RPG Feuille de personnage Age: 24 ans Niveau: Ultimum Baguette Magique: Bois de peuplier, crin d'Abraxan
Sujet: I'm drowning my sorrows -well they're drowning me- I wanted to celebrate happily free Dim 27 Avr - 10:27
La Banshee Hurlante, Quinn Doherty avait fini par le comprendre au fil des douloureuses expériences qui s'étaient abattues sur Stornoway, était devenu le quartier général des survivants. De ceux qui laissairaient mieux un abus de boisson les tuer plutot que cette salope de fatalité.
Minuit avait sonné, et une semaine exactement après que les mages noirs aient démontré qui faisait la loi en ce bas monde, les clients de la Banshee, certains étudiants y compris, étaient toujours là, increvables, à se souhaiter la bonne année, et surtout, une bonne santé. Tentons de rester en vie une année de plus.
Malgré les rires tordus par la nervosité et l'alcool, malgré la bonne humeur à fleur de peau, personne dans ce pub ne parvenait à oublier totalement les évènements de la veillée de Noel, alors qu'ils venaient tout juste de se remettre de ceux de la nuit d'Halloween. Est-ce que toutes les fetes dans ce village étaient maudites ? Est-ce que cette nuit encore, une épée de Damoclès se balançait au dessus de leurs tetes ?
Meme Eve, derriere son comptoir, semblait prise de hauts-le-coeur à chaque verre d'alcool qu'elle servait. Elle paraissait nauséeuse comme si, une semaine plus tard, Noel lui laissait un goût amer dans la gorge.
Quinn, quant à lui, ne celebrait guère ce début de nouvelle année que le nez dans son verre, le regard perdu dans le vague, l'air soucieux, et par dessus tout, seul.
Pax n'avait aucunement eu l'intention de célébrer quoi que ce soit à ses cotés, deuis qu'il l'avait lachement abandonnée en plein champ de bataille. Elle s'était montrée assez claire et il ne pouvait l'en blamer. Il avait l'affreux sentiment que sa petite ami le fuyait, et il ne pouvait guère que la regarder s'échapper comme du sable entre ses doigts.
Seul. C'est bien tout ce qu'il était en cette heure de renouveau. Meme Teagan, meme sa propre soeur jumelle avait eu mieux à faire, maintenant qu'elle avait son prince charmant. Pourquoi était-elle simplement venue à Stornoway, pour commencer ? Pour quelle raison incompréhensible avait-elle abandonné tout ce qui lui était cher pour rejoindre son lache de frère, dans un village où elle se trouvait bien moins à l'abri du danger que lorsqu'elle était sous la protection des Rozenwyn ? Pourquoi avoir prétendu qu'ils pourraient retrouver leur complicité d'autrefois, avant que tout ça ne commence, avant Riley ?
La vérité, c'est que le passé était perdu pour toujours. Teagan, Paxton, et meme Trixie, ne seraient plus la source de son bonheur comme elles avaient pu l'etre autrefois, et c'était tout ce qu'il méritait. Ne restaient plus que lui, son alcool et ses putains de runes.
Well it's bittersweet To be incomplete On a new year's eve I guess honestly There's a part of me That just wants to go to sleep
Il était aux environs de trois heures et demie lorsque la honte le frappa. Allez savoir si cette épiphanie était due au dégré d'alcoolémie dans son sang ou au cheminement naturel de ses pensées ; en tout cas il eut la désagréable surprise d'entendre la voix de sa conscience lui parler avec celle de Philip Harker : Time to grow a pair, Doherty.
Il n'avait aucune légitimité à boire au comptoir des survivants s'il n'avait meme pas le courage de prendre sa destinée en main. Est-ce qu'il voulait rester là à boire tandis que chaque minute qui s'écoulait le séparait un peu plus de Paxton ? Non. Est-ce qu'il allait continuer à accepter tout le malheur qui s'était abattu autour de lui ? Oui. Il s'en fichait bien de tout ça, maintenant. Tout ce qu'il voulait, c'était une vie simple, c'était fermer les yeux sur ce tout ce que ce monde avait de dégueulasse et vieillir auprès de la femme qu'il aimait. Il était temps de penser un peu à sa gueule maintenant.
Sans vraiment le réaliser, bientot il était dans la rue, devant la porte de chez Pax. En bonne Ceart qu'elle était, et à plus forte raison par les temps qui couraient, sa maison était évidemment protégée par un sort, mais il était venu ici suffisamment de fois pour savoir l'annuler.
Alors qu'il tentait d'avancer dans la pièce le plus silencieusement possible malgré sa démarche titubante qui lui faisait heurter divers meubles et objets, il fut accueilli par le miaulement de Sire Kittycat. Le félin le fixait de ses yeux brillants dans l'obscurité, assis sur la table basse, sa queue sa balançant tranquillement sur la pile de parchemins sur laquelle il était posé. Creepy.
Il fallut un instant à l'Irlandais pour reconnaitre ses propres recherches, qu'il avait laissées ici volontairement chez Pax : elles lui paraissaient plus en sécurité ici que dans son dortoir où n'importe qui pouvait pénétrer. D'un geste de la main, il dégagea le chat et se saisit de ses documents, avant de les jeter, feuille par feuille, dans le feu de cheminée. Il ne voulait plus jamais rien savoir de ces maudites runes qui n'avaient jamais rien fait d'autre que lui compliquer la vie.
Lorsque les flammes eurent fini de consummer les dernières traces de ses recherches de ces deux dernières années, il se dirigea avec une discrétion relative vers la chambre de Pax. Sire Kittycat l'y suivit, mais il le repoussa du pied et lui ferma la porte au museau. A la lueur d'un rayon de lune, il pouvait deviner les traits paisibles de sa petite amie. Il ne cessait de s'émerveiller de sa beauté.
Silencieusement, il retira son manteau et ses chaussures avant de venir se glisser sous la couette contre la londonienne. D'un geste tendre, il retira une mèche de cheveux de sa joue et la glissa derrière son oreille, alors qu'il venait l'embrasser dans le cou, sa main caressante se glissant au meme moment sous son t shirt.
It's a tragedy To be incomplete On a new year's eve I'll have everything I could ever need If you just come back to me
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Sujet: Re: I'm drowning my sorrows -well they're drowning me- I wanted to celebrate happily free Dim 27 Avr - 23:26
Dans le rêve qui revenait obstinément à toutes les nuits depuis trois jours, elle se trouvait à Londres. Chez ses parents, dans le salon, avec son frère. Ils étaient habillés de beaux vêtements, le genre qu’on porte à des funérailles et elle n’avait aucune idée de pourquoi. Pourquoi elle était habillée ainsi, pourquoi elle était dans cette maison, pourquoi elle était en compagnie de son frère… À chaque fois qu’elle s’apprêtait à demander à Domenick pourquoi elle était là, elle entendait des bruits à l’étage. Des murmures, des chuchotements et sans hésiter, elle allait vers le grand escalier de bois et le montait rapidement, en ignorant le craquement que chaque pas provoquait. La première nuit, elle était arrivée tout en haut et y avait trouvé ses parents, penchés au-dessus d’un berceau dans lequel le bébé s’y trouvant était mort et tout défiguré. Paxton avait crié et dans sa hâte de s’éloigner, était tombée dans l’escalier. Le réveil avait été brutal.
La deuxième nuit, c’était son frère qu’elle avait trouvé en haut de l’escalier. Une version rajeunie de lui, à 12 ou 13 ans. Il n’avait pas hésité une seconde et l’avait poussé pour qu’elle chute dans les marches. Plutôt que de se réveiller à ce moment-là, elle s’était redressée et avait constaté que ses jambes et ses bras étaient pliés à des angles douteux. Puis, elle s’était réveillée en panique, en se tâtant le corps, pour s’assurer qu’elle n’était pas blessée et que ses membres étaient intacts.
La troisième nuit était celle du jour de l’an.
~~~
Même lorsqu’elle était à l’infirmerie, pour les quelques jours suivant le bal, Paxton avait été très explicite quant à son désir de ne voir personne. Personne étant quelqu’un en particulier, quelqu’un qui avait apparemment bien compris le message. Elle avait voulu être plus compréhensive, accepter qu’il n’était pas un combattant, qu’il n’avait pas voulu être dans la bataille, mais elle en était incapable. Tout ce qu’elle avait vu en lui, à ce point tournant, à ce moment décisif, ce fut un lâche. Un incapable préférant courir vers sa sœur plutôt que de défendre ses droits. Plutôt que d’être avec sa petite amie, lors d’un évènement qui aurait pu signifier leur mort. Et même si elle savait que c’était injuste de lui reprocher d’être allé vers sa sœur, sa poitrine se serrait toujours en repensant à l’affreuse jalousie et à l’humiliation qu’elle avait ressentie en le voyant lui tourner le dos. Elle s’était sentie comme les restants, comme le second choix. Comme un déchet.
Pour la Londonienne, c’était plutôt difficile de s’imaginer comment ça pouvait être avec une sœur ou un frère. Certes, elle avait un frère, mais sa relation avec lui avait toujours été étrange et il y avait longtemps qu’elle avait totalement coupé les ponts. Cela faisait des années qu’elle n’avait même pas considéré son existence.
En voyant où il s’était dirigé, lorsqu’il l’avait abandonné dans la foule, elle s’était automatiquement sentie jalouse. De lui? D’elle? Elle n’en savait rien du tout et vraiment, ça importait peu. Ce n’était pas comme si elle pouvait régler le problème en se trouvant aussi une sœur – ou une nouvelle famille, même – ou en éliminant sa sœur à lui.
Une fois sortie de l’infirmerie, Paxton s’était enfermée dans son appartement. Elle ne voulait voir personne, rien du tout, pas même la pluie dehors. Elle voulait être seule, le temps de cicatriser son être et de retrouver un semblant de confiance. Évidemment, elle ne connaissait qu’une seule manière de procéder. Avaler des comprimés, sniffer quelques rails, boire du rhum et répéter le tout. De temps à autre, se laisser sombrer dans un sommeil agité, peu reposant et trop court. Trois jours à tenter de se remettre sur pieds et pourtant, elle avait toujours l’impression d’avoir un poignard planté dans sa poitrine, là où son cœur ne faisait que se refroidir un peu plus à chaque instant.
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Pour la troisième nuit de rêves mouvementés, ce qu’elle trouva en haut des escaliers, ce fut d’autres escaliers. Encore et encore. La jeune femme eue la distincte impression de monter pendant des heures, avant d’atteindre enfin l’étage. Et c’était lui qui était là, son lâche, son traître à elle. Il semblait fait de marbre, mais ce qui choquait de son apparence, c’était les robes de mangemort et le masque argenté qu’il tenait dans une main. Il semblait furieux et pour un instant, elle pensa qu’il allait aussi la pousser dans les milles escaliers. Non, plutôt que de la pousser, il vint l’agripper à la gorge et l’attira vers lui. Et elle, tout ce dont elle était capable, c’était de pleurer en suppliant et en demandant d’être pardonnée. De grosses larmes démesurées creusaient des sillons dans ses joues, tandis qu’elle cherchait son souffle en se débattant futilement. Et alors qu’il ouvrait les lèvres et s’apprêtait à dire quelque chose, elle se réveilla enfin.
~~~
Dans son esprit rendu confus par le sommeil et la drogue, la ligne fine entre le rêve et la réalité prit un bon moment avant de se faire sentir.
Dans de grands mouvements frénétiques, paniqués, la Ceart tenta de repousser l’Irlandais, tout en se reculant dans le lit, jusqu’à ce que son dos rejoigne le mur. Puis finalement, elle retrouva assez de lucidité pour établir qu’il n’était pas un mangemort en train de l’étrangler. À cette pensée, elle vint s’agripper la gorge, pour s’assurer qu’elle était bien en train de respirer, puis elle vint se passer ses doigts sur les joues, à la recherche des larmes imaginaires. En constatant que ses joues étaient bien sèches et que tout ce qui venait de se passer tenait d’un simple rêve, la brunette lâcha un grand soupir, malgré sa respiration haletante, avant de reposer le regard sur son invité surprise.
Le dangereux mélange de confusion, d’adrénaline et de chagrin la fit se replier un peu sur elle-même, tant dans un geste physique que dans son crâne embrumé. Sans hésiter plus longtemps, elle demanda d’un ton sec, accusateur :
« What the fuck are you doing here? I told you I didn’t want to see you! »
Non, elle n’était pas prête encore.
You're too proud to say that you've made a mistake You're a coward to the end I don't wanna admit that we're not gonna fit No, I'm not the type that you like Why don't we just pretend?
Quinn Doherty
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Sujet: Re: I'm drowning my sorrows -well they're drowning me- I wanted to celebrate happily free Lun 28 Avr - 19:29
A aucun moment, entre celui où il avait quitté la Banshee fort de ses bonnes résolutions pour la nouvelle année et celui où il s'était glissé dans les draps de Paxton, Quinn n'avait douté que sa petite amie viendrait se blottir amoureusement dans ses bras. Son esprit semblait avoir totalement omis le fait qu'elle était en colère contre lui, et qu'il avait tout intéret à adopter un profil bas --en tout cas, n'importe quelle autre attitude plutot que de s'introduire par surprise dans son lit pendant son sommeil.
Aussi se trouva-t-il choqué de sentir la londonienne fuire d'entre ses mains, s'échapper à ses baisers, s'éloignant de lui comme un animal paniqué se débattant de façon complètement désordonnée pourvu qu'il s'échappe d'entre les crochets du prédateurs. Acculée au mur en position défensive, il pouvait presque lire la panique et un mélange d'autres émotions dans ses prunelles émeraude qui peinaient à distinguer le sommeil de la réalité. La voir dans cet état, c'était bien une première pour Quinn. Elle qui était toujours si calme, si sure d'elle meme lorsqu'elle perdait patience. Il ne s'était pas imaginé avant cet instant précis pouvoir la trouver encore plus belle, plus désirable, alors qu'elle montrait pour la première fois, et peut etre aussi parce que l'élément ne surprise ne lui laissait guère d'autre possibilité, une vulnérabilité toute nouvelle.
La question de sa petite amie, quelque peu agressive, glissa sur lui comme si elle n'avait jamais été posée, comme si le sens de ses paroles n'était jamais parvenu à son cerveau. Il n'était pas sencé etre là, mais pour lui il n'y avait rien de plus logique. C'était là qu'il voulait etre, et surtout auprès d'elle qu'il voulait passer la nuit ; le fait qu'elle ne semblait pas tout à fait d'accord avec ça n'avait asbolument aucun sens à ses yeux.
"It's alright, it's just me," chuchota-t-il d'une voix paisible et rassurante, alors qu'il tendait une main pacifiste vers la jeune femme pour lui la poser sur sa joue. "You were just having a bad dream."
Sa main quitta presque aussitot le visage de sa petite amie pour venir agripper sa taille, l'attirant vers lui avec une certaine aisance, ou peut-etre avec un peu plus de force qu'il ne voulait bien le réaliser, et ses lèvres vinrent de nouveau trouver le creux de son cou auquel elles avaient été arrachées tout juste un instant plus tot.
"I missed you. I can't start this new year without you by my side."
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Sujet: Re: I'm drowning my sorrows -well they're drowning me- I wanted to celebrate happily free Mar 29 Avr - 0:51
Though the pressure's hard to take It's the only way I can escape It seems a heavy choice to make And now I am under all
Si elle s’était éloignée en paniquant, en questionnant sa propre santé mentale, le tout n’avait simplement que tenu du fait qu’elle sortait d’un rêve dérangeant. Même maintenant, lorsque ça faisait plusieurs jours qu’elle était en colère, ou du moins frustrée, contre Quinn, s’il ne l’avait pas surprise ainsi, elle n’aurait pas réagi de la sorte. Parce qu’elle ne voulait pas lui montrer, même à lui, ce côté appeuré d’elle-meme, ou parce qu’elle se doutait qu’il ne l’aurait jamais surprise ainsi, en plein mauvais rêve, elle n’en savait rien. Pour l’instant, elle ne pensait pas que ça valait tellement la peine de s’y attarder. C’était fait, il venait de la voir dans un des moments les plus faibles de sa vie et elle ne combattrait pas cela. Même après le bal, alors qu’elle était plutôt brisée et que tout semblait bien plus fatiguant que ce que ce n’était réellement, elle ne s’était pas sentie ainsi.
La colère ressentie sembla presque futile lorsqu’il vint tenter de l’apaiser d’une main sur sa joue et de quelques paroles douces. Elle se laissa charmer, penchant même la tête vers lui, le temps d’un moment de répit. Il lui manquait. Même avec ce sentiment de trahison, de jalousie, de tristesse, elle s’ennuyait de sa présence. Il apaisait toujours son esprit, il agissait comme un baume sur ses plaies imaginaires.
Au même moment où il laissait sa joue, pour venir s’emparer de sa taille, elle sortit de son moment de fantaisie, pour rejoindre à nouveau la réalité. Sa respiration était toujours haletante et malgré tous les efforts qu’elle y mettait, ça ne semblait pas se calmer. Encore moins en sentant qu’il l’attirait vers elle. Non, non, non. Elle n’était pas prête à cela. Elle n’était pas du tout prête à être aussi près de lui, à sentir ses lèvres dans son cou. Et même si ce n’était pas tant au niveau physique, elle doutait pouvoir endurer sa présence aussi près d’elle pour si longtemps. Il n’était qu’un lâche.
Avec quelques instants d’hésitation, la Londonienne vint cueillir les joues de son Irlandais entre ses mains et le contempla pour une seconde ou deux. Il était complètement affecté par l’alcool, mais elle ne lui en voulait pas pour cela. Elle gobait des comprimés et lui, il buvait de la bière et du whisky. Elle en était venu à accepter cela.
Après l’avoir regardé dans les yeux pour quelques secondes, elle lâcha enfin:
“ I hope you have a better reason for sneaking in my apartment at this time of the night, Quinn.”
Même si elle aurait pu attendre et voir s’il avait une meilleure raison, elle n’attendit pas. Avec le même tremblement que lors de son réveil dans les membres, la brunette le repoussa lentement, jusqu’au point où elle descendit du lit. Elle s’en fichait de la nouvelle année. Vraiment, elle n’en avait rien à faire. Lors du bal, elle en était venu à la conclusion que sa vie ne dépendait plus du tout des années, de l’avancement du temps. À cause de lui? À cause des mangemorts? Elle n’en savait rien.
Une fois debout à côté du lit, la jeune femme vint croiser les bras sur sa poitrine, dans un geste défensif. Même maintenant, une fois réveillée, elle était étourdie, confuse par les comprimés qu’elle avait avalé avant de se laisser sombrer. Et il n’avait pas besoin de savoir cela. Il n’avait pas besoin de savoir qu’elle n’en tenait qu’à quelques grains de drogue bien conçue.
“I wish I could tell you that I am happy to see you, but it would be a lie. I was serious when I said that I didn’t wanna see you and even if you’re fucking drunk, it's really not a good enough reason. Please leave, don’t make me throw you out.” lui dit-elle, en regardant partout ailleurs que vers lui.
Elle n’était pas dans un état adéquat pour donner un sens à tout ce qui se passait présentement. Et vraiment, dans le moment, elle espérait seulement qu’il accepte cela et reparte sans questionner le tout. Sans questionner les sachets de comprimés sur sa table de chevet. Il était lui-même beaucoup trop saoul, non? Il n’avait aucun mot à dire, non?
And it's over And I'm going under But I'm not giving up I'm just giving in
Quinn Doherty
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Sujet: Re: I'm drowning my sorrows -well they're drowning me- I wanted to celebrate happily free Mar 29 Avr - 5:03
Il avait cru, en sentant le corps de la londonnienne tout près du sien, que tout ça était derrière eux maintenant, qu'il allait pouvoir continuer à l'embrasser, la carresser, la dorloter, et que cette semaine de cauchemar ne resterait désormais plus qu'un mauvais souvenir. Mais non. Lorsque Pax prit son visage entre ses mains afin de refroidir ses ardeurs, ce fut un regard abattu et plein d'incompréhension qu'il lui renvoya. Il était passé à autre chose, maintenant. Il avait réussi à s'auto-pardonner sa propre lâcheté ce qui, franchement, n'était pas gagné d'avance ; pourquoi ne pouvait elle pas simplement en faire de même ?
Il relâcha à contre coeur son emprise pour la laisser se redresser, alors qu'il s'asseyait lui-même au bord du lit, la tête entre ses mains. Il ne s'était pas aperçu que sa tête tournait autant. Et les paroles désagréables de Paxton ne faisaient rien pour alléger cette sensation de déséquilibre.
Elle voulait qu'il parte. Elle le voulait vraiment. Cette fois, son cerveau avait accepté d'être assez lucide pour assimiler cette information. Sauf que lui, il n'était pas d'accord. C'était injuste. A force d'avoir respecté son désir d'être seule au long de la semaine qui venait de s'écouler, à aucun moment ils n'avaient eu la chance de mettre les choses au clair comme deux adultes responsables. Il n'avait même pas eu l'occasion de s'excuser pour sa lâcheté, mais à vrai dire, cette nuit là, il avait fini de se sentir désolé, c'était trop tard maintenant.
Dans un effort pourse redresser, il prit appui sur la table de chevet et senti quelque chose s'écraser sous la pression de sa main. A la vue la poudre claire et des comprimés brisés au creux de sa paume, il se contenta d'un regard en coin en direction de Paxton. Il ne fit cependant aucun commentaire. Il savait n'en avoir pas le droit.
D'un pas titubant, il quitta la chambre, manquant d'envoyer valser avec le panneau de la porte Sire Kittycat qui attendait derrière depuis le début.
Mais au lieu de prendre ses affaires et s'en aller, il se dirigea plutôt vers la cuisine, où il se servit un grand verre de whisky, appuyé au comptoir comme s'il allait tomber si jamais il le lâchait.
"I know you're upset because I ran to my sister that night," lâcha-t-il soudainement, après une gorgée qui lui donna la sensation trompeuse d'aller un peu mieux.
"But you know what? You are the one being egocentric and irrational here."
Une nouvelle gorgée, un peu plus longue que la précédente. Il s'accrocha au bord du comptoir, ou bien il allait tomber en arrière. Il aurait bien été incapable de dire si Pax, l'écoutait, lui répondait, ou même si elle se trouvait dans la pièce ; tout ce qu'il savait, c'est qu'il ne partirait pas avant d'avoir eu une chance de s'expliquer.
"Goddammit Paxton, she's my sister! I would die for her without even blinking!
Il n'avait pas prévu de rugir ces paroles comme il venait de le faire. Ni que son verre lui échapperait des mains pour venir éclater au sol. Il se pinça l'arrête du nez, essayant de retrouver son calme, de se concentrer sur l'instant présent. Essayer de garder un minimum de dignité en ne s'écroulant pas sur le sol de la cuisine par exemple.
"Besides, you are one of the most gifted witches I know... And I, I'm just a- a book worm. I would have done nothing but drag you down on the battlefield."
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Sujet: Re: I'm drowning my sorrows -well they're drowning me- I wanted to celebrate happily free Mar 29 Avr - 21:52
Il s’était attendu à ce qu’elle soit heureuse de le voir, qu’elle l’accueille dans son lit, qu’elle oublie tout et qu’ils redeviennent comme avant le bal. Elle le voyait bien dans le regard qu’il lui offrit. Comment pouvait-il s’attendre à cela. Il la connaissait, il savait bien qu’elle était orgueilleuse et aussi têtue qu’une mule. Il ne pouvait pas réellement s’attendre à ce qu’elle se jette dans ses bras et lui fasse l’amour jusqu’à ce que le soleil se lève, non?
Le tout eu le mérite de faire naître une colère froide en elle. Un sentiment qui ne fit que s’agrandir lorsqu’il lui jeta un regard en coin. Elle l’avait vu se redresser et mettre la main exactement sur ses comprimées et pourtant, pas un mot ne s’échappa d’elle. Bien qu’elle acceptait que lui avait son problème de boisson et qu’elle, elle s’empoisonnait de substances illicites, elle avait toujours préféré lorsqu’ils faisaient semblant de n’en savoir rien. Elle n’aimait pas qu’il la voit sous les effets douteux des drogues et elle n’aimait pas non plus le voir complètement saoul. Pourtant, maintenant, alors qu’il s’était imposé à elle dans cet état lamentable, elle n’avait qu’une envie et c’était de lui montrer tout ce dont elle était capable. Elle avait envie de lui faire regretter son comportement et même, bien creux dans sa tête, elle avait envie qu’il soit dégouté d’elle et qu’il rebrousse chemin. Qu’il ne veule plus rien, qu’il comprenne qu’elle ne ferait que lui apporter de la peine et de la douleur. Elle voulait qu’il lui facilite la tâche et qu’ils cessent de faire semblant d’être fait l’un pour l’autre.
Heureusement pour eux deux, elle n’en vint pas jusqu’à lui faire part de ces idées dérangées.
Elle ne prit même pas la peine d’enfiler un bas de pyjama, malgré l’air frais qui caressait ses jambes en dehors des couvertures. Vraiment, elle n’en avait rien à foutre de se tenir là en t-shirt et en petite culotte. Elle était chez elle, elle pouvait bien se promener comme elle le désirait.
La jeune femme lui laissa de l’espace lorsqu’il se leva, sans décroiser les bras et sans être capable d’adoucir l’expression presque colérique sur ses traits. Elle expira un soupir en l’entendant ouvrir la porte, simplement parce que la pièce avait semblée être beaucoup trop petite avant. Après s’être passé une main au visage, la Londonienne se retourna enfin pour le suivre. Et aussi parce qu’elle avait envie de lui fermer sa porte d’entrée dessus.
Sa surprise fut difficile à cacher lorsqu’elle constata qu’il n’était pas en train de s’en aller. Et sa colère sembla monter d’un cran, même si elle s’approchait dangereusement d’une crise de rage. Tout ce dont elle avait envie, c’était de lui mettre une bonne gifle, question de le réveiller, puis de lui enlever le verre de whisky qu’il se versait, pour le briser contre un mur. Mais elle resta plutôt dans le cadre de porte et écouta attentivement ce qu’il racontait, même si elle ne voulait en fait, que le mettre dehors, sans souliers, sans manteau.
Ses paroles… Elle écouta sans interrompre, malgré cette impression de blessure profonde dans son torse. Tous les efforts qu’elle pouvait réunir servirent à cacher combien blessée elle était qu’il puisse penser cela d’elle. Égocentrique? Irrationnelle? Elle aurait accepté ces qualificatifs dans d’autres situations, des situations où elle aurait été dans le tord, mais là, sous ces circonstances… Non, il n’avait pas le droit de la traiter ainsi. Tout ce qu’elle lui avait demandé, c’était du temps et même cela, il ne lui avait pas accordé. Une semaine, ça ne comptait pas, surtout si le temps passé à l’infirmerie y était compté. Non, entre eux deux, ce n’était pas elle l’égocentrique.
Les poings serrés le long du corps, la mâchoire fermée si fort qu’elle aurait pu se casser les dents, la brune s’avança dans la pièce, au même moment où il perdu son sang-froid et échappa son verre sur le sol de sa cuisine. Comme si c’était de sa faute à elle, qu’il avait couru vers sa sœur. Comme si elle était obligée de comprendre qu’il crèverait n’importe quand pour l’autre Doherty, mais qu’elle, elle pouvait bien aller se faire exploser le visage par une bande de mangemorts.
Sans tenir compte du verre, qui avait éclaté en d’assez petits morceaux pour qu’elle ne risque pas plus que de légères coupures, la Ceart continua d’avancer, jusqu’à être tout près de lui. S’il croyait qu’elle le laisserait lui parler ainsi, qu’elle ne ferait rien seulement parce qu’il était complètement saoul, il se trompait sur sa personne. Dans son cœur blessé et gelé, il n’y avait présentement aucune pitié.
La dernière chose qu’il dit lui échappa. Elle n’en prit pas compte, elle ne l’entendit même pas. C’était ce bourdonnement dans ses oreilles, sa vision complètement rouge, ses ongles qui creusaient dans les paumes des ses mains. Puis, un soupir et quelques paroles entre ses dents serrées.
" I wish I never met you and that you would just disappear from my life forever and I wish", elle sembla repenser à ses mots, avant de finalement dire "I wish your sister dies and you live the rest of your life in pain and unhappy. That’s all a craven like you deserves."
Avec une force contrôlée, parce qu’elle ne voulait tout de même pas lui défoncer le visage, Paxton lui envoya enfin une gifle au visage. Sur la joue gauche, dans un bruit sec et fort. Puis, comme si elle réalisait ce qu’elle venait de faire, elle lâcha une exclamation de surprise, avant de sentir sa lèvre trembler, comme si elle allait pleurer. Elle ne se contrôlait plus, il devait la laisser avant qu’elle ne dise d’autres méchancetés ou qu’elle n’essaie de le frapper à nouveau. Ce n’était pas ce qu’elle voulait, elle ne voulait pas être ainsi. Bien qu’elle fût en colère contre lui, il ne méritait certainement pas les paroles venimeuses et les coups. Elle n’était qu’un monstre.
" Don't make me lose control again, I'll hit you again."
If I told you what I was, Would you turn your back on me? And if I seem dangerous, Would you be scared? I get the feeling just because Everything I touch isn't dark enough That this problem lies in me
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Sujet: Re: I'm drowning my sorrows -well they're drowning me- I wanted to celebrate happily free Ven 2 Mai - 14:51
Quelque chose venait de se briser. Quelque chose de bien plus tranchant que les éclats de verre qui jonchaient le sol.
Il avait déjà entendu Paxton proférer des paroles glaciales auparavant, des paroles violentes même, mais jamais à son égard, jamais dirigées vers Teagan. Il n'aurait même jamais pu soupçonner que sa petite amie puisse porter quelconque grief contre sa sœur, il s'était simplement imaginé qu'elle l'intimidait... Et surtout, jamais la londonnienne n'avait posé sur lui un regard plein de ce qui lui semblait être du dégoût.
Rien ne l'avait préparé à ce choc, pas plus qu'à la claque cinglante suivit, et qui manqua de lui faire perdre l'équilibre une bonne fois pour toutes.
Alors ça y était. Ça y était, leur couple venait de franchir une nouvelle étape. A présent ils se criaient dessus, ils s'insultaient et se frappaient.
La main sur sa joue qui devait être maintenant d'un rouge criard, il ne réagit aucunement, se contentant d'observer longuement la jeune femme de ses yeux rougis par la fatigue, l'alcool, et l'humidité qui menaçait de se transformer en larmes.
"You're high."
Ce furent les seuls mots auxquels il put penser. Comme si cela justifiait ce qui venait de se passer, comme si cette formule magique avait le pouvoir d'effacer tout ce qui venait d'être dit. Et puis, jugeant qu'aucune discussion n'était possible, et surtout blessé plus qu'il n'aurait pu l'admettre par cette attaque gratuite envers sa sœur jumelle, il décida d'accorder à sa petite amie la seule chose qu'elle lui demandait. Il quitta la cuisine non sans renverser quelques objets sur son passage et retourna dans la chambre pour récupérer son manteau et ses chaussures. Alors qu'il s'efforçait de se revêtir avec l'air d'un enfant de maternelle qui apprend dans quel sens s'enfilent les manches, son regard se posa sur le petit stock de pilules, à moitié écrasées par sa faute, sur la table de nuit.
Sans vraiment savoir pourquoi, peut-être en partie pour punir Paxton mais pas trop sévèrement, peut-être par défi envers lui-même, ou simplement parce que dans son état il prenait des décisions totalement incoherentes, il s'en saisit d'une petite poignée en passant et la glissa dans sa poche avant de sortir de la chambre rejoindre sa petite amie, du moins s'il avait encore le droit de l'appeler ainsi.
Il tituba jusqu'à l'entrée, sans donner de signe d'attention envers la londonnienne avant d'arriver devant la porte. Il se retourna finalement, ayant tout de même une dernière chose à dire avant de partir.
"This is not over," maugréa-t-il alors qu'il sentait la migraine devenir de plus en plus intense. "This not over, this is not over, this is not over."
Sans prévenir, il s'avança soudainement vers Pax et saisit son visage entre ses mains, avant de forcer un bref baiser sur lèvres.
"This is. Not. Over."
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Sujet: Re: I'm drowning my sorrows -well they're drowning me- I wanted to celebrate happily free Lun 5 Mai - 0:56
Elle s’attendait à ce qu’il lui réplique quelque chose, qu’il la repousse, qu’il l’insulte, qu’il lui dise qu’elle était complètement cinglée. C’était ce qu’elle méritait après tout. Il aurait totalement eu le droit, elle aurait même accepté qu’il la gifle à son tour. Si elle se permettait de le gifler, lui aussi avait le droit. Elle avait presque envie de lui tendre le côté de son visage.
Ses seules paroles, qui n’avaient même pas le timbre accusateur qu’elle avait donné à tout ce qu’elle avait dit depuis le début, ne lui prooqua rien d’autre qu’un froncement de sourcils. Et alors? Il n’allait pas blâmer ce qu’elle avait dit et le fait qu’elle venait de le gifler sur la dope, non? Puis quoi encore? Il voulait peut-être aussi blâmer son idée de venir se glisser dans son lit au beau milieu de la nuit là-dessus aussi? Peut-être qu’il voulait aussi blâmer son goût trop prononcé pour l’alcool sur ses problèmes à elle aussi? S’il pensait pouvoir tout mettre sur son dos à elle, il se trompait grandement.
“ And you’re drunk.”
Sans lui laisser le temps d’ajouter quoique ce soit, elle se retourna et alla rejoindre le divan dans son salon. Il n’était plus question de le voir. La Londonienne en avait assez.
Elle l’écouta, devinant qu’il enfilait son manteau et ses souliers, mais ne quitta pas sa place sur le divan, pour plutôt sortir une clope de son paquet, en se disant que maintenant, il n’était plus question de dormir. Il était question de boire jusqu’à ne plus rien sentir, de consommer des substances illicites et de s’endormir sur le divan, pour des heures. De ne rêver à rien du tout, de simplement dormir.
La jeune femme sortit de ses idées lorsqu’il sortit de la chambre et sans hésiter, elle se releva pour aller vers la porte. Oui, elle voulait toujours fermer la porte derrière lui.
La démarche tibutante de son Irlandais, - s’il était toujours son Irlandais - ne la découragea pas et elle attendit après lui, sans même s’impatienter. Elle croisa les bras sur sa poitrine, en gardant le regard baissé vers le plancher et ne le releva que lorsqu’elle pu voir ses pieds dans son champ de vision. Il avait raison, ce n’état pas terminé.
Alors que Paxton relevait la tête, pour prononcer quelques paroles probablement peu élogieuses, elle se fit surprendre par son petit ami, qui s’empara de son visage et posa un baiser plutôt bref sur ses lèvres. Dans la surprise, elle ne le repoussa pas et ne l’attira pas plus contre elle. En fait, elle prit un bon moment avant de réagir. Puis, alors qu’il s’éloignait enfin, elle soupira et claqua la porte derrière lui.
Tout en se passant une main sur le visage, la brune se laissa de nouveau tomber sur le divan, avant d’allumer la cigarette déjà sortie de son paquet. Mais qu’est-ce qu’elle venait de faire? Comment stupide pouvait-elle être! Elle venait de gifler Quinn et de lui dire qu’elle souhaitait que sa soeur meure. Quelle conne faisait cela?
Après avoir jeté un regard vers Sire Kittycat, qui sortait tout juste de sous le divan, elle lui fit signe de s’éloigner, avec un “Shooo”, et lorsqu’elle fut assurée qu’il se trouvait dans sa chambre, elle vint s’emparer d’un verre d’un verre vide traînant sur la table de salon. Après une observation de quelques secondes, la demoiselle lança avec force le verre contre le mur devant elle, afin que celui-ci éclate en plusieurs morceaux.
Elle voulait tout casser.
It's like you're screaming, and no one can hear You almost feel ashamed That someone could be that important That without them, you feel like nothing
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Sujet: Re: I'm drowning my sorrows -well they're drowning me- I wanted to celebrate happily free
I'm drowning my sorrows -well they're drowning me- I wanted to celebrate happily free