Marlene J. Johansen
| Sujet: De la laborieuse poursuite d'un idéal. Jeu 13 Juin - 6:26 | |
| Marlene Johanne Johansen De la laborieuse poursuite d'un idéal. | |
| Mon nom est Marlene. L'on m'a raconté, un jour, qu'une étoile du cinéma moldu et moi-même partagions le même prénom. Il ne s'agit, bien sûr, que d'un heureux hasard, car le sang pur qui coule dans mes veines et dans celles de mes parents, ne leur a jamais conféré l'intérêt que certains d'entre vous peuvent porter à l'égard de ces étranges individus sans le moindre pouvoir. Pour autant, je m'amuse toujours de cette coïncidence, car l'on dit d'elle qu'elle est d'une beauté exceptionnelle.
Je suis née au Danemark, dans une région que vous ne connaissez probablement pas. Ma mère occupe un poste de haute fonction au Ministère de la Magie, tellement compliqué que je ne saurais vous dire exactement de quoi il s'agit. Quant à mon père, il travaille à la Banque Nationale de la Cité, au Danemark.
Je reconnais volontiers la chance que j'ai eue de grandir dans un foyer protecteur, aimant, noble et à l'abris de la misère. Notre manoir a raisonné, toute notre enfance, des cris et des rires de ma petite soeur et des miens, jusqu'à l'automne de mes onze ans, où j'entrais dans la prestigieuse école de Durmstrang. Ma soeur préféra prendre des cours particuliers au manoir, car son niveau en sorcellerie était bien trop avancé par rapport aux autres enfants de son âge. C'est donc sans elle à mes côtés que je traversai ma scolarité, néanmoins je n'en garde que de tendres souvenirs. J'étais assez insouciante, il est vrai, mais par chance mes notes n'en ont jamais souffert. Pendant nos trois dernières années, je sortis avec le gardien et capitaine de notre équipe de Quidditch. Notre histoire se termina sur une note douce-amère, lorsque nous dûmes nous quitter malgré notre amour tendre et sincère : il venait d'être sélectionné par l'équipe nationale, en tant que remplaçant, certes, mais c'était tout de même une opportunité inespérée pour sa carrière. Quant à moi, assoiffée de liberté et d'aventures, j'avais décidé de prendre une année sabbatique pour faire le tour du monde en solitaire. Ce fut une année inoubliable, dont je garderai précieusement chaque souvenir jusque dans ma tombe. J'eus la chance de pouvoir nager avec les sirènes de l'île de Pâques, partir à la découverte des dragons de Mongolie, rencontrer une tribu vaudou en Amérique ; je rendis visite pour quelques semaines à des amis de mes parents, de nobles sorciers vivant dans le nord du Japon, où, oserais-je l'avouer, je vécu une romance brève mais intense avec leur unique héritier. En somme, ma vie en ce temps là était ainsi : magique.
Dans ce cas pourquoi, me demanderez-vous, ai-je décidé de poursuivre mes études dans une université aussi humble que celle de St-Barnaby, quand j'aurais pu rejoindre mes amis de Durmstrang n'importe où ceux-ci se trouvaient ?
L'humilité, justement. Lasse de ma popularité trop facilement acquise, et consciente de n'avoir pas toujours été entourée que d'amis sincères -mais je ne leur en veux pas une seconde, également repue de cette année d'aventures et, je dois bien le reconnaître, quelque peu épuisée, j'ai préféré me tourner à présent vers une vie plus calme, bercée par les vents fous de la mer du Nord, l'odeur des embruns et le rythme des marées, dans une ville sans histoire. En somme, j'ai choisi de prendre un nouveau départ, là où personne ne connait mon nom ni mon histoire, là où l'on pourra m'aimer pour ce que je suis réellement, au fond. St-Barnaby, à mes yeux, était comme une page vierge sur laquelle écrire une toute nouvelle histoire. |
***Veritaserum*** INFORMATIONS PERSONNELLES Nom : Johansen Prénoms : Malene, Johanne, qui sont des prénoms tout ce que l'on fait de plus commun au Danemark. Elle tolère ausi M.J., mais elle a décidé que ce serait Marlene, avec un "R", alors ce sera Marlene, voilà tout. Date de naissance : 2 Octobre 60 Lieu de naissanc e: Danemark Citoyenneté(s) : Danoise Statut Sanguin : Sang-mêlé INFORMATIONS SUR LA BAGUETTE Sa baguette, qui contient en son coeur un cheveu de vélane, est constitué de bois de noyer noir. On raconte que les baguettes issues de cet arbre ont la particularité de ne plus vouloir fonctionner lorsque leur propriétaire est en conflit intérieur, ment aux autres ou à lui-même. Assez dure et longue de 23 centimètres, elle se révèle particulièrement efficace pour les enchantements. FORMATION ACADÉMIQUE École élémentaire : Durmstrang Résultats des ASPIC :Sortilège : Effort Exceptionnel Potion : Optimal Métamorphose : Acceptable Botanique : Effort Exceptionnel Défense contre les forces du mal : Acceptable Histoire de la magie : Piètre Arithmancie : Piètre Domaine d'études & cours à option choisi: NIHM, option psychomagie Année d'Étude en cours : Cognita, 1ère année Cours Optionnel hors programme : création de sortilèges Aspiration(s) académique(s) : Ingénieure en cosmétiques magiques Extra-scolaire et implications : aucune pour le moment SITUATION FAMILIALE Contrairement à ce qu'elle prétend, Marlene n'a jamais été de sang pur. Si son père descend bien d'une lignée qui se veut immaculée, sa mère, en revanche, est l'enfant d'une sorcière elle même fille d'une moldue, et d'un père inconnu au bataillon. Benedikte Johansen a malheureusement perdu la totalité de ses pouvoirs, à la suite d'une dépression peu de temps après la naissance de Marlene. Et si elle travaillait bien au ministère de la Magie autrefois, relativement haut placée dans le département de régulation des transports, c'est désormais à la cantine du ministère, où elle a été reclassée, que l'on peut la trouver. Quant à Kirsten, sa petite soeur, elle n'a en réalité jamais choisi les cours à domicile. Née sans pouvoir, elle suit une scolarité tout ce que l'on fait de plus moldue, à l'école publique de son village. Morten Johansen, quant à lui, n'a rien du patriarche fortuné que décrit sa fille. La majeure partie de son salaire sert à rembourser de vielles dettes accumulées par sa famille, qui longtemps dépensa sans compter, des nobles ruinés refusant de voir que leur héritage n'avait plus la gloire du passé. VOTRE PERSONNAGE EN QUELQUES MOTS Elle aime : - Le piano. Elle en joue depuis toute petite et, si elle n'a malheureusement plus osé effleurer les touches noires et blanches de l'instrument depuis longtemps, il lui arrive parfois de faire courir ses doigts le long d'une table ou dans le vide, jouant dans sa tête des mélodies n'existant que dans son imagination.
- La couture. Si il s'agissait au départ d'une obligation, obligée de retoucher les robes que sa mère lui envoyait et qui n'étaient jamais à sa taille, c'est à présent une activité qu'elle apprécie, et vers laquelle elle se tourne pour se détendre, se vider l'esprit.
- La lecture. Romans historiques, épiques, d'aventure ou policier, elle ne peut pas s'endormir le soir sans avoir lu au moins un chapitre.
- Les cosmétiques. Vous me direz, c'est cher les cosmétiques. Mais l'avantage de Marlene, c'est qu'elle en est si passionnée qu'elle se les fabrique elle-même. Un jour, elle vendra ses brevets, mais pas encore. L'important, c'est d'être la plus jolie, et que personne ne lui vole ses recettes.
- La mode. La haute-couture sorcière et le prêt-à-porter. Si elle n'a pas les moyens de s'acheter les vêtements de ses rêves, elle n'hésitera pas à en coudre la réplique, et à y griffer une étiquette de la marque originale.
- Le sport. Bon, ce n'est pas tellement qu'elle en raffole, mais elle s'en voudra toute la journée si elle omet son footing du matin, ou sautera un repas si elle n'a pas eu le temps de faire sa série d'abdos au préalable.
Elle n'aime pas : - Qu'on ne s'intéresse pas à elle. Elle désire plus que tout être aimée, et si possible admirée par ses semblables.
- Avoir de mauvaises notes. Si par malheur elle échoue à un quelconque examen, la voilà redescendue plus bas que terre, enfermée pour la journée dans sa chambre, trop honteuse pour assumer tout contact que ce soit avec le monde extérieur.
- Se déplacer seule la nuit. L'obscurité la rend nerveuse, si ce n'est paranoïaque. Elle ne se sent absolument pas apte à affronter quelque danger que ce soit, qui se cache peut-être dans le noir.
- Les clowns. Allez savoir pourquoi, ils sont sa phobie. Sous leur maquillage répugnant, leur sourire de pantin, leurs apparats aux couleurs criardes, impossible de savoir qui ils sont vraiment, et ce qu'ils vous veulent.
- Que ses parents lui écrivent. Elle leur a dit mille fois d'arrêter, qu'elle n'avait besoin de rien, qu'elle leur écrirait si elle avait le moindre problème, mais rien n'y fait : sa mère s'obstine toujours à lui envoyer ces robes trop grandes, des biscuits et autres pots de confiture.
- Dépenser. Ce n'est pas qu'elle soit radine, disons qu'elle est simplement sélective dans la gestion de son argent. Pour cette raison, vous la verrez peu sortir dans les cafés ou les restaurants, ou bien elle se débrouillera pour se faire inviter.
- Prendre du poids. Attraper un bouton. Avoir la peau sèche. Les cheveux cassants. Elle vit tout ceci comme un échec personnel, et la moindre contrariété pourrait lui foutre sa journée en l'air si elle ne prenait pas drastiquement sur elle pour se contenir, et afficher son sourire charmeur qui s'efforce de ne jamais quitter ses lèvres.
Les cinq objets dont votre personnage ne peut pas se passer: - Ses petites fioles personnelles de cosmétiques. Elle en garde toujours un échantillon de chaque dans son sac.
- Sa baguette de noyer noir. Si elle ne l'a pas avec elle, elle se sent démunie et vulnérable.
- Une photographie d'elle même, calée sous la couverture de son agenda de cuir noir.
- Son foulard préféré de soie blanche.
- Son bracelet en or, orné d'une émeraude. Le seul objet de valeur qu'elle possède en réalité, et qu'elle a dérobé il y a fort longtemps dans la boîte à bijoux de sa grand mère.
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Des mensonges, des mensonges, toujours des mensonges... Marlene vit dans un monde d'affabulations ; insignifiantes ou énormes, les histoires qu'elle raconte, qu'elle se raconte, ce sont ses petits bonheurs du quotidien. Ses inventions sont toujours crédibles, ou presque, et elles vous paraitront sans doute grotesques et dénuées d'intérêt, si un jour vous les découvrez. Mais sachez qu'elles n'ont jamais pour but de nuire à autrui. Si cela arrivait, il ne s'agirait alors que d'un malheureux dommage collatéral. Tout ce que Marlene cherche, au fond, c'est à se faire aimer. Pour ce qu'elle est, du moins, ce qu'elle aimerait que l'on pense qu'elle est. Car ce que vous ne savez pas, c'est que Marlene n'a pas toujours été cette jolie fleur un tantinet agaçante. La popularité ? En vrai, elle ne l'a jamais connue. L'amour ? Il y avait bien ce capitaine de l'équipe de Quidditch, oui... elle en était éperdument amoureuse, pendant toute sa scolarité à Durmstrang, pour autant qu'elle s'en souvienne. Mais il n'est pas certain que le jeune homme, en revanche, ait jamais connu ne serait-ce que son nom à elle... Ses nombreux amis, dont elle vous a peut-être déjà raconté les aventures, eux n'ont plus n'ont jamais existé. Ou en tout cas, ces histoires de week end à la mer, de folles soirées à Copenhague, d'école buissonnière pour aller assister à des match de Quidditch... toutes ces histoires ont peut-être bien eu lieu, mais sans elle en tout cas. Cette nouvelle vie qu'elle s'est inventée, ce nouvel amour-propre qu'elle s'est créé artificiellement, ce narcissisme mal dissimulé, tout cela sont des notions inédites pour Marlene. Ne vous étonnez donc pas si elle vous paraît parfois maladroite, voir hautaine. C'est qu'elle maîtrise encore assez mal la fausse modestie, qu'elle ne sait pas réellement ce que c'est, au fond, d'avoir des amis. Elle s'imagine plus ou moins que cela consiste en une petite quantité de gens qui l'admireraient, la porteraient sur un piedestal, tout comme l'étaient les filles les plus populaires de l'école. Toute concentrée qu'elle est à paraître, elle a encore tout à apprendre de cette nouvelle personne qu'elle prétend être.
DESCRIPTION PHYSIQUE
Vous n'auriez jamais reconnu Malene, si vous l'aviez vue à l'école, avant qu'elle ne devienne Marlene. Joufflue, le teint brillant et rougeâtre, boutonneuse, des cheveux insensés, rêches, ni blonds, ni tout à fait roux, elle n'avait rien, à priori, qui puisse faire se retourner un garçon dans les couloirs de l'école. Au contraire, elle était plutôt sujette à moqueries et brimades. Qui aurait cru alors, un an à peine après la fin de ce cauchemar, que l'adolescente complexée et souffrant d'un terrible et irrepressible dégoût d'elle-même, serait devenue aujourd'hui ce joli coquelicot radieux comme une belle journée d'été ? Mince autant que peut l'être une personne en parfaite santé, délicate et blanche comme une narcisse, la jeune femme arbore un regard de biche, des yeux noisette vifs et expressifs, une bouche charnue d'un rose lait-fraise à vous donner envie de les boire, et le teint frais d'un bébé. Sa chevelure d'un blond vénitien lumineux est coupée en carré court, lui donnant l'air d'une starlette de cinéma. Il est assez fréquent de la voir porter des robes aux couleurs pâles ou pastels, vaporeuses ou concrètes, intemporelles ou modernes, mais en tout cas des robes, le plus souvent. De celles que sa mère lui envoie, toujours deux tailles au dessus de la sienne, et qu'elle se voit obligée de retoucher à chaque fois, ou bien qu'elle se coud elle-même, copiant les derniers modèles à la mode. Elle aime tous les accessoires féminins que vous pouvez imaginer. Les sacs, lorsqu'elle a économisé suffisamment pour s'en acheter de nouveaux, les chaussures, particulièrement les sandales, les chapeaux à fleurs, les foulards, les bijoux... Tout cela représentant un certain budget, et un budget incertain, elle ne vous le dira jamais, mais elle connaît parfaitement les endroits où récupérer toutes ces petites choses pour presque rien.
HISTOIRE
Encore une journée de plonge de terminée. Plus que cent-soixante-quinze à affronter avant le premier septembre, date qu'elle s'était fixée pour rentrer à l'université -elle ne savait pas encore laquelle, elle devait encore s'assurer qu'elle n'y croiserait personne de Durmstrang, ou en tout cas personne de nuisible. Plantée devant le miroir de sa petite chambre de bonne, dans laquelle elle était hébergée par l'aubergiste pour lequel elle travaillait, elle tira à l'aide de son pouce sur le bord de son pantalon. Elle avait peut-être bien encore perdu une taille. Pas étonnant : elle passait ses journées à transpirer, et n'avait quasiment pas le temps d'avaler quoi que ce soit. Elle resserra alors sa ceinture d'un cran, non sans afficher un sourire de satisfaction. Elle observa son visage un instant dans le miroir. Jamais il n'avait été aussi lisse et frais, bien que sa journée de travail lui tirait quelque peu les traits. Elle détacha ses cheveux, qui lui tombèrent jusqu'aux épaules, légèrement déformés par la marque de l'élastique, avant de procéder à un examen minutieux. Depuis qu'elle utilisait cette lotion de sa propre fabrication, ils avaient l'air plus sains, plus lumineux. Ils rayonnaient de leur belle couleur blond roux et étaient désormais presque soyeux au toucher. A l'aide de ses deux mains, elle resserra sa poitrine et pencha légèrement le buste en avant, adressant une moue à son reflet. Bon, elle n'avait pas encore trouvé de solution pour arborer le parfait décolleté, mais un jour, à ça aussi elle y arriverait. Une nouvelle jeune femme était en train d'éclore, elle le savait. Un papillon qui sortait, lentement mais sûrement, de son cocon. Elle les éblouirait tous. Malene ne serait bientôt plus qu'un lointain souvenir, une reminiscence d'une vie passé. Derrière elle, sur la table qui en théorie devait lui servir à dîner, bouillonnait tranquillement une potion destinée à devenir un onguent hydratant pour ses lèvres. Les résultats étaient satisfaisants jusqu'alors, mais elle travaillait à présent sur la durabilité de son produit. Elle s'en approcha et en extrait un échantillon à l'aide d'une pipette. La potion était d'une ravissante couleur rose perle. Tout, dans le monde de Marlene, se devait d'être élégant et raffiné. Aucune place n'était laissée à la négligence, au désordre, ni à la tristesse. Tout ça c'était fini, la nouvelle Marlene ne connaitrait plus jamais la tristesse, ni la solitude. Là où elle irait, personne ne connaîtrait son nom, ni son passé. Là où elle irait, serait une page vierge sur laquelle écrire une toute nouvelle histoire.
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
L'étudiant séjourne-t-il au collège ou au village la semaine et le week-end ? : Elle a une chambre à l'université. L'étudiant possède-t-il un animal de compagnie ? : Elle était l'heureuse propriétaire d'une chouette autrefois, mais lui a rendu sa liberté aussitôt terminée sa scolarité à Durmstrang. De toute façon, il n'y avait personne à qui elle avait envie d'écrire. Quel serait le patronus de votre personnage ? Un grizzly. Autre informations supplémentaires à fournir? : nope.
HORS RP - Comment avez-vous connu le forum : je me le suis conseillé à moi-même
- Votre âge : 26
- Suggestions et commentaires : Longue vie à St Barnaby !
- Votre plat préféré :
pouet - Une dernière chose ?
Oui, s'il vous plaît si nous sommes sommes amenés à RP ensemble... essayez de jouer le jeu ! Elle est mytho, oui, mais ça... vous ne le savez pas ! =)
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