RPG Feuille de personnage Age: 26 ans Niveau: 6e année Maestria Baguette Magique: Baguette en bois d'ébène de 29 centimètres renfermant un cheveu de vélane.
Sujet: Aelig — La nuit est sombre est pleine de terreurs Ven 16 Jan - 17:43
Aelig Fearg
Donne-moi, mère, du bonheur et jette-moi au feu.
INFORMATIONS PERSONELLES
Nom: Fearg
Prénom: Aelig Lloyd Thomas
Date de naissance: 4 Mai 1954
Lieu de naissance: Galway, Irlande
Citoyenneté(s): Irlandais
Statut Sanguin: Sang-Simple
BAGUETTE
Baguette en bois d'ébène de 29 centimètres renfermant un cheveu de vélane. Cette baguette a eu tendance à lâcher de petites étincelles noires en cas d'excitation plutôt malsaine. A l'heure d'aujourd'hui, elle délivre davantage des petites étincelles violettes quand Aelig est en dilemme avec lui-même.
FORMATION ACADÉMIQUE
École élémentaire: Poudlard, Serpentard
Résultats des ASPIC: • Astronomie : Effort exceptionnel • Soins aux créatures magiques : Désolant • Sortilèges : Optimal • Défense contre les forces du mal : Optimal • Botanique : Acceptable • Histoire de la magie : Acceptable • Potions : Optimal • Métamorphose : Optimal • Arithmancie : Effort exceptionnel • Etude des runes : Effort exceptionnel
Domaine d'études & cours à option choisi: Litriù option Sortilèges de défense
Année d'Étude en cours: 6ème année Maestria
Cours Optionnel hors programme: Initiation aux théories de magie noire
Aspiration(s) académique(s): Il souhaite devenir Langue-de-Plomb.
Extra-scolaire et implications: Parti entre temps et ayant loupé une année, il a fait beaucoup de mauvaises et de bonnes choses entre temps. Il a été accosté par des mangemorts mais n'a pas encore donné sa décision.
SITUATION FAMILIALE
On va dire qu'actuellement cette relation est... dans la tombe. Il n'a jamais aimé sa chienne de mère et a toujours vu son père comme un pauvre type complètement débile et faible. Pour lui, il n'y a rien à ajouter de plus. Ah si, quand même, il a commencé à apprécier ses parents lorsqu'ils étaient morts et enterrés.
Pour ce qui est des liens familiaux un peu plus décalés, son « frère » Alcide est, ou plutôt était, la seule bonne relation qu'il avait jusque là. Mais tout ça est aujourd'hui mitigé, chacun en veut à l'autre, mais Aelig lui, se sent complètement trahi et a donc beaucoup de rancoeur.
EN QUELQUES MOTS
Il aime:
Son frère, bien que ce sentiment soit mitigé depuis quelques mois déjà. La trahison fraternelle est quelque chose de difficile à accepter, et même s'il a sa part de tords, il trouve qu'Alcide a vraiment fait preuve d'indifférence totale à son égard.
Le feu, il joue avec depuis qu'il est tout petit et l'incendie qui a tué ses parents et dont il est plus ou moins responsable l'a marqué à vie. Aussi s'arrange-t-il toujours pour... nettoyer par le feu.
La menthe, un goût qu'il trouve absolument délicieux et rafraîchissant.
La cigarette. Déjà bon consommateur par le passé, il fume aujourd'hui comme un pompier, claquant souvent un paquet par jour. Il ne pourrait se passer de sa nicotine.
Les tatouages, évidemment, il ne s'en serait pas fait un s'il n'aimait pas ça...
Les Magyars à pointes. Il aime beaucoup les dragons car ce sont des créatures à la fois merveilleuses et dangereuses, mais également solitaires et de vrais lance-flammes sur pattes. Mais le Magyar, de par sa hargne naturelle, a toute son admiration.
La basse. Il en a une dans un coin de son bunker rénové. Il pratique beaucoup depuis sa sortie de Poudlard.
Les sortilèges informulés, bien plus pratiques et facteurs de surprise lors d'un duel quand ils sont bien utilisés, et Aelig apprécie avoir l'avantage ou avoir un coup d'avance.
La viande rouge, qui est un peu son péché mignon depuis toujours. Il la préfère saignante en général.
Courir, parce qu'il a à présent besoin de trouver un moyen de se défouler depuis qu'il a cessé d'essayer d'agresser ou de détruire tout ce qui bouge. Son trop-plein d'énergie va donc dans des longs joggings matinaux.
Il n'aime pas:
Les gens et la foule en général, qu'il n'appréciait déjà pas beaucoup à la base. En fuyant le collège il y a quelques mois, il a vécu seul jusque là et n'a pas croisé beaucoup de personnes jusqu'à son retour à Stornoway. Se retrouver avec beaucoup de personnes le rend grognon.
Qu'on le prenne de haut ou qu'on le rabaisse ; C'est bien une chose qu'il déteste, il a tendance à répondre très rapidement à la provocation même encore maintenant.
Les plans précipités, qui, depuis qu'il a appris à gagner en patience, le font tourner de l'oeil. Quelqu'un qui se lance dans le bouillon avant de l'avoir goûté l'agace énormément.
Les gens trop gentils, et généralement trop doux, qui s'imaginent que le monde est tout beau et tout rose alors qu'il ne l'est pas du tout. Ceux-là il a envie de les tabasser jusqu'à ce qu'ils prennent conscience de leur connerie.
La drogue. Il a déjà fumé de temps en temps de l'herbe magique mais n'ira pas tomber dans les potions à fort dosage ou même les drogues dures qui selon lui, font perdre la boule aux gens et lui il préfère encore garder toute sa tête.
Les couleurs trop vives telles que le rose fushia, le vert ou le jaune criards. C'est presque si voir ces couleurs lui donnent la nausée et font saigner ses yeux.
Qu'on joue avec ses sentiments ou qu'on se refuse à lui sans raison, ce qui a été le cas une fois avec une fille et qui lui a provoqué un déclic en même temps qu'il a perdu la dite fille ainsi que la confiance de son frère. Il ne fait pas un rejet sur ses propres sentiments même s'il ne les comprend pas encore très bien, mais ne saisit pas que certaines personnes pensent qu'ils ne sont que faiblesse.
La lâcheté. Même s'il est vraiment un sale con et qu'il le reconnaît, il ne supporte pas que des choses ne soient pas dites ou faites en face de lui, même si ça implique que la situation tourne au vinaigre.
Les petits "animaux à mémé" tels que les petits chiens ou les chats de salon, ce genre d'animaux à mémère ou à gamine hystérique qui font fondre toute une assemblée de demeurés sous prétexte qu'ils sont "mignons", et surtout cons. Au fond, un petit caniche est une peluche pour vieux.
Les mangemorts. Chose étrange puisqu'ils lui ont proposé de rejoindre leurs rangs et qu'il n'a ni dit oui, ni dit non. C'est juste qu'il réfléchit car il a certains comptes à régler avec certaines personnes desquelles il pourrait se rapprocher en devenant mangemort, mais il ne supporterait pas de perdre sa liberté pour obéir à un dégénéré qui se pense tout puissant dans ce monde. Surtout que le meurtre ne lui inspire plus grand chose quand c'est tout à fait gratuit et injustifié. Selon ses propres critères bien sûr.
Les cinq objets dont votre personnage ne peut pas se passer:
Sa baguette, qu'il garde toujours à proximité
Ses clopes et ses briquets
D'un paquet de bonbons à la menthe
Le blason de Serpentard de son frère au fond de sa poche
Des mitaines noires
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Loin de s'en cacher, Aelig se décrivait souvent comme un taré, un allumé sorti tout droit des flammes de l'enfer. Il a toujours été un garçon instable, hautain et orgueilleux qui ne supporte pas de se faire marcher sur les pieds. Ceux qui le font ? Il leur pourri la vie, leur fait du mal, les fait pleurer et s'agenouiller jusqu'à ce qu'ils demandent pitié, du moins c'est ce qu'il faisait à tout le monde mais depuis, il a gagné en sympathie, ou du moins le pense-t-il un minimum. D'une nature relativement froide et grand solitaire qui devient grognon dans la foule, ce jeune homme n'aime décidément pas trop les autres, les gens en général, préférant se terrer dans son coin pour qu'on lui foute la paix. Il a toujours été le plus impulsif des "Evils Twins" lorsqu'ils se fréquentaient encore, mais depuis il a gagné en patience et en calme, il relativise bien plus sur certaines situations, mais sort les crocs et mord dès le moment où on l'a attaqué. Il n'a pas oublié que ses plus grandes pertes de contrôle ont été pour les idiots qui ont osé s'en prendre à Alcide, pauvre d'eux, ils ne s'en sont toujours pas remis.
Aelig a toujours jugé son lien avec son frère comme le plus sacré de tous et comme une relation indestructible quoi qu'il advienne, seulement il s'est bien trompé. Ce qui lui est arrivé suite à l'épisode "Goldstein" l'a profondément marqué, perdant frère et premier réel amour dans le même temps pour des raisons qu'il trouve aujourd'hui encore absurdes, il s'est remis en question et a préféré partir de son côté pour noyer sa rancoeur. C'est au cours de ses voyages en solitaire qu'il a pleinement pris conscience de l'influence qu'Alcide avait en tout temps sur lui et qu'il était possible de devenir un peu moins mauvais.
Aelig n'est aujourd'hui toujours pas à prendre avec des pincettes mais il s'est relativement assagi, ayant perdu son envie compulsive de destruction. Comme quoi l'amour ça fait mal, mais ça peut vous rendre un peu meilleur sans vous transformer en enfant de coeur. Car le premier qui passe et le dévisage finirait par dessus le bar avec ses molaires dans un verre d'eau.
DESCRIPTION PHYSIQUE
Aelig est le stéréotype du beau brun ténébreux sur lequel les filles les plus insupportables craquent en général. Très grand, il s'approche des un mètre quatre-vingt treize, il était plutôt du type longiligne sans de grandes épaules, mais le sport en intensif, de la course et de la musculation régulières, a fait qu'il s'est finement musclé et qu'il est devenu un garçon plutôt robuste avec de larges épaules.
Son visage est ovale, sa mâchoire plutôt carrée, il a des traits plutôt durs et froids comme s'ils avaient été taillés dans le marbre. Il a la peau pâle et plutôt rosée. Ses yeux sont d'un bleu-gris délavé. Sa tignasse est noire de jais et lui tombe sur la nuque et au début de sa colonne vertébrale, il a pris l'habitude de les attacher en demie-queue pour travailler ou faire du sport. Il a de multiples percings aux oreilles, davantage sur la gauche d'ailleurs, ainsi qu'un sur la langue. Aelig porte également un tatouage de la forme d'un iguane sur toute la longueur de l'aine droite qui s'anime parfois grâce à un sortilège perpétuel, ainsi qu'un code bar tatoué sur le côté gauche du cou, contre la jugulaire.
Il s'habille de couleurs foncées la plupart du temps et il collectionne les chemises noires, grises ou bleu marine, les jeans, les grosses bottes ou les Doc Martens, portant également une veste amiral durant le temps pourri. Il porte souvent un marcel blanc et un pantacourt noir pour aller courir.
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
L'étudiant séjourne-t-il au collège ou au village la semaine et le week-end? : Il séjourne au village, dans un coin reculé où il s'est aménagé une sorte de bunker avec on ne sait quels moyens ni quel argent... Volés ? L'important c'est qu'il soit bien installé et tranquille tout seul.
L'étudiant possède-t-il un animal de compagnie? : Non.
Quel serait le patronus de votre personnage? Un iguane.
Autre informations supplémentaires à fournir? : Il a l'air d'avoir été remarqué par certains mangemorts. De là à savoir s'ils ont fait circuler l'information, c'est un bien grand mot, mais ce qui est sûr, c'est qu'il se doute bien que certains infiltrés du coin finiront par venir mendier.
HORS RP
Comment avez-vous connu le forum : J'y suis déjà sous d'autres comptes beaucoup plus gentils ^^ Mais je tenais à revenir avec mon méchant un peu moins méchant qu'avant... M'voyez ? Lui faudrait peut-être une piqûre de rappel.
Votre âge : 20 ans, 21 dans quelques temps d'ailleurs, le temps file si vite !
Suggestions et commentaires : J'apprécie tellement le nouveau design, c'est indécent madame la juge, mes yeux ont des orgasmes, tellement que je vois plus clair parfois !
Votre plat préféré : Lasagna mi amor.
Une dernière chose ? Aelig a de jolies fesses. Et il aime les boobies.
FICHE CRÉÉE PAR MATRONA
Dernière édition par Aelig Fearg le Sam 17 Jan - 12:13, édité 4 fois
Aelig Fearg
PROFIL
Messages : 14 Réputation : 7 Date de naissance : 04/05/1954 Nationalité : Irlandais
RPG Feuille de personnage Age: 26 ans Niveau: 6e année Maestria Baguette Magique: Baguette en bois d'ébène de 29 centimètres renfermant un cheveu de vélane.
Sujet: Re: Aelig — La nuit est sombre est pleine de terreurs Ven 16 Jan - 17:44
HISTOIRE
là c'est la citation de la mort qui tue!
tranche de vie
Ouverture
Père adoré, mère adoré, sont des qualificatifs si faciles à employer quand l'on est enfant. L'amour d'un enfant est le plus immense de la terre, il est sans limite. Pourtant, quand un enfant n'a pas d'amour, il doit combler, avec ce qu'il trouve. Tu le sais bien, Aelig, tu es cet enfant. Ton père était Anglais, sorti d'une famille de minables avec bien peu d'ambition et il a eu la chance d'être tombé sur une jeune sang-pure Irlandaise qui l'a sorti du trou dans lequel il s'était installé. Cet espèce d'idiot était vraiment dégénéré, tu sais maintenant d'où te viennent tes tares. Le seul bon moyen de la garder auprès de lui pour se faire entretenir ? Lui faire un gosse, forcément. Tu ne sais pas trop comment il a fait pour ne pas se louper du premier coup, un sacré coup de bol, qui ont obligé la famille à marier leur fille à ce pauvre type. Oh, tu pourrais avoir pitié de ta pauvre petite maman, mais non, pas vraiment. Elle était franchement instable la bougresse, complètement tarée, schyzophrène, tu sais plus trop car tu étais tout jeune, tu penses que c'était ça à cause des souvenirs que tu as d'elle. Puis tu es né, t'étais pas vraiment un enfant très désiré mais le fait que tu sois un mâle, un petit héritier t'as sauvé et t'as permis de pas finir balancé au fond d'un lac. Oui appelez ça de la chance si vous voulez, toi tu appelles ça une calamité. Car ça n'a jamais été rose, mais bon, tu ne plains pas vraiment, c'est du passé. Ton père vidait ses bouteilles le soir, ta mère parlait toute seule et toi t'étais au milieu à faire tes premiers pas tout seul, à apprendre des mots pas jolis à entendre pour les oreilles innocentes d'un enfant. Ton père a commencé à être violent, puis finalement c'était ta mère. Ils s'envoyaient des sortilèges à la figure, oh les jolis éclairs rouges, mais ne t'ont jamais visé, ils se disputaient ton amour, sans doute. Mais ils ne savaient pas que justement, tu les détestais. Lorsque tes pouvoirs se sont développés, tu as un peu cherché à extérioriser cette souffrance, savoir à quoi elle ressemblait, la regarder devait être réjouissant. Alors toutes les bestioles, les animaux qui passaient dans le coin, ils en ont eu pour leur grade. Tu as certainement développé ton attirance pour le feu à ce moment là. Les insectes qui crissent sous une flamme, ou encore brûler les corps morts des écureuils. C'était glauque, puis c'est devenu un passe-temps. Tu pouvais resté rivé les yeux devant des bougies pendant des heures. Un jour où tu avais huit ans, c'en était trop. Il y a eu un incident, des coups donnés, sur toi cette fois, et tu as littéralement pété les plombs. Tu as balancé une bougie, puis deux, un tapis a flambé, puis le papier peint. Plus tu te mettais en colère, plus les flammes s'intensifiaient, et tu as piégé tes parents, tu les as regardé mourir alors que tu réussissais à sortir de tout ça. C'était un bûcher géant, un feu de joie. Tu as souri. Tu étais enfin libéré.
Cavatine
Aelig, petit Aelig, tu fixais cette horloge, sans cesse. Dans cette petite chambre, si morne, si silencieuse. A l'orphelinat. Ta famille ne voulait plus de toi, du tout, ils savaient que tu étais bizarre, même mauvais, les choses que tu faisais seul dehors, ou même dans ta chambre. Cet orphelinat tu le détestais, les autres enfants n'étaient pas comme toi, ils te regardaient du coin de l'oeil, et quand ils le faisaient trop souvent, tu trouvais toujours le moyen de te venger. Tu balançais des cafards dans leur soupe, plongeait des rats morts dans leurs lits. Tu t'es fait prendre d'innombrables fois, tu t'es fait punir, mais tu t'en fichais, puisque tu recommençais toujours, il y avait toujours un moyen de leur faire payer. Il suffisait que tu restes calme, que tu calcules correctement ton coup, et le tour était joué. La dirigeante on l'appelait Gretel la douce, mais elle n'était pas douce du tout. C'était un surnom ironique que les plus vieux lui donnaient. Elle faisait tout pour que les enfants ne se fassent pas adopter. Tu te dis, avec le recul, qu'elle devait manquer cruellement d'affection, tu n'as vraiment été entouré que de fous. Tu as été solitaire, vraiment solitaire jusqu'au jour où cet autre garçon est arrivé, il était comme toi, et parfois ne l'était pas. Vous étiez semblables, comme si vous aviez toujours été destinés à vous retrouver. Aujourd'hui tu aimes jouer sur l'ambiguïté du mot « âme-soeur » car tout le monde pense que tu pourrais lui sauter dessus, mais ce n'est pas ça. Ta relation avec Alcide est tellement forte que personne ne peut la comprendre, ils ne saisissent pas, au fond ce sont les autres les vrais fous. Il pouvait changer d'apparence ton ami, ton seul ami, et vous vous êtes fait passer pour des jumeaux séparés qui s'étaient retrouvés. Ca vous faisait bien rire, oui avec lui tu pouvais être toi-même, faire les bêtises que tu voulais, être aussi vilain que tu le souhaitais. C'était une seconde libération et tu te demandais où tu allais finir, certainement pas ici, camper dans cet endroit affreux encore des années, certainement pas. Mais ça ne dura pas longtemps de toute façon, tous les autres commençaient vraiment à avoir peur et vos exploits se sont un peu... fait entendre. Lorsque vous avez reçu cette lettre, vous étiez ensemble. C'était un grand moment. Vous quittiez enfin ce monde. Vous alliez à Poudlard. Vous êtes allés chercher vos fournitures ensemble. Quoi qu'ils en disent, ta famille était responsable de toi, même s'ils ne le voulaient pas, l'argent de ta mère était à toi, dans ce grand coffre, à Gringotts. Tu as eu tout ce qu'il te fallait, tu as dû te résoudre à acheter une chouette, alors que tu n'aimais pas ça, un grand duc, le premier truc qui t'es passé sous la main. Puis le train, ah, comme vous avez fait les fous dans ce compartiment, à envoyer valser tous les autres enfants qui voulaient pénétrer dans votre antre éphémère. Personne ne passait, oui. Personne ne vient déranger les deux frères.
Récitatif
Dès lors que vous étiez dans les barques vous menant au château, tout le monde vous a pris pour des jumeaux, vous jouiez sur ça, ça vous amusait beaucoup de pouvoir tromper les autres, et toi Aelig, tu aimais manipuler les autres, tu aimais surtout l'idée d'avoir un frère parfaitement similaire à toi. Venait le meilleur, la répartition. Ah cette vieille folle de McGonagall, ce stupide concierge, Dumbledore et sa longue, très longue barbe et sa robe affreuse. La grande salle, le choixpeau. Il n'a pas bien hésité longtemps même si tu as voulu jouer avec lui. Il t'a envoyé chez les Serpentard, les vert et argent, c'était l'un des plus beaux moments de ta vie mais il ne valait pas ta rencontre avec Alcide, évidemment. Lui a suivi, tu étais très heureux, et aussi grâce à ça que tu n'as pas eu besoin de te faire d'autres amis, ils se servaient pas à grand chose. Ils se disaient rusés, malins, tu n'y voyais qu'un ramassis de lâches. Sang-purs, sang-mêlés ou nés-moldus, tu t'en fichais pas mal, c'était pas tes affaires toutes ces querelles de sang, non toi tu préférais malmener les élèves des autres maisons, les Gryffondor en premier lieu bien évidemment, quoique les Poufsouffle faisaient de bonnes victimes aussi. Tu t'es avéré être un bon élève, très doué en potions, bon en métamorphose, plus tard en duel puis en sortilège. Mais alors les créatures magiques, ces sales bêtes, beurk ! Jamais de la vie ! Tu les avais en horreur, ton professeur s'en arrachait les cheveux, au lieu de les soigner, souvent tu les balançais, et combien de fois tu aurais aimé mettre le feu à toute la serre pour cramer ces fichus mandragores ? Des tonnes et des tonnes de fois ! Mais à force de faire perdre des points à ta maison pour ça tu t'es calmé... relativement. Alcide était là pour aider et il est rapidement devenu ton calmant. Puis il y a eu les filles, les pimbêches dégénérées, car tu devenais de plus en plus beau garçon, et te voir seul dans ton coin à lire devait certainement suffit à leur faire exploser les hormones. Du grand n'importe quoi, et ça te dégoûtait, mais pas autant que quand tu les voyais approcher de ton frère, non là tu pétais littéralement un câble, et tu as même failli les blesser gravement. Le feu dans les dortoirs des fille de cinquième année, non ce n'est pas toi, bien sûr, un accident, des choses qui arrivent. C'est la vie, hahaha. Y'a pas mal de gosses qui adhéraient aux idées du Voldemort, autant certaines étaient marrantes, autant d'autres ce n'était pas trop ton truc, encore ces histoires de sang, tout ça. Y'a un certain Malefoy qui t'as beaucoup inspiré, quelle classe ce mec quand même. Un jour t'as même failli arracher la tête de ton hibou parce qu'il t'avait mordu tiens, tu l'aurais bien fait si on ne t'en avais pas empêché, puis bon, un hibou c'est pratique. Ah et l'incendie dans les serres en septième année ce n'est pas non plus de ta faute. Tu es juste maladroit et tu passais par là... Et y'a eu cette fille, une blonde, une Serdaigle il te semble, qui a cru mettre le grappin sur toi, tu lui as appris le respect d'une façon un peu... virile et brutale. Un simple oubliettes a suffit. Elle l'avait cherché. Tu as finalement obtenu de bons résultats, tout comme ton frère, sauf dans une seule matière dont tu n'avais que faire. Là c'est sûr, tu savais ce que tu voulais faire de ta vie dont les pages seront bientôt à écrire et non plus à conter.
Concertato
A la fin de ta scolarité à Poudlard, il était évident pour toi que tu irais au même endroit qu'Alcide. L'école de magie vous avait encore plus rapprochés, et il va s'en dire qu'il n'était pas question de se séparer. L'endroit où vous êtes allés ? Peuh, quelle importance puisque vous n'y êtes plus ? De toute façon, là-bas, Alcide a pris un chemin différent, il a choisi une filière qui le passionnait, toi c'était pas trop ton truc alors tu es parti ailleurs, pour autant cela ne vous a pas séparés. Sauf que tu as senti le vide, en toi, son absence, lui qui avait toujours été là ne l'était plus durant les cours, et tu devenais de plus en plus instable, presque bipolaire dans ces moments là. Du calme à la colère, de la rage à la froideur, tes camarades comme tes professeurs n'aimaient pas vraiment ça, pour eux tu étais dangereux, pas assez normal pour l'école et qu'ils te prennent de haut te faisais vomir. Ils se croyaient mieux que toi parce qu'ils avaient réussi, qu'ils avaient une femme, des gosses, un bon toutou, une maison à la con avec la cheminée et le jardin. Pitoyable. Finalement, Langue-de-Plomb ou Briseur de sorts ne serait pas mal, tu n'aimes pas tant voyager mais ne pas rester planté à la même place tout le temps à voir toujours les mêmes sales têtes peut être tout aussi bien. Tu ne savais pas vraiment. Tout s'envenimait de toute façon, tu sentais poindre le renvoi à petit feu. Oui, feu. Tu ne partirais pas de là sans avoir accompli un exploit, mais pas seul ! Il fallait le meilleur des partenaires pour ça. Et voilà ! Le sublime feu de joie, un barbecue géant, comme celui de ton enfance, tu éprouvais les mêmes sensations ! Mais pas de morts, juste des blessés, puis le renvoi qui tombait, mais toi, ça te faisait encore et toujours sourire. Puis tu as postulé ailleurs, un non, puis un deuxième, enfin un troisième jusqu'à ce que tu trouves cette université pour... « cas ». Ils ne devaient pas encore avoir rencontré quelqu'un comme toi auparavant pour t'accepter comme ça. Mais tu avais réussi, ton destin te menait au fin fond de l'Ecosse, quelle horreur, là où il caille alors que tu détestes le froid. Mais bon, tu n'avais plus vraiment le choix. Tant qu'on te laisse cramer des trucs, ça pourrait aller... Si on te laisse tranquille c'est encore mieux. Si tu peux attraper deux trois donzelles et leur briser leurs rêves de princes charmants sur leur destrier blanc, pourquoi pas, c'est toujours amusant. Apprendre aux vilaines filles qu'un monstre se terre encore sous leur lit... et sous leur jupe. Griller ta clope tranquillement, boire tes bières, jouer de la gratte, taper dans les chatons. Oui, cette université pourrait être un bon endroit.
Nouvelle Aria
Tu te prends la pluie sans rien dire, là, perdu au milieu de nulle part, à réfléchir. Mais à réfléchir de quoi ? Tu viens de perdre une femme que tu avais appris à aimer, qui t'a rejetée au moment où tu étais le plus fou d'elle. Tu as également perdu ton frère, ton seul frère, la seule once de confiance que tu avais dans ce foutu collège. Tu te dis que peut-être, c'est lui qui avait raison, que l'amour c'est pour les fous ou les faibles, que ça ne mène nulle part, que lui comme toi n'en avez pas besoin, ni hier, ni aujourd'hui ni demain. Pourtant tu te remets en question, et lui avec. Peut-être qu'il est temps de te dire que c'est toi qui tient la clé de la raison et que ce n'est pas une si mauvaise chose. Enfin si. Ca fait mal, c'est douloureux, même insupportable. Même la perte de tes parents ne t'avait pas affecté à ce point. Maintenant que ça te revient, si, ça semble te faire quelque chose. Comme si toutes tes émotions refoulées font surface pour te poignarder toutes en même temps. Ca fait déjà des semaines que ça dure, que tu te bats avec toi-même pour comprendre ton état, ta raison qui dégénère, ce dégoût du mal inné. Ca semble n'être rien mais pour toi c'est beaucoup. Tu as croisé Avalon une fois, et miracle, tu ne l'as pas frappée. Ca te dégoûte ça aussi, lever la main sur une femme ou vouloir lui faire du mal, ça paraît irrationnel. Tu repenses à cette fichue idée, pour cette blonde niaiseuse. Ce n'était vraiment pas une chose à faire, finalement, ça t'a coûté cher. Mais le passé est passé ? Tu as plus ou moins vidé ton sac avec la brune, cette petite entrevue t'as redonné un semblant d'énergie mais parfois tu te prends à te planter comme un vieux chêne dans le sol et à subir les intempéries tant bien que mal, comme si la pluie furieuse pouvait te laver de tout ce que tu détestes en toi présentement. Se remettre en question n'est décidément pas une chose facile, mais souvent ça soulage. Tu ne veux pas perdre de vue qui tu es, mais tu ne peux qu'essayer d'atténuer les dégâts.
Jane McCambridge
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Sujet: Re: Aelig — La nuit est sombre est pleine de terreurs Ven 16 Jan - 18:23
Ah, le vilain garnement de retour au bercail!!
Eh bin mon cher vilain, je te souhaite un très bon retour! Je te valide de ce pas et ne t'indique pas le chemin des RP - tu les connais déjà très bien ahahah
Quoi qu'il en soit, j'adore toujours lire ce que tu écris. C'est beau, c'est bon, ça fait d'la poésie dans mes yeux! (et merci encore du compliment au sujet du design )
HAVE FUN!
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Sujet: Re: Aelig — La nuit est sombre est pleine de terreurs