’ve got something on my mind but I doubt this is the right time to bring it up… »
Un soupir presque exaspéré – contre lui-même - passe ses lèvres. Well now you don’t have the choice to say it, buddy, you’re already halfway there.
« I don’t wanna make a big deal out of it but… Have you told your lovers you’re off the market? »
Il s’arrête quelques secondes puis reprend :
« By lovers, I mean Owens, and by off the market I mean I will hunt him down until I can beat his ass up if he tries anything. »
Le sourire qu’il avait aux lèvres n’arrivait pas à dissimuler à quel point ses paroles étaient véridiques.
◦○♥○◦
Au fur et à mesure que Manu parle, Izla sombre dans ses pensées. Oh shit. Oh shit oh shit. Elle n'avait pas reparlé à Owens depuis plus d'une semaine et avait complètement oublié de lui annoncer la nouvelle. Soudainement, la noiraude se sent mal, malgré son visage qui garde une apparence attentive. Owens s'était plutôt attaché, plus qu'elle, elle s'en doutait bien. Fuck, comment avait-elle pu oublier ça.
Avec un sourire contrit, elle masse sa nuque en cherchant ses mots. Please don't get angry, please please please. Mais au fond elle ne se faisait pas d'idée, ça allait lui tomber sur le coin de la gueule, ça.
"I didn't get to see him these days. And I can't really go at any time of the day to talk about that with my teacher, right?"
La noiraude avait préféré sortir cet aspect que juste dire : I forgot. C'était tout aussi vrai, mais c'était un aveu qui demanderait nettement plus d'explications, chose qu'ils ne pouvaient pas trop se permettre alors qu'Azriel est dans la cuisine.
◦○♥○◦
Izlaya n’a pas eu besoin de dire un mot encore que le brun comprend déjà qu’elle n’en a rien fait. Il le voit dans ses yeux, dans ses traits, dans l’air à la fois coupable et désolé qu’elle a au visage. Et tout naturellement, la main du Gallois quitte la taille de la noiraude pour qu’il puisse croiser ses bras contre son torse, s’appuyant d’une épaule contre le mur. Lui non plus n’a pas besoin de dire un mot pour que l’on comprenne qu’il n’est pas heureux. L’air sévère – qui se veut neutre mais qui échoue -, la mâchoire serrée, les lèvres bien droites.
« It’s been a week, you didn’t have class with him during the past seven days? And what about letters? Meeting him at his office after school hours? I know for a fact he’d be pretty fucking glad to see you, hm. »
Emmanuel ravale de justesse sa dernière remarque – quelque chose à propos du fait qu’elle n’a pas eu de mal à prendre des rendez-vous avec lui dans le passé – puis soupire légèrement avant d’ajouter :
« Just… Sort this out as soon as you can. I don’t wanna have to break his neck. »
◦○♥○◦
Izla ne fait que se sentir encore plus petite dans ses souliers. Une certaine frustration la prend quand il parle de lettre. Come on, elle n'était pas amoureuse, mais elle avait quand même du respect pour son prof. La noiraude n'avait jamais été fan des moyens détournés d'annoncer de grosses nouvelles, même si c'était normal pour les autres de parler dans une lettre.
Sauf qu'il a tous les droits d'être mécontent et la sorcière préfère donc ne pas en remettre une couche. Ses propres bras sont venus serrer un peu plus les affaires qu'elle a à ranger dans la salle de bain de manière inconsciente et dans un ton penaud - quoique doté d'une touche de frustration enfantine - elle lui répond
"I'll do it, don't worry. I wouldn't want you doubting me."
Ok, cette remarque un peu acerbe lui a échappé, mais c'était bien moins pire que le wouldn't want you to treat me like a slut again. Elle soupire en montrant la salle de bain d'un signe de tête, évitant un peu le regard de Manu pour essayer d'oublier le poids de sa stupidité qui lui pesait.
"Could you let me pass, I need to place things in there."
◦○♥○◦
Le Gallois se rend bien compte que la noiraude évite consciemment son regard et pour quelques secondes, il ne peut pas s’empêcher de s’en sentir mal. Il ne voulait pas qu’elle aille peur de lui, qu’elle aille peur de lui parler. Leur relation avait toujours été teintée de leurs caractères enflammés respectifs mais maintenant que l’amour entrait en jeu, les désaccords ne venaient pas aussi naturellement. Ou du moins, ça n’était pas pour les mêmes raisons. Pour sa part, Emmanuel n’osait pas lui faire de reproches aussi facilement que dans le passé. Il ne voulait pas risquer de la perdre, même s’il savait très bien qu’ils n’étaient pas rancuniers et que d’ici quelques heures, ils auraient fait la paix. C’est toujours plus délicat quand on s’aime.
Le brun passe machinalement sa langue sur ses lèvres, mordille celle du bas puis finalement se redresse, bras toujours croisés contre son torse. Il fallait qu’il fasse quelque chose, qu’il bouge, qu’il active son corps pour faire passer cette légère frustration qui lui grugeait le ventre. C’est donc sans un mot de plus qu’il se rendit vers les boîtes, en emmenant quelques-unes d’un coup – c’était presque bon de sentir ses muscles brûler - vers la chambre à coucher. Un sortilège mis sur la garde-robe en avait plus que doublé la taille, on pouvait aisément entrer deux à l’intérieur. À gauche, les vêtements de Manu, à droite, une pole complètement vide pour Izlaya. Un grand tiroir à chaussures de chaque côté et, tout au fond, un grand miroir. Et c’est réfugié dans la garde-robe que le Gallois tentait de calmer ses nerfs, accrochant les vêtements de sa petite amie sur des cintres et les classant par type – pantalons, hauts, robes – et par couleur. Rien de mieux que nourrir son trouble obsessionnel-compulsif pour s’apaiser.
◦○♥○◦
Izla va ranger ses affaires sans un mot, tout en essayant d'oublier ce qui mijote en elle, cette pulsion de vouloir s'expliquer, voir le brun lui pardonner sa stupidité et la peur qu'il ne la prenne pour quelqu'un qui tentait d'avoir le beurre et l'argent du beurre de la pire manière qui soit. Mais il ne croirait pas ça, non? Tout comme elle ne croirait pas à quelque chose de la sorte de la part du gallois.
La petite boîte vidée, Iz sort et la met par-dessus l'une qu'Az a déjà vidé. L'avantage d'avoir une relation fusionnelle avec son jumeau, c'est qu'il vous connait si bien qu'il sait exactement où vous mettriez vous-même vos choses. Ensemble ils vident donc une boîte d'affaires de cuisine avant qu'Azriel ne finisse par dire, d'un ton nonchalant.
"Manu, then you... why are you both so quiet?"
"It's nothing, Azriel." tranche l'Anglaise sans le regarder.
Iz déteste mêler son frère à ses histoires. Mêler qui que ce soit, d'ailleurs et celui-ci le sait, donc il hausse les épaules et se remet au travail. Il accepte d'endurer l'ambiance un peu plus lourde avant de s'arrêter et dire tout sourire.
"Hey, there's something I need to buy in town, you'd resent me if I went now?"
Son jumeau lui fit ce petit air entendu de : t'es mieux de profiter de mon absence, patate, avant de directement aller vers l'entrée, l'air aussi détendu que si ils venaient à peine de finir les bruschettas. Sa nonchalance était presque frustrante, parfois.
"Yeah, of course. See you, and don't get lost at the banshee!"
Azriel se met à rire, bon oui il avait peut-être prévu aller boire une bière là-bas AUSSI, mais au final il ne pensait pas être partit plus d'une heure, il préférait nettement passer sa soirée avec sa jumelle et son pote que dans un bar tel un alcoolo. Pendant ce temps, Izla, elle, se mord la lèvre et après une bonne inspiration, se dirige vers la chambre.
"Manu...?"
◦○♥○◦
Chaque minute qu’il passe dans la garde-robe est absolument thérapeutique. Il ne pense à rien d’autre qu’à ce qu’il fait, attentif aux petits détails. Il s’assure que les vêtements ne soient pas fripés, que son classement de couleur est parfait, que tout soit accroché de façon irréprochable. Et peu à peu, la tension qu’il avait dans la nuque et sur les épaules se dissipe pour laisser place à son calme détendu habituel. Il se surprend même à chantonner une chanson alors qu’il arrive dans la boîte des robes, en trouvant tout de suite une des yeux. Il la regarde un moment, l’accroche mais la met à part. Il veut la montrer à Izla.
Et comme de fait, la voix de celle-ci appelle son nom, le sortant de sa rêverie.
« In the closet. », dit-il tout simplement en reprenant le cintre et la robe entre ses mains.
Il attend qu’elle s’approche de lui et, une fois qu’elle se trouve derrière, il se tourne dans sa direction et la lui montre. Il sourit, doucement. Il faut encore qu’on se parle, mais tu sais que je t’aime.
« I’ve never seen this one, it’s beautiful. Can’t wait to see you wear it. »
◦○♥○◦
Izla se dirige tout bonnement vers la voix, encore un peu tendue, bien que son frère ait nettement amélioré son état. Quand elle arrive, il lui montre une robe accrochée. Une robe qu'elle aime beaucoup, c'est celle qu'elle avait acheté pour fêter la majorité de son frère et sa soeur, mais plus encore que les souvenirs qu'elle porte, c'est l'expression de Manu qui la fait sourire. J'adore ce sourire.
"I guess I could put it on anytime, but that wouldn''t be as fun as putting it for some occasion."répond-t-elle, l'air tendre.
Elle s'approche un peu plus et attrape la main de son petit-ami, dans un geste d'affection clair. Elle n'a pas envie de parler, voudrait juste le regarder sourire, mais il faut bien qu'elle s'explique.
"Manu... I'm sorry okay? I mean, with the final exams coming, the boxes, changing my address and everything... I completely forgot to talk to Owens. I mean, when I was not thinking about all those things, I was completely absorbed by you." Elle lâche un soupire gêné et masse sa nuque d'une main. "Must sound stupid but... you were all I could think about, and it made me forget... him."
◦○♥○◦
À sentir la main d’Izlaya s’accrocher à la sienne, le Gallois comprend tout de suite qu’elle veut s’expliquer. Il remet donc la robe à sa place désignée et se retourne pour faire face à la noiraude. Son pouce lui caresse le dessus de la main et, silencieux, il l’écoute parler. Au fil de ses mots, il comprend très bien qu’elle est vraiment désolée, voyant clairement dans ses yeux que ce qu’elle dit est entièrement vrai. La main libre du brun vient trouver l’épaule de sa petite amie, serrant affectueusement sa peau entre ses doigts, puis il se met à parler à son tour.
« You really know how to talk to your man, Cummings. » Il sourit, puis continue. « I understand, and I believe you. Apology accepted. And I’m sorry for overreacting. I was scared you were putting it off for some other reason but I know you aren’t like that. Being in love turns me into a dick, sometimes, and I apologize for that. You’re a saint for dealing with that. »
La main du Gallois quitte celle de la noiraude pour laisser son bras lui accrocher la taille, la pressant ainsi tout contre lui. Il lui sourit de haut et, après lui avoir adressé un clin d’œil, il dit :
« I’m at least ten times more handsome than he is, anyways. »
◦○♥○◦
Izla sourit d'abord, profondément soulagée de savoir que Manu la croit et ne lui en veut pas. Elle peut même sentir son cœur faire un bond lorsqu'il l'attire contre lui. C'est qu'elle réagit comme une ado en pamoison, en plus. Si elle en avait réellement quelque chose à faire elle se sentirait presque honteuse, mais pour le moment elle profite simplement de pouvoir tomber sous le charme du brun à sa guise.
"You're not a saint, but you're pretty high-ranking yourself to put up with me, too!"
Il lui fait un clin d'oeil et la fait sourire encore plus alors que ses mains passent autour de la nuque de son gallois, une douce chaleur prenant expansion au creux de son ventre. Sa dernière phrase lui arrache un rire sincère.
"Oh, I could swear your middle name is "humility" sometimes!" elle vient l'embrasser, brièvement, taquine. "Let that be a secret for the sake of everybody but... you're ten times more handsome than any guy around."
◦○♥○◦
« Well, I wasn’t gonna lie about it either. »
Le jeune homme rit doucement et rend bien le baiser à sa douce, bref mais définitivement empli de tendresse. Il la garde bien contre lui, ses doigts lui caressant continuellement le creux des reins et l’épaule, puis la regarde droit dans les yeux, se laissant captiver par son regard.
« And you’re like a hundred times more beautiful than any girl around. Not even kidding. »
Puis les deux bras du Gallois viennent enlacer le corps d’Izlaya, la serrant contre lui dans une étreinte amoureuse. Un vrai de vrai câlin. Il le ponctue d’un baiser au creux du cou puis ajoute, la paume d’une main s’arrêtant sur le côté de la fesse de la noiraude :
« I’m serious about beating his ass up if I ever see – or hear about – him trying something on you, though. »
◦○♥○◦
Iz se sent rougir un peu. Bon sang, il l'atteint bien trop facilement. Le baiser dans son cou et ses mains ne l'aide en rien et l'espace d'une seconde elle ferme les yeux, comme si elle savourerait encore plus ces caresses. Mais elle se reprend pour répondre, sérieuse et rassurante à la fois, une main remontant pour passer dans les cheveux de son petit-ami.
"Manu... I know I met jerks in my life but Owens is actually a good guy, I know I can actually trust him and he knows what respect is."
La main de la belle descend sur la joue de Manu, la caresse du pouce et d'une expiration dépitée, elle pose son front sur celui du brun, secouant légèrement la tête devant sa propre stupidité avant de murmurer pour elle-même - bien qu'il va entendre tout de même, c'est clair.
"I shouldn't find you so attractive when you get possessive, it's encouraging you."
◦○♥○◦
« I trust your judgement of people. But I’m still gonna keep an eye on him. You know, since I’m a possessive jerk. »
La douceur du moment qui suit le perce au cœur. La chaleur de sa main, le contact de son front. Le Gallois ferme les yeux un instant, inspirant un bon coup alors que ses mains continuent de parcourir le corps de la noiraude dans la même humeur délicate et amoureuse. Il sourit un peu à ce qu’elle dit puis ouvre les yeux, lui caressant le menton du bout des doigts d’une main.
« Is it really that bad? Because I have to be honest, I don’t think I can change that. »
◦○♥○◦
Izlaya rit un peu. Elle l'aime, au complet, avec son côté possessif qu'elle encourage involontairement, avec son côté boudeur et ses multiples rires. Elle n'en a jamais aimé d'autres comme lui et bien que ça la gêne toujours de se sentir aussi mièvre, ce n'est pas maintenant qu'elle va s'en cacher.
"I've waited years to be with you, Manu. It certainly won't be to change you now." Elle vient lui mordiller la lèvre inférieure, taquine. "You're too sexy when you get like that anyway, would be a crime to put an end to this."
Et la noiraude se doute très bien qu'elle réagirait de la même manière à sa place, ils ont tous les deux le sang chaud et même si ça aurait pu être un gros problème, entre eux ça s'est toujours avérer une bonne chose, en quelque sorte. Ça met du piquant sans les brûler. Et alors qu'elle vient de finir de parler, l'Anglaise revient l'embrasser, furtivement, avec un peu plus de passion cette fois, songeant à se séparer avant de juste se laisser aller à cette envie de l'embrasser jusqu'à plus soif, ils avaient encore des boîtes à vider.
◦○♥○◦
« Mmm, I love how you enable me. I’m positive a part of you loves it, don’t lie to yourself. »
Les paroles taquines du Gallois se taisent en sourire, vite interrompu par un énième baiser qui, cette fois, prend en passion. L’étreinte des bras solides du jeune homme se resserre doucement à la taille de l’Anglaise alors qu’il approfondit le baiser d’un soupir rauque. Il ne fallait pas trop pousser les choses, mais c’était amusant de mettre de l’huile sur le feu. Pour plus tard. Une des mains du brun serre plus ardemment la fesse d’Izlaya puis, finalement, il rompt le baiser.
« Keep your energy for the massage you’re gonna give me tonight. I deserve a happy ending, and so do you. », murmure-t-il, malicieux et charnel tout à la fois.
◦○♥○◦
Izla plonge dans le baiser, s'y perd un moment avant que ce soit Manu qui se recule, main encore sur sa fesse et lui rappelle d'un souffle le massage. La ténébreuse ne cache pas un certain soupir d'impatience juste avant de récupérer de son énergie taquine, venant lui attraper la main qui tenait sa fesse en possesseur pour l'ôter.
"Well then, if you really wish to wait, let's get back to work. Because I'm not staying like that with you knowing Azriel is gone for a while."
Iz connait son jumeau. Quand il a peur d'un conflit, il fuit et s'assure toujours de laisser assez de temps pour être CERTAIN d'arriver quand ce sera finit, quitte à se faire attendre un moment, alors mieux vaut qu'elle soit occupée à songer à autre chose qu'aux yeux verts de son petit-ami, qui la font craquer en un rien de temps à chaque fois.
◦○ Ellipse; fin de soirée ○◦
C’est après avoir avalé la dernière gorgée de sa - sixième? Septième? – bouteille de bière que le Gallois s’étire longuement dans le divan, éteignant la télé moldue qui montrait le film A Clockwork Orange. Quelques heures plus tôt, une fois les boîtes vidées, le brun s’est douché et s’est changé – bas de pyjama et t-shirt gris - avant de préparer à manger. C’était donc équipés d’une caisse de bière et de trois pizzas individuelles que les jeunes gens ont passé leur soirée devant la télévision.
« Well, that was both fucked up and amazing. », dit-il, encore en semi admiration, les yeux fixés dans le vide alors qu’il se repassait quelques scènes du film.
◦○♥○◦
Izla pour sa part est encore habillée, contrairement à Manu et Azriel. Allez savoir, elle sait que la douche est encore meilleure quand elle a bu et préfère donc attendre à la fin de la soirée, elle qui doit en être à poser sur la table le cadavre de sa cinquième bière. Elle a le ventre plein, le sang légèrement dilué d'alcool et bien honnêtement, le coeur comblé. La soirée s'est passée merveilleusement bien depuis leur discussion et elle ne pourrait pas souhaiter plus en ce moment.
"You could say that was... fuckazing." dit simplement Azriel, le ton absent, lui aussi laissé perplexe par le film qu'ils venaient de regarder.
"Come on guys, that was Stanley Kubrick after all, I didn't expect any less." dit-elle, l'air un peu troublée, mais en accord avec ses propres paroles tout de même. "The shining is coming out this month, it's based on Stephen king's book... I'm legit scared to go see it."
La noiraude s'imagine ce que ça risque de donner et se sent déjà frissonner, mais ce n'est pas ça qui l'empêchera de se traîner jusqu'au ciné pour aller le voir, en tant que née-moldue elle est très en contact avec tout ce qui est moldu, surtout au niveau culturel, plus encore qu'Azriel, mais d'eux deux, ça avait toujours été elle, la nerd.
◦○♥○◦
« Oh yeah, we definitely need to go see that. The book was amazing and terrifying, I hope the movie will live up to it. »
En s’étirant un autre coup, le brun se lève sur ses pieds puis ramasse tout ce qui traîne dans le salon, se dirigeant vers la cuisine avec les mains bien chargées. Il pose les bouteilles vides à même la caisse puis, une fois qu’il est bien organisé, il se met à laver la vaisselle à la moldue; rien de mieux pour le réveiller un peu de cette torpeur cinématographique.
« You can make your bed, Az, the bedsheets are in the hallways closet. And don’t try to find my porn stash, it’s in the bedroom. », ajoute-t-il avec un sourire.
◦○♥○◦
Izla n'a pas le temps de se relever alors que sa tête était sur les genoux de son frère qu'elle voit Manu ranger. Aussitôt elle se redresse et avant de pouvoir placer un mot il parle à Az. La noiraude fait mine d'être profondément offusquée.
"Oi! I told you, you do the cooking I take care of the dishes and stuff! That's stealing my job here, mister!"
Elle rejoint le brun et vient lui pincer le bas des côtes dans un petit rire. Azriel derrière eux se met à rire aussi à les voir ensemble et commence à faire son lit.
"If it's gonna be like that I'll go take and shower and won't help you dry 'em off!" ajoute-t-elle en tirant la langue.
Puis sans attendre elle part vers la salle de bain. De toute manière, Manu la connait, s’il n'a pas envie d'essuyer, direct en sortant elle s'en occupera et rangera la vaisselle. C'est juste qu'après toute cette journée, elle en a vachement besoin.
◦○♥○◦
Peut-être est-ce encore son TOC qui se manifeste, mais lorsque Manu fait des tâches ménagères, il ne parle pas, ou presque. Et alors qu’il lave attentivement chaque assiette, chaque ustensile, chaque plaque, il ne se laisse distraire que par la fausse menace de sa petite amie. Il l’encourage à aller à la douche d’un petit coup de hanche et se remet à la tâche. Et bien entendu, une fois la vaisselle lavée, il la sèche et la range.
Une fois cela fait, il sort deux verres de shot et les remplit de whiskey.
« Male Cummings, come here. It’s time for a nightcap. », dit-il, un petit sourire aux lèvres.
Il attend que son ami arrive – celui-ci ne s’étant pas fait prier – puis lorsqu’il est devant lui, il lui tend l’un des verres. Les deux jeunes hommes lèvent leur verre et en avalent le contenu après avoir trinqué. Le brun profite de la sensation de l’alcool qui lui brûle l’œsophage puis lave les deux verres avant de se diriger vers la chambre à coucher.
« Good night, my prince, sweet dreams! », souhaite-t-il à Azriel du ton théâtral qui leur est bien connu.
◦○♥○◦
"I shall dream of you, O beautiful princess!" , répond-t-il en faisant une tête exagérée de Roméo enamouré.
Puis pour quelques courtes minutes, le silence. L'Anglais part s'étendre sur le dos, se détend, s'assoupit, presque... jusqu'à ce qu'il entende le bruit de la porte de salle de bain briser le silence. Il tourne aussitôt la tête dans la pénombre pour voir sa sœur sortir, en pyjama. Elle doit croire qu'il dort parce qu'elle se dirige de suite vers la chambre.
"Hey you little bug, my good night hug!" lance-t-il avec un rire dans la voix, amusé de la voir sursauter.
Izla rit un peu et vient sauter sur son frère avec la grâce d'une baleine qui s'échoue en guise de câlin. Chacun se donne un baiser sur la joue, se souhaite bonne nuit, puis la noiraude part vers la chambre, refermant la porte derrière elle une fois arrivée et s'étirant.
"Well, I can now officially say : we're living together." Son ton est calme, presque neutre, mais son expression elle est rayonnante alors qu'elle regarde Manu.
◦○♥○◦
Sitôt arrivé dans sa chambre, le Gallois sourit légèrement. À sa propre odeur est venue se mêler celle de la noiraude à travers ses vêtements et ses choses. Le brun jette un dernier coup d’œil à l’intérieur de la garde-robe, s’assurant que tout soit bien placé, puis il s’approche du lit. Il enlève son t-shirt et son bas de pyjama, ne se retrouvant plus qu’en boxer, puis après avoir plié les vêtements à peine portés et les avoir déposés sur sa commode pour le lendemain matin, il se glisse sous l’épaisse couette du lit. Un soupir d’aise passe ses lèvres, mais il remarque tout de même que la tension entre ses omoplates persiste. Peut-être va-t-il avoir vraiment besoin d’un massage, au final.
Emmanuel étire le bras vers sa table de chevet et vient y prendre ses lunettes – qu’il pose au bout de son nez – et son carnet de notes pour son cours d’anomalies magiques et temporelles. Il n’a peut-être que dix minutes de révision devant lui, mais c’est toujours mieux que rien. C’est donc concentré qu’il se plonge dans ses notes, rectifiant parfois quelques mots d’un passage de son stylo.
Le brun lève les yeux lorsque Izlaya passe la porte de la chambre, la regardant avec un sourire attendri et sincère. Leur première nuit ensemble en tant qu’amoureux et colocataires officiels. Il referme ses notes, gardant sa page du stylo, puis enlève ses lunettes, reposant le tout où il l’a pris un peu plus tôt. Il regarde la jeune femme dans les yeux, en silence, puis finit par le briser d’une question.
« Are you happy? »
◦○♥○◦
La noiraude se perd une seconde à regarder son petit-ami avec l'air de nerd que les lunettes lui donnent et se mord la lèvre inférieure. Faudra qu'un jour elle arrête de craquer à chaque 2 minutes, for fuck's sake. Lorsqu'il parle la jeune femme sourit et s'approche du lit pour y embarquer, mais au lieu de se coucher, s'approche de lui et vient lui voler un baiser.
"Yes, I am. You?"
Elle vient finalement s'asseoir à côté de lui, sans quitter son regard. C'est vrai qu'au fond, elle a peut-être un peu peur qu'il doute maintenant que ça se concrétise.
◦○♥○◦
Le brun ne laisse pas le temps à sa douce de s’asseoir sur le matelas à ses côtés qu’il lui attrape les hanches de ses deux mains solides. Sourire aux lèvres, il la mène à s’installer à califourchon sur lui, par-dessus les couvertures au niveau du haut de ses cuisses. Puis ses paumes glissent tout naturellement sur les fesses dénudées de la jeune femme, les caresse attentivement, les masse presque alors que lui la regarde droit dans les yeux. Ce n’est que lorsque le bout de ses doigts vient taquiner le tissu de son tanga qu’il prend parole.
« I’ve been waiting for this basically all my life. I’m living with the girl of my dreams and I know that from now on, things will only get even better. »
Il se penche vers elle et vient poser quelques petits baisers sur le cou de la noiraude avant de souffler contre sa peau :
« Have I been good enough that you can give me a massage? »[/color]
Dernière édition par Emmanuel Perks le Mer 11 Mar - 17:43, édité 2 fois
Emmanuel Perks
PROFIL
Messages : 13 Réputation : 1 Date de naissance : 17/06/1990 Nationalité : Gallois et Anglais
Aspiration : Langue-de-Plomb et idéalement Ministre du Département des Mystères
RPG Feuille de personnage Age: 22 ans Niveau: 5e année Maestria Baguette Magique: 34 cm, Épicea, poils de queue de griffon
Sujet: Re: 4 - Moving day [Instant RP Manu-Izla][S] Mer 18 Fév - 17:50
◦○♥○◦
Les mots, les caresses et les baisers de Manu font fondre la noiraude. Elle aurait pu sautiller de joie comme une gamine... He basically waited as much as I did. Lorsqu'il lui demande s’il a été assez sage, elle se penche sur lui et embrasse son cou puis le haut de son torse.
"Yeah... I guess so..." La belle vient le mordiller au niveau de sa clavicule. "So where did you put that oil?"
◦○♥○◦
Tentant de ne pas se laisser entièrement charmer dès le début par les baisers que pose Izlaya contre sa peau, le Gallois profite de la question de celle-ci pour concentrer son attention ailleurs. L’un de ses bras la tient toujours à la taille alors que, de l’autre main, il vient ouvrir le tiroir de sa table de chevet. Il en sort une bouteille d’huile à massage à l’odeur de chanvre – parfumée mais tout de même masculine – qu’il tend à la jeune femme, lui adressant un sourire en même temps.
« Now, excuse me while I get naked. », dit-il en claquant doucement le côté de la fesse de la noiraude pour lui indiquer de le laisser se relever.
Une fois debout, le Gallois abaisse l’élastique de son boxer et laisse le sous-vêtement tomber sur le sol, se cachant d’une main – pour la forme – et montant rapidement sur le lit pour s’y étendre au milieu, sur le ventre et par-dessus les couvertures.
« Try not to stare at my butt. »
◦○♥○◦
"I won't even be trying babe, I'm sorry."
Izla avait profité chaque seconde de la vue qu'il lui avait offerte, bien qu'il ait osé la lui bloquer. Aussitôt est-il recouché, elle se replace par-dessus lui, à califourchon juste sous ses fesses - personne ne lui a interdit de masser ça aussi, non? - et vide un peu d'huile dans le dos de Manu avant de venir le masser, profitant de devoir répandre l'huile pour venir parcourir tout le dos avant de se concentrer sur ses omoplates.
"Let me tell you. I already really like my first night here."
Un nouveau sourire et elle s'applique un peu plus, ne s'arrêtant que pour ôter sa camisole, déjà amusée à l'idée de le surprendre quand il finira par se tourner vers elle.
◦○♥○◦
Le brun ne prend même pas la peine d’essayer de retenir le soupir profond d’aise qui passe ses lèvres lorsque sa belle étend l’huile sur son dos et commence son massage précis. Il sent ses muscles se détendre au fil des mouvements des doigts et des paumes de la noiraude contre sa peau maintenant luisante et il s’en réjouit. Yeux mi-clos, bouche entrouverte, l’air totalement comblé, limite un peu idiot.
« Oh my god, Izla, you have no idea how good this is. »
Le corps du Gallois se cambre tout doucement au fil des caresses et du massage de l’Anglaise; il est tout simplement aux anges.
◦○♥○◦
Izla sourit, satisfaite. Après quelques minutes, ses mains passent de ses épaules au bas de son dos, massant chaque parcelle entre les deux avec attention. Arrivé en bas, ses pouces effectuent quelques mouvements circulaires, du milieu vers l'extérieur, la brune concentrée comme si c'était la chose la plus importante au monde.
"I'd go lower, but you told me not to stare too much, right?"
La noiraude s'amuse, vient masser au bord de ses fesses, sans les atteindre pour autant. Bien sûr elle ment comme une arracheuse de dent, elle a passé tout son temps à lancer des regards, essayant de contrôler ses envies. Il est beau comme un adonis bordel, se répète-t-elle constamment.
◦○♥○◦
Un rire à la fois doux et rauque passe les lèvres du Gallois lorsque sa douce lui rétorque qu’il lui a interdit de regarder plus bas. Et bien entendu, il est très conscient du fait que non seulement était-ce une blague, mais même si ça ne l’était pas, Izlaya avait probablement déjà brisé sa promesse. Il tourne un peu le visage sur le côté – juste assez pour voir son visage mais pas suffisamment pour pouvoir apercevoir son corps – et, sourire au coin des lèvres, il dit :
« Well, I’m hardly in any position to fight back, aren’t I? »
Et comme pour ajouter au portrait, il lui montre ses deux mains dont il a collées les poignets, comme si elles étaient liées d’une corde invisible.
« See? »
◦○♥○◦
Izla se met à rire doucement et cesse de se retenir, venant masser les fesses du brun avec attention. Avec tant d'attention qu'elle en oublie d'abord de lui répondre, avec la seule envie de trouver une toute autre raison de lui agripper les fesses. Calm down. Calm the fuck down.
Encore quelques minutes après, l'Anglaise finit par remonter, appliquant une pression tendre sur le milieu de son dos de chacun de ses pouces, avant de redescendre sur ses côtes, lassant tout son dos libre pour venir presser son propre corps à sa peau réchauffée. Après une morsure de son lobe d'oreille, Izla murmure, sensuelle.
"You know, I could almost picture you all tied up..."
◦○♥○◦
Les yeux du brun se referment dès que les doigts de sa douce entrent en contact avec ses fesses. Il y prend un plaisir coupable. C’est une peau qu’on lui touche si peu souvent que, maintenant qu’elle subit quelques attentions, son corps tout entier en frissonne. Il se laisser aller au massage, ponctue certains des gestes de la noiraude de soupirs approbateurs alors qu’il se sent presque s’assoupir…
… jusqu’à ce qu’il sente la forme du corps de sa belle se presser à sa peau. Son bassin qui se tend vers l’avant, son ventre qui l’effleure et sa poitrine légèrement écrasée sur le haut de son dos. Le Gallois sourit en coin, ouvrant les yeux par la même occasion, puis étire ses bras vers l’arrière pour que ses mains viennent se poser sur les cuisses de la jeune femme.
« Don’t think about it too hard, babe, it won’t happen. »
Bien entendu, quand ça vient au sexe, il n’y a pas de certitude. Mais bon, fallait bien s’imposer en tant que mâle Alpha, non? L’une de ses mains toujours accrochée au corps d’Izlaya, il se donne un élan de l’autre pour se retourner sans quitter l’étreinte des cuisses de son amante, nullement gêné – bien au contraire – par la position plus qu’équivoque. Son corps tout entier ne tarde pas à s’éveiller sous ces frictions et cette proximité mais pour l’instant, il reste sage. Ses paumes lui caressent les côtés, ses doigts effleurent ses seins, voyagent vers ses hanches, toujours en mouvement continuel.
« I can’t believe you took your shirt off. What are you, some kind of exhibitionnist? »
◦○♥○◦
Izla pousse une fausse plainte boudeuse aux premières paroles de Manu, mais bien franchement, ce n'était pas lui qu'elle souhaiterait vraiment voir attaché. Il se retourne ensuite d'un habile mouvement sous elle et la noiraude se mord la lèvre inférieure, son propre corps maintenant légèrement taché d'huile se retrouvant pressé au torse du gallois. God, you have to just be this sexy, don't you?
Ses mains viennent se poser sur ses épaules à sa dernière phrase et elle fronce les sourcils, venant se redresser à moitié assise, après quoi elle lance, d'un ton tout à fait sérieux.
"What, is it really that bad?" Elle ajoute, l'air presque offusquée, mais profondément provocatrice. "Because I can go cover myself, since you don't seem to like it enough."
Il sait très bien qu'elle y arriverait. Izla avait beau être attirée par lui à un point assez avancée, elle ne dirait pas quelque chose qu'elle n'est pas capable de mettre en action. I can play as much as you do, boy.
◦○♥○◦
Les caresses du Gallois chutent au creux des reins de la noiraude lorsque celle-ci se redresse à moitié, exposant ainsi plus de sa peau nue aux yeux du jeune homme. Il la regarde, épie ses formes alléchantes un instant avant de reporter tant bien que mal son attention sur le visage de la belle qui le menace de se recouvrir. Et aussitôt, l’étreinte d’Emmanuel se raffermit, la tenant bien contre lui d’un bras solide juste au-dessus de ses fesses.
« Please don’t. »
Le brun se redresse un peu le haut du corps d’un coude dans le matelas et se recule un peu, tenant toujours Izlaya près de lui, afin d’avoir le dos supporté de quelques oreillers. Il prend la bouteille d’huile et s’en met dans les mains, un sourire presque carnassier au coin des lèvres.
« Let me make it up to you. »
Il commence par la naissance de son cou, ses doigts traçant attentivement la courbe de l’os de ses épaules puis de ses clavicules. D’une douce poussée qui ne freine pas ses mouvements, il l’incite à redresser son corps de façon à ce qu’elle soit assise bien droite sur lui, exposant ainsi la totalité de son corps. Puis ses mains chutent contre sa poitrine, se concentrent sur le galbe de ses seins avant de s’attarder sur sa peau sensible, la titillant, la frottant soigneusement. Mais il ne reste pas là bien longtemps, descend fermement le long de ses côtes d’un mouvement appuyé, remontant contre son ventre plat. Et finalement, il dévale son tronc jusqu’à s’arrêter à ses hanches. Les masses avec fermeté tandis que ses doigts s’étirent jusqu’à son aine. Il suit d’abord la frontière de son tanga mais rapidement la dépasse, ses doigts tachant le sous-vêtement d’huile alors que ses caresses s’appuient sur son entre-jambe, par-dessus la délicate lingerie.
◦○♥○◦
Lorsque Manu prend la bouteille d'huile, l'Anglaise ne peut pas s'empêcher d'avoir un sourire rayonnant. Elle regarde chacune de ses mouvements alors que ses muscles se tendent de hâte. Puis finalement, il commence à la masser, lui arrache un premier soupir d'aise. Izla se laisse guider par les mains du Gallois. C'est ensuite un soupir bien plus sensuel qui s'échappe de ses lèvres lorsqu'il masse ses seins et à ce soupir s'ajoute une contraction de son ventre lorsqu'il atteint ses côtes, ses yeux mi-clos le remerciant du regard . Lorsqu'il atteint son entre-jambe c'est dans un mouvement presque instinctif que son bassin se met à onduler et se frotter contre celui nu de son amant, autant par envie pure que par celle de l'allumer encore un peu plus.
"This is so good." souffle-t-elle, les paupières désormais bien closes. "Don't stop, please."
◦○♥○◦
« Don’t worry about that, babe… I’ve only just started. »
Ses mots passent la frontière de ses lèvres dans un souffle chaud alors que la caresse précise de son pouce s’accentue sur l’entrejambe de la noiraude. La forme de sa croupe se détaille à travers le mince tissu et il la suit avec précision, appliquant des pressions régulières, des petits roulements du bout de son doigt. Son autre main contourne la hanche d’Izlaya par derrière et, après avoir claqué fermement la fesse de la jeune femme, il vient accrocher l’arrière de son tanga de ses doigts, tirant bien fermement dessus. Le tissu glisse contre la peau huilée de son amante et se perd dans sa fente, exposant ainsi presque entièrement son intimité aux yeux du brun. Puis aux caresses de son pouce s’ajoute la friction du sous-vêtement qui, tendu par les doigts du Gallois, se frotte sur la féminité fébrile d’Izlaya.
Et tout ce temps, évidemment, son propre bassin ne s’est pas arrêté de bouger, forcé par le réflexe et l’envie, son érection grandissant toujours fermement appuyée sur les fesses de la noiraude.
◦○♥○◦
Iz laisse échapper un gémissement clair cette fois, la friction du tanga et les doigts de Manu l'empêchant de faire autrement. Les mouvements de son bassin deviennent plus lascifs, presse le membre contre elle et l'une de ses mains vient s'appuyer à moitié sur la cuisse du brun, l'autre venant agripper l'un de ses seins avant de venir légèrement griffer le bas du ventre qui se trouve sous elle.
Avec un petit sourire, elle mord sa lèvre inférieure, loin d'être indifférente à l'idée de la vue qu'elle donne à son petit-ami, mais aussi complètement plongée dans le moment - un peu inattendu peut-être - avec son plaisir qui monte, rapidement mais presque trop lentement à la fois.
"Fuck... Manu I want you so much." soupire-t-elle en rouvrant les yeux vers lui.
It's awesome, but I already want so much more. Pourtant la noiraude ne supplie pas pour autant, ce n'est pas comme si elle allait perdre pied maintenant.
◦○♥○◦
Emmanuel continue ses caresses de plus en plus adroites pendant encore une minute ou deux, s’emplissant les oreilles des plaintes de sa douce, l’éveillant au plaisir et la taquinant au possible. Mais éventuellement, il s’arrête, lâche son tanga et vient passer ses ongles le long de sa cuisse. Il redresse le haut de son corps un peu plus, attrapant entre ses lèvres la peau sensible du sein droit de la noiraude qu’il lèche et suçote quelques secondes avant de la lâcher.
« How about you get up, get that thong off and show me exactly how much you want me, hm? », murmure-t-il en la regardant droit dans les yeux.
I’m giving you power. For now, and I don’t know for how much time, but you better make the best of it.
◦○♥○◦
La noiraude ne se fait pas prier. Après avoir attrapé le visage du brun entre ses mains et voûté le dos pour l'embrasser, elle descend du lit, laissant tomber le tanga le long de ses cuisses avec une lenteur calculée, le fixant avec un sourire en coin.
"You won't regret what you just said. But you'll wish you didn't."
Puis elle revient à la charge, grimpe sur lui à nouveau et lui attrape les poignets et retient ses bras le long de son corps, mais cette fois limite le contact de leur peau au strict minimum. L'espace d'un instant elle le regarde, se perd dans les iris verts qui lui font face et de la tendresse apparaît dans son sourire. You're so perfect it I'm not sure I can believe what's happening.
Et finalement elle se reprend, vient embrasser sa mâchoire la mordiller, descend le long de son cou. Petit à petit, la ténébreuse laisse un sillon de baisers le long de son torse, vient poser une morsure sur le côté de son bassin, près de l'aine, venant à nouveau l'embrasser jusqu'à ce que son visage soit au niveau du membre du brun. After all, I owe you for earlier.
"Now love, you better not move your hands, or you'll feel how cold it is when my mouth's not around." lance-t-elle, sensuelle et menaçante à la fois tout en lui relâchant les mains.
◦○♥○◦
Le brun garde les yeux fixés sur sa belle alors qu’elle débarque du lit, détaillant son corps tout entier dont la peau luit parfaitement à la lueur des quelques chandelles qui sont allumées dans la chambre. Ses doigts qui suivent la courbe de ses hanches pour venir abaisser son tanga, son corps entièrement nu offert à ses yeux et bien vite à sa volonté… If this is a dream, I don’t want to wake up. Mais les paroles de la jeune femme lui arrachent une moue perplexe. Qu’est-ce qu’elle veut dire par là?
Son air change aussitôt qu’elle revient sur le lit, s’installant sur lui mais dans une ambiance totalement différente que plus tôt. Elle reste loin, lui retient les bras le long du corps. Et lui ne résiste pas, la laisser jouer. Qu’elle en profite pendant qu’il est encore d’humeur à résister. Emmanuel soupire, grogne presque lorsque l’Anglaise vient mordiller sa mâchoire qui, sous la caresse provocante, se tend et se serre. Il tend le cou, sent son torse se bomber de lui-même sous le passage de la bouche de sa douce. Son dos se cambre doucement et son bassin s’impose au visage d’Izlaya lorsqu’elle s’approche dangereusement de son sexe raide et rougi d’envie. Il ne s’attendait pas à ça. Mais de savoir qu’on s’occupait principalement de son plaisir, qu’une bouche affamée et attentive allait s’offrir à lui flattait son égo. Évidemment, ça ne serait pas aussi facile que cela. Interdiction de bouger les mains. Il devait se soumettre pour l’instant… But the winds will change eventually, I’ll make sure of that.
« You’re terrible and I love it. », souffle-t-il alors que, dans une docilité marquée de frustration, le Gallois pose ses mains sur ses propres hanches.
◦○♥○◦
C'était la première fois que la situation était retournée depuis ce fameux matin. Être en contrôle de Manu était tellement nouveau, tellement... excitant. Sans attendre, elle vient masser l'une des cuisses de son amant, en caresse l'intérieur du pouce avant de venir la griffer. De son autre main, descend le long de son membre d'une caresse des doigts, venant former un léger étau autour une fois à la base avant que sa langue quant à elle ne vienne l'escalader, tout d'abord du plat de la langue, mais terminant néanmoins avec la pointe, sans jamais le quitter du regard.
"It's only gonna get better..."
Elle joue, abuse de la lenteur, des caresses graduelles et subtiles, fait durer le plaisir - ou la torture dépendant du point de vue - jusqu'à avoir devant elle un sexe luisant et un amant au bord de la folie. Et c'est pile à ce moment que la jeune femme cède à son envie, venant l'engloutir dans un mouvement de succion, les caresses sur sa cuisse continuant elles, tantôt tendres, tantôt plus rudes. I just love to see you like that.
◦○♥○◦
Il ne peut tout simplement pas la lâcher des yeux. Même si cela rend la torture plus douloureuse encore, même si cela relève carrément du masochisme. Mais c’est que le spectacle qu’il a devant lui est tout simplement irrésistible. La lenteur et la précision de ses mouvements, la délicate étreinte de ses doigts autour de sa verge épaisse, ses yeux verts qui le fixent alors que sa langue adroite lui offre une seule caresse appuyée… My tormentor is the woman of my dreams. Son érection s’en voit achevée, son sexe obstinément pointé vers son ventre, dur à souhait. Et elle le torture sans relâche, l’effleure, le lèche, lui arrache des soupirs secs et retenus.
« Ugh, you fucking tease..! », râle-t-il de frustration et de plaisir à la fois alors que, les traits crispés, il vient planter ses ongles dans la peau de ses hanches.
Puis finalement, il voit son membre disparaître dans la bouche de l’Anglaise, son gland serré par sa gorge alors qu’elle accepte en toute grâce de lui accorder clémence. Et même si ses mains restent presque sages sur son propre corps – l’une d’entre elle étant venue se perdre sur son ventre qu’il caresse machinalement – son bassin, lui, pousse les limites de la décence, se balançant par sa propre volonté au rythme des caresses de la bouche d’Izlaya. Il ne force pas la chose, cependant, mais prend plaisir à la provoquer en s’invitant plus profondément.
« I’d tell you to choke on it, but you’d… you’d like it as much as I would. », dit-il dans un gémissement vulnérable et audible, offrant un contraste avec ses paroles crues et dominantes.
◦○♥○◦
La noiraude lui fait un regard amusé. Yeah, you can talk but you still can't move. Après quelques autres allers et venues, alors que la main à la base de son sexe reste en place, ne se délogeant que pour caresser de temps en temps les bourses de son amant, l'autre elle passe de la cuisse du jeune homme à l'intimité d'Izla, incapable de résister à cette envie de se satisfaire un peu au travers de toutes ces attentions données.
Bien vite, ses mouvements légers mais adroits lui arrachent des gémissements, assourdit par la prouesse orale qu'elle continue d'offrir. Elle laisse le plaisir lui monter assez à la tête pour enfoncer sa verge dans sa gorge à s'en couper l'air, l'espace d'un seul moment... okay he's right, I love it.
Une certaine frustration envers sa propre faiblesse s'empare d'elle, assez pour lui faire augmenter l’amplitude et l'ardeur de ses mouvements, maintenant complètement concentrée sur ce qu'elle fait, brisant par intermittence le contact visuel avec le visage de Manu.
◦○♥○◦
En fait il ne s’attendait tout simplement pas à ce qu’elle réponde ainsi à sa provocation. Il s’était fait à l’idée qu’elle allait s’arrêter ou du moins ralentir, pour le punir d’avoir osé dire une telle chose. Mais au lieu de ça, elle le prenait presque entièrement en bouche. Son gland s’imposait fermement à l’étroitesse de sa gorge, son sexe se recouvrant entièrement de salive sous l’effort du passage, envoyant une immense bouffée de chaleur à sa tête alors qu’il lâche un profond grognement de plaisir. Son visage en perd de son habituel air princier, la moue qui lui colle aux traits témoignant de l’extase qui lui travers les nerfs; bouche entreouverte, souffle court, yeux mi-clos.
Et elle ne s’arrête pas. Chaque passage contre sa langue et son palais le fait gémir bruyamment, ses paupières s’ouvrant pour pouvoir continuer d’apprécier le spectacle. Un sourire étreint le coin de ses lèvres lorsqu’il constate qu’elle se caresse mais il n’en dit rien pour l’instant. D’abord parce que cela relève de l’effort herculéen de placer une phrase entière, ensuite parce qu’elle est tout simplement magnifique à voir faire.
Comme si on lui avait donné la permission spéciale, le Gallois laisse à présent son bassin se balancer, calquant les mouvements de son amante, s’engouffrant coup par coup dans sa bouche. Mais toujours, il garde ses mains pour lui, même si l’envie lui ronge de perdre ses doigts dans sa chevelure, de lui forcer la tâche juste assez pour qu’elle se souvienne que c’est lui qui mène.
Les minutes passent puis, peu à peu, Emmanuel sent naître dans son bas ventre cette chaleur distincte qui ne ment pas. Il s’en mord fermement la lèvre inférieure puis, enfonçant ses mains dans le matelas, il redresse un peu plus le haut de son corps sans pour autant arrêter l’Anglaise.
« Babe, you need to stop… I… don’t wanna cum like this. », souffle-t-il d’un gémissement rauque alors que son bassin, malgré ses mots, porté par le plaisir, continue d’onduler au rythme des caresses de la noiraude.
◦○♥○◦
Le corps de Manu se tend devant ses yeux alors qu'elle peut clairement le sentir approcher du paroxysme contre sa langue et son palais, puis elle l'entend lui demander d'arrêter et si un instant elle hésite à accéder à sa demande, se disant qu'elle serait bien capable de le remettre en selle bien rapidement, elle finit par ralentir grandement, juste avant de s'arrêter complètement, parsèment son sexe de quelques derniers baisers, puis elle souffle d'un ton presque impérieux.
"You're lucky I feel like being nice today."
Now try to take back your place, but you won't forget I can make you go crazy anytime I want. Elle se redresse sur ses genoux, appuyant ses fesses dessus et passe une main dans ses cheveux et sa langue sur ses lèvres.
"I guess I'll let you take a break if you're too scared to cum right away, huh?" dit la ténébreuse en commençant à se reculer pour débarquer du lit, le pousser à la ramener vers lui.
◦○♥○◦
C’est avec autant de frustration que de soulagement que le Gallois sent son amante ralentir le rythme de ses prouesses orales jusqu’à s’arrêter totalement. Le souffle court et le corps tremblant, il passe sa main sur son front puis sa nuque, se la griffant au passage. Peut-être pour se distraire de la sensation palpitante qu’il a au sexe, sentant la salive de sa belle lui coller à la peau. Il la regarde se redresser, admire la forme de ses lèvres qui savent tellement bien le recevoir entre elles, puis hausse un sourcil à l’entendre dire qu’il a besoin d’une pause avant de commencer à se redresser. Dans un rire court et rauque, le brun se redresse sur ses genoux, secouant légèrement la tête en signe de désapprobation.
« You don’t – really – think I’d let you off that easy, hm? »
Ses mots se ponctuent d’une poigne solide sur les hanches de l’Anglaise, la tirant vers lui sans grande douceur alors qu’il l’accueille à genoux devant lui d’un baiser rude et animal. Il se laisse le temps d’apprécier la sensation des lèvres d’Izlaya sur les siennes, permet à sa langue de goûter sa propre peau contre celle de la noiraude alors que l’une de ses mains s’accroche à sa nuque, l’autre bras lui enlaçant fermement la taille.
Puis il la fait chavirer. Littéralement. Le baiser à peine brisé, il la pousse à s’étendre sur le dos et vient aussitôt se raccrocher fermement à son bassin qu’il lève du matelas. Alors que lui est toujours à genoux, il fait tanguer le corps de l’Anglaise jusqu’à ce qu’elle ne soit appuyée au lit que du haut de son dos et de la base de son cou, son corps droit dans les airs et ses jambes chutant vers l’arrière, ses genoux près de sa tête et ses pieds effleurant la couette. Elle ne pourrait pas être plus vulnérable. Ouverte, offerte, incapable de se sortir de cette position qu’à moins que lui ne le décide d’abord.
Puis c’est à lui de commencer sa torture. Le tenant et la supportant solidement d’un bras enlaçant sa taille, sa main libre vient d’abord caresser la fesse et l’arrière de la cuisse d’Izlaya. Il y plonge ses ongles, la griffe, la taquine avant que sa main ne vienne se ficher toute entière sur son intimité. Il la caresse du mont de sa paume, roule, appuie, pousse… Puis l’un de ses doigts se sépare du lot, se glisse dans sa fente pour taquiner son bouton d’amour, quelques secondes à peine avant de s’arrêter. Le bout de ce même doigt vient ensuite la pénétrer, lui assène quelques petits coups avant d’en sortir. Il varie en caresses qui ne durent jamais assez longtemps, ses lèvres et ses dents malmenant l’une de ses fesses.
« I haven’t even started yet and you’re already dripping wet… Being submitted really suits you well, Cummings. », murmure-t-il contre sa peau sans arrêter de la taquiner à l’excès.
◦○♥○◦
Izla se retrouve carrément contorsionnée, grâce au ciel qu'elle soit souple, même si un inconfort persiste, allongeant d'ailleurs ses bras sur le matelas pour s'offrir un appui de plus. Sa respiration est raccourcie autant par l'appréhension de le voir faire que par sa position, mais elle n'a pas le temps de se plaindre qu'il lui donne de quoi rester en place sans rechigner.
Des gémissements plus ou moins sonores et tous un peu étouffés s'enchaînent, mêlés de douleur d'abord à cause des ongles de Manu, puis de pur plaisir en sentant ses caresses, Holy hell, it feels so different like that. C'est bien ce qu'il fallait pour compenser la position assez humiliante dans laquelle il l'avait placée. Lorsqu'il insère le bout de son doigt, l'Anglaise lâche un gémissement lascif d'appréciation.
"Getting fucked also suits me well, you know." propose-t-elle presque innocemment malgré toute la luxure de son ton, ses jambes se repliant et se dépliant un peu sous l'impatience.
◦○♥○◦
« I know. But you’ll just have to be patient, love. »
La fin de sa phrase vient s’étouffer contre la peau de l’Anglaise alors que, lentement, sa main cesse ses ravages pour se glisser le long de son corps, lui enlaçant la taille d’abord puis chutant jusqu’à ses seins qu’il masse et taquine. Son autre bras la tient toujours solidement en position; il est bien conscient que c’est inconfortable, mais cela faisait partie du plaisir de la chose. Elle avait voulu le tenter et le soumettre, il allait lui faire la même chose, reconquérir la place qui lui est due.
Puis sa torture prend une toute autre forme. Retenant le mieux possible l’instinct assoiffé de sa bouche, le Gallois se met à papillonner la peau de la croupe de l’Anglaise de petits baisers. Il grimpe contre ses grandes lèvres, lui impose quelques légers coups de langue qui semblent plutôt tracer ces fines et alléchantes courbes. Du bout des dents, il la mordille délicatement, prenant tout le temps du monde à pousser la tentation à l’extrême. Il en était si près mais pourtant ne franchissait jamais cette limite, cette fente dont il traça la frontière d’un souffle précis. Tant qu’il en vit la peau de sa victime se crisper de chair de poule.
Finalement, sa langue s’impose. D’abord en un coup plat et solide, goûtant sa chaleur et son désir, recueillant contre elle de cette ambroisie humide qui lui colle au palais. Puis un autre coup, identique au précédent mais qui se termine à la pointe de sa langue qui s’accroche à son bouton de chair bien ferme. Un râle étouffé vient se perdre sur la féminité vulnérable de l’Anglaise avant que le brun ne se laisse aller, dévorant sa chair trempée de profonds suçotements et d’arabesques linguales. Il l’enlace toute entière de ses lèvres, aspire, lèche, alors que ses yeux verts brillants de désir fixent avec avarice le visage de sa douce, avide de la voir se tordre de plaisir.
◦○♥○◦
Lorsque Manu cesse la caresse sur son intimité et s'attaque à son sein, Izla laisse échapper un profond soupir de frustration et de plaisir mêlés. Fucking tease. Ça ne dure pas néanmoins et le froid qui s'abattait sur sa féminité est contré par les lèvres du brun, qui se font tentatrices et abusivement allumeuses, la légère morsure lui faisant prendre une vive inspiration entre ses dents serrées avant d'expulser l'air en un gémissement presque reconnaissant sous sa bouche experte, un long frisson la parcourant aussitôt.
Sa langue lui fait pousser une plainte approbatrice claire, alors que ses doigts se crispent contre la couette qui se trouve sous eux et si d'habitude elle se délecterait d'observer chacun de ses mouvements, cette fois ses yeux sont clos, ses paupières affaissées sous le poids des sensations si familières et nouvelles à la fois de part cette position qu'elle n'avait à vrai-dire jamais tentée auparavant. Son dos s'en voûte un peu plus, ses cordes vocales témoignent sans aucune gêne du plaisir qu'il lui donne et elle pourrait jurer trembler sous chacune de ses attentions habiles sur son noyau de chair.
"Oh fuck... by Merlin just... you're the best." s'exclame-t-elle, sincère et sensuelle à la fois.
C'est vrai. Si elle n'a jamais été privée côté amants, Manu est certainement celui capable de lui tourner la tête aussi rapidement. Et il n'y a franchement pas de honte à l'avouer, voire même, la noiraude pourrait en ressentir une fierté déplacée. He's the best, and he's mine.
◦○♥○◦
Le Gallois ne répond à l’exclamation de sa douce que d’un clin d’œil, alors que sa bouche et sa langue s’attardent toujours avec faim au sexe moite et fiévreux de l’Anglaise. Il la lèche et la suçote sans relâche, ses propres gémissements d’envie s’étouffant sur sa peau.
Quelques longues minutes passent avant que le brun ne pousse le plaisir encore davantage. Sa main quitte la poitrine de sa douce, remonte lentement et fermement le long de son corps avant de venir s’accrocher solidement à l’une de ses fesses. Il y colle une claque bien coriace puis la masse sans grande douceur alors que sa tête se penche légèrement sur le côté. Les caresses de sa bouche se concentrent à présent entièrement sur le bout de chair bien sensible de la noiraude, l’attaquant sans cesse, tandis que ses doigts glissent contre son entrejambe. Ils l’effleurent, l’agacent, le tourmente avant que, finalement, d’un mouvement profond et fluide, deux doigts s’insèrent en elle, entamant bien vite un va-et-vient sec et creux.
Il la fixe toujours, la tient toujours d’un bras, soupirant continuellement d’envie contre sa peau alors que, son regard ancré sur le visage de sa belle, il guette l’arrivée de sa jouissance.
◦○♥○◦
La légèrement douleur de la claque lui envoie une bouffée de chaleur au creux des reins, tout comme son massage, malmenant la peau à vif. La ténébreuse se sent submergée par les doigts, les lèvres et même l'attitude de son partenaire.
Puis, il insère deux doigts. Son sexe se resserre aussitôt autour de ceux-ci, sa voix n'est clairement plus contrôlée, elle est maintenant tremblante, ne cesse de monter dans les aigus à chaque vague de délice et elle peut clairement sentir cette sensation de plénitude qui s'amorce au creux de son ventre. Iz tente tant bien que mal de ne pas trop bouger, mais les tremblements de ses plaintes se répandent à son corps et ses yeux n'arrivent jamais à rester ouverts bien longtemps, malgré que la vue que lui offre le brun soit enivrante.
"Please, please...!" supplie-t-elle, sans trop savoir si c'est pour qu'il arrête et en vienne aux choses sérieuses ou si c'est pour qu'il continue, la plonge définitivement dans l'orgasme. Elle ne sait qu'une chose, c'est qu'à cet instant elle lui offre la soumission la plus totale et absolue, sans aucune gêne.
◦○♥○◦
La supplication de l’Anglaise résonne aux tympans du brun et, si c’était possible, celui-ci redouble d’ardeur dans tous ses mouvements. Sa poigne contre la taille de la jeune femme se raffermit encore d’avantage, la collant presque à lui alors que son propre membre toujours raide bandé se frotte au dos de son amante. Les ardeurs de sa bouche et sa langue perdent de leur finesse pour ne relever que de la plus pure sauvagerie, totalement avide et vorace pendant que ses doigts se cognent inlassablement au sexe serré de la noiraude, ses jointures la heurtant au rythme de la pénétration qu’il lui impose.
Et peu à peu lui aussi cède au désir qui grandit en lui. Il ferme les yeux, à la fois infiniment concentré à la tâche et rendu fébrile d’envie alors que ses traits se crispent, impatient de la sentir se tendre de plaisir sous le poids de l’orgasme.
◦○♥○◦
La noiraude n'aurait pas cru qu'une position d'apparence aussi peu excitante le soit finalement autant. Sentir l'érection de Manu couplé à tout le reste la rend complètement folle et si il est déjà bien tard, elle ne résiste pas à cesser d'agripper la couette de l'une de ses mains pour venir attraper le membre de son amant, le serrer et le caresser de sa paume, en lui laissant le soin de continuer lui-même les mouvements de son bassin.
Ce n'est pas une caresse qui durera par contre, alors qu'elle sent déjà l'orgasme l'atteindre. Ses gémissements deviennent des cris et ses muscles lui font presque mal tant ils se serrent. La main sur la couette a les jointures blanchies tandis que celle sur le sexe de son petit-ami semble se figer en une position qu'elle sait serrée, mais pas douloureuse.
Et l'espace d'un instant le vide. Un cri qui dure plus longtemps que les autres, son visage tordu sous l'extase qui vient de la frapper de plein fouet dans son fondement et son corps qui semble bouger au seul rythme de sa respiration frénétique. Elle n'arriverait pas à songer à quoi que ce soit d'autre qu'au nom qu'elle crie en ce moment, celui de Manu, plus précisément.
◦○♥○◦
Le souffle du Gallois se coupe un instant lorsqu’il sent les doigts d’Izlaya s’accrocher à sa verge et la caresser, bien qu’un peu maladroitement sous le poids du plaisir qui grimpe progressivement en elle. Les petites convulsions de son propre bassin s’accentuent contre la paume de son amante alors que lui persiste à sa tâche de façon infatigable et passionnée. Il la possède toute entière, la soumet au plaisir autant qu’à sa volonté et en ressort une satisfaction vicieuse; même ainsi exposée et vulnérable, elle prend un pied d’enfer.
Puis elle se crispe toute entière, de son dos à ses jambes en passant par ses doigts qui serrent son sexe, lui arrachant un bruyant gémissement d’envie. Le brun ouvre aussitôt les yeux, ne voulant pas manquer une seconde de ce spectacle franchement excitant. Il ne s’arrête pas dans ses caresses, allongeant l’orgasme de sa douce à coups de langue et de jointures alors qu’il la retient dans ses spasmes de son bras solidement accroché à sa taille.
Ce n’est que lorsqu’il la sent se détendre qu’il s’arrête lentement. Ses doigts quittent l’intérieur de son sexe doucement gonflé et noyé de cyprine, ses lèvres la quittent de quelques baisers à l’intérieur des cuisses puis, se reculant sur le matelas, il l’aide à retrouver une position normale, l’étendant sur le dos. Toujours à genoux sur le lit, Emmanuel se penche vers elle, lui caressant la hanche et le côté d’une main alors qu’il embrasse la peau de son ventre. Fallait bien lui laisser le temps de redescendre de son nuage.
◦○♥○◦
Ce n'est qu'après des instants qui semblent durer une éternité que la belle reprend finalement ses esprits et que son corps ose se détendre, lui envoyant tout de même un signe de douleur au niveau de sa nuque lorsqu'elle revient en place. Sa respiration ralentit, s'allonge, se calme. Un sourire naît sur ses lèvres, ainsi qu'un petit rire doux à sentir ses baisers, qui semblent la chatouiller, faute à ses nerfs sensibilisés par l'orgasme.
Après quelques minutes ainsi, à juste profiter du moment, la noiraude pose un doigt sous le menton de son petit-ami, cherchant à l'attirer vers elle, ravoir encore de sa chaleur, de ses baisers, qu'importe le goût sur ses lèvres, Just come here, please, I want you, I want more. It's like being an addict.
◦○♥○◦
Le brun ne résiste pas à l’appel du doigt de l’Anglaise, en suivant le trajet jusqu’à ce que leurs visages soient vis-à-vis. Il adresse un sourire tendre à sa douce puis, s’étendant sur son flanc et se supportant d’un coude dans le matelas, il vient attraper les lèvres de la jeune femme des siennes. Et bien que le baiser soit affectueux et romantique à souhait, tout le désir dont il est gorgé est indéniable. Sa langue effleure celle de la noiraude, se frotte à elle alors que, de sa main libre, il caresse son corps tout entier, ses hanches, son ventre, passant entre ses seins pour que ses doigts s’accrochent finalement à son cou.
« I love you. », chuchote-t-il contre les lèvres de son amante, son corps se pressant au sien comme s’il cherchait des caresses.
◦○♥○◦
La belle se plonge dans e baiser, passe une main dans la chevelure de Manu et soupire de bien être, son autre main étant venue parcourir ses côte et une partie de son dos du bout des doigts. Elle vient finalement se placer sur le flanc elle aussi, pour lui faire face, commençant à masser sa nuque avec tendresse.
"I love you too." répond-t-elle avant de venir mordiller sa lèvre inférieure.
Et si ce moment d'affection lui plaît énormément, quelque chose la frustre toujours. Elle finit par se reculer un peu pour le regarder droit dans les yeux, essaie tant bien que mal de ne pas avoir l'air d'une accro même si elle sait que ses mots à eux seuls le feront.
"But it's not fair. You didn't finish and I wanted you to." lâche-t-elle, presque enfantine.
Elle avait cette sensation qu'il s'était replacé, prêt à dormir et voulait lui laisser savoir que si il osait faire cela, elle lui en voudrait de ne pas l'avoir laissée finir plus tôt. C'était l'un de ses plaisirs coupable, voir un homme céder devant ses yeux et si elle n'aurait finalement pas cela, elle se connaissait, la noiraude aurait le sentiment que sa soirée n'est juste pas complète.
◦○♥○◦
Un rire à la fois rauque et léger passe les lèvres du Gallois à entendre la protestation de sa belle. Mais il n’y répond pas tout de suite, laisse ses baisers glisser contre la joue de l’Anglaise jusqu’à sa mâchoire alors que ses mains continuent d’arpenter son corps, serrant doucement sa peau entre ses doigts.
Éventuellement, l’un des bras du Gallois revient enlacer la taille de la noiraude et, dans un mouvement fluide, il vient s’étendre sur le dos, incitant ainsi sa douce à se retrouver par-dessus lui. Le sourire qu’il lui adresse est tout sauf innocent, son regard toujours brillant d’envie alors que ses deux mains se mettant à malmener les fesses et les hanches d’Izlaya. Il jette un coup d’œil entre leurs deux corps, désignant du regard son membre rigide et tendu puis chuchote, le ton lascif :
« I would’ve never been able to fall asleep with that much of a hard-on, you’re gonna have to help me with that. »
◦○♥○◦
Izla vient volontiers surmonter le brun pour se retrouver à califourchon dessus. Elle sent les doigts de celui-ci serrer la peau, la rougir au fur et à mesure et s'en mordille la lèvre inférieure, son ton lascif ne faisant qu'intensifier la pression de ses dents, son regard encore un peu voilé du plaisir immense de plus tôt.
"Well, you ask so nicely." souffle-t-elle en réponse, le ton paillard.
Sans attendre, elle se repositionner un peu plus vers l'avant et son bassin balance doucement contre le gallois, sa fente encore humide caressant son membre. Tease is part of the game after all. Néanmoins elle n’attend pas longtemps pour poser ses mains sur ses propres cuisses, s'appliquant à changer vitesse et niveau de la pression, sans le quitter du regard, déjà prête à l'accueillir au creux de ses reins.
◦○♥○◦
La réplique du brun se fait couper par un gémissement retenu alors que le bassin d’Izlaya se met à onduler lascivement contre le sien. Ses caresses subtiles mais précises le long de son sexe bandé achèvent de le rendre fou. Mais il ne prend pas les choses en main tout de suite, il se laisse le temps de la sentir toute entière, de retrouver cette chaleur enivrante, cette envie carnassière et incessante. Il supporte entièrement le regard de son amante, son propre visage arborant son habituel air fier et conquérant, tout légèrement brisé d’envie de par ses sourcils froncés. Ses mains sur les hanches de la noiraude poussent et attirent son corps en rythme avec les mouvements de celle-ci, la guident, l’invitent.
Puis il plante ses pieds dans le matelas, applique une pression ferme pour surélever son bassin du lit afin de se donner de la marge. L’une de ses mains glisse de la hanche de l’Anglaise à sa cuisse tandis que l’autre, toujours serrée sur son bassin, la stabilise. Un seul mouvement sûr et rigoureux suffit à ce que son sexe se retrouve englouti par la féminité de son amante, sa chaleur et l’étreinte serrée et humide arrachant une plainte de plaisir au Gallois. Il ne tarde pas à la heurter fermement de profonds coups de reins, gagnant vite un rythme étourdissant.
« You’re gonna ride me good, baby? », demande-t-il dans un souffle rauque, entre ses gémissements réguliers.
◦○♥○◦
L'expression de la noiraude se gorge d'envie alors qu'elle comprend aussitôt ce qu'il compte faire, se laisse aller au gré de ses mouvements. Et l'espace d'une seconde, la belle le regarde, le supplie et il accède, sans une once d'hésitation. La noiraude laisse aussitôt échapper un gémissement d'aise, mordant une fois de plus sa lèvre inférieure et ses mains venant se poser, possessives, sur ses pectoraux.
"Don't you worry about that, honey." souffle-t-elle, le ton littéralement décadent avant de lui faire un sourire qui équivalait.
Elle le lui prouve d'ailleurs, ses cuisses s'élevant et s'abaissant en rythme avec leurs mouvements de bassin à tout deux, ça demandait plus d'efforts, mais rapportait bien plus de sensations en échange. Cette fois moins encline à perdre pied face au plaisir, son regard reste prostré dans celui de Manu, se délectant de chacune de ses expressions.
◦○♥○◦
Les paupières du Gallois se ferment un instant, malgré la tendance de celui-ci à toujours vouloir tout dévorer du regard. Pendant quelques longues secondes, il profite entièrement des sensations que son corps lui offre. Leurs peaux qui se frottent et s’entrechoquent, les mains de sa belle appuyées sur ses pectoraux, les hanches et les cuisses de celle-ci qui ondulent, rythmées, sous ses doigts, son sexe qui la baise avec vigueur. Puis il rouvre les yeux, leurs regards émeraude se croisent et s’aiment alors que lui, lui balance un coup de reins plus puissant que les autres. Juste pour la voir réagir alors que lui tente de garder un air contrôlé malgré les gémissements qui passent ses lèvres.
Mais l’envie de la sentir contre lui le tenaille, l’irrite presque. Sa peau moite de sueur et d’huile en réclame plus. Il continue ainsi pendant encore quelques minutes avant de freiner les mouvements d’Izlaya d’une poigne solide autour de ses hanches. Sans que sa verge ne quitte son nid chaud, le Gallois se redresse d’abord sur ses coudes, puis ses mains, et replie ses jambes sous lui de façon à être assis les fesses sur les pieds. Il se retrouve à genoux, ses jambes de son amante libres de venir lui enlacer la taille alors que leurs bassins sont toujours délicieusement unis. L’un de ses bras lui enlace solidement le dos, serrant fermement la base de sa nuque entre ses doigts alors que la main de l’autre se presse à ses fesses et son bassin.
Et alors que le nez du brun effleure celui de l’Anglaise, que leurs lèvres se retrouvent finalement dans un baiser animal et fiévreux, il reprend la cadence de ses coups de reins, son gland se butant robustement au plus profond d’elle.
◦○♥○◦
La noiraude pousse un gémissement de surprise en griffant les pectoraux de Manu lorsque son bassin se claque d'un coup plus férocement. Elle lui offre un sourire amusé malgré ses sourcils froncés sous le plaisir et l'effort. Ses cuisses commencent un peu à lui élancer, faut avouer.
Comme une réponse à cela, le brun la stoppe et elle le regarde, avec une once de peur dans les yeux. Don't stop me now, come on. Il se redresse, les déplacent et instinctivement, la ténébreuse lui attrape les épaules de ses mains et enroule ses jambes autour de lui. Un doux frisson la parcourt à sentir leur torses si près et ces mains qui la soutiennent dans le dos. Plus encore, son ventre se contracte sous un petit pic de plaisir. For fuck's sake, I love that position.
Et finalement leur peaux moites se remettent à bouger dans une danse lubrique et rythmée qui lui arrachent de nouvelles plaintes de plaisir, plus profondes et lascives contre les lèvres de son amant, incapable de les quitter alors qu'elle l'embrasse avec passion, leur corps entiers suivant le rythme l'un de l'autre. L'une de ses mains remontent dans ses cheveux, passent dedans avant de s'y agripper.
"Harder..." souffle-t-elle en remontant lui mordre le lobe d'oreille, provocatrice au possible.
I can't help it, I love what we have right now, but I keep wanting to push you.
◦○♥○◦
Le brun lâche un grognement avide contre les lèvres de son amante lorsqu’il entend sa supplication et la gâte aussitôt. À vrai dire, lui non plus n’avait plus envie de jouer et de pousser la tentation. Il voulait qu’ils y cèdent ensemble, qu’ils se noient dans le plaisir et l’extase, que leurs corps tremblent à l’unisson, que leurs cris se mêlent autant que leurs corps.
Les ondulations de son bassin et de son dos s’approfondissent et s’accélèrent et, à chaque vif coup de reins qu’il donne contre le bassin de son amante, le Gallois s’élève un peu sur ses genoux, s’assurant ainsi de la pénétrer entièrement et intensément. Le bruit singulier de leurs peaux humides qui se cognent brutalement se joint à leurs gémissements, les hanches d’Emmanuel se claquant bruyamment au-dessous des fesses de sa belle. Ses lèvres s’égarent un instant contre le creux du cou et l’épaule de la noiraude, laissant ses dents effleurer son épiderme dans un soupir bestial, avant de revenir se pendre à celles d’Izlaya, sa langue trouvant aussitôt la sienne en une étreinte obscène et gourmande. La poigne qu’il a autour de la taille de la Litriù se resserre encore plus comme pour la stabiliser alors que lui balance sans relâche son sexe palpitant en elle.
I still can’t believe you’re mine. Every inch of your skin, every kiss from your lips. Cette seule idée arrache une plainte plus audible que les autres, son ventre se serrant violemment de désir. À ce rythme, il ne sait pas combien de temps encore il pourra résister à la jouissance, mais il est déterminé à porter son amante au bord du gouffre avec lui.
◦○♥○◦
Manu répond positivement à ses paroles et aussitôt son bassin se calque à celui qui la pénètre, lui envoie mille sensations délicieuses au creux des reins. Son baisers est un mélange d'amour et de lubricité, vient presser la nuque de son petit ami d'une main, l'autre lui griffant le haut du dos.
Elle se sent lentement monter à nouveau vers un sommet qu'elle a atteint il n'y a pas si longtemps, elle a encore de la marche, mais elle peut tout de même se sentir particulièrement sensibles aux coups de butoir, la poussant d'ailleurs à abandonner ses lèvres pour venir mordre son cou, le lécher, se défouler un peu pour tenter de ne pas s'élever trop vite vers l'orgasme et même lui faire un petit suçon, profondément taquine, qu'elle papillonne ensuite de multiples baisers. God, I love you so much.
◦○♥○◦
Le souffle du Gallois s’accélère au fil des minutes qui passent, au fil des puissants coups de reins qui viennent frapper son amante sans arrêt. Cette chaleur qu’il avait dans les tripes descend vers son bas ventre, rend ses élans plus frénétiques et chaotiques mais toujours vigoureux et assurés. Ses doigts se serrent avec une fébrilité violente à la peau de l’Anglaise, ses ongles tachant le creux de son dos et la base de sa nuque de marques rouges bien claires. Poussée par les attentions des lèvres et des dents d’Izlaya, la tête du brun tangue un instant vers l’arrière, une plainte rauque accompagnant le tout alors qu’il ferme les yeux. Se laisse le temps de respirer – ou à peu près – pour s’acheter encore une minute ou deux de ce traitement royal.
Emmanuel redresse éventuellement la tête et laisse ses lèvres s’acharner à l’épaule et à la clavicule de la noiraude, y étouffant ainsi ses gémissements profonds alors que ses coups de reins persistent, brutaux et pervers. Son dos et ses reins ondoient, fluides et adroits, alors que sa voix haletante, elle, témoigne de son impatience :
« I… I can’t hold back for much longer, babe… »
◦○♥○◦
La ténébreuse a les yeux rivés sur son amant, malgré qu'ils soient mi-clos, jamais rassasiée de voir le moindre de ses gestes. I'm actually seeing him do all of this to me. I'm not dreaming.
Elle étouffe un autre gémissement d'une morsure avant qu'il ne vienne lui rendre la pareille, lui arrachant un petit rire gémissant qui grimpe dans les aigus alors que ses plaintes de plaisir augmentent en volume, suppliante, complètement à la merci de ses terminaisons nerveuses qui commencent à s'affoler pour de bon, à une vitesse alarmante.
"Then... don't hold... back... Manu!", gémit-elle, sa phrase entrecoupée du désir qui lui bloque la gorge.
Et juste comme elle prononçait le dernier mot, un ultime pic la prend dans son ventre et tout le creux de ses reins s'enflamment, la poussant à cambrer le dos et la tête vers l'arrière. Ses mains accrochées à la nuque et le dos de Manu le griffe jusqu'à se retrouver sur ses épaules, secouée par la jouissance qui l'emporte dans un cri presque animal, avec une once de surprise même, tant le plaisir est soudain.
◦○♥○◦
Deux coups de reins supplémentaires et il perd totalement le contrôle. Alors que le cri de son amante vient faire vibrer les murs de la pièce, son propre corps se tend violemment, s’agitant contre celui de la noiraude dans un dernier effort de guerre avant de complètement sombrer dans l’extase.
« Oh, fuck..! », rugit-il dans un râle rauque et bruyant.
Ses bras enserrent la taille d’Izlaya, la collant fermement contre lui alors que son front vient se perdre contre l’épaule de la jeune femme. Son bassin happe toujours agressivement celui de sa douce alors que son sexe violacé crache en elle son foutre, l’intensité de son orgasme décuplée par celui de l’Anglaise. Ses doigts se plantent dans sa peau alors que de ses lèvres ne cessent de couler de perçantes plaintes de plaisir, les contractions de la féminité de son amante gardant la jouissance en éveil.
Au bout de quelques longues secondes, le tout s’apaise, et Emmanuel laisse mourir en la noiraude ses derniers petits coups de reins. Il embrasse son épaule, haletant, n’osant pas encore la libérer de son étreinte.
◦○♥○◦
Izla n'a même pas le temps de voir son orgasme prendre fin que Manu la rejoint, la pressant contre lui et se déversant au fond de son être en quelques giclées et lui font se contracter le ventre, la sensation ne faisant que prolonger l'extase un peu plus longtemps pour l'Anglaise, au point d'en oublier la douleur des griffures et n'en ressentir qu'un délice certain.
C'est après ce qui lui parait comme des siècles que leur deux corps se calment bien que le sien se laisse encore bercer au gré de ses respirations. Une main revient à nouveau dans les cheveux de son amant, les caresses, l'autre venant passer avec tendresse de ses doigts sur les marques qu'elle a laissées. Elle ose murmurer en venant parsemer son cou de baisers.
"I love you..." Elle est presque gênée, n'ayant pas envie qu'il se mette à la trouver un peu... mièvre.
◦○♥○◦
Le brun reçoit les caresses et affections de sa douce avec un agréable frisson le long de sa colonne vertébrale. Un sourire apaisé ourle ses lèvres alors que, peu à peu son étreinte se relaxe, bien qu’elle reste toujours solide. Il lui caresse le dos d’une main alors que l’autre vient cueillir contre sa paume la mâchoire de l’Anglaise. Il redresse le visage, ouvre finalement les paupières pour venir la regarder droit dans les yeux.
« I love you too, gorgeous. », murmure-t-il doucement alors que son pouce effleure sa joue.
Le Gallois brise une fois de plus la mince distance qui s’était imposée entre leurs visages, ses lèvres venant chercher un baiser tendre sur celles de sa petite amie. Il fait durer le baiser encore quelques secondes avant de se dégager lentement de sous le corps d’Izlaya, la déposant en même temps sur le matelas. Lui se lève, s’étire un bon coup en lâchant une plainte d’aise tandis qu’il passe une main dans son cou. Il fouille la pièce des yeux et trouve son boxer dans un coin, qu’il attrape et enfile avant de se glisser sous les couvertures.
« Best massage ever. », dit-il, l’air à la fois comblé et taquin.
◦○♥○◦
C'est avec un sourire rayonnant que la noiraude accueille les lèvres de Manu et l'embrasse amoureusement avant de quitter les bras de Manu. Aussitôt elle vient se placer sous les couvertures, profite de la douceur et s'étire tel un chat en fin de journée. Elle le voit chercher son boxer du regard et s'en amuse, Puis il revient. L'espace d'un instant elle se dit qu'elle pourrait renfiler quelque chose, mais en ce moment la caresse du tissu sur sa peau est bien trop relaxante pour s'en priver.
Elle rit à ce qu'il dit et le rejoint, se blottissant contre son petit-ami, les traits détendus, désormais à moitié endormie, déjà. L'endorphine fait déjà son effet apparemment.
"Yup, next time let's see what happens when you give me one first." rétorque-t-elle amusée. Mais en même temps avec tout le temps à rattraper, ils en ont pas mal, des choses à rattraper. Elle vient l'embrasser à nouveau. "Good night, babe."
◦○♥○◦
Manu laisse un bras enlacer le corps de sa douce alors que, de l’autre, il place son oreiller bien sous sa tête. Il étouffe un bâillement bien audible en enfouissant sa tête dans le duvet puis s’approche encore un peu d’Izlaya pour lui rendre son baiser. Il la regarde dans les yeux un instant attendri.
« Good night, love. », dit-il doucement avant de fermer les yeux.
Deux minutes passent et il s’assoupit, bercé par la respiration de la noiraude, enlacé par la fraîcheur agréable des draps et totalement relaxé grâce à ce massage absolument exemplaire.