Mercredi 18 avril 1977, début de soirée (après 18h)
Température : Un vent glaciale souffle à l'extérieur et une pluie torrentielle semble ne pas vouloir finir

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Les pas de Yasmine s’enfonçaient dans le sable avec régularité et la jeune femme poursuivait sa route avec détermination malgré la pluie qui fouettait son visage et le vent qui la glaçait par moment. Elle avait eu besoin de quitter l’enceinte du collège suite à cette humiliation qu’elle avait subie durant le cours de psychomagie. Ce cours, donné par un chimpanzé roux, était son pire cauchemar. Outre le fait que la matière en elle-même était difficile, le vieux professeur ridé et dont les yeux semblaient enfoncés dans son crâne était d’un ennui incroyable. L’aigle fière repensait avec amertume à ce cours qui s’était déroulé plus tôt dans l’après-midi et durant lequel elle n’avait pas réussi à réprimer un baillement alors que l’ignoble professeur expliquait pour la vingtième fois un concept parce que les étudiants ne l’avait pas saisi.

*Ce n’était pourtant pas si complexe que cela* pensa-t-elle en donnant un coup de pied rageur dans le sable *Il suffisait d’avoir fait les lectures et d’être attentif!*

Yasmine se souvenait très bien du regard mécontent qu’avait tourné vers elle l’enseignant avant de lui demander si elle croyait pouvoir donner le cours mieux que lui-même s’il l’ennuyait. L’étudiante avait entendu les ricanements de ses compagnons de classe en tentant de se faire toute petite sur sa chaise.

"Je suis désolée professeur" avait-elle murmuré "Je ne voulais pas vous interrompre ni vous déranger..."

Le vieil homme s’était pourtant dirigé vers elle avant de l’inviter à se lever et de prendre sa place à la table de travail.

"Vous trouverez le plan de cours sur mon bureau" avait-il dit simplement "Bonne chance professeur Knight."

La jeune étudiante de NIMH s’était donc dirigé vers le devant de la salle de cours d’un pas tremblant et avait jeté un coup d’œil au plan de cours en frissonnant d’angoisse. Elle ? Professeur d’un jour!? Misère. Elle avait donc repris le plan de cours là où son prédesseur l’avait abandonné en essayant d’expliquer le foutu concept. Elle s’en sortait assez bien jusqu’à ce que le vieil homme ne lève la main pour poser une question jouant à merveille le rôle d’un étudiant emmerdeur.

Elle secoua la tête, frustrée de la suite des événements et de sa piètre performance de pédagogue. Le vieux professeur s’était finalement relevé après 45 minutes pour reprendre sa place devant en souriant triomphalement à Yasmine qui était retourné à sa place en refoulant des larmes d’humiliation.

*Sale connard* pensa-t-elle furieusement alors que la pluie glaciale avait terminé de tremper entièrement ses vêtements.

Transpercée par le froid, elle regarda autour d’elle. Elle avait marché sans regarder où elle allait en suivant simplement la berge laissant son regard se perdre par moment dans les vagues furieuses qui venaient frapper le rivage. En regardant au alentour, Yasmine apercut le phare qui était à quelques dizaines de mètres d’elle maintenant. Elle y courut en priant pour que les portes n’en soient pas verrouillées.

En tremblant, la future médicomage tourna la poignée de l’immense porte qui, heureusement, était déverouillée. Elle entra et, après avoir pris le temps de vérifier qu’il était exempt de toute présence humaine, enleva sa jupe dont le tissu noir ligné verticalement de petites lignes argentées collait à ses cuisses. Elle la déposa sur le dossier d’une chaise avant de retirer de la même manière son chemisier rouge carmin et de le déposer sur le dossier d’une autre chaise. Elle regarda autour, légèrement inquiète que quelqu’un puisse venir en ces lieux, avant de retirer ses sous-vêtements qu’elle posa sur la table qui se trouvait dans la pièce. Entièrement nue, elle s’assit sur une chaise en tremblant et prit sa baguette pour lancer quelques sortilèges qui lui permettraient de trouver de la chaleur et elle alluma la lampe à l’huile qui se trouvait sur la table.

Alors que Yasmine était assise, nue, et faisait sécher lentement ses vêtements à coups de sortilèges, elle entendit des craquements et des bruits de pas à l’extérieur. Morte de peur à l’idée de se retrouver face-à-face avec quelqu’un alors qu’elle était dans cette état de complète nudité, elle tenta de se cacher sommairement tandis que la porte semblait s’ouvrir...



(j'ai édité pour des raisons de respect de mon horaire de cours.. le cours de psychomagie étant en fin d'après-midi le mercredi à mon horaire)

Yasmine était tétanisée par la peur en voyant la porte s’ouvrir et un jeune homme entrer. Jeune homme qu’il ne lui fallut qu’une seconde pour reconnaître.

*Juste Ciel! Damn... Loïc! Et j’ai l’air de quoi totalement nue comme cela! Quelle idiote!* pensa-t-elle en jurant intérieurement contre elle-même.

Pourquoi ces sortilèges ne fonctionnaient pas vraiment! Pourquoi n’en avait-elle pas retenu de plus puissants! Alors qu’elle tempêtait intérieurement contre elle, elle entendit le CEART jurer alors qu’il levait les yeux au ciel et la traiter d’exhibitionniste en lui demandant de se revêtir.

- Grand Dieu Loïc croyez-vous que je me trouve ainsi en ces lieux par plaisir!?, dit-elle en prenant rapidement ses sous-vêtements humides entre ses doigts engourdis par le froid.

Sa voix elle-même tremblait tandis que le froid s’insinuait encore et toujours dans chaque recoin de son corps. Elle remit difficilement ses sous-vêtements avant de se retourner vers son pantalon et son bustier afin de les revêtir également. Ses vêtements encore trempés et froids lui collèrent instantanément au corps aussitôt qu’elle les eut mis et la jeune femme se remit à frissonner encore davantage. La NIHM se retourna vers Loïc et sourit en tentant de trouver un brin de chaleur dans ses bras croisés sur sa poitrine.

- Ça vous va... ainsi ?, dit-elle en se retrouvant encore aux prises avec de puissants frissons qui lui traversaient le dos chaque seconde.

La pluie et le vent avaient été terriblement froids et, maintenant, elle peinait à se réchauffer... encore pire désormais qu’elle devait endurer ses vêtements glacés et qu’elle n’osait fouiller le phare à la recherche de quoi se réchauffer. C’était la première fois qu’elle se retrouvait en ses lieux et elle ne souhaitait pas être prise par le gardien de l’endroit à fouiller dans ses affaires. Yasmine endurerait... et se retrouverait avec un bon gros rhume sans nul doute! Elle regarda son bustier et ses pantalons lamentablement collés à sa peau en s’en voulant de s’être retrouvée prise dans la pluie et d’avoir été découverte dans cet état par le CEART.

L’anglo-égyptienne se retourna vers la chaise qu’elle avait quittée quelques minutes plus tôt et s’y installa de nouveau en cherchant un moyen d’obtenir de la chaleur sans risquer de ruiner le mobilier du phare.

- Il fait... tellement froid... Que faisiez-vous dehors Loïc ?, demanda-t-elle doucement en tentant de retenir ses dents de claquer.

*Au moins, je ne suis pas la seule folle à sortir par un temps de chien!* pensa-t-elle en regardant le jeune homme et en ne pouvant pas s’empêcher d’admirer le torse qu’elle pouvait voir tant au niveau des boutons qu’il venait de détacher que du reste où la chemise était collée par la pluie sur la peau de l’étudiant.

(HJ : Désolée pour la longueur... je me remets lentement au rp...)

Loïc ne bougeait pas. Les yeux fixant avec une intensité presque exagéré le plafond du phare. Il pouvait sentir dans la salle humide une certaine tension entre les deux êtres présents. Sur le coup, le jeune homme n'avait absolument pas reconnu l'étudiante qui s'y trouvait, nue comme une... comme une femme nue! Autant dire les choses comme elles étaient après tout.

- Grand Dieu Loïc croyez-vous que je me trouve ainsi en ces lieux par plaisir!?

Le ceart fronça des sourcils. Cette voix, il la connaissait plutôt bien, depuis plusieurs années d'ailleurs, une voix qu'il aurait été difficile de ne pas mettre rapidement le doigt dessus. Surpris, il se retourna pour regarder Yasmine, avant de se retourner promptement, ayant pratiquement déjà oublié que la jeune femme se trouvait dans le costume d'Ève. La jeune Nimh à quelques mètres de lui l'avait vraisemblablement reconnu bien avant lui et il l'a senti se déplacer dans la pièce. Il attendit encore quelques instants, se demandant visiblement ce qu'il faisait encore dans le phare... mais avant qu'il n'ait le temps de tourner les talons, ou même de simplement annoncer qu'il quittait le phare pour la laisser seule... Puisqu'elle était là, avant lui, la brunette le prit de court.

- Ça vous va... ainsi ?

Loïc se retourna enfin pour poser son regard sur la jeune femme. Il avait un de ces rares sourires amusés qui retroussait légèrement le coin de ses lèvres. Il laissa son regard parcourir, cette fois sans embarra le corps de la jeune femme maintenant habillée, mais visiblement grelottante encore. Elle se retourna vers sa chaise et y prit place sans plus de manière.

- Il fait... tellement froid... Que faisiez-vous dehors Loïc ?

- Depuis quand tu me vouvoies Knight? Et puis, pourquoi tu ne m'as simplement pas lancé un sort pour me foutre à la porte? J'aurais compris tu sais. Maintenant t'as l'air d'un petit glaçon.

Il se déplaça habilement au travers du phare, se mettant à chercher quelque chose pour couvrir la jeune anglo-égyptienne qui grelottait dans le coin de la pièce. Fouinant sans aucune gêne dans les armoires, penderie ou tiroir du vieux Cullum. L'ancêtre ne lui en tiendrait certainement pas rigueur, surtout si c'était pour venir en aide à une demoiselle en détresse. Dieu que ce vieillot était vieux jeux! En même temps... vieux... gâteaux... ancestral, c'était certain qu'il ne pouvait qu'être vieux jeux!

Loïc rit doucement pour lui-même avant de finalement répondre à Yasmine, qui attendait vraisemblablement toujours sa réponse. Il continuait tout de même de tourner autour de la pièce à la recherche d'une courte pointe, qu'il savait quelque part.

- Je faisais ma course matinale. La plongée, étant franchement déconseiller en ce temps de chien... puisque je tiens à la vie minimalement, je suis allé courir. Je m'attendais à retrouver Cullum ici, pour une partie d'échec, mais c'est sur toi que je suis tombé!

Le ceart retint de juste une exclamation de satisfaction alors qu'il mettait finalement la main sur la courtepointe et la montra à Yasmine. Celle-ci avait sans l'ombre d'un doute extrêmement froid et ce n'était pas lui, et ses vêtements complètement trempés, qui auraient pu le venir en aide. Il la suspendit au bout de ses bras et fit un clin d'oeil à la brunette.

- Et si maintenant tu retirais les atrocités qui te collent au corps et qui vont, parallèlement à ça, te donner la crève, pour plutôt venir t'enrouler dans ce truc. Je ne voudrais pas avoir ta mort sur la conscience tu vois.

Le jeune homme lui fit un sourire charmeur et détourna la tête avant de fermer les yeux, pour lui montrer toute la bonne foi dont il était rempli. Sincèrement... une fille qui grelotte, ça ne se laisse pas comme ça. Surtout, qu'aurait-dit sa mère si elle avait eu le malheur d'apprendre que son fils, qu'elle avait mis tant d'effort à élever, avait laissé une demoiselle complètement trempée! Elle lui aurait sûrement tiré les oreilles une bonne vingtaine de fois, juste avant de lui avoir fait le regard qui tue de la maman qui a honte de l'attitude de son fils.

Malgré que lui-même n'ait pas très chaud, le bien-être des dames passaient bien avant celui de l'homme. Et puis il finirait bien par sécher... les sortilèges n'étaient certes, absolument pas efficace en ce temps particulièrement humide, mais, d'une manière ou d'une autre, il retournerait dehors, alors à quoi bon.

- Eh puis, tu me dis, toi qu'est-ce que tu faisais ici, toute seule avec un temps pareil?

- Depuis quand tu me vouvoies Knight? Et puis, pourquoi tu ne m'as simplement pas lancé un sort pour me foutre à la porte? J'aurais compris tu sais. Maintenant t'as l'air d'un petit glaçon.

Yasmine regarda Loïc sans sourire. Se faire appeler uniquement par son nom de famille, elle détestait cela au plus haut point! Était-ce si difficile de dire Yasmine!? Non, ce n’était pas complexe, mais plusieurs ne se donnaient pas la peine de le faire. Grelottante et exaspérée par la température extérieure et le fait qu’elle risquait de faire une crise d’angoisse si la situation ne se calmait pas à l’extérieur, la jeune femme rétorqua brusquement.

- Je te vouvoie depuis que tu l’as fait toi-même, Portlock!, elle détestait utiliser uniquement le nom de famille des gens pour s’adresser à eux, mais elle l’avait fait d’instinct, trop tannée de se faire appeler Knight. Et je n’ai pas pensé à te foutre à la porte c’est tout! J’ai beau connaître la magie, je ne l’utilise pas tout le temps. Je préfère l’utiliser avec parcimonie et tenter de résoudre les situations d’abord et avant tout sans magie.

Elle regarda Loïc se déplacer dans la pièce en tentant de se réchauffer en resserrant ses bras autour de ses jambes et en posant sa tête sur ses genoux. Sans succès. La chaleur était bien loin quand on portait des vêtements encore trempés. La future médicomage écouta la réponse du jeune homme à sa question en souriant. Il s’entraînait et faisait de la course à pied, voilà pourquoi il avait ce corps. Yasmine sourit doucement en entendant la satisfaction du CEART et en le voyant brandir une courtepointe dont les couleurs auraient pu être plus jolies, mais qui semblait prometteuse de chaleur.

- Et si maintenant tu retirais les atrocités qui te collent au corps et qui vont, parallèlement à ça, te donner la crève, pour plutôt venir t'enrouler dans ce truc. Je ne voudrais pas avoir ta mort sur la conscience tu vois.

Quel sens du devoir! Quel charme! Superbe déclaration... Yasmine aurait préféré, dans son esprit, une déclaration enflammée dans laquelle il l’aurait invitée à se blottir entre ses bras, lui aurait chuchoté de douces paroles à l’oreille... Enfin, ce n’était pas le cas et il n’avait pas été des plus romantiques.

- Oui... bo... bonne idée..., dit Yasmine en commençant sans cérémonie et sans gêne véritable à retirer – une nouvelle fois – ses vêtements tout froids.

Chaque vêtement retiré trouva sa place prestement sur la table car la jeune femme les jetait tout simplement loin d’elle. Une fois nue, la NIMH courut prendre sa place dans la couverture pour gagner un peu de chaleur. Libérant les mains de l’étudiant, elle ramassa la couverture et l’entoura autour d’elle cachant ainsi ses formes.

- Tu ne dois pas avoir très chaud toi non plus, tu devrais peut-être te trouver une couverture aussi... ou encore venir te réchauffer avec moi...

Elle avait parlé d’une voix suave et charmeuse non sans plus lancer, à son tour, un clin d’œil. Yasmine n’avait pas vraiment beaucoup d’expérience en l’air de charmer les gens, seulement avec Walter et avec son vieil ami d’enfance... Alistair... c’était il y avait tant d’années avant que les vieilles disputes ne viennent tout détruire entre eux en les séparant à jamais. Mais elle n’avait jamais chercher à le charmer vraiment, c’était si naturel à cette époque... si enfantin aussi... de simples jeux d’enfant. Cependant, avec le temps, en le revoyant à Poudlard, elle avait dû s’avouer que les jeux et les promesses d’enfants étaient bien loin et que l’amitié qu’ils avaient partagé était, pour elle, toujours vivant malgré les disputes et la rancune qu’elle avait ressenti pendant quelques années.

- Eh puis, tu me dis, toi qu'est-ce que tu faisais ici, toute seule avec un temps pareil?

- J’avais simplement besoin de quitter l’enceinte du collège afin de me changer les idées..., il pleuvait doucement quand je suis partie, mais la pluie s’est mise à s’affoler et à se faire torrentielle..., expliqua-t-elle doucement. Et, maintenant, l’orage menace!

Yasmine posa son regard sur Loïc en souriant et, en maintenant la courtepointe fermée sur elle d’une main, elle déboutonna quelques boutons de la chemise du jeune homme afin de la lui retirer.

[HJ : Désolée du délai cher Loïc.... j'ai eu un dur été]

Ses vêtements lui collaient à la peau, mais au fond il s’en fichait un peu, il était partie dehors, pleinement conscient de la température et l’assumait pleinement. Après tout, il adorait l’eau, la pluie n’était rien d’autre que de l’eau. Certes, tous ses muscles étaient à l’affut du moindre mouvement de ses vêtements trempé contre son épiderme, une sorte d’agression, une sensation bien étrange lorsqu’il y repensait. Il se trouvait maintenant au milieu du phare, avec Knight, à l’écouter se plaindre contre le fait qu’il l’appel par son nom de famille… Pourtant il était coutume d’appeler toute connaissance ainsi, pourquoi devait-il en faire autrement avec la brunette qu’il ne connaissait pas très bien. Il aurait très bien compris la frustration si cette déclaration était venue d’Elerina… de son frère, enfin, des gens qu’il voyait régulièrement, avec qui il était particulièrement proche… pourtant il croyait que le privilège des prénoms venait avec les années, non pas avec le premier venu!

Il ne déclara pourtant rien de toutes ces pensées à la brunette, vraisemblablement elle était à vif et il n’avait nullement envi de servir de punching ball à une fille trop émotive… et encore moins le goût de la voir tomber en larme devant lui. Nom d’une pipe que ces dames étaient complexes à comprendre, à cerner. Loïc se contenta donc de laisser Yasmine s’exprimer, alors qu’il avait les deux bras tendu devant lui pour empêcher la jeune femme de s’exposer nue devant lui.

- Tu ne dois pas avoir très chaud toi non plus, tu devrais peut-être te trouver une couverture aussi... ou encore venir te réchauffer avec moi...

Certes, il commençait à faire froid, mais il pouvait sentir la chaleur de son corps absorbé par ses vêtements, bon, rien de bien confortable, mais il était un homme, il n’allait tout de même pas dire qu’il avait besoin lui aussi de s’enrouler dans une couverture, surtout qu’il doutait grandement que le vieux Cullum garde plus d’une couverture dans son phare. Il secoua donc négativement la tête à l’offre de Yasmine, lui offrant comme réponse un sourire charmeur. Non, tout ça était loins d'être une bonne idée, elle nue sous cette couverture et lui trempé. Tout ça dégénérerait certainement et il n'avait pas l'intention que cela arrive. Il aimait avoir le contrôle.

Il espérait sincèrement qu'elle ne le prendrait pas mal... car l'avait-il dit, il gérait bien mal les crises de larmes... ou de fureur, ou en fait toutes les formes de crise tout court ! Naturellement il mit la main à la poche arrière de son pantalon, là ou se trouvait normalement sa baguette... qui n'était évidemment pas là. Exaspéré, il retient un soupire pour ne pas donner de fausse illusion. Il avait délibérément laissé sa douce dans son dortoir, jugeant que, courir ne nécessitait pas, et de loin même, la présence de sa baguette. Maintenant, il regrettait amèrement d'avoir prit cette décision. Tout en s'avançant vers lui, Yasmine continuait de parler :

- J’avais simplement besoin de quitter l’enceinte du collège afin de me changer les idées..., il pleuvait doucement quand je suis partie, mais la pluie s’est mise à s’affoler et à se faire torrentielle...et, maintenant, l’orage menace!

Loïc hocha la tête, montrant qu'il était attentif à ce que racontait la jeune femme. Pourtant ses yeux était fixés sur celle-ci qui marchait vers lui, d'un pas, il imaginait, qui se voulait attirant ? Était-ce vraiment le cas, était-ce simplement lui qui se faisait cette idée simplement car il la savait dans son plus simple appareil sous cette couverture ? Pourtant, lorsque les mains de la Nihm s’arrêtèrent sur le haut de sa chemise, déjà déboutonné, pour continuer le travail, Loïc eu des difficultés à croire que la jeune femme en face de lui faisait sa de manière chaste et pur, visiblement... elle semblait avoir une idée derrière la tête et le Ceart n'était pas certain s'il voulait savoir ce qu'elle était. Il l'a laissa pourtant faire, ayant bien peu envi de contrarier la jeune femme, la fixant avec un drôle d'air :

- Je vous dérange peut-être Miss ?

En fait, il ne pouvait sincèrement qu'être amusé par la situation, malgré son incompréhension. Lentement, il leva la main pour capturer celle, glacial, de la brunette, un sourire était né sur ces lèvres, entre celui du charmeur et celui de l'amusement. Merlin, que faisait-il encore là ? Il se retrouvait présentement la chemise complètement ouverte devant Yasmine. Il n'était pas inconfortable, ou quoi que ce soit... simplement curieux. L'air ambiant frais vînt s'immiscer contre sa beau jusqu'alors brûlante et Loïc ne put retenir, à contrecœur, un frisson.

- Et si tu... usais de ta baguette, plutôt, pour nous sécher ?

Il avait gardé la main de la brunette entre ses doigts, pas tant pour diminuer l'espace entre eux, que pour l'empêcher de faire un autre mouvement qu'elle aurait pu regretter. Qu'en savait-il après tout. Malgré tout, la voix de la politesse lui rappelait encore une fois... ne jamais contrarier une femme lorsqu'elle sait ce qu'elle veut.


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[hj : Je dis ça comme ça, mais j'espère que Yasmine va trouver une bonne excuse pour ne pas utiliser sa baguette sinon ça va devenir un peu ennuyant ]