Baguette en bois de hêtre de 21 centimètres, souple, avec crin de licorne, qui diffuse une agréable chaleur dans le bras de son propriétaire et qui relâche des étincelles violettes lorsqu'Ethan est à bout émotionnellement.

École élémentaire: Charlesbourg-Royal College
   
Résultats des ASPIC:
Astronomie : Effort Exceptionnel
Soins aux créatures magiques : Optimal
Sortilèges : Acceptable
Défense contre les forces du Mal : Acceptable
Botanique : Optimal
Histoire de la magie : Acceptable
Potions : Optimal
Métamorphose : Effort Exceptionnel
Arithmancie : Acceptable
Étude des Runes : Effort Exceptionnel


   
Domaine d'études & cours à option choisi: Nimh option psychomagie

Année d'Étude en cours: 2ème année Maestria
   
Cours Optionnel hors programme: Magie animale
   
Aspiration(s) académique(s): Soigneur de créatures magiques & d’animaux
   
Extra-scolaire et implications: Soigne volontiers les animaux blessés qu’on ramène chez lui sans contrepartie pécunière.
   

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’Ethan est à la base un enfant unique et que ses parents sont morts. Lorsque l’accident est arrivé, Ethan n’était pas encore majeur, et il a été envoyé chez son oncle et sa tante en Angleterre lorsqu’il avait 16 ans et fait la connaissance de sa cousine Wilfra. Il entretient des relations très houleuses avec ses tuteurs et déteste particulièrement sa cousine du même âge qui lui a fait vivre un enfer tout le temps où il était au manoir familial. Ses tuteurs sont des sang-mêlés d’une ancienne famille croisée avec des sang-purs et ils ont essayé par tous les moyens de s’accorder les faveurs des mangemorts, allant jusqu’à vendre le don de leur nouveau “protégé”. C’est après un an de calvaire et de catastrophes en tous genres qu’Ethan a décidé de quitter ce trou de cinglés et qu’il est parti en études. Tout s’est bien passé jusqu’à ce qu’Ethan crée une bagarre dans son ancienne facultée, très réputée, et qu’il s’en fasse virer. N’ayant plus de contact avec son oncle et sa tante, car trop dangereux pour lui, Ethan s’est réfugié à St-Barnaby là où personne ne viendra le chercher, et compte sur les économies restantes de sa famille Canadienne pour l’appuyer.

Il aime:
 

     
• Les animaux

     
• La musique

     
• L’herbe magique

     
• Les gens heureux

     
• Le thé au citron

     
• Les feux de cheminées

     
• Le yoga

     
• Les blondes

     
• L’encens

     
• Se maîtriser

 

   
Il n'aime pas:
 

     
• Les grandes foules

     
• Les émotions négatives

     
• La violence

     
• Perdre contrôle

     
• Les plats épicés

     
• L’intolérance

     
• Les mangemorts

     
• Qu’on le prenne pour un monstre

     
• Les starlettes et les allumeuses

     
• L’impuissance

 

   

   
Les cinq objets dont votre personnage ne peut pas se passer:
 

     
• Sa guitare

     
• Un sac rempli de baumes, de fioles et de potions

     
• Son herbe magique et sa drogue en général

     
• D’écrits de Tolkien

     
• D’une paire de lunettes à monture épaisse noire

 

   

Ethan a un tempérament très doux et contrôlé, on ne le verra que rarement s'énerver, son but étant que chacun ait le droit à sa paix intérieure et à son petit bonheur. Il est très altruiste bien que mal à l'aise en société en la présence de grandes assemblées, il essaie toujours d'aider son prochain même si on ne lui en a pas fait la demande, son grand cœur ne peut rester de marbre face à quelqu'un de malheureux ou face à un animal blessé car son don fait qu'il partage leur douleur. Il se drogue continuellement pour essayer de faire taire son don et de tenir davantage en face des gens, ce qui lui donne un air de paumé dans la lune, à moitié défoncé, même s’il s’en cache bien. C'est un garçon droit et juste, qui a tendance à ravaler son honnêteté pour ne pas blesser son entourage. Il est doux et tendre envers ses proches, compréhensif et solidaire, il ne jugera jamais quelqu'un et ne cherchera jamais à l'influencer pour arriver à ses fins. Au contraire, s’il vient à perdre le contrôle, mieux vaut ne pas le chercher : Bien que cela le dégoûte, il a tendance à devenir extrêmement violent et à créer des bagarres sur son chemin, difficile de le calmer dans ces conditions puisque lui-même ne sait même plus ce qu’il fait, ayant perdu tout sens commun, les émotions l’ayant complètement court-circuité le cerveau pour un temps. Un dicton qu’il utilise toujours : “Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse.”

Ethan n'est pas aussi grand que d'autres jeunes hommes puisqu'il mesure un mètre soixante-dix neuf, ce qui néanmoins lui convient tout à fait puisqu'il n'a pas envie d'être un géant. Sa carrure n'est pas vraiment imposante et à défaut de ne pas être tout en muscles, il n'est pas une baguette sans chair, il a simplement l’allure un peu ballante et disloquée, traînante par moments, comme un zombie errant.. Il a un visage ovale très doux et souriant, chaleureux et rassurant, de grands yeux noisette et brillants, soutenus d'une monture de lunettes épaisse et noire, continuellement posés sur une couche imposante de cernes. Il a des cheveux chocolat coupés courts et en bataille, plus longs sur le dessus du crâne. Il a les oreilles percées et porte souvent du kaki, du bleu ou du vert, qui sont ses couleurs préférées, des t-shirts sous un petit pull, des jeans, pour toujours rester décontracté en toutes circonstances. Il veut paraître le plus naturel possible. Son but n’étant pas forcément de plaire, il ne joue pas les grands bruns mystérieux et ne porte pas la barbe, lui donnant un petit air de gamin par moments alors qu’il approche des 24 ans. Il déteste porter le cravate, le noeud papillon ou tout ce qui lui colle à la gorge si ce n’est une petite chaîne argentée qu’il a depuis un moment déjà, sinon il a l’impression d’être étouffé.

EDIT ; Depuis un laissé-aller évident et continu, Ethan s'est laissé pousser la barbe qu'il taille négligemment de temps en temps, mais qu'il garde. Il a aussi fait des mélanges étranges et s'est retrouvé avec une tignasse d'une longueur improbable.
Egalement, l'un de ses bad trips lui a valu un bon séjour à l'infirmerie et une nette coupure sur toute la longueur du côté gauche du visage qui lui vaut à présent une belle cicatrice...

   
L'étudiant séjourne-t-il au collège ou au village la semaine et le
   week-end? :[/b ]Au village.
   
L'étudiant possède-t-il un animal de compagnie? : Un labrador noir nommé Lennon
   
Quel serait le patronus de votre personnage? Un porc-épic
   
Autre informations supplémentaires à fournir? : Il a fait de son appartement une sorte de refuge et accepte volontiers d'aider les autres avec leurs animaux malades ou blessés quand il en a l'occasion.
Il est également empathe depuis l’enfance et a encore beaucoup de mal à gérer son don, c’est pour cela qu’il évite les foules ou qu’il a commencé à se droguer pour essaie de faire taire ce don, ce qui marche relativement bien de temps en temps quand l’empathie devient tout sauf gérable.
   

     
• Comment avez-vous connu le forum : J’y étais autrefois et je me suis dis pourquoi pas retenter ma chance ? Parce qu’il y avait des personnes sympathiques de mon temps et que jouer certains personnages me manque. Qui vivra verra comme on dit. En plus j’ai un peu de temps.

     
• Votre âge : 20 ans

     
• Suggestions et commentaires : Y’a des écritures petites qui font mal aux yeux ^^’

     
• Votre plat préféré : Lasagnes, on change pas une équipe qui gagne.

     
• Une dernière chose ? Contente d’être de retour.

 

— Je te l’avais dit, que ce gamin est un moins que rien ! C’est son moldu de père qui lui a brouillé la cervelle ! Le Lord ne vas pas apprécier du tout !
— Je vous emmerde, toi et ton Lord ! Vous tous et les mangemorts avec ! Je me tire d’ici ! Dis encore du mal de mon père et je t’envoie valser dans le vaisselier !

Je sens mon coeur me serrer autant que mes poings et mes oreilles siffler, si bien qu’en relevant la tête, j’ai comme l’impression de perdre l’équilibre. Le monde autour de moi tangue et ces émotions négatives font monter ma colère autant qu’ils semblent vouloir m’étrangler. L’herbe ne fait plus effet et mes yeux s’ouvrent au monde auquel je fais face à mesure que mes pupilles se dilatent normalement. J’ai comme un frisson dégoûtant qui me parcoure l’échine. Il suffirait d’un seul pas, un seul, pour que je tombe sur mon oncle et lui mette la râclée de sa vie, sans même toucher à la baguette qui repose dans la poche de ma veste. Ma tante est dans l’embrasure de la porte de cuisine et elle n’ose pas bouger devant la bombe à retardement que représente son neveu dont elle ne voulait pas vraiment. Un incident est déjà arrivé et ce sont les mangemorts arrivés à la hâte dans le salon qui m’ont calmé paraît-il. En m’assomant ou à l’aide d’un impero, vraiment, je ne m’en souviens plus. Jusque là, j’ai toujours été plutôt docile et je m’enterrais dans ma propre solitude pour oublier à quelle vie j’étais condamné. Servir les forces du mal n’a jamais été une ambition, bien au contraire, et je ne comprends toujours pas à quoi je pourrais bien leur servir. J’ai toujours été un poids mort, ce n’est pas demain que ça changera. Sauf que j’ai enfin pris ma décision.

Ma cousine descend en trombe de l’étage en manquant de rater une marche des escaliers. Sa blondeur décolorée aux sortilèges tous plus ratés les uns que les autres me donne envie de vomir et son nez pointu l’impression qu’elle pourrait me crever un oeil si elle s’approche de trop. De son dédain naturel, elle renifle, pauvre fille. Son élégance naturelle et sa beauté sont ternies par des manières qui laissent à désirer et un caractère pestiféré. Son père est à deux doigts de s’en prendre une, mais ce n’est pas ce qui retient le plus son attention, non ! Voir son cousin dans un tel état de transe et de faiblesse à la fois la fait ricanner.

— Laissez-le donc faire à sa guise ! Il crèvera comme un chien errant une fois sorti d’ici, si ce n’est pas les mangemorts qui ont sa peau, il finira au fond d’un ravin, comme ses abrutis de parents !

C’est la goutte de trop. Je me sens soudain très mal et je titube. Je pousse ma cousine d’un coup de bras relativement propre et fort avant d’escalader quatre à quatre les escaliers. De telles pourritures n’auront pas ma peau, loin de là ! Je suis majeur et ils n’ont plus aucun pouvoir sur moi. Une fois dan sma chambre, étonnamment en ordre, je prends une grosse valise et la remplit de tout ce que je peux trouver, en commençant par l’utile. Des vêtements, mon stock d’herbe, quelques objets magiques dont j’ai réellement besoin pour survivre dira-t-on. J’entends que ça hurle au rez-de-chaussée, que ma tante essaie de raisonner les deux autres, pas parce qu’elle a une espèce de sympathie pour moi, mais parce que ses intérêts vont s’envoler d’ici moins de trois minutes. J’enfile ma veste et descend de nouveau, n’adressant pas même un regard aux autres personnes de la pièce. Il me faut vite trouver une alternative, sinon dans la rue je suis cuit.

Me posant dans un coin pour réfléchir, je regarde les fenêtres éclairées de la rue en face de moi. Sans doute le Magicobus viendra-t-il me chercher, sans doute pas. Quoi qu’il en soit, en relevant la tête, je vois une chétive boule de poils aussi noire que la nuit piétiner le pavé devant moi, l’air craintif. Je hausse un sourcil. Il n’y a pas que moi qui erre en peine dans les rues ce soir.

— T’es perdu, bonhomme ? Moi aussi, j’suis paumé, je t’avoue.

Je regarde les grands yeux ronds tristes me fixer et s’approcher encore. Pauvre bête. Je ne sais pas trop s’il est perdu, ou s’il a été mis dehors par une famille sans scrupules, ce que je sais, c’est qu’il est jeune et qu’il a peur. Un paumé pour un paumé… C’est toujours mieux qu’un seul.