Cennyd Hawk
« Mais vous avez quel âge ? Treize ans ? » (Directeur du Service des Aurors, Ministère de la Magie, Entretien d’embauche de Cennyd Hawk)
INFORMATIONS PERSONNELLES
Nom: Hawk
Prénom: Cennyd
Date de naissance: 2 mars 1949
Lieu de naissance: Boston, Massachusetts, Etats-Unis d’Amérique
Citoyenneté(s): Américaine, Britannique
Statut Sanguin: Né-Moldu
INFORMATIONS SUR LA BAGUETTE
Chêne rouge, Ventricule de Cœur de Dragon, 27 centimètres, Flexible. Une baguette idéale pour les sortilèges, particulièrement offensifs. Portée à des effets puissants, difficile à tempérer et difficile à maîtriser, elle exige de son propriétaire un contrôle magique précis. Idéale pour les duels (les mauvaises langues diront pour les chantiers de démolition), cette baguette donne des résultats tout à fait catastrophiques quand elle tombe dans d’autres mains que celles de son propriétaire (et les mauvaises langues ajouteront : quand elle est dans celles de son propriétaire aussi).
FORMATION ACADÉMIQUE
École élémentaire: Salem, Massachusetts, Etats-Unis d’Amériques
Résultats des ASPIC:Métamorphose : Optimal
Potions : Efforts Exceptionnels
Sortilèges : Optimal
Défense contre les Forces du Mal : Optimal
Arithmancie : Acceptable
Histoire de la Magie : Acceptable
Duels : Optimal
Etude des Runes : Efforts Exceptionnels
Compétences/Formation Professionnelle/ Expériences de travail : Après des études brillantes (quoique passablement mouvementées) dans un établissement supérieur américain, Cennyd postula au Bureau des Aurors du Ministère des Etats-Unis. Sa candidature fut rejetée par la formule pudique « Problèmes de moralité ». Le jeune homme décida de rejoindre le pays de ses parents, la Grande-Bretagne, et postula au Ministère britannique. Après avoir montré douze fois les papiers qui attestaient que oui, il était bien majeur et diplômé, il passa une batterie d’épreuves, qui achevèrent (très largement) de convaincre ses futurs employeurs.
Après une période de formation, il devint Auror titulaire à l’âge de 24 ans. D’abord employé dans la surveillance nationale, il fut détaché aux interventions spéciales dans le cadre de la coopération internationale puis employé aux « opérations spéciales ». Il a été remercié l’année dernière.
Poste Occupé : Professeur de Duels
SITUATION FAMILIALE
Sinéad et Ethan Hawk, paisibles Parisiens, sont nés tous les deux nés en Irlande. Ils se rencontrent à Dublin en 1935, alors qu’ils ont seize ans. C’est le coup de foudre. A dix-huit ans, ils se marient et s’installent, grâce à la générosité des parents de Sinéad, prospères négociants en produits de la mer. Ethan entame une carrière de journaliste et de littéraire tandis que Sinéad fréquente les cercles politiques.
En 1940, inquiets de la montée du fascisme et du développement des conflits armés, les époux vendent leurs biens, quittent l’Irlande et s’installent à Boston, où ils reprennent leurs activités. Ethan publie plusieurs recueils de poèmes à succès. En 1947, Sinéad tombe enceinte, mais la grossesse n’arrive pas à terme. En 1949 naît leur unique enfant, qu’ils baptisent Cennyd. Ethan est devenu un intellectuel et un écrivain reconnu, tandis que Sinéad a fait prospérer les biens maritaux et finance diverses organisations politiques.
Le couple est proche des Communistes. En 1952, conscients des dangers de la Guerre Froide, ils se séparent à nouveau de leurs biens et s’installent à Paris, en France, désireux de vivre dans un pays non-aligné. Après avoir reçu une lettre de Poudlard et une lettre de Salem, ils s’arrangent pour envoyer leur enfant à Salem, avec l’aide du Ministère de la Magie Américain, peu impliqué dans les confrontations des gouvernements moldus.
Sinéad et Ethan Hawk vivent actuellement à Paris. Sinéad Hawk est devenue éditrice et sa maison publie des écrits théoriques et politiques. Ethan Hawk a publié son premier recueil de poèmes en français et prépare la traduction de ses œuvres anglophones.
Cennyd voue à ses parents une affection certaine. S’il est vrai qu’il a passé l’essentiel de son adolescence séparé par un océan du couple, il leur doit une solide culture humaniste et des idéaux politiques bien ancrés. Il s’est toujours considéré privilégié d’avoir grandi dans un milieu intellectuel et aisé. Il regrette parfois que sa situation de sorcier instaure, entre lui et ses parents, une distance irréductible.
VOTRE PERSONNAGE EN QUELQUES MOTS
Il aime:
- Se battre
- Les arts et les belles lettres
- Les garçons (peut-être un peu trop)
- Les Etats-Unis (les hérauts de la Guerre Froide en moins)
- Ses parents
- Les dangers et les aventures (certainement un peu trop)
- Les débats d’idées
- Les promenades méditatives
- Cuisiner et manger
- Son indépendance (et ses anciens supérieurs s’en souviennent)
Il n'aime pas:
- Etre pris pour un élève (ce qui arrive systématiquement)
- Les conservateurs et les réactionnaires
- Etre photographié
- Porter des costumes-cravates ou des robes de sorcier officielles
- La bureaucratie et la langue-de-bois
- Corriger les copies
- Les politiciens
- Les animaux (et c’est réciproque)
- L’idée de vieillir (les mauvaises langues diront qu’il a de la marge)
- Les élèves paresseux (vous voilà prévenus)
Les cinq objets dont votre personnage ne peut pas se passer:
- Sa baguette magique (sans blague)
- Son magnifique manteau noir aux poches magiquement approfondies qui fait, il en est sûr, tout son charme (mais, hélas, ne le vieillit pas)
- Son écharpe, parce qu’il faut tout le temps froid, dans ce satané pays (des propos qui n’engagent que lui)
- Ses paquets de copies (hélas)
- Sa bibliothèque (qui fait beaucoup plus qu’un objet, certes)
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Regardez cet étudiant, assis sur un banc, en train de lire un livre. N’a-t-il pas l’air parfaitement angélique ? Il a le charme innocent des premières années. Allez donc lui dire combien vous le trouvez attendrissant, avec son air concentré et les mèches de cheveux qui barrent son regard. Mais avant tout chose, veillez à vérifier que l’infirmerie est ouverte. On ne sait jamais.
Cennyd est ce que l’on pourrait pudiquement appeler un « électron libre », ce que ses professeurs ont qualifié de « petit génie incontrôlable » et ce que ses supérieurs ont décrit comme « le stéréotype de l’Auror : doué pour tout, surtout pour créer des ennuis ». Cennyd est un jeune homme vif, créatif et peu porté à se satisfaire du quotidien ; aimant la nouveauté et ne craignant guère le danger, il fait figure de tête brûlée.
Comme bien des Aurors, Cennyd se caractérise par une détermination qui frôle parfois l’obstination impitoyable, un sang-froid à toute épreuve (du moins sur le terrain) et un sens aigu de la tactique et de la stratégie. Réputé pour sa propension à résoudre les crises atypiques, Cennyd a fait figure, pendant toute la durée de sa carrière au Bureau, d’agent de terrain exemplaire.
Mais son comportement en dehors des batailles et des missions est loin de faire l’unanimité. Elevé dans un univers ultra-progressiste et intellectuel, bercé par les débats et les campagnes pour la tolérance, la transparence et la démocratie, Cennyd éprouve d’immenses difficultés à s’intégrer dans un monde magique encore très conservateur et aristocratique. Peu doué pour se soumettre à l’autorité, son insubordination chronique n’a pas joué un médiocre rôle dans son éviction du Ministère.
Avec les étudiants, il se montre exigeant et pédagogue. Persuadé que les duels requièrent de solides connaissances théoriques, il n’hésite pas à noyer ses élèves sous les notes de lecture, les dissertations et les dossiers, quoiqu’il déteste les heures de correction que les travails rendus impliquent. Il les récompense cependant par des heures d’exercices pratiques un peu échevelées et, pour les plus tempérés d’entre eux, intimidantes.
Intéressé plutôt par les élèves qui échouent que par les excellents éléments, Cennyd s’emploie à cacher son tempérament altruiste et généreux sous un air d’aventurier viril qui ne fait absolument pas illusion. Soucieux des autres, et particulièrement de ceux qui lui paraissent être dans une situation de faiblesse, il se fait souvent informel et proche de ses étudiants.
Cette dévotion presque totale à son travail a laissé sa vie personnelle dans le chaos. Rarement chez lui, toujours à droite, à gauche, Cennyd noue de multiples connaissances mais se livre mal aisément. Convaincu de n’avoir rien de très intéressant à raconter sur son propre compte et que sa personnalité ne présente pas un très grand intérêt, il se contente de réponses vagues et parfois un peu mélancoliques, sans qu’il sache très bien lui-même la raison de cette tristesse.
Côté sentimental, les choses sont compliquées. Cennyd a bataillé pendant son adolescence avec son homosexualité, encore considérée, en 1977, comme une maladie mentale (quand elle n’est pas un crime ou un blasphème aux yeux de certains). Si depuis le jeune homme s’est accepté et a activement rattrapé le temps perdu, la société est loin d’avoir fait le même progrès et pour l’heure, pas de futur fiancé en vue. Mais de toute façon, entre la réunion internationale des Aurors, la copie à corriger, les amis New-Yorkais en visite, il n’a pas le temps. On a les excuses qu’on peut.
DESCRIPTION PHYSIQUE
Quand vous lisez dans les journaux qu’un Auror a appréhendé trois dangereux suspects après une bataille d’une violence particulière ou que vous entendez dans les couloirs des étudiants se plaindre de leurs contusions après les cours de duels, vous ne vous attendez pas à ce que ces histoires concernent celui qui se présente à vous sous le nom de Cennyd Hawk.
Cennyd est un ange. Ou alors, il y ressemble beaucoup. Des cheveux blonds, de grands yeux bleus clairs, des traits fins et, selon les observateurs extérieurs (et calomnieux, selon lui), un air innocent et un peu égaré : Cennyd a beau avoir le caractère-type de l’Auror incontrôlable, il n’en a certes pas le physique. On le verrait beaucoup plus en train d’étudier le théâtre ou les runes.
Il n’est plus frêle depuis longtemps, parce que le terrain, bien sûr, a ses exigences, mais il est loin des montagnes de muscles qu’il a pu côtoyer au Bureau. Avec son mètre soixante-dix (enfin, disons, presque, on ne va pas chipoter !), ses doigts de pianiste et son air juvénile, Cennyd n’est pas exactement fait pour impressionner par sa présence, ce qui empêche un peu de le prendre au sérieux (pendant les cinq premières minutes).
Rassurez-vous cependant, ce corps à l’apparence fragile fonctionne redoutablement bien. Pour survivre dans un métier si dangereux, Cennyd s’est maintenu dans une parfaite condition physique : respiration, rythme cardiaque, tension nerveuse, réflexes, perceptions sensorielles, rien à reprendre. Le jeune homme n’a jamais eu le moindre problème avec les nombreuses évaluations physiques du Ministère.
En dehors d’une allergie à l’or (ce qui n’est pas dramatique, avouons-le) et d’une propension aux migraines, Cennyd ne se connaît pas de problèmes médicaux particuliers.
HISTOIRE
— Je peux voir une carte d’identité ?
— Pardon ?Le tenancier du Chaudron Baveur fourra le torchon dont il se servait depuis quelques minutes pour essuyer les verres et se pencha au-dessus du comptoir, pour plonger un regard autoritaire dans les yeux de celui qu’il supposait être un adolescent — à cette exception prêt que les adolescents n’avaient, en général, pas l’air si sûr d’eux quand il leur demandait un justificatif d’âge.
— On ne sert pas d’alcool au moins de dix-huit ans.Cennyd poussa un long soupir et désigna d’un geste de tête la séduisante jeune femme qui attendait, assise à la table qu’il venait de quitter.
— La vodka, c’est pas pour moi, c’est pour mon amie.Le tenancier posa les yeux sur l’amie en question et son regard s’attarda quelques instants sur la poitrine de la jeune femme, avant de revenir sur le pseudo-adolescent.
— T’es pas un peu jeune pour ça ?Au bord de l’explosion, Cennyd fouilla dans sa poche, sortit une carte parcheminée où s’étageaient les mots « Cennyd Hawk — Professeur de Duel — Saint Barnaby », à côté d’une photographie où l’on reconnaissait immanquablement l’intéressé, quoique son double sur le cliché semblât s’ingénier à échapper à l’objectif. Le tenancier regarda alternativement la photographie et Cennyd, avec une palpable perplexité, avant d’empocher la monnaie et de tendre les verres, en marmonnant de vagues excuses.
Une fois sa place regagnée, Cennyd poussa la vodka vers son amie et but une gorgée de son jus de citrouille. Il murmura en allemand :
— J’ai cru que j’allais l’tuer.La jeune femme répondit dans la même langue, mais avec un accent bien plus authentique que le sien :
— Pas sûr que ce soit légal.
— Hmm.
— Alors ?
— Alors quoi ?
— C’est comment ?
— Ca va. Un peu trop sucré.
— Pas le jus, crétin. Saint Bornaby.
— Barnaby. C’est… Ça peut aller.Cennyd faisait tourner machinalement entre ses doigts le gobelet en terre cuite dans lequel oscillait le jus de citrouille, d’un air un peu mélancolique. Il n’était pas besoin d’être legilimens pour lire dans ses pensées.
— Tu pourrais écrire directement au Ministre. Pour récupérer ton poste au Bureau.Le jeune homme haussa les épaules et répondit avec amertume :
— Pour dire quoi ? Monsieur le Ministre, le Directeur du Bureau des Aurors a découvert que j’aimais me faire prendre par derrière et a décidé de me licencier. Mes respects, Cennyd.
— Parle pas comme ça.
— Quoi ?
— C’est vulgaire.
— Paraît que j’suis malade et immoral. J’peux bien être vulgaire en plus.La jeune femme esquissa une moue attristée et, sur un ton de doux reproche, murmura :
— J’y suis pour rien, moi. T’énerve pas.
— …désolé, Johanna.Cennyd releva vers elle ses yeux d’un bleu angélique et lui adressa un sourire navré. Johanna revint à la charge :
— Tu pourrais venir travailler chez nous. On a coopéré plein de fois ensemble. Ils te connaissent.
— J’suis pas Allemand.
— Ça peut s’arranger…Cennyd souffla sur une mèche de cheveux qui entravait son regard et secoua la tête (de sorte que la mèche retomba, bien entendu, devant ses yeux).
— Je suis bien à Barnaby, tu sais. C’est juste cette histoire au Bureau qui a du mal à passer. Mais je suis bien à Barnaby.
— T’as rencontré des gens ?
— C’t’une école. C’est un peu obligé.
— Je veux dire, quelqu’un. Tu as rencontré quelqu’un ?Cennyd baissa à nouveau les yeux, but une nouvelle gorgée et, d’un air faussement dégagé, interrogea :
— J’peux voir le dossier ?La jeune femme soupira mais, à l’évidence, il n’y avait rien de plus à tirer de son interlocuteur. Elle le connaissait depuis des années désormais et elle pouvait compter sur les doigts d’une seule main les occasions où il s’était confié à elle, et encore en termes très vagues. Ce n’était pas qu’il ne lui fît pas confiance : le danger avait noué entre eux des liens indéfectibles. Mais Cennyd était aussi fuyant dans sa vie privée qu’intrépide sur le terrain.
Elle poussa un dossier vers lui. Le jeune homme l’ouvrit et observa la photographie sombre du colosse qui le regardait d’un air mauvais.
— Alors ?
— Ouais. Anton Kalov. J’l’ai rencontré en 75 en Serbie, pour l’opération Cassiopée, du cartel qui enlevait les enfants pour les rituels.
— Je m’souviens oui. Une coopération Angleterre-France-Russie.
— C’est ça. Je les poursuivais dans une forêt, lui et un complice. J’avais cassé les deux jambes d’Anton, à un moment, et franchement, j’croyais qu’il était mort et j’suis parti à la poursuite de l’autre. J’ai attrapé le second, je l’ai filé aux Russes et quand j’suis revenu repêcher Anton, il avait disparu.
— T’as des détails ?
— Pas vraiment. Il récupérait les mômes dans un port sur la côte, il les faisait passer en Italie. C’est pas une lumière, tu le verras pas briller en métamorphose, mais c’est une brute et il est dangereux. Il est en Allemagne ?
— Il semblerait.Johanna avait l’air embarrassée.
— Jo ? Qu’est-ce qu’il y a ?
— Cennyd. C’est un lycan.Un lourd silence s’installa à la table pendant que l’ex-Auror britannique fouillait ses souvenirs. D’une voix où l’inquiétude était sensible, l’Allemande interrogea :
— Il t’a mordu ?
— Non. Je suis sûr que non. Et puis c’était il y a deux ans.
— Tu me le dirais, sinon ?
— Evidemment, Jo’.Surtout, il essayait de ne pas le regretter — parce que peut-être qu’en étant un loup-garou, il aurait finalement l’air un peu plus viril. Il referma le dossier après en avoir parcouru les différentes pièces, le repoussa vers son amie et la conversation reprit sur des bases plus joyeuses : les parents, les dernières vacances (passées à remplir des rapports pour l’une et faire le plan des prochains cours pour l’autre), les derniers résultats de Quidditch.
Et pendant ce temps-là, le tavernier marmonnait :
— Professeur, non mais j’vous en donnerais des professeurs… INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
Votre personnage séjourne-t-il au collège ou au village la semaine et le
week-end? : Au collège.
Votre personnage possède-t-il un animal de compagnie? : Non.
Quel serait le patronus de votre personnage? Un cheval. Et oui, c’est TRÈS viril. Non mais.
Autre informations supplémentaires à fournir? : Rien de particulier.
HORS RP
- Comment avez-vous connu le forum :
Partenaire d’un partenaire d’un partenaire
- Votre âge :
23 ans
- Suggestions et commentaires :
Aucun
- Votre plat préféré :
Crêpe complète
- Une dernière chose ?
Euh. Non.