RPG Feuille de personnage Age: 25 ans Niveau: 7e année Maestria Baguette Magique: 31 cm, Aulne, plume d'hippogriffe
Sujet: Entre le whisky et une danse [PV Eileen] [S][Terminé] Jeu 20 Juin - 11:52
Il en avait carrément marre. Et ça en prenait beaucoup pour arriver au bout des nerfs d’Ian Bale. Tout le monde qui le connaissait un tant soit peu savait que le Gallois avait une patience presque légendaire, dorée. Il ne se fâchait presque jamais, préférait la discussion à la confrontation, n’avait pas de mal à admettre ses torts. Il était doux et compréhensif et on lui avait souvent fait la remarque que, sans doute, un jour sa patience le tuerait. À endurer certaines personnes comme ça et à toujours vouloir croire en le meilleur des gens, on pouvait se faire jouer. Et il en était conscient. Mais comme il le disait lui-même, si on ne peut pas avoir espoir en l’être humaine, on ne peut plus avoir confiance en quoique ce soit. C’était peut-être là la clé derrière sa patience et son esprit ouvert; même les gens les plus mesquins et cruels avaient un bon fond. Suffisant d’être suffisamment déterminé pour le chercher.
Mais il y avait bien une personne sur cette planète qui arrivait à lui faire grincer les dents pour les moindres petites choses. Une personne qui savait exactement quoi dire, quoi faire pour le faire fâcher. Et c’est à croire qu’elle y prenait plaisir, lorsqu’elle était d’humeur à faire sa peste. Une personne qu’il adorait de toutes les fibres de son corps mais qui pouvait se faire absolument détestable qui elle s’y mettait. Et il savait pertinemment qu’elle aussi l’adorait, et qu’elle aussi aurait tué pour lui si ça devait en venir à ça. Mais parfois… Parfois, il la détestait. Parfois, il avait envie de tout balancer, de lui dire les pires insultes, de défoncer un pan de mur d’un seul coup de poing faute de pouvoir la toucher. La plupart du temps, tout allait bien entre eux. Soirées passées à boire et à rire, visites chez les parents – car, à ce point, ils faisaient carrément partie de la famille l’un de l’autre - , siestes en pleine air, sa petite tête reposée sur son torse après qu’il aille réussit à l’apaiser d’une ballade à la guitare. Et dans ces moments, il savait pourquoi la Gallois était sa meilleure amie. Leur amitié était fusionnelle, ils se complétaient comme s’ils s’étaient toujours connus, dans cette vie et les précédentes. Si on lui disait qu’elle était son âme sœur, Ian n’aurait aucun mal à le croire. Mais parfois, il ne supportait pas sa présence.
Aujourd’hui, Arth Wenlock l’avait rendu dingue de rage.
Ils ne s’étaient pas vus de la veille, et ni même de la journée. Et en tout bon ami qui se respecte, une fois la fin de l’après-midi arrivée, il ne pouvait plus s’empêcher de se faire du souci. Après tout, quand on passe sa vie à voir la même personne durant environ au moins une heure par jour, on commence à s’y faire. Et bien entendu, elle n’avait pas répondu à son Patronus. À ses Patronus, plutôt. C’était donc l’air inquiet et les sourcils froncés que le jeune homme s’était rendu à la chambre de la demoiselle, déterminé à savoir ce qui clochait. Car maintenant, il n’y avait plus de doute possible dans son esprit. L’instinct du noiraud le trompait rarement, surtout lorsque ça concernait sa meilleure amie. L’expérience le lui avait appris. Il avait cogné une fois, s’attendant déjà à ce qu’on ne lui réponde pas. Deuxième coup, un grognement. Elle était là. Et finalement, au bout d’une dizaine de minutes de confrontation disputée à travers une porte, Arth ouvrit. La gueule en sang, le nez éclaté, les yeux au beurre noir. Elle l’avait envoyé promené, il avait insisté. Comme c’était souvent le cas. Ils s’étaient disputés. Fort. Ils avaient crié. T’es pas mon père. Tu devrais faire plus attention. T’as qu’à pas agir comme une enfant dévergondée, arrête de traîner avec la vermine. Ta gueule sale con, tu ne me connais pas. Qui t’a fait ça? Ta gueule, j’ai dis, fiche le camp, tu ne sers à rien de toute façon. Et là, là il n’en pouvait plus. Qu’elle lui dise qu’il ne servait à rien, c’était la goutte qui avait fait déborder le vase. Il lui avait jeté un seul regard noir et glacial, les poings incroyablement serrés, puis il était parti.
Tremblant de rage, la langue mordue au sang. Pourquoi se laissait-il tant affecter par ses idiotes de fille trop orgueilleuse? Pourquoi n’était-il pas capable de la laisser faire ses conneries, en se contentant de lui lancer un « Je te l’avais dis » de temps en temps? Probablement pour les mêmes raisons qui le poussaient à tourner le dos lorsqu’il la voyait embrasser un mec à la Banshee quand elle avait trop bu. Probablement pour les mêmes raisons qui lui faisaient crisper la mâchoire lorsqu’elle parlait de ses conquêtes. Mais ça, il l’ignorait totalement. Il choisissait de l’ignorer. Ça finirait par passer. Parce que ça n’avait pas lieu d’être.
Il était déterminé à pense à autre chose, ce soir. Parce que s’il ne le faisait pas, ça le rendrait fou. Et Merlin savait comment son esprit était habile pour lui faire se ressasser des évènements tout particulièrement douloureux. En boucle, sans arrêt. Mais pas de ça ce soir. Ce soir, il allait avoir du plaisir, sans elle. Il allait boire, beaucoup, et il allait voir le monde. Se forcer à croire qu’il pouvait vivre sans elle-même si ça n’était pas le cas. Il avait pris le temps de se préparer, non sans boire du rhum au goulot durant le processus. Il était passé sous le jet bien brûlant d’une douche, avait pris le temps de tailler sa barbe, avait choisi ses vêtements en écoutant un peu de musique sur son tourne-disque magiques et, une fois habillé et préparé, s’était mis un peu d’eau de Cologne au creux du cou. Mais juste un peu. Non, ça n’était certainement pas parce qu’Arth lui avait toujours dit qu’elle détestait quand ça sentait trop fort. Le jeune homme pris le temps de finir la bouteille, sentant avant même de sortir de sa chambre que ses joues étaient engourdies un peu, puis retroussa les manches de sa chemise noire avant de sortir de la pièce, agrippant son veston et sa casquette.
Il y avait beaucoup de gens au bar. Beaucoup d’alcool, aussi. Beaucoup d’alcool qu’il avait bu. Ça n’arrivait pas souvent qu’il se saoule. Frôlant les deux mètres, ça en prenait beaucoup pour arriver à le rendre bien échauffé. Mais quand il était déterminé à le faire, il y arrivait. Et c’était le cas ce soir. Assis au bar, il n’avait pas trop pris conscience de son entourage. On l’avait salué, il avait vaguement discuté, mais ça n’était pas suffisant pour le faire penser à autre chose. Le nez dans son verre de whisky, il réfléchissait. Un peu au ralenti, mais bon, on n’arrête jamais totalement un cerveau comme le sien. Et puis, il avait peut-être bu une très bonne quantité d’alcool, et il était peut-être pas mal saoul, mais il restait en contrôle de ses moyens. Il n’avait pas l’intention de ramper jusqu’à sa chambre ce soir. Tituber, ça fera l’affaire.
Des notes de musique se mirent à résonner dans l’air. Une soirée dansante. Ça arrivait de temps en temps à la Banshee. Ça n’était pas comme l’une de ces discothèques en ville, mais ça permettait un peu à la jeunesse de se défouler. Et il avait besoin de se défouler. Cela ne prit pas une minute que le grand noiraud avait terminé son verre de whisky et écrasé le mégot de sa cigarette dans un cendrier au bar. Un regard sur la foule lui permit d’apercevoir qu’une jeune femme dansait toute seule. Il ne pouvait pas voir son visage, que ses cheveux blonds, et ses hanches qui se balançaient au rythme de la musique. Il se mordilla la lèvre un instant puis fendit la foule pour se rendre jusqu’à elle. Elle lui faisait toujours dos. Doucement, ses deux mains vinrent se poser contre ses hanches et l’attirèrent contre lui. Il lui enlaça la taille d’un bras, voûta un peu les épaules vers sa petite silhouette fragile puis, yeux fermés, se mis à danser avec cette inconnue.
Il n’oublierait peut-être pas, mais pour l’instant, il pensait certainement à autre chose.
Dernière édition par Ian Bale le Ven 28 Juin - 0:45, édité 2 fois
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Sujet: Re: Entre le whisky et une danse [PV Eileen] [S][Terminé] Ven 21 Juin - 0:14
Comment est-ce qu’elle s’était retrouvée là, déjà? Ça avait commencé avec une potion, un philtre de paix? Nan, ça devait être quelque chose de plus fort… Enfin, une potion qui l’avait vraiment détendue, puis un verre, puis un autre et un autre et ainsi de ? C’est qu’elle se sentait vraiment légère. Un peu comme une junkie après une bonne dose de sa drogue. C’était magnifique. C’était… différent. Même avec la quantité impressionnante de gens qui se tenaient partout dans le pub, qui buvaient et se collaient, elle se sentait à l’aise. Bon, l’alcool aidait aussi. Elle était arrivée déjà en état d’ébriété très avancé, mais surtout, prête pour plus. Ce soir, elle profiterait du fait qu’elle se sentait normale et même, en santé. Ses joues étaient rosées, pas blanches comme d’habitude et elle avait l’impression de dégager une chaleur inhabituelle. Elle avait essayé de se faire présentable avant de sortir et avait enfilé une jupe qui lui tombait sur les genoux, avec un t-shirt sur lequel se trouvait un dessin quelconque. Il était violet et elle aimait bien le violet. La blonde avait aussi essayé de coiffer un peu ses boucles, mais elle abandonna assez rapidement. Elle pouvait vivre avec le look décoiffé. Plutôt rapidement, un jeune homme aux cheveux bruns était venu lui tenir compagnie. Il était sympathique, mais trop… Sage. Voilà. La majorité du temps, elle pouvait à peine s’endurer, elle n’allait certainement pas gaspiller sa soirée avec quelqu’un voulant simplement jaser. Nan, elle voulait se trouver quelqu’un avait qui terminer la soirée. Finalement, il était parti se trouver une autre compagne et elle, elle avait demandé un verre au serveur. Son cocktail était tout coloré, fruité, sucré. Elle en prit une gorgée en observant les gens qui semblaient anxieux ou en attente de quelque chose. La demoiselle ne savait pas trop ce qui pouvait bien rendre tout le monde aussi énervé, mais tant mieux. L’atmosphère était chargée, on pouvait sentir les tensions, mais c’était le bon genre de tension. Eileen était adossée au mur lorsqu’elle entendit la musique commencer. Ha. C’était ça que le monde attendait. C’était compréhensif, vraiment. Elle-même ressentait déjà le besoin de bouger avec le rythme profond. Suffisamment pour terminer la moitié de son verre d’une grande gorgée et se diriger dans la foule qui dansait déjà. Ce ne fut qu’au centre du plancher qu’elle se sentit finalement à l’aise de se laisser submerger par les sons. L’Irlandaise n’avait tellement pas l’habitude et pourtant, les mouvements lui venaient plutôt bien. Ses hanches ne prirent pas cinq secondes pour déjà suivre le son de la basse et des autres instruments. Ça lui plaisait tellement. Pourquoi est-ce qu’elle ne pouvait pas être aussi libre tout le temps? Elle savait pertinemment qu’elle se réveillerait le lendemain avec une migraine à tout casser, puis qu’elle retrouverait sa chambre sombre, loin des bruits et de la lumière douloureuse. Elle ferait comme si elle était habituée à cette vie de merde, puis elle reprendrait sa routine, en rêvant du moment où elle se sentirait de nouveau suffisamment bien pour sortir et danser. Bon, peu importe, elle profiterait de cette soirée-ci au maximum. Comme si quelque chose manquait, ou que ses souhaits étaient exaucés, deux grandes mains vinrent s’emparer de ses hanches. L’étudiante se laissa attirer vers le corps chaud de l’homme, comme si c’était tout naturel et qu’elle n’attendait que ça. En fait, elle se sentait tellement molle qu’elle doutait être capable de résister. Pas qu’elle voulait résister, quand même. Elle le sentit se pencher vers elle, ce qui la poussa à constater qu’il était très grand. Même que plus elle se collait contre le torse de l’étranger, plus elle avait l’impression que ce n’était pas du tout un étranger. Non, elle connaissait bien ce quelqu’un. Un simple regard derrière elle lui confirma qu’effectivement, cette personne n’était nulle autre que le beau Ian. Oh. Ooooh. Cette soirée venait prendre une tournure encore plus intéressante. La blonde ne se fit pas prier pour se coller entièrement contre lui, son bassin, son dos… Même sa main vint se glisser derrière la tête du Gallois, comme pour s’assurer qu’il ne pense pas à s’éloigner. Ce gars-là… Ce gars-là, il était affreusement chaud. Elle en savait quelque chose. À quelques reprises, ils s’étaient montrés très entreprenants l’un envers l’autre et pourtant, à chaque fois, ils avaient réussi à ne pas devenir exhibitionnistes. Ils étaient amis aussi. C’était une drôle d’amitié, mais ça lui plaisait beaucoup. Elle se permit de fermer les yeux et de se frotter un peu plus à lui, plus que ce qui aurait été acceptable avec un véritable étranger. Putain qu’il lui donnait chaud, c’était atroce. C’était peut-être l’alcool aussi qui lui donnait chaud. Son autre main se posa sur le bras qu’il avait passé autour de sa taille, pour qu’elle puisse enfoncer un peu ses doigts dans sa peau. Juste pour sentir un peu plus de chaleur au creux de sa paume, juste pour lui montrer qu’il restait juste là. C’était avec lui qu’elle allait finir la soirée, elle en avait décidé ainsi. Puis ils en étaient rendus là, il était grand temps de passer au niveau supérieur. C’était bien beau de se donner des bisous et de dormir collés dans son lit de géant, mais elle voulait plus. La jeune femme se mordit la lèvre en s’imaginant le reste de la soirée et en adaptant toujours les mouvements de ses hanches et de son bassin à la musique. Comment allait-elle survivre à plus que quelques danses comme celle-ci? Déjà, elle avait l’impression de sentir sa peau brûler et de vouloir enlever des vêtements… Un bruit semblant être un mélange entre une plainte, un gémissement et un soupir s’échappa d’entre ses lèvres, alors qu’elle serrait un peu ses doigts sur son bras. Avoir su qu’il bougeait aussi bien, elle l’aurait invité à danser avant…
Ian Bale
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Messages : 127 Réputation : 27 Date de naissance : 17/06/1990 Nationalité : Gallois
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Sujet: Re: Entre le whisky et une danse [PV Eileen] [S][Terminé] Ven 21 Juin - 11:57
Un fin sourire était venu s’accrocher aux lèvres du grand noiraud lorsqu’il avait senti que le corps tout entier de la jeune femme qu’il venait d’aborder semblait vouloir se coller d’autant plus à lui. Et évidemment, il ne se fit pas prier, raffermissant l’étreinte de ses grands doigts contre les hanches de la blonde. C’était tout de même plutôt inhabituel de la part de Ian, d’avoir un comportement aussi direct. Ça n’était un secret pour personne, Ian ne chômait pas au niveau fréquentations et coups d’un soir. Pas qu’il en parlait beaucoup, mais éventuellement ce genre de choses ça se fait savoir. Mais même s’il arrivait à accumuler les conquêtes, le Gallois avait toujours fait et faisait toujours dans la subtilité. S’approcher de la fille et lui proposer carrément un plan cul, non, ça n’était pas son genre du tout. Peut-être parce qu’en fait, Ian, il tenait au bien être de ces femmes et parce qu’il voulait qu’elles se sentent bien lorsqu’elles passaient une nuit avec lui. Il avait toujours préféré être plus discret dans son approche. Des sourires, une conversation, des petits éclats de flirts, des rapprochements subtils et hop, il se retrouvait à embrasser une fille à califourchon sur ses genoux. Toujours était-il que ça n’était pas comme lui d’assaillir une pauvre jeune femme, de derrière, alors qu’elle était en train de danser tranquillement.
Mais plus il dansait avec l’intriguante inconnue, plus il avait l’impression qu’en fait il la connaissait. Son corps réagissait tout particulièrement bien aux mouvements et aux ondulations du sien. Il reconnaissait le galbe de ses fesses qui s’appuyait contre son bassin, il savait à qui la chute de ces petites épaules frêles appartenait. Et puis son odeur… Subtile, sucrée, qui lui chatouillait doucement les narines alors que son nez effleurait la tempe de la blonde. Avait-il déjà couché avec? Le bout des doigts d’une seule de ses mains s’aventurait délicatement vers le bas de son ventre. À peine, juste pour se souvenir… Mais sa mémoire kinesthésique ne reconnaissait pas la fine courbe de ce bas-ventre. C’était vrai, cependant, qu’avec une jupe, la reconnaissance n’est pas aussi précise que si la peau est à nu. Il finirait par le savoir de toute façon. C’était bien peu probable qu’elle finisse par sortir du club sans jamais se retourner vers lui. Ça serait même carrément dommage, car, au fur et à mesure que la musique s’allongeait, les mouvements du corps de la belle se précisaient et ce qu’il entrevoyait là était tout à fait alléchant.
Il sentit une tête se tourner à côté de la sienne. Et aussitôt, il ouvrit les yeux. Il ne voulait pas louper le moment où elle allait la voir. Et ce qu’il vit le rendit très heureux. Un sourire plus sincère se plaqua à son visage alors que son étreinte se resserrait encore autour de sa taille fine de l’Irlandaise. Il avait déjà passé de très bons moments avec Eileen. Quelques baisers tout particulièrement passionnés, quelques nuits passées à l’enlacer dans son lit. Mais ils n’avaient jamais conclu l’affaire et Ian se demanda un instant pourquoi. Parce que là, tout de suite, il ne comprenait pas. Il lui semblait que c’est tout ce qu’il avait envie de faire. La prendre passionnément, la faire vibrer de plaisir pendant des heures. Mais ça n’avait tout simplement jamais vraiment prêté à ça avant. Le désir était là, mais il manquait ce petit coup de pouce pour les faire totalement chavirer dans le désir charnel irrésistible. Et Ian n’avait aucunement envie de résister ce soir. Et quelque chose lui disait – comme les ondulations obstinées des fesses d’Eileen sur son bassin – que c’était la même chose pour elle. Tant mieux, donc. Il avait vraiment bien fait de venir ici ce soir-là.
« Bonsoir miss Ross, quel plaisir de vous voir ici ce soir… », souffla-t-il à son oreille, sa voix grave d’un ton particulièrement mielleux.
Ça n’était pas la première fois qu’Ian sortait danser. Bien que l’occasion ne se présentait pas souvent – c’est qu’il n’en pleuvait pas forcément non plus, des boîtes de nuit, à cette époque – il avait toujours apprécié son expérience. Bon, il restait que lui, c’était un gars à pub. La musique folk, les gens qui discutent, l’odeur du bois, un bon verre de scotch, c’était là à ses yeux la combinaison parfaite pour lui faire plaisir. Mais il y avait quelque chose de bien satisfaisant à danser en public avec des gens qui voulaient bien danser aussi. Et, contre toute attente, malgré sa taille surprenante, Ian savait très bien se débrouiller. Bon, il lui fallait fléchir les genoux un peu plus, il devait se pencher, devait s’assurer de garder ses mains pas trop haut – un accident comme une main sur un sein est si vite arrivé - mais somme toute il savait s’y prendre et, qui plus est, il aimait cela.
Elle ne répondit pas. C’était son corps qui l’appelait. Ses petits doigts fins crispés contre son bras, la délicate plainte qui était venue se perdre à ses oreilles. Le Gallois en frissonna, resserrant son étreinte contre sa taille alors que son autre main venait lui caresser la hanche et le côté de la fesse. Son visage vint se nicher un bref instant au creux de son cou et il laissa ses lèvres venir taquiner sa peau de quelques baisers appuyés, ardents. Ils étaient dans leur petit monde. Bien entendu, d’autres couples d’autour d’eux faisaient dans la même veine, mais le Gallois n’en prenait même pas conscience. Tout ce qui comptait, c’était cette belle jeune femme dans ses bras et ce qu’ils allaient faire après avoir tenté le diable.
Les notes de la première chanson s’éteignirent, et il fallut toute la force du monde à Ian pour s’arrêter de bouger contre Eileen. Il réussit, mais pas question qu’il la laisse filer entre ses doigts. Une fois immobile, Ian agrippa légèrement les hanches de la jeune femme de ses mains et la fit se retourner sur elle-même pour qu’elle lui fasse face. Ses yeux d’azur l’observèrent un instant et un sourire naquit sur ses lèvres. Elle avait l’air bien, ce soir. En forme, heureuse. Échaudée, mais lui aussi l’était, ça s’annulait. Le noiraud vint recueillir l’une des joues bien rouges de l’Irlandaise au creux de sa paume et la caressa du bout du pouce avant de se pencher encore un peu plus pour poser ses lèvres contre les siennes. Il l’embrassa sans gêne et sans grande retenue, sa main libre s’accrochant à l’une des fesses de la blonde pour la presser un peu plus contre lui encore. Il goûtait l’alcool et le sucre qui reposait toujours sur ses lèvres et sa langue mais surtout, il goûtait le désir. Le baiser dura un moment puis se brisa tout naturellement alors que le front du brun vint se coller à celui d’Eileen. Il ouvrit les yeux, rencontra son regard et lui sourit avant de murmurer dans un mensonge joueur :
« Tu sais, je voulais rester sage ce soir… Mais je crois que mes plans vont tomber à l’eau. »
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Sujet: Re: Entre le whisky et une danse [PV Eileen] [S][Terminé] Mar 25 Juin - 0:56
Si elle s’était écoutée à ce moment-là, elle aurait déjà fait certaines choses complètement inacceptables en public. L’alcool, ça relâchait vraiment le fou en elle, peut-être un peu trop, mais bon, pour le moment, ça lui allait. En fait, elle avait l’impression d’être quelqu’un d’autre complètement et vraiment, elle aurait pu s’y habituer très facilement. C’était plaisant de ne pas avoir de soucis, de juste vivre dans le moment, d’apprécier et de savourer les différentes émotions qui la traversaient. Si seulement ça pouvait toujours être ainsi… Un sourire étira les lèvres roses de l’Irlandaise en pensant à ce à quoi ils pouvaient bien ressembler dans le moment. Ce qu’elle s’imaginait, c’était vraiment alléchant. Le corps du Gallois vouté sur le sien, les mouvements de bassin faciles à interpréter, les mains baladeuses… Puis à ce moment, il vint même se pencher un peu plus sur elle pour poser ses lèvres contre la peau chaude de son cou. Comme si elle n’avait pas déjà assez chaud! Elle avait l’impression de sentir ses lèvres bruler la peau, puis sentir la brûlure s’étendre sur chaque nerf de son corps, sur chaque millimètre et pendant un instant, elle cru qu’elle allait s’enflammer. Elle n’était vraiment pas certaine de savoir comment elle allait être capable de ne pas tout simplement l’attirer dans les toilettes pour le déshabiller lorsque la chanson serait terminée. Ça ne lui plaisait pas particulièrement de baiser dans des toilettes, mais merde… Elle n’allait quand même pas faire ça à la vue de tous! La chanson pris fin à un certain moment. Mais elle ne voulait pas quitter son corps, pas encore. Elle voulait profiter un peu plus de sa chaleur, de son parfum subtil, de son torse contre son dos. La demoiselle se permis de rester un peu tout contre lui, ça semblait lui plaire aussi. Puis il fini par la retourner et elle ne pu s’empêcher de lever la tête avec un petit sourire au coin des lèvres. Il était si beau. Et grand aussi. Vraiment grand. À chaque fois qu’elle l’observait, elle se voyait étonnée par sa taille. Enfin, le plus important dans le moment, c’était surtout la main chaude qu’il venait de poser sur sa joue. La blonde pencha très légèrement la tête vers celle-ci, puis alors qu’il s’approcha pour l’embrasser, elle se redressa sur la pointe des pieds pour lui faciliter un peu la tâche. Ses lèvres rencontrèrent les siennes avec faim, sans toutefois se montrer agressives. Le baiser, il radiait la passion. Elle se sentait absorbée dans un tourbillon d’émotions, de sensations… Il goûtait bon le whisky, et ses doigts vinrent s’enrouler dans les mèches qui dépassaient de sa casquette, alors qu’elle se collait plus encore à lui, son bassin se retrouvant de nouveau contre le sien. Ils étaient si bien. Après quelques instants, leurs lèvres se quittèrent finalement, mais ils ne s’éloignèrent pas pour autant. Ses yeux de miel croisèrent rapidement ceux de l’étudiant, tout aussi brillants et peut-être un peu vitreux d’alcool et de désir. Un petit rire vint franchir ses lèvres lorsqu’elle l’entendit et elle secoua même un peu la tête, avant de lui lancer, aussi bas que le bruit dans le pub le permettait : « Tu n’es jamais sage, c’est pas la peine de me mentir. T’es juste chanceux d’être tombé sur moi. »
L’Irlandaise lui fit un clin d’œil, puis relâcha enfin les mèches qu’elle tenait toujours entre ses doigts. Sa main vint rejoindre l’autre autour du cou du jeune homme, contre sa peau qu’elle ne pu s’empêcher de caresser doucement. Un mordillement de lèvre, puis elle revint l’embrasser de nouveau, avec la même faim et le même désir qu’avant. Elle voulait tout simplement rester collée contre lui et continuer de profiter de la sensation agréable que l’alcool lui procurait. D’ailleurs, il était peut-être temps pour un autre verre. Elle ne voulait tout de même pas perdre cette sensation. Le baiser dura un bon moment, puis naturellement, ses lèvres quittèrent les siennes et elle murmura, en glissant une main dans son dos :
« Peut-être qu’on pourrait se prendre un verre, hm? J’ai chaud… »
Et elle voulait surtout calmer un peu le feu qui menaçait de s’embraser et de la faire faire des choses qu’elle regretterait plus tard. Le même sourire se trouvait toujours sur ses lèvres juste un peu enflées, alors que sa main arriva dans le bas du dos d’Ian. Même pour aller se chercher des verres, il n’allait pas s’éloigner d’elle. Elle ne lui permettrait pas, c’était plutôt simple. Il n’était pas question de quitter la chaleur enveloppante de son corps, même pour seulement quelques minutes.
Eileen l’attira vers le comptoir, en restant toujours collée contre lui, seulement un peu plus sur son côté. Sa main resta plantée dans le bas du dos du jeune homme, son autre venant s’accrocher un peu à sa chemise. Lui, il pouvait l’envelopper d’un seul bras, ce n’était pas compliqué, mais elle, ça lui en prenait un peu plus. Sa taille, considérée grande, n’était quand même rien comparée à lui. Puis même en largeur, elle devrait faire trois fois moins que lui. La main fine posée dans le dos de l’étudiant se permis de se glisser subtilement sous la chemise, simplement pour être posée sur la peau, sans insister plus. Pour l’instant.
Ian Bale
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Sujet: Re: Entre le whisky et une danse [PV Eileen] [S][Terminé] Mer 26 Juin - 0:04
Le Gallois ne retint pas un petit rire face aux accusions qu’Eileen faisait à son sujet. Non, c’est vrai, ça n’était pas la peine de mentir. Pas à l’Irlandaise. Elle le savait tout aussi bien que les autres qu’il n’aimait pas dormir seul et qu’il ressentait souvent ce besoin de partager son lit et son corps avec une demoiselle de temps en temps. Après avoir été elle-même victime volontaire de ses assauts – on se souviendra de ces soirées au café étudiant à frôler les limites e la décence – elle était bien placée pour savoir qu’Ian était un jeune homme charnel et tactile, surtout avec quelques verres dans le corps. Même sans, il ne se gênait pas pour se montrer affectueux, c’était dans sa nature. Et pas seulement qu’avec les filles avec qui il couchait. D’ailleurs, Eileen en était la preuve. Ça fait des mois qu’ils se tournaient autour, qu’ils jouaient à ce jeu, qu’ils se taquinaient et attisaient leur envie l’un pour l’autre et outre quelques mains baladeuses et quelques baisers ardents bien placés, il n’avait pas encore céder à l’appel de la chair. Tout cela pour dire qu’il était bien clair dans l’esprit de tout le monde qui Ian n’était pas là pour être sage, et la petite blonde serait bien la première à s’en rendre compte, maintenant qu’ils s’étaient bien prouvés qu’ils avaient envie l’un de l’autre.
Le noiraud s’apprêta à répondre à la taquinerie de son amie – il n’allait certainement pas la laisser s’échapper avec un tel outrage sans lui dire le fond de sa pensée, voyons – lorsqu’il fut interrompu par quelque chose de bien plus agréable qu’un petit échange de piques insignifiantes. Il se laissa caresser la nuque du bout des doigts, observa avec une envie pas très bien dissimulée le mordillement de sa lèvre inférieure puis esquissa l’ombre d’un sourire avant que la blonde ne revienne l’embrasser. Les doigts du jeune homme vinrent se resserrer contre les hanches de la Ceart, ses longs doigts migrant vers le bas de son dos et le haut de ses fesses. En général, il préférait être l’entreprenant, celui qui brisait les barrières, qui faisait les premiers pas. Parce qu’il avait beau être bien gentil et galant, mais il restait un homme, avec un égo de mâle. Il aimait se voûter vers une femme, l’attirer vers lui, posséder ses lèvres des siennes. Mais il était aussi vrai qu’il appréciait lorsqu’il se sentait désiré et c’était bien le cas ici avec Eileen. Elle avait faim de lui, il le sentait dans la façon que ses lèvres s’accrochaient aux siennes, que sa langue se pressait à la sienne. Absolument rien n’allait les arrêter d’emmener leur désir à son comble.
Le baiser prit fin, toujours un peu plus tôt que le Gallois l’aurait vraiment voulu, mais la suggestion de l’Irlandaise tombait à point. Il avait tout particulièrement soif lui aussi. Il hocha la tête à ce qu’elle dit alors que son doigt venait ranger une des mèches rebelles de la blonde derrière son oreille puis ajouta, non sans un sourire joueur au coin des lèvres :
« J’ai chaud aussi. C’est de ta faute, tu sais. »
Le grand Gallois ponctua sa phrase d’un clin d’œil taquin puis se faufila entre les gens pour trouver une place au comptoir. Heureusement pour eux, les gens étaient encore surtout rassemblés au milieu de la place, ils n’auraient certainement pas à attendre beaucoup pour avoir leurs verres. Ian se pencha vers le bar pour passer sa commande mais s’arrêta quelques secondes, pris d’un frisson absolument délicieux. Les doigts de la blonde contre la peau très légèrement moite du bas de son dos provoquaient une sensation tout à fait grisante et agréable. Le Nihm resserra légèrement son étreinte sur l’Irlandaise, ses dents s’accrochant un bref instant à sa lèvre du bas, puis il passa finalement sa commande au barman. Un whisky gallois pour lui, double, et un whisky irlandais pour elle, double aussi. Comme quoi on reste toujours fidèle à ses origines. La grande main du jeune homme vint se poser sur la nuque d’Eileen puis il se mis à la frotter doucement, en attendant leurs verres. Il n’avait pas besoin de lui parler pour lui faire comprendre qu’il était incroyablement heureux de la voir ce soir-là. Il lui sourit sincèrement et se pencha pour poser un baiser appuyé sur sa tempe. On leur tendit finalement les deux verres de whisky, qu’ils attrapèrent sans délai. Le jeune homme paya la note puis leva son verre vers celui d’Eileen, ne la lâchant surtout pas des yeux.
« À une rencontre fortuite, et à une très bonne soirée. »
L’alcool glissa magnifiquement bien contre son palais. C’était chaud, ça goûtait bon, c’était agréable. Oui, tout de cette soirée était fort prometteur. Et puis, Eileen était belle à crever. Tout ce qu’elle faisait lui donnait envie d’elle. De ses mains sur son corps à son rire, en passant par la manière qu’elle avait de le regarder d’en bas. Et il ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer ses doigts serrant la peau de son dos, ou ses lèvres enlaçant une toute autre partie de son anatomie. Ian se mordit les lèvres; on se calme un peu… Mais il n’en était pas capable. Il avait chaud, il avait faim d’elle, il voulait la toucher, la goûter, tracer son corps en entier du bout de ses doigts, la faire vibrer de plaisir. Le jeune homme mis un frein – temporaire – à ses pensées envahissantes en prenant une autre gorgée de whisky, mais bien vite il se pencha vers la belle blonde. Il posa un baiser sur sa mâchoire, un autre sur son cou puis un dernier à son oreille, où il souffla, alors que le bout de ses doigts passait la frontière du bas d’Eileen pour effleurer le haut de ses fesses, serrant tendrement sa peau au passage :
« Il faut aller quelque part, Eileen... Avant que je te fasse l’amour direct sur le comptoir. »
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Sujet: Re: Entre le whisky et une danse [PV Eileen] [S][Terminé] Jeu 27 Juin - 20:32
Heureusement pour elle, ses joues étaient déjà très rosées et si l’envie d’être gênée la prenait, ça ne paraîtrait pas. Pas que ça arrivait dans le moment, après tout, elle était en état d’ébriété plutôt avancé, mais bon… C’était dans sa nature d’être timide. Et mal à l’aise, inconfortable, intimidée et surtout, sans moyens. Tant mieux pour elle, les cocktails tout colorés avaient bien fait leur travail.
Ian ne se fit pas prié pour accepter d’aller au bar, pour un verre. Lui aussi avait bien aimé danser, apparemment. Lui aussi était un peu éméché. Ça ne voulait signifier qu’une seule chose. Ils auraient une nuit torride et en plus, ils étaient encore assez conscients pour se rappeler de tout le lendemain. Tout était parfait, de petites caresses presque subtiles, aux baisers chauds… Elle était en train de fondre, c’était aussi simple que cela. Au moins, il semblait aussi affecté qu’elle, elle n’avait pas l’air d’une adolescente dépendante, accrochée à lui et refusant de le laisser tranquille. Non, certainement pas. Pas avec cette manière qu’il avait de lui de lui tenir la taille et de rester tout près, comme s’il ne voulait pas qu’elle s’éloigne trop.
Lorsqu’ils arrivèrent au comptoir, elle ne quitta pas le dos du jeune homme du bout de ses doigts. Il fallait qu’elle reste en contact avec lui. Un sourire vint étirer ses lèvres, alors qu’il commanda les verres de whisky. Il la connaissait vraiment bien. Sans le quitter des yeux, elle vient s’accouder pendant un instant sur le comptoir. Elle observait ses traits, puis se demandait comment elle avait bien pu arriver à devenir amie plutôt proche avec un beau mec de même. Puis elle sortit de ses pensées alors qu’il se pencha vers elle pour poser un baiser sur sa tempe. Sa seule réponse fut un sourire, alors qu’elle enleva ses coudes du comptoir, en se collant un peu plus à lui. Les verres arrivèrent ensuite et la blonde fit comme lui et vint attraper celui lui étant désigné du bout des doigts, pour ensuite venir le cogner doucement contre le sien, en hochant légèrement la tête. Pour une rencontre fortuite, ça en était une. Elle faisait rarement des rencontres impromptues aussi fortuites, en fait. L’Irlandaise prit une gorgée et se permit même de fermer les yeux pendant un moment. C’était délicieux, ça brûlait juste un peu en descendant dans sa cage thoracique, en alimentant un peu plus le feu qui menaçait de la consumer entièrement. Un soupir de satisfaction traversa ses lèvres et alors qu’elle ouvrit les yeux, juste à temps pour voir Ian s’approcher un peu plus d’elle.
Aussitôt qu’elle sentit les lèvres du Gallois contre sa peau, sa main s’accrocha au bord de sa chemise. Il essayait de lui faire perdre la tête, ou quoi? C’était à peine si ses jambes arrivaient à la soutenir. Son autre main la retenait au comptoir, alors qu’elle se sentait se fondre un peu plus au corps chaud du jeune homme. Elle ne réussirait jamais à se rendre jusqu’à l’université pour continuer tout cela dans un lit. Déjà, ses jointures étaient blanches tant elle serrait le comptoir entre ses doigts fins. Il arrivait à son oreille au même moment où elle sentit ses mains se faire un peu plus aventureuses encore contre la peau du très bas de son dos. Elle dû se mordre la lèvre pour retenir une plainte.
Par Merlin. Pendant un moment, la blonde oublia totalement qu’ils étaient dans un lieu public et vint glisser sa main sous sa chemise, contre ses côtes, puis dans son dos, pour ensuite revenir vers l’avant comme si elle s’apprêtait à déboutonner la chemise. Toutefois, la voix d’une femme à côté d’elle, qui demandait un verre la fit sortir de son moment de délire. Elle ne pouvait plus se faire confiance. S’ils restaient là, elle risquait de faire des choses qu’elle regretterait le lendemain. Un petit hochement de tête, puis elle venait à son tour murmurer à son oreille :
« Suis-moi. »
Un clin d’œil plus tard, elle lui prenait la main pour l’attirer avec elle, dans la petite foule qui s’entassait partout dans le pub. Ils pouvaient bien se donner un petit avant-goût avec de partir vers l’université, non? Elle n’allait quand même pas tout faire dans les toilettes, ce n’était pas son genre, mais pour enlever un petit peu de pression juste pour le moment, ça irait. La blonde retourna la tête pour lui faire un petit sourire en coin, juste avant de pousser la porte de la salle de bain. Le jeu pouvait commencer pour vrai, maintenant.
L’étudiante l’attira avec elle dans la pièce vide, le collant doucement contre le mur de la porte, d’une main posée sur le torse. Elle se colla tout contre lui, bien déterminée à profiter à fond des quelques moments qu’ils pouvaient se permettre dans la salle de bain, avant de partir pour un endroit plus confortable. Sa main se promena sur son torse, alors qu’elle se mordait la lèvre, en voyant défiler dans son esprit tout ce qu’ils pourraient faire. Son regard vitreux de désir se leva vers le sien, avant qu’elle ne lui souffle tout bas :
« J’ai tellement envie de toi, Ian. »
Puis elle se hissa sur la pointe des pieds afin de rencontrer ses lèvres des siennes, une autre fois. Avec peut-être plus de force, plus de hâte et d’envie que plus tôt. Comme si tout pressait et qu’elle avait besoin de lui maintenant. Ses mains se glissèrent sous sa chemise, seulement parce qu’elle avait besoin de toucher sa peau, de glisser ses ongles sur celle-ci et de le faire frissonner. Merde, elle le voulait vraiment.
Ian Bale
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Sujet: Re: Entre le whisky et une danse [PV Eileen] [S][Terminé] Ven 28 Juin - 0:44
Mais qu’est-ce qui lui prenait? Était-ce vraiment seulement les effets de l’alcool qui le rendaient complètement dingue de désir, ou avait-on sournoisement glissé un comprimé dans son verre? Ça ne lui ressemblait tout simplement pas. Aussitôt les mots échappés de ses lèvres, il se mit à craindre d’avoir peut-être brusqué Eileen. Parce que, plus d’une fois, ils auraient tous les deux eu l’opportunité de conclure l’affaire. Leurs baisers étaient toujours chauds et passionnés, leurs mains étaient toujours un peu baladeuses et insistantes, et ça c’était produit plus d’une fois qu’ils dorment ensemble, collés, ayant comme seul attirail leurs sous-vêtements. Ils s’étaient réveillés ensemble à chaque fois, souriant, ne regrettant rien. Qu’est-ce que ça aurait pris au Gallois pour rompre les frontières à ce moment-là? Pas grand-chose, sans doute. Eileen était attirée par lui, et lui par elle, et c’était tout à fait sensé d’imaginer qu’ils puissent un jour céder au désir qui les habitait depuis le tout début. Justement. Pourquoi ce soir? Pourquoi pas avant? Qu’est-ce qui faisait en sorte que c’était à cet instant précis que l’envie atteignait son paroxysme, à un point où c’en était presque douloureux? Le Gallois savait bien que, dans la vie, ça ne valait pas la peine de se prendre la tête avec des questions comme celles-là, mais c’était bien plus fort que lui.
Peut-être était-ce la chaleur lourde dans la pièce, qui leur enlaçait la peau à chaque mouvement. Peut-être était-ce l’odeur ambiante, mélange de sucre, d’alcool, de bois, de gens. L’odeur des cheveux de la blonde, l’odeur du creux de son cou. Peut-être était-ce la friction lente, profonde et délicieuse des fesses rebondies de l’Irlandaise contre son bassin. Les frôlements des gens autour d’eux, la pression humide et avide des lèvres d’Eileen contre les siennes. Peut-être était-ce le goût de sa langue, le goût du whisky, la sensation enivrante, grisante de l’alcool qui parcourait son corps en entier à travers ses veines. Peut-être que c’était l’éclat de santé qui rayonnait de la peau d’Eileen, peut-être que c’était la façon qu’elle avait de le regarder dans les yeux, visiblement heureuse. Peut-être que c’était tout cela à la fois. Et peut-être que c’était tout simplement parce que c’était le bon moment. Peut-être qu’il ne fallait pas chercher d’explication à un phénomène absolument naturel. Ça devait arriver, et ça allait arriver. Ce soir. Pas avant-hier, et pas après-demain. Parfois, dans la vie, on est exactement au bon moment, au bon endroit, avec les bonnes personnes. Et Ian n’aurait pas voulu être ailleurs avec quelqu’un d’autre à cet instant précis.
La main aventureuse de l’Irlandaise le rassura aussitôt. Ses doigts et ses yeux parlaient pour elle. Le jeune homme ne retint pas un léger soupir alors qu’il sentait les ongles de la demoiselle gratter doucement ses côtes puis son dos avant de revenir se perdre sur sa chemise. Il fallait faire quelque chose de cette sensation persistante dans le bas de son ventre. Il avait devenir fou, c’était certain. Son cœur battait déjà violemment contre son torse. Une morsure à l’intérieur de sa joue. Elle devait arrêter de le tenter comme ça. Ça n’était pas l’endroit, et pourtant, il sentait ses phalanges passer la frontière des vêtements de la Ceart pour venir chatouiller le haut de ses fesses, descendant même un peu plus contre le galbe de celles-ci. Heureusement pour eux-deux, une femme sans nom parla un peu plus fort que les autres, les sortant ainsi de cette torpeur tentante et dangereuse qui s’était emparée d’eux. Le Gallois cligna des yeux à quelques reprises et son regard vint à la rencontre de celui de son amie. Un hochement de tête, quelques mots et ils étaient partis. Plus question de rester là sans rien faire, ils perdaient du temps précieux. Deux-trois détours dans la foule et Ian devina, non sans un sourire, où ils se dirigeaient. Il savait exactement ce qu’elle avait l’intention de faire. Des toilettes publiques, c’était parfait pour trouver une façon de se faire patienter jusqu’à l’université. La clé serait de ne pas tout consumer à ce moment-là, mais ils trouveraient sans doute une façon de se tirer vers sa chambre une fois quelques tensions détendues. Le temps de se rendre, tout juste.
Elle poussa la porte de la salle de bain. Un coup d’œil; ils étaient seuls. Il la verrouilla derrière eux sans remords puis posa les yeux sur Eileen. Et la belle ne se fit pas prier. Une seconde plus tard, elle était venue se presser contre lui. Cinq secondes et elle lui soufflait à l’oreille qu’elle avait envie de lui. C’était assez pour le rendre complètement fou de plaisir. Il aurait eu envie de lui répondre, mais elle ne lui laissa pas le temps. Et à ce point-ci, c’était carrément futile. Ils le savaient tous les deux. Maintenant, il était grand temps de se le montrer. Le jeune homme lâcha un profond soupir lorsque les lèvres de l’étudiante revinrent s’acharner contre les siennes, ses bras enlaçant tout naturellement le corps de celle-ci. Il la tint contre lui, l’embrassa sans retenue, se permit cette tendresse. Mais ça ne suffisait pas. Il devait la toucher, il devait la sentir réagir sous ses caresses. C’était un besoin, une pulsion bestiale qu’il ne tentait même pas d’arrêter. Les mains du noiraud quittèrent un instant le corps de son amie, tout juste le temps de venir défaire les boutons de sa chemise. Il laissa celle-ci pendre à ses épaules mais ne l’enleva pas. Ils n’étaient là que pour un court moment, se déshabiller au complet ne serait que plus complexe. Tout ce qu’il voulait, c’était sentir les doigts et les lèvres d’Eileen arpenter son corps, et lui faire subir la même chose.
C’était à lui de reprendre les rennes, alors que le baiser persistait, s’allongeait, s’approfondissait. Une main s’aventura contre la poitrine de la blonde, dégageant attentivement le tissu de son haut pour révéler un soutien-gorge. Il taquina sa peau, serra tendrement ses seins de sa main… Il la voulait, c’était incroyable. Il ne se contrôlait plus. Son autre main glissa le long du corps de la jeune femme et s’infiltra sans problème sous la frontière de son bas. Elle prit un virage à sa hanche, vers l’avant, et continua sa chute contre sa petite culotte en une caresse appuyée. Ça lui collait à la peau, il le sentait au bout de ses doigts.
« C’est moi qui te fait cet effet-là? Tu es toute trempée, Eileen… », gémit-il presque à son oreille, le souffle haletant.
Ses lèvres se pressèrent contre la peau de son cou, sa langue s’insinua jusqu’à la courbe de son sein et deux de ses doigts se firent tout particulièrement obstinés, tirant contre l’élastique de la culotte de la jeune femme et glissant par petits coups contre sa peau brûlante et humide.
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Sujet: Re: Entre le whisky et une danse [PV Eileen] [S][Terminé] Ven 28 Juin - 21:17
Lorsqu’elle l’avait entraîné dans la sale de bain, elle savait bien qu’elle s’était aventurée en territoire dangereux. Premièrement, parce qu’elle doutait être suffisamment en contrôle d’elle-même pour ne pas déjà essayer de lui enlever son pantalon et enrouler ses jambes autour de sa taille. Deuxièmement, parce qu’il ne semblait pas être en meilleur état qu’elle de ce côté-là. Même que pendant quelques instants, elle pensa qu’il était encore plus creux qu’elle dans le désir. Seulement quelques instants, parce que son regard se laissa ensuite distraire par ses grande main, par son corps désirable, par son beau visage. Ensuite, toutes ses idées s’effacèrent et elle retrouva son esprit embrumé d’envie intense, de faim et de désir.
Le moment où les lèvres du grand Gallois vinrent rencontrer les siennes ne vint pas assez vite. Il détacha sa chemise et ses propres petites mains ne purent même pas attendre qu’il ait terminé pour glisser ses doigts contre la peau chaude et un peu humide de son torse. Elle soupira, incapable d’empêcher l’urgence dans ses caresses, de s’empêcher de dérailler complètement. Sa langue goûtait toujours la sienne, avec toujours plus de vigueur, toujours plus d’envie, comme si les caresses qu’ils se prodiguaient y était répliquées. Elle voulait le toucher entièrement, le goûter entière et absolument rien allait l’empêcher d’y arriver ce soir. Il lui faisait perdre la tête, ses mains étaient partout à la fois, elle-même me pouvait plus se contrôler et bientôt, ses doigts étaient accrochés à la boucle de la ceinture du jeune homme. Au même moment où lui glissait sa main dans sa jupe, pour venir la poser sur sa petite culotte. Ses soupirs se transformèrent en un gémissement de plaisir, d’impatience, de hâte. Elle n’en pouvait plus. Elle n’arrivait même plus à formuler des paroles compréhensibles, tout ce qu’elle pu répondre lorsqu’il lui gémit à l’oreille, fût quelques hochements chaotiques de têtes, quelques bruits qui ressemblaient à des affirmations positives, quelques mouvements de hanches signifiants qu’elle en voulait plus. Les caresses des doigts de Ian semblaient lui avoir enlevés sa capacité de s’exprimer clairement.
Les doigts d’une de ses mains s’affairèrent à détacher la boucle de sa ceinture, tandis que l’autre main vint se poser juste sous la dite boucle, contre le tissu tendu par son érection. Elle n’allait pas le faire attendre, pas quand lui-même était aussi déterminé et impatient de lui donner du plaisir. Elle se mordit la lèvre, toutes les sensations qui l’assaillaient étant peut-être beaucoup pour son habitude, mais ce n’était pas assez pour la faire arrêter. Ses lèvres se posèrent dans le cou de son amant d’un soir, pour y poser plusieurs baisers impatients, puis contre son épaule, où elle apposa une petite morsure qui n’avait rien d’agressif ou violent. À ce moment, elle défit la boucle, et ses doigts se glissèrent enfin dans son pantalon et dans son boxer, pour se poser directement sur son membre tendu. À quelques reprises, elle s’était demandé s’il était absolument proportionnel partout et elle avait toujours pensé que si. Après tout, la blonde avait dormi dans ses bras à quelques reprises, ils s’étaient déjà caressés, juste… Jamais directement. Jamais précisément. Et finalement, elle pouvait le toucher de la paume de sa main, avec empressement.
Absolument rien de décevant.
Voilà ce qu’il était. Sa main s’enlaça autour de son sexe, au même moment où il lui offrit une caresse particulièrement bien placée. Suffisamment bien placée pour lui faire fermer les yeux et arquer le dos, avec une plainte, entre ses halètements réguliers. Putain qu’ils étaient bons, comme ça. Il se donnait complètement et elle aussi, ils étaient parfaits, tout simplement. Sa main entreprit un mouvement sur sa verge, avant qu’elle ne décide que son pantalon et ses sous-vêtements étaient dans le chemin et que ne les dégage. Puis elle ouvrit les yeux pendant quelques secondes, pour se permettre de l’admirer complètement, son torse, son intimité, sa grandeur. Il était excitant, il lui donnait envie de s’étendre sur le comptoir et de lui demander de la prendre juste là. De le supplier même. Heureusement, elle avait encore suffisamment envie d’un lit pour leur première aventure complète pour ne pas céder.
Sa main toujours posée sur lui, l’Irlandaise l’attira plus encore vers elle, alors qu’elle reculait contre le comptoir en question. Seulement pour s’y asseoir, question de confort et de faciliter un peu les choses. Bien vite, elle posa son derrière sur le meuble, l’attirant d’une main par sa chemise détachée, entre ses jambes écartées. Elle releva la tête vers lui, ses lèvres venant se poser contre son menton, puis sa mâchoire, avant qu’elle ne lui souffle au creux de l’oreille :
« Ian… Je sais pas si je pourrai me contrôler… Je te veux maintenant… »
C’était vrai et faux en même temps. Elle le voulait énormément dans le moment, sa petite culotte complètement trempée en était la preuve. Elle savait que lui aussi la voulait vraiment, le membre sur lequel elle faisait aller et venir sa main en était la preuve. Mais elle se croyait encore capable de faire durer le jeu. C’était une bonne chose. Ou pas. Merde, il la rendait dingue. Elle voulait se déshabiller entièrement et juste se laisser aller au plaisir, peu importe l’endroit, peu importe les gens qui attendaient peut-être à l’extérieur de la porte. Ça n’était pas bien! Même avec tout l’alcool qu’elle avait dans le sang, elle savait bien qu’elle n’était pas ce genre de fille et en même temps, elle espérait que lui n’était pas trop de ce genre non plus. La demoiselle se mordit la lèvre, en essayant de s’empêcher de fondre complètement sous les doigts habiles du Gallois.
Ian Bale
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Sujet: Re: Entre le whisky et une danse [PV Eileen] [S][Terminé] Sam 29 Juin - 2:43
Si on lui avait posé la question, il aurait répondu le plus honnêtement du monde, sans une once de honte ou de regret. Ça n’était pas la première fois qu’il s’aventurait dans les toilettes publiques de la Banshee Hurlante en plus que charmante compagnie. Et ça n’était pas la deuxième, ni la troisième non plus. Quelqu’un de normal aurait dit qu’il n’avait pas compté, qu’au fond ça ne voulait rien dire. Mais bien qu’en effet, ça ne voulait absolument rien dire pour le Gallois, il savait exactement combien de fois il avait mis le pied là avec la claire intention de faire plaisir à une femme; c’était la neuvième fois ce soir. La neuvième fois en six ans d’études à St-Barnaby. Plus que la moyenne, mais ça n’était certainement pas monté au rang d’habitude encore. Le temps et l’expérience lui avait appris à maximiser l’espace qu’on lui offrait, à profiter du comptoir du lavabo, à me pas s’appuyer sur le mur tout au fond parce que certaines lattes de bois étaient trop instables et faisaient un vacarme assourdissant. Il savait ce qu’il faisait et surtout, il ne perdait pas son temps. Bon, après, il n’allait très certainement pas s’en vanter, d’abord ça n’était pas son genre, ensuite ça pouvait être gênant pour certaines personnes, mais c’était un fait; les toilettes de la Banshee, il les connaissait. De long en large.
Mais c’était bien la première fois qu’il allait là avec l’intention ferme de ne pas complètement céder à la tentation. Normalement, c’était là la fonction même, l’attrait même de se laisser aller dans des salles de bains publiques. Assouvir les envies les plus puissantes, le plus rapidement possible et le plus complètement possible sans que les gens ne s’en rendent compte. Pas le temps pour les préliminaires langoureux, pour les jeux de patience et de tentation, pour les orgasmes multiples, pour la retenue. Satisfaction totale et immédiate d’un besoin primal. Alors que ce soir, c’était bien tout le contraire. Ce soir, il savait déjà que les passions seraient comblées à un moment ou un autre, et il savait que sa partenaire était tout aussi avide que lui de lui donner un maximum de plaisir. Ils voulaient juste se tenter un peu, se donner un aperçu de ce qui les attendait plus tard, une fois qu’ils auraient passé la porte de sa chambre de dortoir. Il avait juste besoin de la toucher, de la goûter un peu même s’il savait qu’elle serait délicieuse une fois qu’il l’aurait à sa merci et qu’il serait à la sienne. Et puis, c’était agréable de se tenter comme cela. Promesse de plaisirs garantis. Ça ne rendrait que la finalité de cette attente d’autant plus exquise.
C’était incroyablement satisfaisant de sentir Eileen se tortiller de plaisir sous les caresses insistantes de ses doigts et sous la pression constante de son corps contre le sien. Il aimait savoir qu’elle perdait ses moyens, alors qu’ils n’avaient presque rien commencés du tout. C’était peut-être l’appréhension, l’attente. Mais si elle réagissait déjà tant sous l’impact de deux doigts, tout le reste n’en était qu’encore plus prometteur. Ses frissons étaient charmants, ses gémissement excitants. Et elle, elle se faisant encore plus entreprenante. Et lui, il ne l’empêchait pas du tout de faire. Bien entendu, qu’il allait profiter de l’entrain à la tâche d’une demoiselle tout à fait désirable. Il était un homme, après tout. Même s’il mettait toujours ses partenaires de l’avant, même s’il refusait catégoriquement de céder à la jouissance avant qu’elles n’y arrivent également, il appréciait certainement qu’on lui rende le cadeau. Et de ce qu’il avait connu de l’Irlandaise jusqu’à maintenant, et de ce qu’il voyait transparaitre dans son regard vitreux d’envie et dans la chaleur de son corps, Ian devinait qu’elle était elle aussi très généreuse.
Les caresses expertes des grands doigts du Gallois se précisèrent davantage lorsqu’il sentit ceux de la blonde se glisser sous le tissu déjà bien tendu de son boxer. Il sentait déjà son sexe palpiter contre son ventre, la chaleur et l’envie se diffusant dans toutes les fibres de son corps. Maintenant que sa verge trouvait sa place au creux de la paume de la Ceart, ses sensations décuplèrent, lui arrachant un doux soupir de pur plaisir. Elle savait s’y prendre… La poigne ferme mais pas trop forte, les mouvements lents mais pas monotones. Il taquina son bouton d’amour trempé d’excitation du bout de son index puis le captura délicatement entre ses deux doigts, allant et venant longuement contre celui-ci. Puis son pouce passa la barrière de sa jupe et de sa culotte, se mit à titiller ce sensible bout de chair alors que, dans ce même mouvement, ses deux doigts s’insérèrent dans son intimité brûlante. Elle cambra le dos, elle gémit, ferma les yeux pour mieux apprécier ce qu’il avait à lui offrir. Le Gallois gémit à son tour ; elle était si belle à voir… Il eut tout juste le temps de suçoter la peau de son sein avant qu’elle ne le repousse. Mais c’était très certainement pour une bonne cause. Les quelques secondes d’admiration qu’Eileen lui accorda eurent le mérite de le gêner un peu, mais cela ne dura pas. D’un pas, il libéra l’un de ses pieds de l’étreinte de son pantalon et de son boxer, les laissant traîner autour de l’autre cheville, puis de deux autres il se rendit au comptoir, trouvant tout à fait sa place entre les cuisses ardentes de la blonde. L’extrémité de son membre vint se frotter et s’appuyer obstinément contre l’entrejambe toujours – mais à peine - recouvert de son amante alors que ses caresses, elles ne s’arrêtaient pas. Il allait et venait en elle de ses deux doigts, la prenant jusqu’aux jointures, découvrant ce qui lui faisait plaisir...
Et bien que la requête de la blonde l’arrache à la transe charnelle dans laquelle il s’était plongé, son but n’avait jamais dévié. Le noiraud se pencha vers son amie et l’embrassa avec une envie qu’il était impossible de nier. Un baiser pressé, avide, avare, où se mêlaient halètements, mouvements chaotiques de langues et de lèvres et salie. Il gémissait, elle gémissait, ils n’en pouvaient presque plus…
« Eileen… Non, pas ici. Je veux que ce soit plus que ça, je veux pouvoir prendre mon temps, je veux que tu profites de mon corps à fond et que tu fasses la même chose… Je… »
Une plainte claire et rauque fendit l’air. Celle-là… Elle essayait de le tenter, avec ses mains beaucoup trop agiles, avec ces mouvements enchanteurs du creux de sa paume. Le Gallois reprit tout juste sur lui, sa main libre taquinant le bout de son sein à travers son soutien-gorge. Même s’il se sentait vaciller, même s’il avait incroyablement envie de la prendre là tout de suite sur le comptoir.
« Let me fuck you hard and long. Not just on a bathroom counter corner… », souffla-t-il contre la peau de la mâchoire de la blonde, sa voix entrecoupée de soubresauts de plaisir.
Spoiler:
Désolé d'avance pour les fautes, il est tard, mais je voulais absolument répondre. J'espère que ça ira
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Sujet: Re: Entre le whisky et une danse [PV Eileen] [S][Terminé] Mer 10 Juil - 19:27
Une morsure aux lèvres, ses ongles glissant sur la peau humide du Gallois, les soupirs de plaisir qu’il poussait tout près de son oreille… Elle se rendait folle elle-même. Ce n’était pas elle qui faisait preuve d’autant d’audace, de passion, de faim… Elle n’était pas comme ça. Elle était faible, malade, dérangée. Et pourtant, dans le moment, elle n’était rien de cela. Elle voulait abuser de lui, le faire gémir de plaisir, lui montrer ce de quoi elle était capable. L’innocente Eileen était disparue. Mais peut-être que c’était supposé être ainsi. Peut-être quand réalité, c’était celle qui était présente ce soir, la vraie. Et que l’autre, la malade, la dérangée, c’était l’intruse. Enfin, elle n’avait pas le temps d’y réfléchir présentement. Les doigts d’Ian lui rappelèrent qu’elle n’avait pas le temps d’y réfléchir.
L’Irlandaise ne put retenir un sourire en entendant le gémissement poussé par Ian, coupant ce qu’il était en train de dire. Il était à craquer. Et aussi mignon. Il ne voulait pas baiser là, sur le comptoir des toilettes du pub. C’était charmant, craquant. Sa main enserra un peu plus le membre palpitant du Gallois, en l’entendant venir soupirer quelques mots à son oreille. Par Merlin… Qui aurait cru qu’elle aurait presque pu jouir simplement en entendant la voix gémissante d’un homme dire quelques paroles peu sages…?
Eileen dû hocher la tête comme simple réponse, parce qu’il n’y avait pas vraiment moyen pour elle de former des phrases cohérentes dans le moment. La main qui serrait les boucles du noiraud les relâcha pour quelques moments, le temps de se glisser dans la chemise détachée, puis dans son dos. S’il continuait ainsi, elle ne durerait pas. Puis elle ne voulait pas finir tout de suite. Elle voulait le faire soupirer et gémir plus encore. Elle voulait l’entendre demander pour plus, demander la jouissance. Toutefois, le tout ne s’annonçait pas très bien si c’était elle qui finissait d’abord. Il lui fallait mettre un frein à l’enthousiasme du jeune homme, même si ça signifiait de mettre un frein aux caresses délicieuses qu’il prodiguait à son intimité brûlante. Sa main délaissa l’épiderme de son dos, pour venir agripper son poignet. Si au moins elle pouvait le ralentir un peu…
« Hm… Ian… J’veux te faire plaisir… Laisse-moi faire… »gémit-elle à son oreille, en essayant de retenir son poignet.
Elle doutait fortement qu’il la laisse faire sans résister, mais en même temps, il restait un homme. Et puis à moins qu’il ne veuille partir tout de suite pour l’université, ce qui ne l’aurait pas dérangée non plus, les caresses de la main n’étaient plus suffisantes. La blonde lui mordilla le lobe d’oreille, sa main arrêtant les mouvements pour quelques instants, pour que son pouce puisse caresser le bout de son gland. Peut-être qu’il se laisserait faire si elle insistait vraiment… Elle ne voulait pas le vexer non plus. Cependant, s’il voulait vraiment résister, il en était très capable, simplement parce qu’elle était plus faible que lui de plusieurs fois. Mais il était doux, quelques caresses bien placées pourraient probablement l’amadouer…
La jeune femme libéra son poignet, pour essayer de le repousser doucement d’une main sur le torse. Il devait la laisser faire. Juste à le regarder comme ça, presque entièrement nu, bien bandé et clairement sous l’influence du désir, elle était affreusement près de se baver dessus. Qu’est-ce qu’elle voulait faire déjà…? Ha oui, se mettre à genoux devant lui et lui offrir une pipe mémorable. Toutefois, lorsqu’il vint lui prendre les poignets pour la retenir, elle comprit bien vite qu’elle allait lui résister. Pauvre petit coquin, ça ne faisait que la faire craquer un peu plus.
Elle tira un peu de ses poignets, pour l’attirer vers elle, alors qu’elle descendit du comptoir. Sans vraiment lui laisser le temps de protester, la demoiselle vint le forcer à s’approcher un peu plus, pour poser ses lèvres sur les siennes et lui offrir un baiser chaud, demandant et surtout passionné. Tout ça pour le distraire un peu. Pour qu’il relâche un peu ses poignets et qu’il vienne lui caresser le dos, la hanche, puis qu’il vienne se glisser sous sa jupe à moitié relevée. Elle en profita pour venir reprendre son membre au creux de sa main, pour le faire glisser dans celle-ci de quelques mouvements de poignet. Puis, ses lèvres laissèrent les siennes afin de venir contre sa mâchoire, puis son cou. La blonde y mordilla un peu la peau, alors que sa main libre vint lui flatter les côtes, ses ongles se glissant sur la peau.
Après un gémissement causé par ses doigts ayant retrouvés leur chemin vers son sexe, ses lèvres et sa langue migrèrent vers le creux entre son cou et son épaule, puis vers le haut de son torse. Et c’est à ce moment qu’il se rendit compte qu’elle n’avait pas abandonné son idée et qu’elle prévoyait toujours lui offrir une gâterie. Ses yeux croisèrent les siens et elle pu clairement y voir que ce n’était pas ce qu’il voulait. Bon, le fait qu’il lui agrippait à présent les hanches, pour la retenir de descendre de plus encore aidait aussi. C’était bien la première fois qu’elle rencontrait un homme ne voulant pas une pipe. Puis finalement l’idée que lui aussi ait voulu la faire fléchir en premier, lui faire plaisir d’abord lui traversa l’esprit. Aurait-elle vexé son égo d’homme en continuant? Enfin, ça importait peu, ce n’était pas ça le but. Ce n’était pas une compétition, tout ce qu’ils faisaient était dans le but de faire plaisir à l’autre à ce moment précis. Eileen redressa un peu la tête, et lui souffla, ses caresses s’arrêtant sans qu’elle ne le lâche :
« Si tu ne me laisse pas faire maintenant, bah on peut partir tout de suite pour aller à l’université, parce que là… Je vais être obligée de te forcer si on reste ici. »
Avec un clin d’œil, elle se redressa sur la pointe des pieds et vint déposer un bisou sur ses lèvres. Il était temps de passer aux choses sérieuses.
Ian Bale
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Messages : 127 Réputation : 27 Date de naissance : 17/06/1990 Nationalité : Gallois
RPG Feuille de personnage Age: 25 ans Niveau: 7e année Maestria Baguette Magique: 31 cm, Aulne, plume d'hippogriffe
Sujet: Re: Entre le whisky et une danse [PV Eileen] [S][Terminé] Dim 14 Juil - 22:52
C’est que ça en devenait surhumain. Le Gallois ne savait franchement plus ce qui lui permettait de subir ce délicieux supplice sans y céder dans les instants qui suivaient chacune des caresses adroites de la jolie blonde sur son sexe violemment raidi d’envie. Et ça n’était pas que ça non plus. C’était ses doigts sur sa peau, ses ongles dans sa chair, ses lèvres près des siennes, son souffle se mêlant au sien et leurs yeux, embrumés de luxure, qui n’osaient jamais se quitter. À tout moment, il se sentait sur le point de basculer, de foutre en l’air son habituelle patience et son orgueil déplacé de mâle. À chaque fois qu’elle effleurait son gland de son pouce, qu’elle agitait sa paume d’haut en bas contre sa verge. Le plaisir se diffusait dans son corps, rendait cet exercice de plus en plus difficile à maintenir. Tenter de se retenir de gémir aurait été tout simplement idiot, et complètement futile. Les soupirs bien audibles, les plaintes basses mais claires, les tremblements d’envie, le souffle saccadé, l’air défait. Ils y étaient presque. Aux portes de la déchéance. Et ils cognaient tellement fort, avec tellement de ferveur, tellement de ce désir acharné. Ils allaient certainement finir par les défoncer. Ce qui n’était pas certain, cependant, c’était s’ils allaient être dans ces toilettes miteuses ou dans une chambre quand les barrières allaient s’écrouler. Et quel bruit infernal cela allait faire. Les cris, les halètements, la musique de peau s’entrechoquant.
Mais Ian était déterminé, comme toujours. Tête dure, comme toujours. Quand il avait une idée en tête, il était très rare qu’on réussisse à le faire flancher. C’est donc presque triomphant qu’il laissa la main d’Eileen s’agripper à son poignet pour qu’il freine ses caresses. Deux profonds va-et-vient encore, une longue caresse de ses doigts mouillés contre son bouton de chair sensible. Bien sûr, il aurait voulu la faire jouir le plus vite possible, et il serait certainement arrivé au rythme où il lui prodiguait ces délicieuses attentions. Mais la vision de la belle succombant à la jouissance serait d’autant plus belle et mémorable s’ils étaient tous les deux plongés dans l’ambiance chaude et tamisée d’une chambre à coucher. Sa main s’échappa de sous le tissu bien trempé de la culotte de la Ceart et vint s’accrocher à sa cuisse pâle, les doigts de l’autre effleurant toujours le galbe de son sein. Il était tellement prêt à aller ailleurs. Clore ce chapitre ardent pour en commencer un tellement plus satisfaisant, même s’il venait avec son lot de frustration. Le Gallois se mordilla la lèvre du bas, s’apprêtant même à se pencher pour remettre ses pantalons.
Et c’est à ce moment-là qu’Eileen pris la parole. Lui faire plaisir? Elle allait pouvoir le faire bientôt, quand ils allaient être sur un lit confortable qui leur permettra d’emmener leur envie à un autre niveau. Le jeune homme lui adressa un regard perplexe, toutefois toujours visiblement très excité par ce qui se produisait. Une lueur dépravée et lascive scintillait dans ses yeux plus que jamais. Elle lui répliqua d’un baiser enflammé auquel il ne pensa même pas résister. Il aimait beaucoup trop le goût de ses lèvres et de sa langue pour ça. Les mains du noiraud s’égarèrent contre son corps, passèrent de son dos à ses hanches, et de ses hanches à ses fesses, sans se soucier un instant qu’elle puisse porter une jupe; il passa en dessous, tout simplement. De toute façon, c’est à peine si elle avait pu faire office de ceinture, relevée sur ses hanches comme elle l’était. Un gémissement presque obscène perça la gorge du Gallois pour venir s’étouffer contre les lèvres de son amante lorsqu’elle revint sauvagement à la charge. Coup de poignet, coup de poignet, elle allait le rendre complètement fou. Et ses baisers s’éloignèrent, se redirigèrent obstinément vers d’autres centimètres négligés de sa peau. Sa mâchoire, son cou, le creux de celui-ci, ses clavicules, ses épaules… C’est lorsque la langue de la belle effleura le haut de son torse qu’il vint lui saisir les hanches, non sans un soupir presque suppliant. Je t’en prie, arrête. Laisse-nous quelques minutes, et je te laisserai faire ce que tu veux, et je ferai ce que je veux. C’est ce que son regard lui disait alors que ses lèvres, elles, étaient trop occupées à retenir son souffle haché. Les caresses cessèrent, au même moment où Ian arriva à voir un éclair de compréhension dans les yeux de l’Irlandaise. Un sourire naquit au coin des lèvres du brun alors que l’une de ses mains remonta jusqu’au visage de son amie pour y recueillir sa joue.
« J’pense que c’est le temps d’y aller, ouais. Sans quoi j’vais perdre la tête. »
Et la suite s’enchaîna avec une rapidité étonnante. En moins de deux, le jeune homme avait rattaché son pantalon à ses hanches et il reboutonnait sa chemise. À moitié. Tout juste pour ne pas avoir l’air complètement indécent, et c’était plus facile à dire qu’à faire. Essayez d’ajuster la position d’un pieu complètement raide dans un boxer pour que ça se voit le moins possible. Enfin, toujours était-il que lorsque les deux jeunes gens quittèrent finalement la salle de bain, ils étaient à peu près habillés, et ils n’attirèrent pas – trop – les regards. Et c’est les joues rouges que, main dans la main, ils se dirigèrent vers l’université, le pas pressé et le corps toujours enflammé. Et c’est les lèvres soudées et le cœur battant à tout rompre qu’ils passèrent la porte de la chambre du géant.
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Entre le whisky et une danse [PV Eileen] [S][Terminé]