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 St-Barnaby: Une histoire savoureuse et mouvementée de l'Établissement

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Douglas Sherrington
Directeur
Douglas Sherrington
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Aspiration : Diriger cet établissement, respet!

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MessageSujet: St-Barnaby: Une histoire savoureuse et mouvementée de l'Établissement   St-Barnaby: Une histoire savoureuse et mouvementée de l'Établissement Icon_minitimeJeu 23 Fév - 12:03

ST.BARNABY.


St-Barnaby: Une histoire savoureuse et mouvementée de l'Établissement Lews_c10

Historique du château :

Tout en haut de l’Écosse, sur le territoire de Lewis, petite île isolée où sommeillent encore les anciennes légendes gaéliques, se situe l’université de St. Barnaby. Sa façade imposante, constamment battue par les vents, fait face à l’océan d’un air solennel. Il se dégage de l’austère établissement quelque chose d’indescriptible, une force sauvage, brute, écho d’une magie ancienne qui hanterait encore les lieux. Si on se fie aux annales répertoriées dans le village avoisinant de Stornoway, l’histoire de St. Barnaby est sombre et tortueuse. Le bâtiment, à l’origine baptisé Lews Castle en l’honneur de l’île où il siège, est construit au XIVème siècle, par le chef du Clan MacNicoll, alors que la peste noir vient d’atteindre l’écosse. Sombres augures. Le clan, y demeura pendant plusieurs siècles, se léguant sa régence de chef en chef et ce pendant quelques générations. Avec le XVIIIème siècle, vinrent les premiers vrais ennuies car l’Écosse est déchirée par les soulèvements jacobites qui mettent à feu et à sang le pays. Lors de ceux-ci, le Lews Castle est presque totalement rasé par les soldats anglais. Seuls demeureront intactes les souterrains de l’école, ultime vestige de la structure d’origine du château.

Vers la fin du XVIIIème siècle, avec la fin des soulèvements, les choses semblent un peu se calmer pour l’île de Lewis et ses environs. On décide de reconstruire Lews Castle afin que les nouveaux dirigeants de la ville voisine puissent s’y établir. Une fois le bâtiment remis sur pied cependant, on le boude et son occupation se fait de manière irrégulière car la rumeur qui court, voulant que le château soit hanté par le fantôme d’une jeune fille morte lors de sa destruction, glace le sang de la populace (Note de votre très cher directeur:
Le fantôme auquel la légende fait référence n'est nulle autre que notre très chère Lunenberg qui a donné son nom aux Jardins, un fantôme charmant et, ma foi, complètement inoffensif qui traîne souvent au grenier. Vous l'aurez certainement croisée en vous rendant à vos cours d'astronomie.)

À moitié abandonné, fui par les habitants des alentours, Lews Castle demeure à l’abandon jusqu’à ce que le gouvernement Anglais de l’époque décide de s’en servir comme centre de redressement et asile psychiatrique, jugeant que la position isolée du château, tant du point de vue géographique que face à l’opinion publique permettra une certaine tranquillité au sein de l’établissement. On commence rapidement à y envoyer les cas jugés les plus retors : ceux des hommes et des femmes accusés de sorcellerie. Lews Castle devient alors une terrible prison où les gardiens ont recours aux pires supplices afin de punir les détenus d’avoir délaissé l’église au profit de la sorcellerie.

La prison de Lews, qui prend à cette époque de nom de ‘St. Barnaby’ restera en fonction pendant quelques décennies, mais, encore une fois, le projet ne fait pas long feu. Cette fois-ci, encore, la population se soulève et trouve à redire sur l’établissement. Aux rumeurs de fantômes hantant les murs de la bâtisse, vient s’ajouter l’apparition sporadique de certains phénomènes inexplicables, étranges, voir magiques : moutons qui changent de couleurs, objets qui changent de place ou qui disparaissent… Menaçant de réduire en cendre pour la seconde fois le château si la prison n’est pas fermée, les villageois passent finalement à l’acte par une nuit tiède de septembre, suite à l’apparition d’une fulgurante épidémie de pustules explosives ayant ravagée l’île. Armés de tout ce qui leur tombait sous la main : fourche, pelle, torche enflammée, etc. les habitants du village ne purent complètement détruire l’édifice quand ils l’envahirent, mais ils réussirent tout de même à y mettre de feu et firent ainsi pas mal de dégâts.

Certains racontent que trois prisonniers du Lews Castle se révélèrent être de vrais sorciers, de ceux ayant déclenché l’épidémie de pustules, et cette nuit-là, avant de s’enfuir en transplanant, unirent leurs pouvoirs afin de jeter une malédiction sur ce château ayant été le témoin glacé de leurs souffrances. D’autres s’opposent à cette légende, soutenant que c’est en fait le fantôme de la jeune fille qui aurait damné les lieux, afin d’être certaine de demeurer seule dans son palais. Finalement, les plus résignés affirment que le château est maudit depuis sa construction, faisant l’inventaire peu reluisant de tous ses propriétaires et de tous les malheurs par lequel le château est passé. Le fait est que, depuis cette date fatidique et durant une longue période, Lews Castle revint à l’abandon car quiconque tentait de s’y installer voyait automatiquement ses projets échoués. L’établissement a donc été tour à tour l’hôte d’un orphelinat, d’une école moldue, la demeure d’un comte fou, la cachette de nombreuses beuveries nocturnes se soldant automatiquement par des blessés ou des malades, un repère pour les jeunes couples se déclarant leur amour, mais se séparant invariablement le cœur brisé, l’abri des rendez-vous avortés ou des batailles sanglantes, et ce, jusqu’au milieu des années 1900.



La fondation de l’école :

C’est Cormag Fowley, un sorcier écossais en voyage dans les Highlands qui, faisant un arrêt au pub de Stornoway et entendant la légende du château, décida, le premier, d’aller enquêter sur le château. Intrépide qu’il était, il voulait se faire une idée au sujet de cette histoire de malédiction, se doutant bien que quelques sorciers devaient forcément être mêlés à cette histoire. On ne sait ce qui le séduit dans cette bâtisse austère, recouverte de vigne et de suie et à moitié en ruine, mais il le fut pourtant. Poussant la lourde porte d’entrée pour en explorer l’intérieur, il constata qu’il y avait bel et bien présence de malédiction, mais décida de s’y installer et de travailler d’arrache pied pour lever celle-ci. Après de longs mois de travail acharné, Fowley se rendit compte que pour assurer la sûreté des lieux il devait sacrifier son âme. Acceptant cette fatalité, il réussit à lever la malédiction et à restaurer le calme des lieux. Décidant, du même coup de ne pas rendre son sacrifice vain il décide de réaliser un des ses vieux rêves et de fonder une école de sorcellerie dans le château. En hommage à tous les sorciers et moldus morts à l’époque de la prison, Fowley choisit de reprendre le nom de St. Barnaby qui cette fois, il l’espère, sera un havre de paix et de savoir plus qu’une salle de torture.

Lorsque l’école ouvre officiellement, elle compte 36 élèves de tous âges. Avec les années, le nombre augmente peu à peu, mais reste assez minime car l’établissement ne jouit pas de la meilleure réputation qu’il soit. En effet, c’est une rumeur assez répendue que le directeur de l’établissement est fou. En effet, Fowley, dont l’âme est intrinsèquement liée au château à cause de l’ancienne malédiction, devient de plus en plus confus et insaisissable. Dans une note griffonnée par Fowley sur un bout de parchemin retrouvé dans son bureau le lendemain de sa disparition, on peut lire :

«Mon âme me quitte… Je la sens qui m’échappe, me quitte, me file entre les doigts pour aller s’éparpiller dans les murs de l’école. Je perds mes pouvoirs, me vide de mes forces. St. Barnaby me dévore, se nourrit de ma magie comme une bête vorace. Je sens la folie qui me guette, alors que je suis en train de disparaît. Je m’efface, m’échappe, devient insaisissable. J’ai l’impression qu’il me suffirait de me lover contre la pierre froide du château pour faire un avec elle. Pour m’y dissoudre et me faire absorber... La malédiction… C’est maintenant le moment de payer… Ce soir ! Ce soir, oui ! J’irai. Dans le labyrinthe. J’irai m’évaporer…»

Comme on n’a plus jamais revu Cormag Fowley, il semble logique de penser qu’il a mis son plan à exécution et serait mort perdu dans le labyrinthe. Toujours est-il qu’aujourd’hui, St. Barnaby est souvent animé par une volonté qui semble lui être propre. Ses corridors ondulent, se tordent, certaines salles sont changeantes, apparaissent, disparaissent, possèdent des fonctions inexpliquées… Ces anomalies sont particulièrement fréquentes dans le labyrinthe situé dans la seule et unique tour du bâtiment, une partie de l’école qu’il vaut mieux éviter la plupart du temps.

Quand Douglas Sherrington et Jane McCambridge, un couple de sorciers qui enseignait déjà à St. Barnaby avant la mort du directeur, prennent la succession à la tête des lieux, les choses se mettent à se redresser et la réputation de l’établissement, en chute libre avec la folie de l’ancien directeur, remonte. Les étudiants recommencent à affluer, mais St. Barnaby reste tout de même une méconnue et une mal aimée, les sorciers graduant de Poudlard préférant aller ensuite à la l’UMA (Université de Magie Avancée, située à Londres), un endroit plus réputé et plus reconnu.

L’avantage de St. Barnaby, en plus d’avoir les meilleurs directeurs possibles, c’est son isolement du monde moldu qui lui confère une très grande liberté d’action. Le village de Stornoway est maintenant un village entièrement sorcier, ce qui aide à la qualité de vie des étudiants qui n’ont pas à se cacher dès qu’ils sortent du campus. Aujourd’hui, il y a à l’université entre 50 et 100 élèves, et certainement à cause de la mauvaise réputation de l’établissement, ce sont souvent des élèves particuliers, différents, ou simplement des cancres qui fréquentent les lieux, mais c’est ce qui fait son caractère unique…

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