Eve John
Don't be told what you want,
Don't be told what you need.
There's no future, no future, no future for you. INFORMATIONS PERSONNELLES
Nom: John
Prénoms : Eve, Marie, Alice
Date de naissance: 1958
Lieu de naissance: Toulouse, France
Citoyenneté(s): Française
Statut Sanguin: Sang mêlé
INFORMATIONS SUR LA BAGUETTE
24 centimètres, en bois de Tilleul Argenté, réputé pour convenir particulièrement aux sorciers doués de voyance ou Legilimens, contenant une écaille de sirène.
FORMATION ACADÉMIQUE
École élémentaire: Beaux Bâtons, Poudlard, Durmstrang
Résultats des ASPIC:Sortilèges : Effort Exceptionnel
Métamorphose : Acceptable
Défense contre les Forces du Mal : Optimal
Potions : Effort Exceptionnel
Histoire de la magie : Troll
Botanique : Piètre
Duel : Effort Exceptionnel
Astronomie : Désolant
Domaine d'études & cours à option choisi: CEART, option Psychomagie
Année d'Étude en cours: 4e année Maestria
Cours Optionnel hors programme: Poison et Antidotes
Aspiration(s) académique(s): Elle ne le sait pas encore, mais elle est particulièrement attirée par la Magie Noire et les moyens de la combattre.
Extra-scolaire et implications: x
HISTOIRE ET SITUATION FAMILIALE
Tout commença par une véritable, belle et sauvage histoire d'amour. Tout d'abord une amourette de vacances, dans le sud de la France, où deux jeunes gens rebelles et aventureux se rencontrèrent, et tombèrent inexorablement amoureux l'un de l'autre.
Il s'appelait Dorian John, il était né au Texas et se trouvait en tournée avec son -relativement mauvais, annonçant les prémices du punk- groupe de rock. Elle s'appelait Junko Hiiragizawa et faisait le tour du monde après avoir fini ses études avec sa meilleure amie. Elle était magnifique, brillante, rebelle et désireuse de refaire le monde.
Tous deux décidèrent de tout plaquer et s'installèrent à l'endroit même où ils s'étaient rencontrés, la ville rose du sud de la France où il faisait bon vivre, Toulouse.
Leur amour était si fort que rien ne pouvait en apparence le briser ; pas même la révélation de la véritable nature de Junko, qui dépassait tout ce que Dorian avait jamais pu imaginer.
Cette femme magnifique, mystique, n'était autre qu'une socière. De sang pur qui plus est. Legilimens et Occlumancienne, même si ces termes n'évoquaient pas grand chose à Dorian pour le moment. Issue d'une famille aux valeurs très conservatrices, qui ne croyait aucunement en la mixité entre sorciers et simples moldus. "J'imagine que je peux faire une croix sur mon héritage !" ne cessait-elle de plaisanter, arborant un de ces sourires impossibles à décrypter dont elle avait le secret.
Petit à petit, l'appartement se remplit de grimoires, de chaudrons, d'ingrédients magiques, en même temps que le ventre de Junko s'arrondissait, annonçant l'arrivée imminente du fruit de leur amour. Les lettres du Ministère de la Magie lui reprochant d'exercer la magie devant un moldu arrivaient les unes après les autres, mais Junko les renvoyait invariablement accompagnées d'une lettre signifiant le fond de sa pensée en termes fleuris.
C'est dans ce cocon un peu décalé, mais rempli d'amour qu'Eve naquit, et grandit. Jusqu'à ce terrible jour, dont elle ne garde aujourd'hui aucun souvenir clair, à peine quelques images floues qu'elle n'est même pas sûre de ne pas avoir inventées, dû à son très jeune âge.
En effet, Eve venait à peine de fêter ses quatre ans lorsque Junko fut portée disparue.
Pas un mot, pas une trace d'elle nulle part, ni corps, ni indice, rien non plus qui laisse imaginer que son départ de la vie d'Eve et de Dorian ne fut volontaire. Elle était comme évaporée dans la nature.
Eve et Dorian apprirent à vivre tous les deux, à se reposer solidement l'un sur l'autre.
Le jeune père ne retourna pas dans son Texas natal. Il s'était fait quelques amis avec lesquels il avait remonté un groupe de musique, au style toujours pas très apprécié par ses contemporains mais qu'importe, et Eve menait elle aussi une enfance plutôt heureuse malgré le manque d'une mère. Elle grandit en véritable garçon manqué, rebelle, bagarreuse, fonceuse.
Ce fut une véritable tornade qui investit Beaux Bâtons l'automne de ses onze ans.
Eve ne fut jamais une bonne élève, préférant de loin sécher les cours pour s'adonner à toutes les bêtises qu'elle et ses camarades pouvaient inventer. Bonne vivante, elle était LA fille de la bande, l'espiègle, la meneuse que les garçons admiraient et redoutaient à la fois car ils n'étaient pas habitués à un tel comportement venant du sexe supposé faible.
Plus âgée, ce fut un tout autre genre de bêtises auxquelles on la surprenait, avec ces mêmes camarades masculins, déconcertés cette fois par leurs hormones plus que par le comportement d'Eve qui ne surprenait plus grande monde. Sa réputation n'était plus à faire.
A tel point que la jeune sorcière, au milieu de sa sixième année, finit par passer en conseil de discipline : elle pouvait dès à présent boucler ses valises, et pas la peine d'essayer de remettre les pieds dans cet établissement, merci, au revoir.
Elle fut par chance admise à Poudlard en milieu d'année, où elle intégra la maison des Gryffondor. Le Choixpeau, au moment où elle le posa sur sa tête aux cheveux noirs de jais, sembla hésiter un instant avec celle aux couleurs vert et argent, mais décida finalement qu'il y avait plus en Eve du gryffon que du serpent.
Le comportement de la jeune sorcière ne changea pas en même temps que son lieu de scolarisation, et son intégration fut plus difficile qu'elle ne l'avait imaginée. Elle qui était habituée à la popularité, à être à la fois le clown et la nymphe, celle que l'on admirait ou détestait, parfois les deux à la fois, supporta mal l'anonymat de l'école britannique.
Et puis, il y eut ce soir particulier, ou tout changea pour Eve. Le cours de sa vie allait définitivement basculer une nouvelle fois, sans qu'elle ne comprenne comment la situation avait pu lui échapper à ce point.
Il y avait cette fille, Yuna. Une Serpentard vantarde, imbue d'elle-même, une peste pour qui ne comptait que l'apparence, et qui semblait avoir trouvé en Eve un être tellement répugnant qu'elle ne cessait de chercher le conflit -qu'elle n'eut aucun mal à trouver avec la jeune sorcière, évidemment.
Le rendez-vous était fixé. Ce soir, toi et moi, le stade de Quidditch. Pas de dégonflage.
Ce qui aurait dû être un simple règlement de compte entres sorcières adolescentes, vira ce soir là à la tragédie. Les deux sorcières s'étaient mutuellement désarmées, les baguettes étaient tombées. Un coup de poing dans le visage, et Yuna dévala les escaliers des gradins, sans avoir le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Le coup du lapin, morte sur le coup.
Eve se trouvait encore sous l'effet de la torpeur, choquée et horrifiée lorsque son renvoi fut prononcé sur-le-champ.
Le jugement eut lieu quelques semaines après le drame.
Dorian avait pu y assister, le regard empli de désespoir. Après avoir perdu la femme de sa vie, il allait perdre sa fille. Elle était tout ce qui lui restait. Il la supplia de porter une jupe, de s'attacher les cheveux, de paraître la plus douce et la plus innocente possible. Eve accepta sans broncher. C'était le moins qu'elle puisse faire, pas pour elle, pas pour le juge, mais pour son père. Son innommable bêtise avait bien assez fait souffrir comme ça.
Le juge était assez contrarié : la mort de Yuna n'était pas du fait de la magie, il n'était donc pas possible de juger Eve pour meurtre avec préméditation comme la loi sorcière le prévoyait. Mais, même sans compter son passé mouvementé, les faits étaient contre elle : Yuna était une sorcière de sang pur qui l'avait souvent attaquée sur son statut de sang-mêlé, et le duel avait été proposé par Eve elle-même, à la suite de l'une de ses innombrables provocations. Cela ressemblait beaucoup à un cas de vengeance.
La jeune sorcière avait dix-sept ans révolus au moment des faits, ce qui faisait théoriquement d'elle une sorcière majeure pleinement consciente de ses actes.
La sentence fut prononcée ; Dorian s'effondra en larmes et en cris, et fut prié de bien vouloir quitter les lieux. L'homicide volontaire sans préméditation fut déclaré, et sa fille adorée, son bébé, venait d'écoper d'un an d'enfermement dans la redoutée prison d'Azkaban.
En réalité, elle ne séjourna pas plus de trois semaines dans ce terrible endroit, comparable à l'enfer. Comme s'il ne s'était agit que d'un long et glacial coma, elle n'en garde qu'un souvenir trouble, obscur, silencieux.
Les seules images tout à faite nettes dans son esprit, commencent par l'apparition d'une lueur dans l'obscurité. Ce qu'elle prit tout d'abord pour le halo d'un rayon de lune, lui apparut de plus en plus net au fur et à mesure qu'il s'approchait de sa cellule.
Un grand tigre blanc, lumineux, majestueux écartait les détraqueurs, gardiens de la prison sur son passage.
Quelques secondes plus tard, la porte de la cellule s'ouvrait.
Une grande femme maigre, au visage émacié, aux grands yeux noirs et aux longs et raides cheveux ébène, apparut à la lueur du patronus. C'était comme si elle se voyait dans un miroir déformant. C'était elle, exactement elle, mais en plus mince, plus âgée, et avec les traits beaucoup plus graves.
"Le juge est revenu sur sa décision. Tu es libre."
Tatouée sur l'avant bras de la sorcière, la marque des ténèbres était clairement reconnaissable.
N'ayant pas prononcé un mot depuis trois semaines, faible, fatiguée, la bouche sèche, Eve fut incapable d'articuler le moindre son.
"Vas-t-en. Ne dis jamais à personne que tu m'as vue. Et surtout, fais-toi oublier."
Ce fut la dernière image claire que retint Eve de cette période irréelle à Azkaban.
Elle termina sa dernière année d'études à Durmstrang, dont elle avait reçu une invitation dès sa sortie, sans même savoir par quel miracle.
Tout avait été orchestré pour elle sans même qu'elle ne sache comment, ni pourquoi.
Elle ne parla jamais de cette apparition à Dorian, mais au fond d'elle, elle savait que cette sorcière, cette Mangemort qui l'avait sortie de cet enfer, ne pouvait être nul autre que sa mère.
A la fin de sa scolarité, perdue et sans objectif, ne sachant où aller, elle tomba par hasard sur la brochure de l'université de St Barnaby.
Elle fut aussitôt séduite par les vagues noires qui s'abattaient sur les falaises dans la photographie, ce château sombre dont semblait se dégager une aura irréelle, comme hantée par de noirs souvenirs, mais surtout la perspective d'un nouveau départ loin de tout, ou personne ne la connaissait, où elle se ferait oublier.
EVE EN QUELQUES MOTS
Elle aime:
- Attirer l'attention de hommes...
- ... et plus si affinités.
- La chaleur du moindre rayon de soleil
- Veiller tard
- Se lever tard
- La malbouffe
- Le rock
- Les cours de duel
- La psychomagie
- Se dépenser physiquement. Oui, oui, en faisant du jogging par exemple... Tout de suite, vous alors !
Elle n'aime pas:
- La compagnie des filles, trop girly, trop douces, trop prudes.
- Se préparer aux examens
- Sortir sans s'être apprêtée
- Être seule
- Ne rien avoir à faire
- Cuisiner
- Faire le ménage
- Les terrains de Quidditch
- Passer une journée sans avoir ri
- Rappeler les fantômes du passé
Les cinq objets dont votre personnage ne peut pas se passer:
- Son rouge à lèvres
- Son miroir de poche
- Son vernis à ongles
- Des dessous propres de rechange (on ne sait jamais)
- Sa baguette magique
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Fonceuse, rebelle, têtue, téméraire, Eve déteste par dessus tout faire du sur-place. Avec elle, il faut qu'il y ait de l'action. Et c'est bien là son principal handicap, celui qui lui a joué des tours à de nombreuses reprises : elle ne prend pas le temps de réfléchir. Ni avant, ni après. Elle déteste rester sur les pensées négatives, et préférera tout simplement balayer celle-ci de son esprit plutôt que de tenter de résoudre un problème trop complexe.
Franc du collier, elle a horreur de la niaiserie et des démonstrations affectives. Elle n'est pas particulièrement bonne au jeu des sentiments, d'ailleurs elle préfère les laisser aller et venir comme ils viennent, sans vraiment se soucier des conséquences que cela peut avoir sur son entourage. Assez inconstante, parfois un peu égoïste, elle n'en reste pas moins une personne généreuse et ouverte, d'une fidélité sans borne envers ses amis, et qui peut même éventuellement se montrer chevaleresque à ses heures.
Enfin, Eve est exagérément attirée par les mystères de la Magie Noire, sur le fil du rasoir entre la fascination et l'aversion envers celle-ci. Découvrir que sa mère est un serviteur du Seigneur des Ténèbres en aurait probablement perturbé plus d'un, je vous l'accorde. Mais à l'heure actuelle, elle serait bien incapable de vous préciser à quoi ses études spécialisées dans les Défenses Contre les Forces du Mal la destinent...
DESCRIPTION PHYSIQUE
Autant Eve fut un garçon manqué durant toute son enfance et son adolescence, autant elle est désormais féminine, à la limite du provoquant. On la qualifie parfois de vamp pour son look constitué principalement de vêtements moulants, le plus souvent noirs et si possible en cuir.
Étonnement, il semblerait que ce changement radical soit dû au traumatisme et à la culpabilité de l'accident de Yuna, cette fille excessivement féminine au point d'en être vulgaire, qu'elle avait renversée dans les gradins de Poudlard lors de leur septième année d'études.
La psy dont Eve avait été, non pas forcée, mais très fortement conseillée de voir à sa sortie d'Azkaban, prétendait que la jeune sorcière faisait un transfert, que tenter à ce point de ressembler à sa victime était une façon de nier sa disparition, que ce n'était pas sain, que blablabla, blablabla. Bref, du charabia de psy auquel Eve ne comprenait pas grand chose, et ne cherchait pas non plus à comprendre, et qu'elle faisait semblant d'écouter en regardant le plafond tout au long de la session.
Eve a hérité de sa mère sa longue chevelure noire et soyeuse, et ses yeux en amande tout aussi noirs.
On ne peut pas réellement dire qu'elle soit belle, son visage étant au naturel plutôt quelconque, mais on ne peut nier qu'elle est "sacrément bien roulée".
Un ventre relativement plat, une poitrine plantureuse, et des hanches généreuses, Eve est consciente de ses atouts et n'hésite pas à les mettre en avant, au risque de paraître parfois de mauvais goût.
Très apprêtée, on ne la croise jamais sans maquillage : au minimum ses sourcils redessinés au crayon, un trait d'eye line sur les yeux, et ses lèvres colorées d'un rouge intense.
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
L'étudiant séjourne-t-il au collège ou au village la semaine et le
week-end? : N'ayant pas les moyens de vivre seule, et estimant avoir passé l'âge de partager un dortoir, elle vit en colocation le mystérieux Loïc Portlock.
L'étudiant possède-t-il un animal de compagnie? : Un hérisson baptisé Kissifrott, et plus récemment, elle a adopté une jeune rottweiler baptisée Patti.
Quel serait le patronus de votre personnage? Son patronus prend la forme d'un buffle.
Autre informations supplémentaires à fournir? : x
HORS RP
- Comment avez-vous connu le forum :
en farfouillant sur un annuaire RPG (pardon, j'ai oublié lequel !)
- Votre âge :
25 ans
- Suggestions et commentaires :
Je ne me permettrais pas !
- Votre plat préféré :
euh... le menu MK15 de mon resto jap' préféré !
- Une dernière chose ?
Oui, un grand bravo pour votre forum, je suis tout juste en train de le découvrir, mais je suis enchantée par sa qualité ! J'ai hâte de RP avec les autres joueurs pour l'apprécier encore plus... Et euh aussi, j'espère que mon perso ne vous paraît pas trop... abusé ^^'
Je sais que c'est ch*ant les joueurs qui présentent une fiche avec tous les symptômes de la folie des grandeurs (vous savez, celle avec le personnage torturé, notamment par un passé familial complexe, qui est comme par hasard super sexy et plus fort que les autres !), je me suis amusée à flirter avec les frontières du tolérable, j'espère que je n'ai pas visé trop loin x)
Ah si, autre chose ! (Tout le monde s'en fout, mais c'est pas grave !) Ma citation est tirée de la chanson "God Save the Queen" des Sex Pistols, sortie en, tenez-vous bien ! ... 1977, eh oui !!