Alexis Wilbrecht
«Si tout le reste périssait et que lui demeurât, je continuerais d'exister; mais si tout le reste demeurait et que lui fût anéanti, l'univers me deviendrait complètement étranger, je n'aurais plus l'air d'en faire partie» INFORMATIONS PERSONNELLES
Nom:Wilbrecht
Prénom: Alexis
Date de naissance: 13 mars 1961
Lieu de naissance: Écosse, mais elle a grandit en Allemagne.
Citoyenneté(s): Anglaise & Allemande
Statut Sanguin: Née-Moldue à sa connaissance... mais un morceau du puzzle manque.
INFORMATIONS SUR LA BAGUETTE
Fait de bois de Châtaignier, la baguette d'Alexis contient un coeur bien étrange qui est bien sa seul particularité. La fabricant de baguette de Berlin avait un bon matin, décider de faire quelques testes avec des rébus de baguette explosées de vieux sorciers morts depuis des centaines d'années. L'art de faire des baguette étant un art particulier, la vieil homme trouvait bien dommage que ses petites merveilles, abandonnées, jadis si fidèle se voient vouer de passer le reste de leur existante dans de vieille boîte, perdues, sous la poussière. Il trouva donc une manière de donner un second souffle aux vieilles baguettes en créant les baguettes «double-coeur». La baguette de la jeune femme est l'une de ses rares baguette contenant la vieille âme d'une ancienne baguette. Elle a donc:
Une baguette de châtaignier 27,3 cm, contenant un coeur de Peuplier & crin de licorne.
FORMATION ACADÉMIQUE
École élémentaire: Walpurgisnacht Akademie
Résultats des ASPIC:Acceptables, Efforts Exceptionnels, un Optimal, tout sont généralement les notes que la jeune Allemande obtient... tout dépendant de sa concentration et surtout... de sa présence à l'examen!
Domaine d'études & cours à option choisi: Monaraith, Histoire et civilisation
Année d'Étude en cours: 1ère Année, Cognita - Monaraith
Cours Optionnel hors programme: Botanique
Aspiration(s) académique(s): Elle aimerait bien ouvrir sa propre librairie pour sorcier, en Allemagne... mais ça, c'est plutôt un «à côté». Sinon, les voyages temporels l'intéresse un peu trop pour son propre bien... et pourtant, son aspiration est de retourner dans le passé. Elle sait bien que les retourneur de temps existent, mais ils sont si rare et inaccessible qu'elle espère un jour trouver un autre moyen pour vivre dans une époque qui selon elle, lui conviendrait bien mieux!
Extra-scolaire et implications: SITUATION FAMILIALE
Avant le commencement
Si Thomas Wilbrecht avait su la douleur qui l’attendrait en épousant Margaret MacLean, il n’aurait peut-être pas choisi cette perspective d’avenir.
Oh, détrompez-vous, il n’était pas mal-aimé, il n’était pas non plus malheureux, il vivait plutôt sur un petit nuage d’amour, d’eau fraîche et de petits fruits sauvages (enfin, manière de parler). Leur rencontre s’était faite par un matin quelconque, d’une journée peu particulière.
Thomas profitait de sa promenade matinale avec son chien, comme il le faisait depuis les dix dernières années. Canadien, calme et passif, il avait déménagé, il y avait de cela trois ans, à Ullapool et il vivait sa non-palpitante vie paisiblement. Métro, boulot, dodo…. Quelques fois une sortie… mais souvent bien terré sur son terrain à admirer les arbres calmement, son chien le suivant au pas, aussi calmement que son maître.
Enfin, ce qu’il ne disait que tout bas, c’est qu’il ne faisait pas ces promenades matinales que pour le plaisir du grand air… mais plutôt pour le paysage qu’elle lui offrait, elle, cette femme qu’il ne connaissait pas, mais dont ses yeux ne pouvaient s’éloigner. Elle avait cette taille élancée qui le faisait rêver et ses longs cheveux châtains attachés lâchement. Un visage à faire pâlir de jalousie toutes les femmes du pays, enfin aux yeux de Thomas, elle était parfaite.
Depuis les deux dernières années, le Canadien se consumait secrètement d'amour pour cette femme à qui il n'osait adresser la parole. Un sourire par-ci, un signe de main par-là, c’était la seule relation qu'il entretenait avec elle. Il ne perdait pas espoir de l'approcher un jour, mais ne voyait simplement pas de bonne raison de le faire. Simplement la saluer et lui dire à quel point il la trouvait resplendissante ? Stupide... c'est ce dont il aurait l'air !
Contre toute attente, ce fut elle qui vint vers lui. Un matin d'automne, alors que le vent soufflait plus fort que jamais, Thomas était assis sur un banc, près du Loch Broom, fixant avec détachement un travailleur nettoyant obstinément la berge. Socrate, son chien, dormait paisiblement à ses pieds, le soleil se levait tranquillement et l'homme gardait les mains enfoncées dans ses poches, les épaules remontées jusqu'aux oreilles, tentant de se protéger du vent. Soudain quelque chose vint l'empêcher de voir le spectacle routinier qu'offrait l’employé. Une bouffée d'air parfumé s'engouffra dans son nez lui fit perdre pour quelques secondes le fil de ses idées. Lentement, il leva la main vers son visage pour retirer ce qui lui couvrait les yeux... : une écharpe.
Thomas s'étira, le foulard bien enfermé dans sa main, tentant de trouver la propriétaire, lorsque son regard tomba sur elle... Elle arrivait à toutes jambes vers lui, il pouvait entendre son rire cristallin et, lorsqu'elle arriva finalement à sa hauteur, Thomas se leva stupidement, balbutiant quelques mots avant de tendre, un peu trop brusquement, le foulard à la femme. Une fois de plus elle éclata de rire, tendant les mains, déposant la sienne sur celle de Thomas en lui reprenant le foulard :
- Oh, mais vous êtes le chevalier qui sauva mon foulard d'une mort certaine !
Puis elle jeta un regard à Socrate qui, inconscient de ce qui se passait, soupirait bruyamment en changeant de position :
- Oh, je vois que Mr. est fatigué aujourd'hui... quoi que je crois ne jamais l'avoir vu plein de vigueur.
La gorge de Thomas se noua.... Il fallait qu'il trouve quelque chose à dire avant qu'elle ne le trouve trop ennuyant et tourne les talons sans un autre regard pour lui. Malheureusement pour lui, rien de bien constructif sorti de sa bouche :
- Vo-vous connaissez Socrate ?
- J'imagine que Socrate est votre chien... si tel est le cas, oui, je vous vois tous les deux, tous les matins depuis... je dirais, les deux dernières années. J'avais d'ailleurs cru qu'avec le temps vous viendriez me parler.
Thomas rougit soudain, baissant les yeux comme un gamin pris en flagrant délit. Ses yeux fixaient obstinément le sol, cherchant la meilleure manière de s'excuser de son impolitesse quand soudainement une main, dans son champ de vision, vint perturber ses pensées. Elle se tenait sous son nez et quand il releva la tête, il croisa le regard envoûtant de la femme qui attendait mordicus qu'il la lui serre, un grand sourire fendant son visage en deux. L'homme n'eut pas autre choix et, les mains moites, il lui agrippa la main.
- Je suis Margaret... et vous êtes ?
- Tho-Thomas
- Eh bien, To-Thomas, vous et moi allons bien nous entendre !
Le début de la fin
- THOMAS !!!
L'homme se réveilla en sursaut. À côté de lui, sa femme affichait un air terrifié tout en se tenant le ventre. Margaret serrait les dents, agrippant d'une main celle de Thomas :
- Thomas... Il arrive, le bébé, il arrive !
Sans attendre qu'elle dise autre chose, Thomas était déjà debout, marchant n'importe où, ne sachant quoi faire, ou se mettre. Finalement, il s'arrêta un instant, respira un grand coup et se retourna pour planter ses yeux dans ceux de Margaret. Il se pencha sur elle, l'entoura de ses bras et, d'une force qu'il ne se connaissait pas, la souleva du lit pour traverser l'appartement d'un bon pas :
- N-ne t'inquiète pas Margot... On... on va allez prendre le taxi... Non ! La voiture et... On va à l'hôpital !
Même Margaret pouvait entendre à la voix de Thomas que celui-ci était terrifié, lui aussi, à la perspective que leur bébé arrive, mais elle fit tout son possible pour rester calme et sereine, malgré la douleur qui la tenaillait. Ce bébé était une chance inouïe, une opportunité qui ne pourrait jamais se représenter pour elle. Car ce que Thomas ne savait pas, c'est ce que Margaret lui cachait depuis leur première rencontre, il y avait de cela maintenant trois ans. Elle allait mourir. Le médecin l'avait avertie, les émanations nucléaires, la pollution, sa vie active, tout ça n’avait eu rien de bon sur son faible système immunitaire et, c'est ce qui allait la tuer. Lorsqu'elle avait rencontré Thomas, elle s'était dit «c'est ta dernière chance d'aimer» et elle avait vécu cet amour avec passion, du début à la fin. Son médecin l'avait avertie, une grossesse était d'autant plus dangereuse pour elle, puisque ses heures étaient comptées. Seulement, elle ne put laisser passer un tel miracle et elle ne put se résoudre à expliquer à Thomas ce qui allait l'attendre... Elle ne voulait pas voir la tristesse envahir les yeux de son cher petit Thomas, si fragile. C'était égoïste, elle le savait, mais elle tentait de se consoler. Lorsqu'elle serait morte, cette petite chose en elle continuerait à vivre, apportant à Thomas l'amour qu'il méritait de recevoir.
Lorsqu'ils arrivèrent à l'hôpital, l'une des infirmières les guida dans une salle leur indiquant que l'accoucheur arriverait lorsque les signes vitaux de Margaret lui indiqueraient que c'était le bon moment. Thomas resta, tenant la main de sa femme bien serrée dans la sienne.
Margaret était de plus en plus pâle et, essoufflée, trempée, elle se retourna vers son mari et lui dit :
- Thomas, appelle-le Alexis, je suis certaine que c'est un petit garçon... avec les coups qu'il m'a donné... y'a pas de doute... Alexis s'il te plaît, nomme le... Alexis.
- M-mais Margot.... nous le nommerons ainsi ensemble, toi et moi...
Mais alors qu'il terminait sa phrase, Margaret se mit à trembler de plus en plus sur la table, sa tête se renversa, son corps était convulsé et de l'écume teintée de sang se mit à s'étendre le long de ses lèvres. Soudain, un bras agrippa Thomas, le jetant hors de la pièce. Derrière lui, il entendait des bruits de pas de course et un homme s'engouffra dans la salle, puis soudain, Thomas ne vit plus rien.
Depuis plusieurs heures, il faisait les cent pas dans le couloir adjacent à la salle d'accouchement. Depuis qu'il avait été sorti, personne n'était venu lui parler, personne n'avait daigné lui donner des nouvelles de sa femme qui, la dernière fois qu'il l'avait vue, était en train de convulser sur la table d'accouchement, probablement entre la vie et la mort.
Enfin, alors qu'il était en train de perdre la tête, le médecin sortit de la salle, le front plissé de rides, visiblement contrarié et exténué. Il se plaça devant Thomas et se racla la gorge :
- Mr. Wilbrecht j'imagine ?
Thomas ne fit qu'hocher la tête, le sang battant sur ses tympans, l'empêchant de bien comprendre ce que le médecin lui racontait :
- Je suis Dr. Jonhson, je voudrais vous parler à propos de votre femme.
C'est ainsi que le médecin lui apprit l'état critique dans lequel Margaret se trouvait depuis plusieurs années. Il apprit qu'elle était dans un coma dû à l’éclampsie qu'elle venait de faire, qu'il ne savait pas si elle se réveillerait un jour... avant que la maladie ne l'emporte. Puis le Dr. Jonhson lui donna quelques secondes, déposa sa main sur son épaule et avec un faible sourire l'invita à le suivre dans une pièce un peu plus loin. Une chaise de grand-mère y était et l'ambiance y était apaisante. Le médecin lui fit prendre place sur la chaise puis une infirmière se glissa dans la pièce, un berceau roulant doucement devant elle.
La vieille dame prit la petite chose qui était enroulée dans une couverture jaune et la plaça délicatement dans les bras de Thomas.
- Félicitation, vous êtes papa d'une petite fille.
Thomas regarda la petite bouille de sa fille, dormant déjà paisiblement dans ses bras et fit un sourire :
- Et dire que ta maman croyait que tu serais un petit garçon, ma petite Alexis.
VOTRE PERSONNAGE EN QUELQUES MOTS
Elle aime:
- «Les Hauts de Hurlevent»
- L'idée de se faire courtiser poliment
- L'art Allemand
- Se questionner sur la magie et ses limites
- L'idée de pouvoir voyager dans le temps
- La simplicité
- L'odeur des vieux livres de son père
- Se faire raconter des histoires - oui, encore à son âge
- Boire son café noir en lisant la Gazette du Sorcier au petit matin
- Méditer
Elle n'aime pas:
- Les gens qui se croient tout permis
- Se faire toucher sans sa permission
- Se faire draguer avec des commentaires sexuels et désobligeant (hé ohm, je ne suis pas un objet!)
- Que les gens la traite de prude (parce qu'elle n'aime pas se faire toucher)
- Devoir expliquer sa maladie... et répondre aux milles questions gênantes des gens.
- Devoir justifier les choix qu'elle fait.
- Laisser son père seul, loin d'elle...
- La drogue
- Devenir empotée à cause de sa stupide potion.
- Assister l'humiliation d'autrui.
Les cinq objets dont votre personnage ne peut pas se passer:
- Une page d'un vieux livre d'histoire de la magie qu'elle à malencontreusement déchiré à la bibliothèque
- Le vieux exemplaire de sa mère de «Les Hauts de Hurlevent»
- Ses petits gants
- L'anneau de mariage appartenant à sa mère
- La petite fiole de potion insensibilisant qu'elle prend une fois par semaine pour atténuer ses douleurs
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Alexis est une jeune femme douce et calme. La nature l’ayant dotée d’une patience inouïe, que s’en est presque anormal selon certains. Elle ne porte pas beaucoup d’attention aux préjugés et aux étiquettes, elle vit plutôt au jour le jour, voyant à chaque instant ce que la vie lui réserve. Pour elle, le futur et l’inconnu ne l’effraient pas, elle les recherche même. Un petit côté masochiste peut-être? Non pas tant que ça, mais la sensation; la peur de l’inconnu qui s’empare d’elle momentanément est un sentiment rare qu’elle chérit extrêmement. Les occasions de le retrouver sont malheureusement bien trop peu fréquentes, mais Alexis ne s’en fait pas avec ça, elle sait bien qu’un jour ou l’autre il reviendra lui rendre une petite visite. Elle n’est donc pas, comme beaucoup aurait pu le croire, téméraire au point de chercher les embrouilles, non, ce qui fait qu’elle apprécie particulièrement ces moments de folie ou la vie lui fait des surprises extravagante, c’est justement le fait qu’ils arrivent par surprise pour disparaître presqu’aussitôt.
On pourrait pratiquement décrire la jeune femme en un seul, et un mot fort simple, enfin, si quelqu'un le demandait un jour et ce mot serait «Zen». Lex' suit le chemin que la vie lui trace, calmement et sans trop de poser de questions. Par exemple, car une image vaut mille mots : Si elle rencontre quelqu'un et qu'il l'invite à aller prendre un verre, alors qu'elle avait autre chose à faire, elle laissera tomber son projet initial pour accompagner sa connaissance sur un nouveau chemin, c'est ainsi que sa vie fonctionne. Si elle se trouve à un endroit précis, ce n'est jamais, selon elle, pour rien. Que ce soit à la bibliothèque, dans une soirée ou même dans un lac. Malheureusement cela lui donne quelques problèmes, que ce soit à l'école ou avec certaines personnes... mais elle s'en sort généralement sans trop de mal.
Si elle sait se laisser aller au gré de la vie et des surprises que celle-ci lui apporte, elle est pourtant très calculatrice dans ce qui a trait au contact physique. Son cerveau est en constante analyse de la proximité des autres, des distances, des risques. Pourtant, tout ce fait si naturellement que bien peu de gens le remarquent vraiment, même elle ne s’en rend pratiquement plus compte. Malgré tout, le soir lorsqu'elle arrive et qu'elle se couche complètement exténuée d’avoir été sur ses gardes toute la journée elle se rend alors compte que pour la première fois depuis plusieurs heures, elle peut faire toute l'amplitude des mouvements qu'elle désirait sans avoir besoin de craindre un contacte.
Cette habitude vient d’il y a bien longtemps, ou tout simplement : depuis toujours. La jeune femme est née avec une maladie génétique prénommé Allodynie qui en d’autre mot, est une maladie attaquant les nerfs sensitifs de la jeune femme. Cette situation est bien embêtante puisqu’elle lui empêche littéralement tous contact physique avec les autres, lorsque quelqu’un l’effleure, ou la touche délicatement (ou non), cela déclenche en elle une douleur fulgurante, irradiant dans la presque totalité de son corps, qui est bien loin du supportable. Aussi, elle évite donc depuis toujours tous contact avec quiconque. (Il serait peut-être intéressant de vous informer que les parties atteintes d’Alexis recouvrent la presque totalité de son tronc, bras, cou et une partie à gauche de son visage) Ses nerfs étant atteint à un niveau beaucoup trop élevés et les chirurgies habituelles chez les moldus lui ayant été proscrites : «trop de risque… pourrait la tuer.» C’est avec un certain soulagement qu’à ses 12 ans elle accueilli la médecine sorcière à bras ouverts… malgré que celle-ci n’ait pas résolue son problème. Étrangement, les potions, même si elles étaient très efficaces, l’étaient en fait tout simplement trop! Maintenant, lorsqu’elle prend de ces doses de potions prescrites, Alexis doit gérer avec le fait qu’elle perd toute sensation dans son corps, la rendant mortellement maladroite… Enfin… si avant ces douze ans la maladresse ne faisait pas exceptionnellement partie de sa personnalité, maintenant elle doit, quelques fois par semaine gérer cette nouvelle impression de son corps dans l’espace.
En fait, elle trouve plusieurs choses agaçantes dans sa personnalité, comme le fait qu’elle soit comme un livre ouvert, chaque parcelle naissante d’émotion apparait à une vitesse fulgurante sur son visage. Vraiment, comme si elle ne pouvait pas garder ses secrets pour elle! Si elle est mal à l’aise, ses joues s’enflammeront en un clin d’œil, si elle n’aime pas quelqu’un –ce qui est plutôt rare- son regard se fera noir et son visage se fermera dans un masque neutre de dédain, si elle est triste, son regard, aux grands yeux, deviendra vitreux, ses sourcils seront légèrement froncés et sa mâchoire se contractera régulièrement et rapidement. Lorsque la jeune femme est étonnée, son visage s’étire, la bouche en «O» et elle cligne plusieurs fois des yeux. Ce sont pourtant des expressions vives et spontanées qui disparaissent aussi rapidement qu'elles apparaissent, pour ensuite se transformer doucement dans son habituelle expression paisible.
Alexis est une jeune femme romantique, même si elle vous dirait que c’est faux… Elle vit dans l’idée qu’un jour son homme idéal viendra la chercher et qu'ils vivront heureux et pour l’éternité. Enfin, elle y rêve, mais ça ne l’empêche pas de faire des recherches actives de cet homme et d’avoir quelques relations, fructueuses ou non (Plus souvent non-fructueuse malheureusement)! En fait, dans son côté romantique entre beaucoup de choses, elle est une nostalgique de la vie avant la 1ère Guerre mondiale. Les vieux films des années 1930, les vieux livres poussiéreux qui datent de 1800, sortez-en, elle les dévorera! (à la plus grande joie de papa!) Elle espère qu’un jour, plus proche que loin, l’homme régresse pour revenir au stade où il se devait de courtiser une femme. Vous savez, des vrais rencards, «fréquenter» quelqu’un pas seulement pour tirer son coup et fuir après. Vous vous rendrez bien compte qu’avec la situation délicate d’Alexis, tirer son coup est… franchement pas si simple qu’il n’en parait, même presque impossible!
Dans sa simplicité, Alexis adore la compagnie des animaux et si on lui donne le choix, elle passerait certainement sa vie sur un lac ou une rivière à se laisser flotter, sur un bateau ou elle-même dans l’eau, au gré des courants. Après tout, rien de mieux pour entretenir le calme et la joie de la vie, que d’avoir les deux pieds dans l’herbe, les cheveux de le vent et les doigts tachés de terre jusqu’aux ongles…
DESCRIPTION PHYSIQUE
Alexis avait toujours voulu, dans sa jeunesse, être de ces femmes voluptueuses. Ces femmes aux courbes avantageuses, aux lèvres pulpeuses et invitantes, au regard mystérieux. Ces femmes qui clignent des yeux et rendent jalouses toutes les autres femmes dans un rayon de dix kilomètres. De celles qui passent leurs mains dans leurs cheveux et font des cascades d'étincelles tellement ils brillent. Enfin, vous comprendrez probablement qu'Alexis n'a rien de ce genre de femme.
Quand on voit l'étudiante pour la première fois... Monsieur et madame tout le monde penseraient qu'ils pourraient la casser simplement en la regardant, ou littéralement s'envoler dans une bourrasque de vent. Certes, Alexis est petite, menue et mesure quelque chose autour du mètre cinquante, tout au plus, mais pas de là à partir au vent... non! Elle a très peu de poitrine sous ses chemises en mousselines ce qui l'attristait, plus jeune, énormément, parce qu'elle se trouvait qu'elle a un peu trop un air de famille avec les planches à repasser. Oh malheur, se disait-elle à l'époque, un pas de moins vers son rêve d'être une femme désirable ! Consolez-vous, maintenant la jeune femme le vit beaucoup mieux, même très bien en fait. Après tout, une grosse poitrine, c'est encombrant, ça fait mal et c'est toujours dans le chemin ! Si elle était née ainsi, ce n'était certainement pas sans raison.
Alexis a les cheveux d'un roux délavé, qu'elle ne tient nullement de feu sa mère. Ses cheveux, épais, vagué jusque dans le haut de son dos, en de petites cascades, tout dépendant des jours en fait. Ses gênes semblant ne pas avoir voulu prendre de décision entre le roux de sa mère, et le blond cendré de son père. Au-dessus de ses sourcils finement dessinés, se retrouve une frange, carré et courte, éclairant son visage. Le plus souvent ses cheveux sont en fait dans tous les sens, indisciplinés et elle doit se résoudre à les attacher en un chignon lâche au-dessus de sa tête en soupirant. À quoi bon avoir les cheveux longs, si c'est pour qu'ils passent leur temps attachés! Elle les garde longs visiblement pour rien, mais en fait, son père a toujours aimé qu'elle les ait ainsi, il lui disait qu'elle ressemblait un peu plus à sa mère et, amadoué par son paternel si adorable, Alexis ne réussit pas à lui enlever l'un des seuls petits caprices qu'il avait envers elle.
Ses yeux sont gris comme l'horizon brumeux, grands comme ceux d'une biche, bordés de petits cils courts, qui peut parfois rendre son regard, doux, un peu plus étrange qu'il ne devrait l'être. Un peu plus bas sur son visage se trouve, comme tout être humain durant les derniers millénaires, sa bouche. Une bouche aux lèvres ni trop charnue, ni trop pincée, bref une grande bouche invitante, toujours étirée en un sourire léger, mais étrangement réconfortant. Enfin... dans un sourire, lorsqu'elle ne pas en train de faire des moues de toutes sortes, des grimaces, car Alexis est tellement expressive qu'il est difficile pour elle de garder ses secrets et ses pensées en confidence avec elle-même, car celles-ci s'affichent, sans aucune autorisation que ce soit, sur le visage de la jeune femme, à son grand damne... être un livre ouvert est si peu mystérieux. Un pas de moins vers son vieux rêve de femme voluptueuse et mystérieuse.
Lorsqu'elle se déplace, Alexis est étrangement gracieuse et envoûtante. Mouvante comme une bourrasque, elle tient si peu en place, ses bras bougeant doucement dans tous les sens au fil de ses pas... ou de ses paroles, que ça à quelque chose de captivant. Chaque parcelle de son corps est inconsciemment et constamment en train de bouger et le soir, lorsqu'elle est seule, la jeune femme adore fermer les yeux pour se concentrer sur tous les muscles en actions dans son corps.
En plus de ses chemises en mousseline aux manches courtes et légèrement transparentes, Alexis porte le plus souvent des jeans pâles ou foncé, taille haute, qui suit de près la fine ligne de sa jambe. Elle porte occasionnellement des foulards dans ses cheveux et des boutons en bois ornent ses petites oreilles. Malgré qu’elle ne soit pas très charnue, Alexis n’est pas très frileuse, mais lorsque la température est indéniablement glaciale, la jeune femme fait un effort de revêtir un vieux chandail en laine d'un vieux vert-gris semblant délavé, l’encolure en V, qui appartenait jadis à son père.
En fin de journée, après de longues heures d'études ou de concentration, il n'est pas rare de voir la jeune femme munie, sur le bout de son nez, d'un vieille pair de lunette démodé qu'elle affectionne particulièrement (on n'oublie pas, elle adore tout ce qui est laid!)
Pour couronner le tout, la Wilbrecht porte à ses mains des gants. Qu’ils soient blancs ou en dentelles, ils sont généralement court.
HISTOIRE
Une pluie torrentielle s'abattait contre les carreaux de la bibliothèque, ignorant avec froideur le découragement des étudiants du château. Cinq jours, cinq jours que cette pluie ne cessait de briser les rêves d'un Noël blanc pour les allemands, ou simplement, pour les habitants du château de Walpurgisnacht. Le ciel avait délaissé son aspect bleu et glacial pour revêtir cette teinte grisâtre, sombre, qui aurait pu donner le cafard à n'importe qui. Quoi qu'il en fût, ce n'était pas le cas de la jeune Alexis. Bien loin d'être démoralisée par la pluie, par le temps sombre et par la possibilité du plus laid Noël de sa jeune existence, l'étudiante était complètement absorbée par ses lectures. Pas le temps de prendre du retard, pas le temps de penser à autre chose et surtout, pas le temps de lever les yeux de la pile de notes et de l'amas de livre qui s'éparpillait devant elle. Son étude avait commencé bien plus tôt qu'elle ne l'avait prévu, mais les BUSES arrivaient, mine de rien, bien plus vite qu'elle ne l'aurait cru! Déjà, la majorité de ses comparses avait entamé, des mois plus tôt, leurs études. Ils la regardaient avec exaspération, alors qu'elle, passait d'une idée à l'autre sans trop réfléchir à ces éventuels examens.
La raison qui l'avait poussé à commencer ses révisions un peu plus tôt que prévu avait été cette conversation qu'elle avait surpris entre deux jeunes étudiantes. Ils avaient eu le plus étrange des échanges qu'Alexis avait pu entendre depuis son arrivée à Walpurgisnacht... Ils semblaient discuter avec animation d'une épopée de gobelin qui échappait totalement à la rousse. Une épopée de Gobelin, voyons... impossible, elle en aurait eu souvenir si quelque chose d'aussi palpitant était arrivé! Puis elle avait marché durant un long moment dans les couloirs de l'école, réfléchissant, les sourcils froncés. Nul doute... elle avait un jour, jadis, il y a de cela un petit moment, appris cette histoire, mais d'où venait-elle?
Ses pas l'avaient tout naturellement mené vers la bibliothèque et c'était là qu'elle était depuis ce moment. Elle avait sortis tous les livres portant sur les gobelins que la bibliothèque contenait pour finalement se rendre compte, avec horreur, que cette histoire qu'elle avait entendue faisait partie du programme d'étude d'histoire de la magique des deuxièmes années et que... cette dite histoire était également au programme pour ces BUSES!
Ce fût donc le coup de pouce qui lui avait, jusque-là, manqué pour commencer son étude.
Chose qu'elle faisait donc depuis plusieurs heures, littéralement absorbé par la charge de travail. Alexis n'avait prit qu'une courte pause de quelques secondes pour ingurgité la potion d'insensibilisation que l'infirmière lui fournissait, pour aussitôt se remettre au travail. Ses yeux parcouraient à une vitesse fulgurante chacun des textes des livres d'histoires, volant d'un livre à l'autre agrippant sa plume pour la laisser glisser frénétiquement contre son parchemin alors que ses notes grandissaient maintenant à vu d'œil. Les mains de la blonde, les bras et en fait, le corps en entier de l'étudiante devenait de plus en plus engourdit, assourdissant les douleurs fantômes de son corps, alors qu'elle continuait d'écrire, sachant pertinemment qu'elle ne sentirait bientôt pratiquement plus une grande partie de ses membres.
Alexis s'apprêtait donc à retirer fermement son parchemin, maintenant complet, de devant elle pour le remplacer par une copie vierge lorsque l'impensable arriva. Ce qu'elle avait cru être sa feuille de notes... se déchira entraînant dans son mouvement un LIVRE! Complet! «Mince!»
Elle avait parlé tout bas, rentrant par réflexe sa tête entre ses épaules... un regard inquiet parcourant la salle et un silence parfait lui indiqua que Mme Strauss n'avait pas surpris la grave erreur qu'elle venait de commettre. Pourtant, Alexis était coincée avec, entre ses mains insensibles, une des pages des précieux livres de la bibliothécaire... QUE FAIRE! Bien peu de choix semblait poindre le bout de leur nez et l'étudiante fixait maintenant la feuille avec interrogation. Devait-elle simplement la remettre dans le livre? Ou peut-être la fourrer rapidement dans le fond de son sac? Hmmm ce n'était peut-être pas la meilleure idée...
Vérifiant à gauche, plus à droite, confirmant que personne ne lui portait la moindre attention, Alexis plia le bout de papier et l’enfonça doucement dans le fond de sa poche. Chacun de ses mouvements semblaient être ponctué par le choque de la pluie contre les carreaux de la salle. Il était tard maintenant et la lumière avait été doucement tamisée donnant l’impression à l’étudiante d’être dans un rêve.
Une étrange anxiété s'était emparée de son corps et sa respiration, qu'elle tentait de contrôler, se faisait courte et saccadée. Craintive, le cœur battant la chamade (diable! Comment une simple bibliothécaire pouvait-elle tant effrayer des étudiants!), Alexis se pinça les lèvres, puis, les yeux fermement fixés contre le livre déchiré d’un d’un geste un peu gauche, referma rapidement le livre. Elle se leva d'un coup, le plus silencieusement possible, pour alla ranger sa tonne de livre...
Sans autre mot, le cœur battant la chamade, l’esprit empli de regret, elle quitta à pas de loup la grande bibliothèque… pour, les deux années qui suivirent, ne plus jamais y mettre les pieds. (Elle envoyait plutôt ses amis lui chercher les livres nécessaires, trop honteuse de croisé le regard de Mme Strauss).Ceci était l’histoire de la vieille page d’histoire qu’Alexis garde précieusement sur elle depuis
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INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
L'étudiant séjourne-t-il au collège ou au village la semaine et le
week-end? : Elle à une chambre dans les dortoirs!
L'étudiant possède-t-il un animal de compagnie? : Socrate étant resté avec son paternel, Alexis à adopter le vieux chat tigré et obèse de son ancienne voisine. Il s'appel Julius, il a des mitaines, passe ses jours entier à dormir... et ses nuits... à dormir également. Il est gros, câlin et sert extrêmement bien d'oreiller à tout ceux qui le souhaite.
Quel serait le patronus de votre personnage? Un poisson rouge, type «céleste»
Autre informations supplémentaires à fournir? : Si Alexis est maintenant à St. Barnaby, c'est que dernièrement son cher père, anciennement enseignant à Berlin, c'est fait offrir un poste d'enseignant à Cambridge. Très près de son paternel, Alexis à prit le choix de délaisser l'université de Berlin pour s’inscrire à l'UMA. Malheureusement, n'étant pas spécialement organisé, elle a manquer de quelques jours la date limite d'inscription et à dût se tourner vers St. Barnaby qui eux, semblaient enclin à l'accepter malgré sa candidature un peu «dernière minute».
HORS RP
- Comment avez-vous connu le forum :
Plop!
- Votre âge :
Quelques poussières
- Suggestions et commentaires :
Boaf, vous savez, moi et l'opinion ...
- Votre plat préféré :
Le fromage brie fondu avec des pacanes et du sirop d'érable ~
- Une dernière chose ?
Plein d'amour ~